Voir la source de Eugénie Bastié

== Biographie ==
=== Origines et formation ===
Issue d'une famille catholique<ref name="AK">{{Lien web |langue=fr |auteur=Audrey Kucinskas |titre=Qui est Eugénie Bastié, la chroniqueuse déjà comparée à Éric Zemmour ? |url=https://www.lexpress.fr/economie/medias/qui-est-eugenie-bastie-la-chroniqueuse-deja-comparee-a-eric-zemmour_1823451.html |format=html |site=L'Express |date=2016-09-03 |consulté le=2023-10-24}}</ref>, Eugénie Bastié est la fille d'un [[paysagiste]] et d'une mère médecin spécialiste en [[médecine nucléaire]] ; elle a quatre frères et sœurs. Elle grandit à [[Pibrac]], une commune de la banlieue de [[Toulouse]] en [[Haute-Garonne]]<ref name="Eugénie Bastié, déjà croisée">{{Lien web |langue=fr |prénom=Johanna |nom=Luyssen |titre=Eugénie Bastié, déjà croisée |url=https://www.liberation.fr/france/2016/05/18/eugenie-bastie-deja-croisee_1453474/ |site=Libération |date=2016-05-18 |consulté le=2023-10-24}}</ref>. Après une scolarité en pension dans le [[Lycée Saint-Jean (Lectoure)|lycée privé catholique]] de [[Lectoure]]<ref name="De Toulouse à l’anti #MeToo">{{Lien web |langue=fr |auteur=Fabrice Valery |titre=De Toulouse à l’anti #MeToo, itinéraire d’Eugénie Bastié, essayiste conservatrice et “féministe sceptique” |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-anti-metoo-itineraire-eugenie-bastie-essayiste-conservatrice-feministe-sceptique-1587249.html |format=html |site=france3-regions.francetvinfo.fr |date=2018-12-07}}. </ref>, dans le [[Gers (département)|Gers]], elle entre à l'[[Institut d'études politiques de Paris]] en 2009<ref name=":0" />. Elle sort diplômée en 2014<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":4">{{Article|langue=fr|auteur1=Richard Werly|titre=Conservatrice, raisonnable, séductrice et intrigante: il y a du Mme de Staël en Eugénie Bastié|périodique=Le Temps|date=2021-04-14|issn=1423-3967|lire en ligne=https://www.letemps.ch/monde/europe/conservatrice-raisonnable-seductrice-intrigante-y-mme-stael-eugenie-bastie|consulté le=2023-05-07}}</ref> après avoir suivi un master en affaires publiques. Elle obtient également une maîtrise de [[philosophie]] à la [[Université Paris-Sorbonne|Sorbonne Paris-IV]]<ref>{{Lien web |titre={{Mme}} Eugénie BASTIÉ - Journaliste au service Débats et opinions au quotidien ''Le Figaro'' - Biographie mise à jour le 30 août 2022 - LesBiographies.com |url=https://www.lesbiographies.com/Biographie/BASTIE-Eugenie,227508 |site=www.lesbiographies.com |consulté le=2023-05-06}}</ref>.

=== Carrière ===
Elle collabore de 2013 à 2015 à ''[[Causeur]]''<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Johanna |nom=Luyssen |titre=Eugénie Bastié, déjà croisée |url=https://www.liberation.fr/france/2016/05/18/eugenie-bastie-deja-croisee_1453474/ |site=Libération |consulté le=2023-05-05}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.causeur.fr/author/bastie Fiche sur Eugénie Bastié] sur ''[[Causeur]]'', consulté le 20 mai 2016.</ref>, site Internet et mensuel dirigé par [[Élisabeth Lévy]]. Après un stage de six mois au ''FigaroVox'', site de débats et d'opinion du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', qualifié par ''[[Rue89]]'' de {{Citation|plateforme droite dure du Figaro}}, elle est embauchée au ''Figaro'' en 2015<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":3">{{Lien web |auteur=Nolwenn Le Blevennec et Ramses Kefi |titre=FigaroVox : rech. jeune plume qui vomit son époque |url=https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-medias/20151014.RUE0933/figarovox-rech-jeune-plume-qui-vomit-son-epoque.html |site=L'Obs |date=2015-10-14 |consulté le=2023-05-07}}</ref>.

Elle devient rédactrice en chef du service politique de la revue d'{{citation|[[écologie intégrale]]}}<ref group="note">Voir [[Falk van Gaver]].</ref> ''[[Limite (revue)|Limite]]'', qu'elle a créée en [[2015]] avec [[Gaultier Bès]], [[Marianne Durano]], Camille Dalmas et Paul Piccarreta, qui se définit comme {{citation|une revue de combat culturel et politique, d’inspiration chrétienne}}<ref>Henri de Begard, [http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/eugenie-bastie-faites-des-enfants-pas-des-courses « Eugénie Bastié : « Faites des enfants, pas des courses ! » »] sur lerougeetlenoir.org, 4 septembre 2015.</ref>, considérée par le quotidien ''[[Libération (journal)|Libération]]'' comme {{citation|la jeune garde ultraconservatrice catholique}}<ref name="Libé">{{Lien web |langue=fr |auteur=Bernadette Sauvaget |url=http://www.liberation.fr/france/2015/09/06/limite-des-reacs-en-vert-et-contre-tous_1376717 |titre=« Limite », des réacs en vert et contre tous |jour=6 |mois=septembre |année=2015 |site=[[Libération (journal)|liberation]].fr }}.</ref>. Elle quitte la revue en 2019 pour des différends sur la [[ligne éditoriale]].

En {{date-|septembre 2015}}, invitée sur le plateau de ''[[Ce soir (ou jamais !)]]'', elle engage avec [[Jacques Attali]] une joute oratoire à propos de la [[Crise migratoire en Europe|crise dite des migrants]], au cours de laquelle elle lance : {{citation|Le vieux monde est de retour, Monsieur Attali !}} ; sa réplique provoque un ''[[Buzz (marketing)|buzz]]'' médiatique sur Internet<ref name="Planet">Meddy Mensah, [http://www.planet.fr/societe-qui-est-eugenie-bastie-la-fille-spirituelle-deric-zemmour.1065931.29336.html « Qui est Eugénie Bastié, la « fille spirituelle » d'Éric Zemmour ? »] sur planet.fr, 29 avril 2016.</ref>.

En {{date-|avril 2016}} paraît son premier essai ''Adieu, Mademoiselle. La défaite des femmes'' aux [[éditions du Cerf]]. Selon ''[[les Inrockuptibles]]'', c'est un pamphlet anti-féministe<ref>Sirine Azouaoui, [http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/eugenie-bastie-nouveau-visage-de-droite-reac/ « Qui est Eugénie Bastié, le nouveau visage de la droite réac ? »] sur ''[[Les Inrockuptibles|Les Inrocks]]'', 18 avril 2016.</ref>. Elle affirme croire à la notion d'{{citation|héritage}} mais pas à celle de {{citation|[[progrès]]}}. L'essayiste royaliste [[Gérard Leclerc (essayiste)|Gérard Leclerc]] écrit sur cet essai dans la revue ''[[Royaliste (revue)|Royaliste]]'' : {{Citation|surtout dialectiquement ciselé, très informé et portant le fer au cœur même d’un des débats les plus cruciaux de l’époque}}<ref>[http://www.archivesroyalistes.org/IMG/pdf/Royaliste_numero_1103.pdf « La défaite des femmes »] {{pdf}}, article de [[Gérard Leclerc (essayiste)|Gérard Leclerc]] paru dans ''[[Royaliste (revue)|Royaliste]]'' p. 9, 18 juin 2016.</ref>. [[Libération (journal)|''Libération'']] lui reproche d'avoir écrit un {{citation|livre entier sur le féminisme en occultant spectaculairement les [[Agression sexuelle|violences sexuelles]] sauf pour [[Agressions sexuelles du Nouvel An 2016 en Allemagne|parler de Cologne]] et stigmatiser les musulmans}}<ref name="Eugénie Bastié, déjà croisée" />. Elle émerge avec cet essai, aux côtés de [[Marianne Durano]] et [[Thérèse Hargot]], comme une figure de l'[[antiféminisme]] selon ''[[Mediapart]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom1=Lucie |nom1=Delaporte |titre=Entre alterféminisme et antiféminisme, la droite tâtonne |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/120218/entre-alterfeminisme-et-antifeminisme-la-droite-tatonne |site=Mediapart |date=12 février 2018 |consulté le=2019-03-24}}</ref>.

En {{date-|septembre 2016}}, elle tient une chronique dans le magazine ''[[Actuality]]'', sur [[France 2]]. Son recrutement fait polémique sur Twitter<ref>{{Lien web |titre=Le recrutement d’Eugénie Bastié sur France 2 suscite la polémique sur Twitter |url=https://toutelaculture.com/actu/medias/le-recrutement-deugenie-bastie-sur-france-2-suscite-la-polemique-sur-twitter/}}</ref> ; elle quitte l'émission dès le mois suivant<ref name="AK" />.

Elle est, depuis {{date-|avril 2017}}, journaliste au service « débats et opinions » du ''[[Le Figaro|Figaro]]''. En {{date-|juin 2017}}, elle est reçue au [[palais de l'Élysée]] avec [[Alain Finkielkraut]] et [[Régis Debray]] par [[Sylvain Fort]], qui leur suggère de modérer leurs attaques sur les aspects les plus libéraux de la politique d'[[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web|auteur1=Camille Tidjditi|titre=Alain Finkielkrault, Régis Debray, Eugénie Bastié : comment l’Élysée tente d’amadouer les conservateurs |url=https://www.lesinrocks.com/2018/03/21/actualite/actualite/alain-finkielkrault-regis-debray-eugenie-bastie-comment-lelysee-tente-damadouer-les-conservateurs/|site=lesinrocks.com|date=21-03-2018}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le réveil des "nouveaux conservateurs" |url=https://www.lexpress.fr/politique/le-reveil-des-nouveaux-conservateurs_1995399.html |site=L'Express |date=2018-03-27 |consulté le=2023-07-10}}</ref>.

En {{date-|octobre 2018}} paraît son deuxième essai, ''Le Porc émissaire : terreur ou contre-révolution'', aux [[éditions du Cerf]], ouvrage qui entreprend une critique du [[Mouvement_MeToo|mouvement #MeToo]]. Alors qu’elle est invitée par [[France Inter]] à l'occasion de cette publication, [[Léa Salamé]] cite une phrase de son livre : {{citation|Je crois qu'une main aux fesses n’a jamais tué personne}}. Face au tollé provoqué par cette phrase, Eugénie Bastié déclare plus tard : {{citation|Si je devais refaire le livre aujourd'hui, je n'écrirais plus cette phrase}}<ref name="De Toulouse à l’anti #MeToo" />.

Durant la saison 2019-2020, elle est chroniqueuse de l'émission ''Et en même temps'' sur [[BFM TV]] (présentée par [[Apolline de Malherbe]]) le dimanche soir ; tous les jeudis, elle participe en outre à la deuxième partie de l'émission ''19 h Ruth Elkrief'' pour un débat sur l'actualité face à [[Alain Duhamel]]<ref name=":1" />.

En {{date-|juillet 2020}}, elle est recrutée par [[CNews]] en tant qu'éditorialiste<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=INFO OBS. La journaliste conservatrice Eugénie Bastié arrive sur CNews |url=https://www.nouvelobs.com/teleobs/20200727.OBS31591/info-obs-la-chroniqueuse-de-la-droite-dure-eugenie-bastie-arrive-sur-cnews.html |site=L'Obs |date=27 juillet 2020 |consulté le=2020-07-29}}</ref>. ''[[L'Obs]]'', à l'origine de cette révélation, qualifie ce recrutement de {{Citation|belle prise}} pour CNews<ref name=":1" /> et valide, selon ''[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]]'', la droitisation de la chaîne d'information en continu<ref>{{Lien web |titre=Sur CNews, l'arrivée contestée de la Toulousaine Eugénie Bastié, journaliste conservatrice |url=https://www.ladepeche.fr/2020/07/27/sur-cnews-larrivee-contestee-de-la-journaliste-conservatrice-eugenie-bastie-8996527.php |site=ladepeche.fr |date=27/07/2020}}.</ref>. À partir de {{date-|mai 2021}}, elle anime sur la chaîne sa propre émission, ''Place aux idées'', tous les samedis à 19 h, aux côtés de la journaliste [[Clélie Mathias]]<ref>{{Lien web |titre=Place aux idées : CNEWS lance ce samedi à 19h une émission de décodage de l'actualité |url=https://www.cnews.fr/divertissement/2021-05-29/place-aux-idees-cnews-lance-ce-samedi-19h-une-nouvelle-emission-de |site=cnews.fr |date=29 mai 2021}}.</ref>. En {{date-|septembre 2021}}, face à l'injonction du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]] de décompter le temps de parole d'[[Éric Zemmour]] dans le temps de campagne présidentiel, Eugénie Bastié, [[Mathieu Bock-Côté]] et [[Charlotte d'Ornellas]] remplacent ce dernier dans ''[[Face à l'info]]'', émission animée par [[Christine Kelly]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=CNews remplace Éric Zemmour par plusieurs éditorialistes ultraconservateurs|périodique=Le Monde.fr|date=2021-09-13|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/13/cnews-remplace-eric-zemmour-par-plusieurs-editorialistes-ultra-conservateurs_6094536_3234.html|consulté le=2023-04-27}}</ref>.

Depuis la rentrée 2022, elle anime une émission Le Club des idées sur Figaro TV<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=''Le Figaro'' se lance en télé et en radio |url=https://www.20minutes.fr/medias/4032972-20230417-figaro-lance-chaines-tele-radio |site=www.20minutes.fr |date=2023-04-17 |consulté le=2023-05-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Adrien |nom=Franque |titre=Histoire, «wokisme» et SaccageParis : bienvenue sur «le Figaro TV» |url=https://www.liberation.fr/economie/medias/histoire-wokisme-et-saccageparis-bienvenue-sur-le-figaro-tv-20230417_UR6FR5BAJND7JBWZ7G47QETNO4/ |site=Libération |date=17 avril 2023 |consulté le=2023-05-05}}</ref> ainsi qu'une revue de presse {{Citation|Revue des hebdos et des idées}} à [[Europe 1]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Rentrée radio : les nouveautés du côté des matinales |url=https://www.telerama.fr/radio/rentree-radio-les-nouveautes-du-cote-des-matinales-7011841.php |site=www.telerama.fr |date=2022-08-31 |consulté le=2023-05-05}}</ref>.