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→‎Œuvres dans les collections publiques : Ajout d'une précision sur une oeuvre conservée au musée Rodin : l'oeuvre est nommée "Intimité (femme nue dans un intérieur)", et non "Intimité", qui est une oeuvre conservée au musée des Beaux-arts de Saga.
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*** ''Portrait de {{Mme|Blondeau}}'', 1891 ;
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*** ''Solitude'', 1901.
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** [[Hôtel de ville de Paris|hôtel de ville]], salon des Lettres : ''La Poésie'', 1890-1893, panneau décoratif.
** [[Hôtel de ville de Paris|Hôtel de ville]], salon des Lettres : ''La Poésie'', 1890-1893, panneau décoratif.
** [[musée d'Orsay]] :
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*** ''Portrait de {{Mme}} Jean-Georges Müntz'', 1879 ;
*** ''Portrait de {{Mme}} Jean-Georges Müntz'', 1879 ;
*** ''Floréal'', 1886.
*** ''Floréal'', 1886.
** [[musée Rodin]] : ''Intimité'', 1897.
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** ''Intimité (femme nue dans un intérieur)'', 1897<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Femme nue dans un intérieur/intimité, Musée Rodin, Les collections du Musée Rodin |url=http://https//collections.musee-rodin.fr/fr/museum/rodin/femme-nue-dans-un-interieur-intimite/6385d6bf05c32181005c4fa2 |consulté le=2024-05-20}}</ref>.
** [[Opéra-Comique]] : ''Les Harmonies de la nature inspirent le compositeur'', 1898-1900, plafond.
** [[Opéra-Comique]] : ''Les Harmonies de la nature inspirent le compositeur'', 1898-1900, plafond.
** [[Fichier:Fin d'été. Panneau décoratif destiné à la nouvelle Sorbonne.jpg|vignette|350x350px|[[Charles Baude]] et Louis-Joseph-Raphaël Collin, ''Fin d'été'' (1888), panneau décoratif en Sorbonne ([[Bibliothèque de la Sorbonne|Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne]], NuBIS).]][[Sorbonne]] : ''Fin d'Été'', 1886-1888, panneau décoratif pour la salle à manger de l'appartement du recteur.
** [[Fichier:Fin d'été. Panneau décoratif destiné à la nouvelle Sorbonne.jpg|vignette|350x350px|[[Charles Baude]] et Louis-Joseph-Raphaël Collin, ''Fin d'été'' (1888), panneau décoratif en Sorbonne ([[Bibliothèque de la Sorbonne|Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne]], NuBIS).]][[Sorbonne]] : ''Fin d'Été'', 1886-1888, panneau décoratif pour la salle à manger de l'appartement du recteur.

Version du 20 mai 2024 à 13:52

Louis-Joseph-Raphaël Collin
Raphaël Collin photographié par Pierre Petit.
Naissance
Décès
(à 66 ans)
Brionne
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
Mouvement
Influencé par
Distinctions
signature de Louis-Joseph-Raphaël Collin
Signature

Louis-Joseph-Raphaël Collin dit Raphaël Collin, né le à Paris[1] et mort le à Brionne, est un peintre et un illustrateur français proche du symbolisme et du naturalisme.

Biographie

Raphaël Collin est le fils aîné de Nicolas Pierre Collin (1820-1900), conservateur d'une des bibliothèques municipales de Paris et peintre amateur qui exposa au Salon de 1865 à 1870, et de Catherine de Mouzon, son épouse, originaires de la Meuse. Quatre ans plus tard le couple lui donnera une sœur, qu'ils prénommèrent Blanche (1854-1917).

Il étudie au lycée Saint-Louis à Paris, puis à Verdun dans la classe de M. Fouquet, où il a pour condisciple Jules Bastien-Lepage[2], qui deviendra un ami fidèle. Au milieu de l'année 1860, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de Bouguereau (1825-1905), puis il rejoint Bastien-Lepage dans l'atelier d'Alexandre Cabanel (1823-1889), avec Fernand Cormon, Aimé Morot, Gervex et Benjamin-Constant.

Raphaël Collin est un peintre de genre, de nu, de portrait, de composition décorative, et produit des illustrations. Grand collectionneur de terres cuites antiques, de grès et poteries du Japon, il collabora avec Théodore Deck de 1872 à 1889 à la réalisation de faïences décoratives. Très prisée au Japon, sa peinture y fut introduite par le marchand d'art Hayashi Tadamasa.

Il expose à partir de 1873 au Salon où on lui décerne plusieurs prix. En 1880, il achète une propriété à Fontenay-aux-Roses, ruelle des Marinières, dans le jardin de laquelle il fait poser ses modèles. Puis il s'installe rue des Châtaigniers[3], y cultivant orchidées, lys et pivoines et de nombreuses plantes d'origine japonaise.

Parmi ses peintures décoratives, on remarque le plafond pour le petit foyer du théâtre de l'Odéon[4], et un plafond en rotonde pour l'Opéra-Comique à Paris.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1909, à la section peinture, au fauteuil d'Ernest Hébert (1817-1908)[5]. En 1911, il est nommé professeur chef d'atelier à l'École des beaux-arts de Paris en remplacement de Luc-Olivier Merson, y comptant Florimond Météreau et Germain Raingo-Pelouse parmi ses élèves les plus connus.

Raphaël Collin meurt le à Brionne. Ses obsèques furent célébrées le à Paris et il est inhumé dans le cimetière de Fontenay-aux-Roses avec ses parents et sa sœur Blanche. Sa tombe est ornée d'une statue.

Sa sœur cadette meurt l'année suivante, en 1917, avant cela, elle désigne son élève Maurice-Sébastien Laurent comme son légataire universel[6].

Sa collection de céramiques japonaises pour la cérémonie du thé a été acquise en 1917 par le musée des Beaux-Arts de Lyon.

Œuvres

Œuvres dans les collections publiques

France
Japon
  • Chiba, musée préfectoral : Méditation, 1904.
  • Fukuoka, musée de la ville :
    • Au bord de la mer, 1892 ;
    • Jeune Fille, 1894.
  • Shimane, musée préfectoral : Portrait de la jeune Élise G…, 1885.
  • Tokyo, université des beaux-arts et de la musique :
    • Idylle, 1882 ;
    • Autoportrait, 1882.
Suède

Céramiques

Illustrations

Salons[10]

  • 1873 : Sommeil (seconde médaille)
  • 1874 : Vénitienne
  • 1874 : "Jeune fille de Bâle (XVIe siècle)"
  • 1875 : Idylle
  • 1877 : Daphnis et Chloé.
  • 1877 : "Portrait de Mlle S..."
  • 1878 : "Portrait de M. C..." (Portrait de son père Monsieur Nicolas-Pierre Collin)
  • 1878 : "Portrait de M. G..."
  • 1879 : "Portrait de M. S. H..." (Portrait de Monsieur Simon Hayem)
  • 1879 : Portrait de Mme M..." (Portrait de Mme Jean-Georges Müntz)
  • 1880 : "La Musique" (panneau décoratif pour le foyer du théâtre de Belfort)
  • 1880 : "Portrait de Mlle..." (Portrait de Mademoiselle Blanche Collin, sa soeur)
  • 1881 : "La Danse" (panneau décoratif pour le foyer du théâtre de Belfort)
  • 1881 : "Portrait de M. G..."
  • 1882 : "Idylle"
  • 1882 : "Portrait de Mademoiselle Salla, de l'Académie Nationale de musique"
  • 1883 : "Portrait de Mlle B..."
  • 1883 : "Portrait de mon ami B..."
  • 1884 : L'Été.
  • 1884 : "Portrait de M. Ch. Hérisson, Ministre du commerce"
  • 1885 : "Portrait de la jeune Elise G..."
  • 1886 : "Floréal"
  • 1886 : Portraits de Georges et Suzanne"
  • 1887 : "Chrysanthèmes"
  • 1887 : "Portrait de Mme P..."
  • 1888 : "Fin d'été" (panneau décoratif pour la salle à manger du recteur de la Sorbonne)
  • 1889 : "Jeunesse"
  • 1889 : "Le Matin"
  • 1890 : "Adolescence"
  • 1890 : "Portrait de Mademoiselle R..." (Portrait de Mademoiselle Rossolin)
  • 1891 : "Décor de plafond destiné au foyer du théâtre de l'Odéon"
  • 1891 : "Portrait de Madame J. D..." (Portrait de Madame Dreyfus)
  • 1892 : "Au bord de la mer"
  • 1892 : "Portrait de Madame..."
  • 1893 : "Printemps"
  • 1893 : "La Poésie" (Panneau décoratif)
  • 1893 : "Sommeil"
  • 1894 : "Eveil"
  • 1894 : "Primerose"
  • 1895 : "A la croisée"
  • 1895 : "Jeune fille"
  • 1895 : "Plafond"
  • 1896 : Anémone des bois"
  • 1896 : Coin de Jardin
  • 1896 : "Idylle"
  • 1897 : "Biblis"
  • 1897 : "Intimité"
  • 1898 : "En été"
  • 1898 : "Les harmonies de la nature inspirent le compositeur"
  • 1899 : "A la campagne"
  • 1902 : "Féline"
  • 1902 : "Solitude"
  • 1903 : "Contemplation"
  • 1903 : "Quiétude"
  • 1904 : "Portrait de Maurice G..."
  • 1904 : "Silence"
  • 1905 : "Evocation païennen"
  • 1907 : "Le bain" (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
  • 1907 : "Les noces" (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
  • 1907 : "Portrait de M. Pierre Meyer"
  • 1908 : "Fragment du plafond destiné à la salle des Fêtes de la préfecture de la Haute-Vienne"
  • 1908 : "La danseuse aux crotales" (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
  • 1908 : "Volupté" (illustr. pour Les Chansons de Bilitis)
  • 1913 : "Nonchalance"

Expositions

Galerie

Distinctions

Élèves

Notes et références

  1. Extrait d'acte de naissance sur la base Léonore
  2. (en) « Raphaël Collin », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  3. Actuelle rue Jean-Lavaud, à la hauteur de l'immeuble de « La Résidence du peintre ».
  4. Recouvert de peinture noire en 1967 lors de la création de la salle du Petit-Odéon, remis à jour et restauré en 2005.
  5. Statut et index biographique. Académie des Beaux-Arts, Paris, Palais de l'Institut, 1991, p. 28.
  6. (fr + ja) Atsushi MIURA (1957-...) (dir.) et Bruno FOURCART (1938-2018), « Raphaël Collin : le peintre de Daphnis et Chloé, amoureux du Japon », dans MIURA, Atsushi (préf. Bruno FOUCART), Raphaël Collin. ラファエル・コラン展, vol. 1 vol., Musée des Beaux-Arts de Fukuoka, Fukuoka : Nishi Nihon Shinbunsha,‎ , 1999e éd., 301 p., p. 223-232
  7. « Floréal - Raphaël Collin | Musée d'Orsay » (consulté le )
  8. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
  9. « Femme nue dans un intérieur/intimité, Musée Rodin, Les collections du Musée Rodin » (consulté le )
  10. « Base Salons » (consulté le )
  11. « Floréal - Raphaël Collin | Musée d'Orsay » (consulté le )
  12. Archives nationales, AJ. 52 - 314.

Annexes

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit.
  • Marcus Osterwalder (dir.), Dictionnaire des illustrateurs, 1890-1945, Éditions Ides et Calendes, 1992, p. 263.
  • Rika Mitani, Raphaël Collin (1850-1916), à partir des années 1880 - Fontenay-aux-Roses, collection d'art extrême-oriental et ses œuvres, Mémoire pour le Master, Université Paris IV, [éditeur ?], 2006.
  • E. Montrosier, « Raphaël Collin », in Les Artistes modernes, IIe partie, 1882, pp. 121-124.
  • A. M. de Bellina, Raphaël Collin, nos peintres dessinés par eux-mêmes, Paris, 1883, pp. 93-96.
  • « Raphaël Collin », Joseph Uzanne, dans Figures contemporaines tirées de l'Album Mariani (dir. Angelo Mariani), volume IV, Paris, Henri Floury, 1899, lire en ligne sur Gallica
  • Marie-Madeleine Valet, « Raphaël Collin », Revue Illustrée, 1907, vol.2, pp. 761-773.
  • David Descatoire, Rika Mitani, « Raphaël Collin, ce Fontenaisien méconnu », Le Temps Libre, [date ?], p. 27.

Archives

  • Archives nationale : 34 lettres lettres autographes.
  • Bibliothèque du musée du Louvre : 5 lettres autographes.
  • Cabinet des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France : 3 lettres autographes.
  • Institut néerlandais de Paris : 2 lettres autographes.

Iconographie

Liens externes

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