Aller au contenu

« Hermann Samuel Reimarus » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Verbex (discuter | contributions)
Verbex (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 29 : Ligne 29 :
* un ''Traité des principales vérités de la religion naturelle'' (1754),
* un ''Traité des principales vérités de la religion naturelle'' (1754),
* des ''Allgemeine Betrachtungen über die Triebe der Thiere, hauptsächlich über ihre Kunsttriebe. Zum Erkenntniss des Zusammenhanges der Welt, des Schöpfers und unser selbst'', {{2e|édition}}, Hamburg, Johann Carl Bohn, 1762 (''Observations sur l'instinct des animaux'') (première parution : 1760)<ref>{{Google Livres|c3FRAAAAMAAJ|Allgemeine Betrachtungen über die Triebe...|page=PP5}}</ref>,
* des ''Allgemeine Betrachtungen über die Triebe der Thiere, hauptsächlich über ihre Kunsttriebe. Zum Erkenntniss des Zusammenhanges der Welt, des Schöpfers und unser selbst'', {{2e|édition}}, Hamburg, Johann Carl Bohn, 1762 (''Observations sur l'instinct des animaux'') (première parution : 1760)<ref>{{Google Livres|c3FRAAAAMAAJ|Allgemeine Betrachtungen über die Triebe...|page=PP5}}</ref>,
* une ''Apologie des adorateurs rationalistes de Dieu''<ref>''Apologie oder Schutzschrift fur die vernünftigen Verehrer Gottes''</ref> (posthume : 1774). Cet essai volumineux s'inscrit dans le [[déisme]] voltairien et le rationalisme de Wolf : Reimarus y combat la possibilité d'une révélation, exclut toute intervention miraculeuse de dieu sur terre. Il va jusqu'à considérer les pères de l'Église comme des imposteurs et Jésus lui-même comme un opportuniste. L'ouvrage connut une vaste audience grâce à la publicité que lui fit Lessing<ref name="">{{ouvrage|auteur=F. Vigouroux|titre=Les Livres Saints et la critique rationaliste|publi=3{{e}}|volume=II|passage=365-655}}.</ref> dans ses ''Fragments d’un Inconnu'' (1778).
* une ''Apologie des adorateurs rationalistes de Dieu''<ref>''Apologie oder Schutzschrift fur die vernünftigen Verehrer Gottes''</ref> (posthume : 1774). Cet essai volumineux s'inscrit dans le [[déisme]] voltairien et le rationalisme de Wolf : Reimarus y combat la possibilité d'une révélation, exclut toute intervention miraculeuse de dieu sur terre. Il va jusqu'à considérer les pères de l'Église comme des imposteurs et Jésus lui-même comme un opportuniste. L'ouvrage connut une vaste audience grâce à la publicité que lui fit [[Gotthold Ephraim Lessing|Lessing]]<ref name="Vigouroux">{{ouvrage|auteur=F. Vigouroux|titre=Les Livres Saints et la critique rationaliste|éditeur= A. Roger et F. Chernoviz|année=1902|publi=3{{e}}|volume=II|passage=365-655}}.</ref> dans ses ''Fragments d’un Inconnu'' (1778).
* une ''Vie de [[Johann Albert Fabricius|J. A. Fabricius]]'' (1737).
* une ''Vie de [[Johann Albert Fabricius|J. A. Fabricius]]'' (1737).



Version du 19 mai 2024 à 20:18

Hermann Samuel Reimarus
Hermann Samuel Reimarus
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Ibid.
Formation
Principaux intérêts
Œuvres principales
L'Objectif de Jésus et de ses disciples (1778)
A influencé
Célèbre pour
Avoir initié les quêtes du Jésus historique
Enfants
Johann Albert Heinrich Reimarus (en)
Elise Reimarus (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hermann Samuel Reimarus (1694-1768) est un homme de lettres, orientaliste et philosophe hambourgeois. Disciple de Wolff et partisan de la religion naturelle, il apparaît par ses écrits comme l'un des pionniers de l'approche rationaliste des Écritures dans le monde protestant germanophone.

Biographie

Il est le gendre et collaborateur de Johann Albert Fabricius. Maîtrisant l'hébreu et d'autres langues orientales, il est connu pour son déisme profond, conforme aux exigences de la pure rationalité. Il rejette les miracles et les mystères à l'exception de la Création, et défend comme vérité naturelle l'existence de Dieu bon et sage, et l'immortalité de l'âme.

Son œuvre, intitulée, Von Dem Zwecke Jesu und Seiner Jünger (L'Objectif de Jésus et de ses disciples), publiée par Gotthold Ephraim Lessing en 1778, a déclenché une polémique car elle propose une image de Jésus distincte de celle du Christ décrit dans les évangiles. En effet, il prétendait que Jésus était un révolutionnaire juif.

On lui doit également :

  • une édition de Dion Cassius, Hambourg, (1750-1752),
  • un Traité des principales vérités de la religion naturelle (1754),
  • des Allgemeine Betrachtungen über die Triebe der Thiere, hauptsächlich über ihre Kunsttriebe. Zum Erkenntniss des Zusammenhanges der Welt, des Schöpfers und unser selbst, 2e édition, Hamburg, Johann Carl Bohn, 1762 (Observations sur l'instinct des animaux) (première parution : 1760)[1],
  • une Apologie des adorateurs rationalistes de Dieu[2] (posthume : 1774). Cet essai volumineux s'inscrit dans le déisme voltairien et le rationalisme de Wolf : Reimarus y combat la possibilité d'une révélation, exclut toute intervention miraculeuse de dieu sur terre. Il va jusqu'à considérer les pères de l'Église comme des imposteurs et Jésus lui-même comme un opportuniste. L'ouvrage connut une vaste audience grâce à la publicité que lui fit Lessing[3] dans ses Fragments d’un Inconnu (1778).
  • une Vie de J. A. Fabricius (1737).

Bibliographie

  • Dietrich Klein: Hermann Samuel Reimarus (1694-1768). Das theologische Werk. Tübingen 2009 (ISBN 978-3-16-149912-8).
  • Werner Raupp: Reimarus, Hermann Samuel (1694-1768), dans: The Dictionary of Eighteenth-Century German Philosophers. General Editors Heiner F. Klemme, Manfred Kuehn, vol. 3, London/New York 2010 (ISBN 978-0-8264-1862-3), p. 923–928.

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. Allgemeine Betrachtungen über die Triebe... sur Google Livres
  2. Apologie oder Schutzschrift fur die vernünftigen Verehrer Gottes
  3. F. Vigouroux, Les Livres Saints et la critique rationaliste, vol. II, A. Roger et F. Chernoviz, (réimpr. 3e), p. 365-655.