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== Biographie ==
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Fille de l'écrivain et critique [[Francisque Sarcey]] et de Madeleine Varner (ou Varnier), elle épouse le {{date-|21 août 1889}} [[Adolphe Brisson]]<ref>Registre des actes de mariage du {{7e}} arrondissement de Paris, Année 1899, f° 84, acte n° 714.</ref> qui reprend, en 1903, à la mort de son père ''[[Les Annales politiques et littéraires]]'' : Madeleine collabore activement à ce périodique qui tire à cette époque à plus d'une centaine de milliers d'exemplaires<ref>[http://www.imec-archives.com/fonds_archives_fiche.php?i=APL Archives IMEC des Annales politiques et littéraires]</ref>. En {{date-|janvier 1907}}, elle organise un cycle de conférences de haute tenue, gratuit et laïque, qu'elle appelle « université des Annales », et lance le ''Journal de l'université des Annales'', un mensuel reprenant les textes des conférences ; en 1919, le support devient ''[[Conferencia]]'' qu'elle dirige pendant plusieurs décennies<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797833k Notice du Catalogue général], BNF.</ref>. Durant la [[Première Guerre mondiale]], avec le chirurgien aux armées Raoul-Pierre Baudet, elle fonde l'œuvre des « Maisons claires », refuges destinés à abriter les enfants victimes du conflit et d'{{citation|empêcher les enfants prédisposés à la tuberculose de vivre dans le voisinage des contagieux ou dans de mauvaises conditions d’hygiène}} ; elle sera reconnue d'utilité publique en 1917<ref>''Journal Officiel de la République française'', 17 octobre 1917, {{p.|8211}}.</ref>.
Fille de l'écrivain et critique [[Francisque Sarcey]] et de Madeleine Varner, elle épouse le {{date-|21 août 1889}} [[Adolphe Brisson]]<ref>Registre des actes de mariage du {{7e}} arrondissement de Paris, Année 1899, f° 84, acte n° 714.</ref> qui reprend, en 1903, à la mort de son père ''[[Les Annales politiques et littéraires]]'' : Madeleine collabore activement à ce périodique qui tire à cette époque à plus d'une centaine de milliers d'exemplaires<ref>[http://www.imec-archives.com/fonds_archives_fiche.php?i=APL Archives IMEC des Annales politiques et littéraires]</ref>. En {{date-|janvier 1907}}, elle organise un cycle de conférences de haute tenue, gratuit et laïque, qu'elle appelle « université des Annales », et lance le ''Journal de l'université des Annales'', un mensuel reprenant les textes des conférences ; en 1919, le support devient ''[[Conferencia]]'' qu'elle dirige pendant plusieurs décennies<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32797833k Notice du Catalogue général], BNF.</ref>. Durant la [[Première Guerre mondiale]], avec le chirurgien aux armées Raoul-Pierre Baudet, elle fonde l'œuvre des « Maisons claires », refuges destinés à abriter les enfants victimes du conflit et d'{{citation|empêcher les enfants prédisposés à la tuberculose de vivre dans le voisinage des contagieux ou dans de mauvaises conditions d’hygiène}} ; elle sera reconnue d'utilité publique en 1917<ref>''Journal Officiel de la République française'', 17 octobre 1917, {{p.|8211}}.</ref>.


Quand Adolphe meurt en 1925, elle assure l'intérim de la direction de la revue. En 1945, elle la relance, ainsi que les conférences, et meurt en 1950<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1950/04/17/yvonne-sarcey_2045790_1819218.html Nécrologie] par [[Émile Henriot (écrivain)|Émile Henriot]], ''Le Monde'', 17 avril 1950.</ref>. Son université lui survit jusqu'en 1971.
Quand Adolphe meurt en 1925, elle assure l'intérim de la direction de la revue. En 1945, elle la relance, ainsi que les conférences, et meurt en 1950<ref>[https://www.lemonde.fr/archives/article/1950/04/17/yvonne-sarcey_2045790_1819218.html Nécrologie] par [[Émile Henriot (écrivain)|Émile Henriot]], ''Le Monde'', 17 avril 1950.</ref>. Son université lui survit jusqu'en 1971.

Version du 15 mai 2024 à 19:35

Yvonne Sarcey
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Madeleine Yvonne SarceyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Père
Conjoint
Enfant
Autres informations
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 8827, 1 pièce, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Yvonne Sarcey
Signature
Tombe des familles Sarcey et Brisson au cimetière de Montmartre (division 2).

Madeleine-Yvonne Sarcey (1869-1950) est une femme de lettres et philanthrope française, fondatrice de l'université des Annales et mère de Pierre Brisson.

Biographie

Fille de l'écrivain et critique Francisque Sarcey et de Madeleine Varner, elle épouse le Adolphe Brisson[2] qui reprend, en 1903, à la mort de son père Les Annales politiques et littéraires : Madeleine collabore activement à ce périodique qui tire à cette époque à plus d'une centaine de milliers d'exemplaires[3]. En , elle organise un cycle de conférences de haute tenue, gratuit et laïque, qu'elle appelle « université des Annales », et lance le Journal de l'université des Annales, un mensuel reprenant les textes des conférences ; en 1919, le support devient Conferencia qu'elle dirige pendant plusieurs décennies[4]. Durant la Première Guerre mondiale, avec le chirurgien aux armées Raoul-Pierre Baudet, elle fonde l'œuvre des « Maisons claires », refuges destinés à abriter les enfants victimes du conflit et d'« empêcher les enfants prédisposés à la tuberculose de vivre dans le voisinage des contagieux ou dans de mauvaises conditions d’hygiène » ; elle sera reconnue d'utilité publique en 1917[5].

Quand Adolphe meurt en 1925, elle assure l'intérim de la direction de la revue. En 1945, elle la relance, ainsi que les conférences, et meurt en 1950[6]. Son université lui survit jusqu'en 1971.

Elle signait certaines de ses chroniques « Cousine Yvonne ».

Elle est nommée commandeur de la Légion d'honneur le [7]. Elle est enterrée avec son père et son mari au cimetière de Montmartre (division 2).

L'actrice Martine Sarcey est sa petite-nièce.

Écrits

  • La Route du bonheur, Librairie des Annales politiques et littéraires, 1909 — sur Gallica.
  • Les légendes de la mythologie grecque et romaine, Université des Annales, 1910-1911.
  • Madame de Coulène [pseud.], Pour se défendre contre la vie chère : 300 recettes nouvelles et conseils pratiques, Les Annales, 1911.
  • Pour vivre heureux, Arthème Fayard, [1913 ?].
  • Mon livre de guerre, 1914-1915, Université des Annales, 1914.

Références

  1. « ark:/36937/s005afd5ff3125e0 », sous le nom BRISSON Madeleine (consulté le )
  2. Registre des actes de mariage du 7e arrondissement de Paris, Année 1899, f° 84, acte n° 714.
  3. Archives IMEC des Annales politiques et littéraires
  4. Notice du Catalogue général, BNF.
  5. Journal Officiel de la République française, 17 octobre 1917, p. 8211.
  6. Nécrologie par Émile Henriot, Le Monde, 17 avril 1950.
  7. Base Léonore

Annexes

Bibliographie

  • Gérard Bauër, Pour le cinquantenaire des Annales et le souvenir d'Yvonne Sarcey, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet/INHA.

Liens externes