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'''Guslagie Malanda''' est une [[acteur|actrice]] [[français (peuple)|française]] et curatrice d'art. Elle apparaît en rôle principal dans les films ''[[Mon amie Victoria]]'' (2014) et ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]'' (2022).
'''Guslagie Malanda''' est une [[acteur|actrice]] [[français (peuple)|française]] et curatrice d'art.
Elle apparaît en rôle principal dans les films ''[[Mon amie Victoria]]'' (2014) et ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]'' (2022).


== Biographie ==
== Biographie ==
Guslagie Malanda grandit en France et développe un intérêt pour la littérature, l’art et le cinéma dès l'enfance<ref name=":0">{{lien web|langue=en-US|prénom=Patrick |nom=Brzeski |titre=‘Saint Omer’ Star Guslagie Malanda Says “Being an Actress Was Always in My Gut” |url=https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-features/guslagie-malanda-interview-saint-omer-1235260369/|site=The Hollywood Reporter|date=2022-11-16|consulté le=2023-03-25}}.</ref>{{,}}<ref name=":1">{{lien web|langue=en-us |prénom=Olivia |nom=Truffaut-Wong |titre=Saint Omer’s Guslagie Malanda Is No Longer an Actress in Secret|url=https://www.thecut.com/2023/01/saint-omer-guslagie-malanda-interview.html |site=The Cut|date=2023-01-27|consulté le=2023-03-25}}</ref>. Elle étudie l'histoire de l'art à l'université et travaille en tant que curatrice d’[[art contemporain]] depuis la fin de ses études.
Guslagie Malanda grandit dans le [[Val d'Oise]]<ref name="Le Monde" /> et développe un intérêt pour la littérature, l’art et le cinéma dès l'enfance<ref name=":0">{{lien web|langue=en-US|prénom=Patrick |nom=Brzeski |titre=‘Saint Omer’ Star Guslagie Malanda Says “Being an Actress Was Always in My Gut” |url=https://www.hollywoodreporter.com/movies/movie-features/guslagie-malanda-interview-saint-omer-1235260369/|site=The Hollywood Reporter|date=2022-11-16|consulté le=2023-03-25}}.</ref>{{,}}<ref name=":1">{{lien web|langue=en-us |prénom=Olivia |nom=Truffaut-Wong |titre=Saint Omer’s Guslagie Malanda Is No Longer an Actress in Secret|url=https://www.thecut.com/2023/01/saint-omer-guslagie-malanda-interview.html |site=The Cut|date=2023-01-27|consulté le=2023-03-25}}</ref>. Sa mère est une professeure agrégée d'allemand, ancienne [[Normalien|élève de l'ENS]], et son père est ingénieur. Après une [[classe préparatoire littéraire]], Malanda étudie l'histoire de l'art à l'université<ref name="Le Monde" />.


En 2014, Guslagie Malanda fait ses débuts à l'écran dans le rôle principal du film ''[[Mon amie Victoria]]'' de [[Jean Paul Civeyrac]]<ref name=":0" />. Elle obtient le rôle après qu'une connaissance travaillant sur le film lui a recommandé de participer aux auditions<ref name=":0" />. Son interprétation reçoit un bon accueil, une critique du ''{{lang|en|[[The New York Times|New York Times]]}}'' mentionne notamment sa « performance pensive » dans le rôle de Victoria, jeune mère qui reprend contact avec une famille qui l'a autrefois accueillie<ref>{{article|langue=en-US|prénom1=Jeannette|nom1=Catsoulis|titre=Review: An Exploration of Race and Class in ‘My Friend Victoria’|périodique=The New York Times|date=2015-12-04|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/12/04/movies/review-an-exploration-of-race-and-class-in-my-friend-victoria.html|consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Aux [[États-Unis]], le film est nommé pour les [[Black Reel Awards]]<ref>{{lien web|titre=Mon amie Victoria - IMDb|url=http://www.imdb.com/title/tt3203992/awards/ |consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Malgré ces débuts prometteurs, plusieurs années s'écoulent sans que Guslagie ne tourne dans d'autres films. En tant que [[Noirs de France|Française noire]], elle refuse les rôles qu'elle considère comme trop stéréotypés tels que ceux de criminelles, migrantes ou prostituées, qui constituent la quasi-totalité des rôles qui lui sont proposés<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2">{{lien web|langue=en-US|prénom=Condé|nom=Nast|titre=Alice Diop and Guslagie Malanda on Their Powerful New Film, ‘Saint Omer’ |url=https://www.vogue.com/article/alice-diop-guslagie-malanda-saint-omer-interview|site=Vogue|date=2023-01-13|consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Pendant cette période, elle continue de travailler en tant que curatrice d’art et se qualifie elle-même d'« actrice dans le secret »<ref name=":1" />. En [[2018]], elle accepte un rôle secondaire dans un épisode de la [[série télévisée]] américaine ''{{lang|en|[[The Romanoffs]]}}''<ref name=":1" />.
En 2012, alors qu'elle assiste à un vernissage, elle est repérée par un proche de la directrice de casting Sarah Teper, qui lui fait passer une audition pour le film ''[[Mon amie Victoria]]'' de [[Jean Paul Civeyrac]]<ref name="Le Monde" />. Guslagie Malanda est sélectionnée pour le rôle principal et fait ses débuts à l'écran en 2014<ref name=":0" />. Elle obtient le rôle après qu'une connaissance travaillant sur le film lui a recommandé de participer aux auditions<ref name=":0" />. Son interprétation reçoit un bon accueil, une critique du ''{{lang|en|[[The New York Times|New York Times]]}}'' mentionne notamment sa « performance pensive » dans le rôle de Victoria, jeune mère qui reprend contact avec une famille qui l'a autrefois accueillie<ref>{{article|langue=en-US|prénom1=Jeannette|nom1=Catsoulis|titre=Review: An Exploration of Race and Class in ‘My Friend Victoria’|périodique=The New York Times|date=2015-12-04|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/12/04/movies/review-an-exploration-of-race-and-class-in-my-friend-victoria.html|consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Aux [[États-Unis]], le film est nommé pour les [[Black Reel Awards]]<ref>{{lien web|titre=Mon amie Victoria - IMDb|url=http://www.imdb.com/title/tt3203992/awards/ |consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Malgré ces débuts prometteurs, plusieurs années s'écoulent sans que Guslagie ne tourne dans d'autres films. En tant que [[Noirs de France|Française noire]], elle refuse les rôles qu'elle considère comme trop stéréotypés tels que ceux de criminelles, migrantes ou prostituées, qui constituent la quasi-totalité des rôles qui lui sont proposés<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2">{{lien web|langue=en-US|prénom=Condé|nom=Nast|titre=Alice Diop and Guslagie Malanda on Their Powerful New Film, ‘Saint Omer’ |url=https://www.vogue.com/article/alice-diop-guslagie-malanda-saint-omer-interview|site=Vogue|date=2023-01-13|consulté le=2023-03-25}}.</ref>{{,}}<ref name="Le Monde" />. Pendant cette période, elle travailler en tant que curatrice d’art<ref name="Le Monde" /> et se qualifie elle-même d'« actrice dans le secret »<ref name=":1" />. En [[2018]], elle accepte un rôle secondaire dans un épisode de la [[série télévisée]] américaine ''{{lang|en|[[The Romanoffs]]}}''<ref name=":1" />.


La réalisatrice [[Alice Diop]], connaissance éloignée de Guslagie Malanda, la convainc de reprendre sa carrière d'actrice en lui proposant un rôle dans ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]'' (2022)<ref name=":0" />. Inspiré de l'[[affaire Fabienne Kabou]], le film met en scène Guslagie dans le rôle de Laurance Coly, une migrante sénégalaise jugée pour avoir tué son enfant de 15 mois en l'abandonnant sur une plage à [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]], dans le [[Pas-de-Calais]], à marée montante<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />. En acceptant ce rôle important qu'elle considère comme une « responsabilité », Guslagie Malanda décide de se vouer à sa carrière d'actrice<ref name=":1" />. Elle se prépare de manière intensive pour le rôle et pratique notamment le [[tai-chi-chuan|tai chi]] pour apprendre à maîtriser sa respiration à la barre du tribunal<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3">{{lien web|langue=en-US|titre=French director Alice Diop’s ‘Saint Omer’ explores a mother’s unspeakable act|url=https://www.dailynews.com/2023/01/11/french-director-alice-diops-saint-omer-explores-a-mothers-unspeakable-act|site=Daily News|date=2023-01-11|consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Le tournage du film est exigeant, Guslagie devant réciter de très longs monologues et passant de longues heures de tournage dans la peau du personnage. Elle raconte en avoir fait des cauchemars pendant près d'un an avant les séances de tournage<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":3" />. L'interprétation de Guslagie Malanda est à nouveau saluée par la critique, ''{{lang|en|[[The New York Sun]]}}'' loue sa « performance remarquable » pour ses « proportions imposantes, sa subtilité et son audace »<ref>{{Lien web|langue=en|titre=While Flawed, ‘Saint Omer’ Offers Much That Is Worth Watching|url=https://www.nysun.com/article/while-flawed-saint-omer-offers-much-that-is-worth-watching |site=The New York Sun |consulté le=2023-03-25}}</ref>. [[Anthony Oliver Scott]] écrit dans le ''{{lang|en|New York Times}}'' que Guslagie donne à son personnage « la dignité tragique et pénétrante d'une héroïne racinienne »<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=A. O.|nom1=Scott|titre=‘Saint Omer’ Review: The Trials of Motherhood|périodique=The New York Times|date=2023-01-12|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2023/01/12/movies/saint-omer-review.html|consulté le=2023-03-25}}</ref>. Elle est nommée pour le [[César du meilleur espoir féminin]] pour ''Saint Omer'' lors de la [[48e cérémonie des César]]<ref>{{lien web|langue=en-US |prénom=Elsa |nom=Keslassy |titre=France’s Cesar Awards Nominations Unveiled |url=https://variety.com/2023/film/global/cesar-awards-2023-full-list-1235501644/ |site=Variety |date=2023-01-25 |consulté le=2023-03-25}}.</ref>.
La réalisatrice [[Alice Diop]], connaissance éloignée de Guslagie Malanda, la convainc de reprendre sa carrière d'actrice en lui proposant un rôle dans ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]'' (2022)<ref name=":0" />. Inspiré de l'[[affaire Fabienne Kabou]], le film met en scène Guslagie dans le rôle de Laurance Coly, une migrante sénégalaise jugée pour avoir tué son enfant de 15 mois en l'abandonnant sur une plage à [[Berck (Pas-de-Calais)|Berck]], dans le [[Pas-de-Calais]], à marée montante<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />. En acceptant ce rôle important qu'elle considère comme une « responsabilité », Guslagie Malanda décide de se vouer à sa carrière d'actrice<ref name=":1" />. Elle se prépare de manière intensive pour le rôle et pratique notamment le [[tai-chi-chuan|tai chi]] pour apprendre à maîtriser sa respiration à la barre du tribunal<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":3">{{lien web|langue=en-US|titre=French director Alice Diop’s ‘Saint Omer’ explores a mother’s unspeakable act|url=https://www.dailynews.com/2023/01/11/french-director-alice-diops-saint-omer-explores-a-mothers-unspeakable-act|site=Daily News|date=2023-01-11|consulté le=2023-03-25}}.</ref>. Le tournage du film est exigeant, Guslagie devant réciter de très longs monologues et passant de longues heures de tournage dans la peau du personnage. Elle raconte en avoir fait des cauchemars pendant près d'un an avant les séances de tournage<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":3" />. L'interprétation de Guslagie Malanda est à nouveau saluée par la critique, ''{{lang|en|[[The New York Sun]]}}'' loue sa « performance remarquable » pour ses « proportions imposantes, sa subtilité et son audace »<ref>{{Lien web|langue=en|titre=While Flawed, ‘Saint Omer’ Offers Much That Is Worth Watching|url=https://www.nysun.com/article/while-flawed-saint-omer-offers-much-that-is-worth-watching |site=The New York Sun |consulté le=2023-03-25}}</ref>. [[Anthony Oliver Scott]] écrit dans le ''{{lang|en|New York Times}}'' que Guslagie donne à son personnage « la dignité tragique et pénétrante d'une héroïne racinienne »<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=A. O.|nom1=Scott|titre=‘Saint Omer’ Review: The Trials of Motherhood|périodique=The New York Times|date=2023-01-12|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2023/01/12/movies/saint-omer-review.html|consulté le=2023-03-25}}</ref>. Elle est nommée pour le [[César du meilleur espoir féminin]] pour ''Saint Omer'' lors de la [[48e cérémonie des César]]<ref>{{lien web|langue=en-US |prénom=Elsa |nom=Keslassy |titre=France’s Cesar Awards Nominations Unveiled |url=https://variety.com/2023/film/global/cesar-awards-2023-full-list-1235501644/ |site=Variety |date=2023-01-25 |consulté le=2023-03-25}}.</ref>.


En 2023, Guslagie apparaît dans ''[[La Bête (film, 2023)|La Bête]]'' de [[Bertrand Bonello]].
En 2023, Guslagie apparaît dans ''[[La Bête (film, 2023)|La Bête]]'' de [[Bertrand Bonello]], film dans lequel elle interprète une poupée douée d'émotions<ref name="Le Monde">{{lien web|date=6 février 2024|titre=Guslagie Malanda, une actrice aux choix exigeants|auteur=Valentin Pérez|url=https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/02/06/guslagie-malanda-une-actrice-aux-choix-exigeants_6214975_4500055.html|site=[[Le Monde]]}}.</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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== Distinctions ==
== Distinctions ==


=== Récompenses ===
=== Récompense ===


* [[International Cinephile Society Awards]] 2023 : Meilleure actrice pour ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]''
* [[International Cinephile Society Awards]] 2023 : Meilleure actrice pour ''[[Saint Omer (film)|Saint Omer]]''

Dernière version du 16 mai 2024 à 22:30

Guslagie Malanda
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Autres informations
Films notables

Guslagie Malanda est une actrice française et curatrice d'art.

Elle apparaît en rôle principal dans les films Mon amie Victoria (2014) et Saint Omer (2022).

Biographie[modifier | modifier le code]

Guslagie Malanda grandit dans le Val d'Oise[1] et développe un intérêt pour la littérature, l’art et le cinéma dès l'enfance[2],[3]. Sa mère est une professeure agrégée d'allemand, ancienne élève de l'ENS, et son père est ingénieur. Après une classe préparatoire littéraire, Malanda étudie l'histoire de l'art à l'université[1].

En 2012, alors qu'elle assiste à un vernissage, elle est repérée par un proche de la directrice de casting Sarah Teper, qui lui fait passer une audition pour le film Mon amie Victoria de Jean Paul Civeyrac[1]. Guslagie Malanda est sélectionnée pour le rôle principal et fait ses débuts à l'écran en 2014[2]. Elle obtient le rôle après qu'une connaissance travaillant sur le film lui a recommandé de participer aux auditions[2]. Son interprétation reçoit un bon accueil, une critique du New York Times mentionne notamment sa « performance pensive » dans le rôle de Victoria, jeune mère qui reprend contact avec une famille qui l'a autrefois accueillie[4]. Aux États-Unis, le film est nommé pour les Black Reel Awards[5]. Malgré ces débuts prometteurs, plusieurs années s'écoulent sans que Guslagie ne tourne dans d'autres films. En tant que Française noire, elle refuse les rôles qu'elle considère comme trop stéréotypés tels que ceux de criminelles, migrantes ou prostituées, qui constituent la quasi-totalité des rôles qui lui sont proposés[3],[6],[1]. Pendant cette période, elle travailler en tant que curatrice d’art[1] et se qualifie elle-même d'« actrice dans le secret »[3]. En 2018, elle accepte un rôle secondaire dans un épisode de la série télévisée américaine The Romanoffs[3].

La réalisatrice Alice Diop, connaissance éloignée de Guslagie Malanda, la convainc de reprendre sa carrière d'actrice en lui proposant un rôle dans Saint Omer (2022)[2]. Inspiré de l'affaire Fabienne Kabou, le film met en scène Guslagie dans le rôle de Laurance Coly, une migrante sénégalaise jugée pour avoir tué son enfant de 15 mois en l'abandonnant sur une plage à Berck, dans le Pas-de-Calais, à marée montante[3],[6]. En acceptant ce rôle important qu'elle considère comme une « responsabilité », Guslagie Malanda décide de se vouer à sa carrière d'actrice[3]. Elle se prépare de manière intensive pour le rôle et pratique notamment le tai chi pour apprendre à maîtriser sa respiration à la barre du tribunal[6],[7]. Le tournage du film est exigeant, Guslagie devant réciter de très longs monologues et passant de longues heures de tournage dans la peau du personnage. Elle raconte en avoir fait des cauchemars pendant près d'un an avant les séances de tournage[2],[7]. L'interprétation de Guslagie Malanda est à nouveau saluée par la critique, The New York Sun loue sa « performance remarquable » pour ses « proportions imposantes, sa subtilité et son audace »[8]. Anthony Oliver Scott écrit dans le New York Times que Guslagie donne à son personnage « la dignité tragique et pénétrante d'une héroïne racinienne »[9]. Elle est nommée pour le César du meilleur espoir féminin pour Saint Omer lors de la 48e cérémonie des César[10].

En 2023, Guslagie apparaît dans La Bête de Bertrand Bonello, film dans lequel elle interprète une poupée douée d'émotions[1].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Valentin Pérez, « Guslagie Malanda, une actrice aux choix exigeants », sur Le Monde, .
  2. a b c d et e (en-US) Patrick Brzeski, « ‘Saint Omer’ Star Guslagie Malanda Says “Being an Actress Was Always in My Gut” », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  3. a b c d e et f (en-US) Olivia Truffaut-Wong, « Saint Omer’s Guslagie Malanda Is No Longer an Actress in Secret », sur The Cut, (consulté le )
  4. (en-US) Jeannette Catsoulis, « Review: An Exploration of Race and Class in ‘My Friend Victoria’ », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  5. « Mon amie Victoria - IMDb » (consulté le ).
  6. a b et c (en-US) Condé Nast, « Alice Diop and Guslagie Malanda on Their Powerful New Film, ‘Saint Omer’ », sur Vogue, (consulté le ).
  7. a et b (en-US) « French director Alice Diop’s ‘Saint Omer’ explores a mother’s unspeakable act », sur Daily News, (consulté le ).
  8. (en) « While Flawed, ‘Saint Omer’ Offers Much That Is Worth Watching », sur The New York Sun (consulté le )
  9. (en-US) A. O. Scott, « ‘Saint Omer’ Review: The Trials of Motherhood », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  10. (en-US) Elsa Keslassy, « France’s Cesar Awards Nominations Unveiled », sur Variety, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]