« Annie Gautier-Hion » : différence entre les versions
m + date plus précise et lieu |
|||
| Ligne 39 : | Ligne 39 : | ||
[[Catégorie:Éthologue]] |
[[Catégorie:Éthologue]] |
||
[[Catégorie:Lauréat de la médaille d'argent du CNRS]] |
[[Catégorie:Lauréat de la médaille d'argent du CNRS]] |
||
[[Catégorie:Naissance en |
[[Catégorie:Naissance en décembre 1940]] |
||
Version du 9 mai 2024 à 18:17
| Directrice (d) Station biologique de Paimpont |
|---|
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité | |
| Activités |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Directeur de thèse | |
| Distinction |
Annie Gautier-Hion, née le 20 décembre 1940 à Saint-Cloud et morte en juillet 2011, est une primatologue et éthologue française spécialiste des gorilles et des talapoins. Elle a mené ses recherches à la station biologique de Paimpont. Elle reçoit la médaille d'argent du CNRS en 1988.
Biographie
Ses parents sont éleveurs à Saint-Cast[1]. Annie Gautier-Hion fait ses études à l'Université Rennes-I. Elle y sort diplômée en éthologie en 1963 et se voit proposer un poste de maitresse de conférence. Elle répond à une annonce et commence à travailler auprès du zoologiste Pierre-Paul Grassé en 1964 à Makokou au Gabon sur le comportement des gorilles. Une épidémie de yersiniose frappe ces gorilles et elle décide de se tourner vers le plus petit singe d'Afrique, le talapoin. En 1967, elle y crée un élevage de cercopithèques et de cercocèbes. En 1969, elle rejoint la station biologique de Paimpont à l'Université Rennes-I et y transfère cet élevage[2],[3]. Annie Gautier-Hion étudie leur comportement et leur réseau trophique et soutient sa thèse de doctorat en 1972 sur ce sujet[4]. En 1974, Jonathan Kingdon (en) et François Bourlière la contacte pour travailler sur la biologie de l'évolution et plus précisément sur l'évolution des pelages des primates forestiers. Elle organise un colloque international à ce sujet en 1985 puis publie un ouvrage en 1988[5]. Cette année là, elle remporte la médaille d'argent du CNRS[6]. En 1995, elle retourne travailler sur les gorilles et participe à la diffusion des connaissances sur le sujet[4].
Vie privée
Elle est mariée à l'écologue Jean-Pierre Gautier, avec qui elle a travaillé tout au long de sa carrière. Celui-ci a reçu la Médaille de bronze du CNRS en 1976[7].
Distinctions
Publications
Ouvrages
- (en) Annie Gautier-Hion, François Bourlière, Jean-Pierre Gautier et Jonathan Kingdon, A primate radiation : evolutionary biology of the African guenons, Cambridge University Press, (ISBN 052133523X)
- Annie Gautier-Hion, Marc Colyn et Jean-Pierre Gautier, Histoire naturelle des primates d’Afrique Centrale, Ecofac editions,
- Annie Gautier-Hion, Les gorilles, Evergreen, (ISBN 2843982294)
Articles scientifiques
Notes et références
- Frédérique Jourdaa, « Annie Gautier-Hion la dame de Paimpont », sur La recherche, (consulté le )
- « 1957-1976, La Station biologique de Paimpont, aux origines de la station », sur Encyclopédie de Brocéliande (consulté le )
- Carine Janin, « Entretien « L’espèce humaine est la plus violente envers le sexe féminin », selon Pascal Picq », sur Ouest France, (consulté le )
- « Hommage à Annie Gautier-Hion », sur Openedition journals (consulté le )
- « Annie Gautier-Hion, 1940-2011 », sur Openedition journals (consulté le )
- Valérie Burgos, « Médailles d’argent du CNRS 1960-2010 », sur Comité pour l'histoire du CNRS, (consulté le )
- « Jean-Pierre Gautier », sur Site de Robin Ryder (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
