« Jules-Jacques Puyplat » : différence entre les versions
Ligne 7 : | Ligne 7 : | ||
Jules-Jacques Puyplat se spécialise d'abord dans la [[gravure sur bois]] de reproduction. Il expose au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon de Paris]] à partir de 1877, des bois gravés reproduisant des dessins de maîtres<ref>[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/47627 Fiche exposant Salon 1877], base salons du musée d'Orsay.</ref>. Il expose ensuite régulièrement au Salon, puis en 1893 devient membre-sociétaire du [[Salon des artistes français]] ; sa dernière exposition date de 1909<ref name="MO">[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/250985 Fiche exposant SAF 1909], base salons du musée d'Orsay.</ref>. Ce parcours révèle un nombre important de collaborations pour des périodiques comme ''[[L'Art (revue illustrée)|L'Art]]'' (dès 1882), ''[[Le Magasin pittoresque]]'', ''[[Le Musée universel]]'', ''[[Le Monde illustré (Paris)|Le Monde illustré]]''... Il montre également que Puyplat s'essaye à d'autres formes de gravures, pratiquant occasionnellement l'[[eau-forte]] (1893). Enfin, à partir de 1907, Puyplat y expose ses gravures destinées à la [[La Poste (entreprise française)|Poste française]] pour les [[Empire colonial français|territoires coloniaux]], des vignettes exécutées sur bois (séries détaillées ci-dessous)<ref>Pierre Jullien, « Jules-Jacques Puyplat à l'honneur dans ''Relais'' », ''Le Monde philatélique'', 29 décembre 2010 — [https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2010/12/29/jules-jacques-puyplat-a-l-honneur-dans-relais_5978135_5470897.html lire en ligne].</ref>. |
Jules-Jacques Puyplat se spécialise d'abord dans la [[gravure sur bois]] de reproduction. Il expose au [[Salon de peinture et de sculpture|Salon de Paris]] à partir de 1877, des bois gravés reproduisant des dessins de maîtres<ref>[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/47627 Fiche exposant Salon 1877], base salons du musée d'Orsay.</ref>. Il expose ensuite régulièrement au Salon, puis en 1893 devient membre-sociétaire du [[Salon des artistes français]] ; sa dernière exposition date de 1909<ref name="MO">[http://salons.musee-orsay.fr/index/exposant/250985 Fiche exposant SAF 1909], base salons du musée d'Orsay.</ref>. Ce parcours révèle un nombre important de collaborations pour des périodiques comme ''[[L'Art (revue illustrée)|L'Art]]'' (dès 1882), ''[[Le Magasin pittoresque]]'', ''[[Le Musée universel]]'', ''[[Le Monde illustré (Paris)|Le Monde illustré]]''... Il montre également que Puyplat s'essaye à d'autres formes de gravures, pratiquant occasionnellement l'[[eau-forte]] (1893). Enfin, à partir de 1907, Puyplat y expose ses gravures destinées à la [[La Poste (entreprise française)|Poste française]] pour les [[Empire colonial français|territoires coloniaux]], des vignettes exécutées sur bois (séries détaillées ci-dessous)<ref>Pierre Jullien, « Jules-Jacques Puyplat à l'honneur dans ''Relais'' », ''Le Monde philatélique'', 29 décembre 2010 — [https://www.lemonde.fr/mondephilatelique/article/2010/12/29/jules-jacques-puyplat-a-l-honneur-dans-relais_5978135_5470897.html lire en ligne].</ref>. |
||
Sur le plan privé, il épouse en secondes noces Marie Louise Furet (1854-1922), dont il a trois enfants : [[Albert |
Sur le plan privé, il épouse en secondes noces Marie Louise Furet (1854-1922), dont il a trois enfants : [[Albert Édouard Puyplat]] (1878-1939), qui devient graveur et illustrateur, et Marie Alice, dite [[Alice Baron-Puyplat|Baron-Puyplat]] (6 mai 1880 - ?), également graveuse et [[Lucien Georges Puyplat]] (1882-1909), sculpteur. |
||
Puyplat vivait en 1909 à Paris, au 18 [[rue des Grands-Augustins]]<ref name="MO"/>, puis à [[Écouen]] en 1911<ref>Voir recensements de cette ville en 1911, au 52, rue d'Ézanville, sur le site Filae</ref>. |
Puyplat vivait en 1909 à Paris, au 18 [[rue des Grands-Augustins]]<ref name="MO"/>, puis à [[Écouen]] en 1911<ref>Voir recensements de cette ville en 1911, au 52, rue d'Ézanville, sur le site Filae</ref>. |
Version du 11 mai 2024 à 15:32
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Enfants |
Albert Édouard Puyplat Baron-Puyplat, Marie Alice (d) |
Jules-Jacques Puyplat, né le à Cusset[1],[2] et mort le à Viarmes[3] ou dans la même ville[4], est un peintre, graveur et illustrateur français, connu pour ses timbres postaux.
Biographie
Jules-Jacques Puyplat se spécialise d'abord dans la gravure sur bois de reproduction. Il expose au Salon de Paris à partir de 1877, des bois gravés reproduisant des dessins de maîtres[5]. Il expose ensuite régulièrement au Salon, puis en 1893 devient membre-sociétaire du Salon des artistes français ; sa dernière exposition date de 1909[6]. Ce parcours révèle un nombre important de collaborations pour des périodiques comme L'Art (dès 1882), Le Magasin pittoresque, Le Musée universel, Le Monde illustré... Il montre également que Puyplat s'essaye à d'autres formes de gravures, pratiquant occasionnellement l'eau-forte (1893). Enfin, à partir de 1907, Puyplat y expose ses gravures destinées à la Poste française pour les territoires coloniaux, des vignettes exécutées sur bois (séries détaillées ci-dessous)[7].
Sur le plan privé, il épouse en secondes noces Marie Louise Furet (1854-1922), dont il a trois enfants : Albert Édouard Puyplat (1878-1939), qui devient graveur et illustrateur, et Marie Alice, dite Baron-Puyplat (6 mai 1880 - ?), également graveuse et Lucien Georges Puyplat (1882-1909), sculpteur.
Puyplat vivait en 1909 à Paris, au 18 rue des Grands-Augustins[6], puis à Écouen en 1911[8].
Œuvre
Ouvrages illustrés
- Roger de Parnes (éd.), La Régence : portefeuille d'un Roué, préf. de Georges d'Heylli, gravures avec André Rouveyre d'après Marius Perret, Paris, E. Rouveyre, 1881.
- Jules Lermina, Les Loups de Paris, illustrations, Paris, L. Boulanger, 1883.
- Louise Hameau, Les mémoires de Finette, Paris, Bureaux du Jeune âge illustré, 1885.
- Jules Verne, Nord contre Sud, coll. « Les voyages extraordinaires », collectif de graveurs d'après 85 dessins par Léon Benett et une carte, Paris, Hetzel, 1887.
Séries de vignettes postales par types
Dessin et gravure de Puyplat, sauf mention :
- Palmiers - Guyane française (1904), d'après Paul Merwart.
- Fourmilier - Guyane française (1904), d'après Paul Merwart[9].
- Grande Soufrière - Guadeloupe (1905).
- Pointe-à-Pitre - Guadeloupe (1905)
- Cagou - Nouvelle Calédonie (1905), d'après Henry Émile Vollet.
- Rade de Nouméa - Nouvelle Calédonie (1905), d'après Henry Émile Vollet.
- 1 franc bleu Voilier - Nouvelle Calédonie, d'après Henry Émile Vollet.
- Grand Mosquée de Kairouan - Tunisie (1906), d'après Louis-Jules Dumoulin[10].
- Fermiers - Tunisie (1906), d'après Dumoulin.
- Aqueduc de Zaghouan - Tunisie (1906), d'après Dumoulin.
- Galère carthaginoise - Tunisie (1906), d'après Dumoulin.
- Grand Palmier - Afrique occidentale française (1906).
- Afrique équatoriale française - Noël Ballay (1906).
- Afrique équatoriale française - Louis Faidherbe (1906).
- Réunion Carte Océan Indien (1907), d'après André Chauvet [?].
- Réunion Baie de Saint-Denis (1907), d'après Chauvet.
- Réunion Baie de Sainte-Rose et volcan (1907), d'après Chauvet.
- Réunion Vanillier Taxe à percevoir (1907), d'après Chauvet.
- Indo-Chine - Femme cambodgienne (1907).
- Indo-Chine - « Femme annamite » (1907), imprimerie Chassepot.
- 75 c. orange Cambodgien et pagode (1907).
- 1 f. rouge femme d'Annam et enfant (1907).
- 2 f. vert femme Muong (1907).
- 5 f. bleu femme du Laos (1907).
- 10 f. violet femme du Tonkin (1907).
- Moyen Congo - Femme Bakalois (1907), d'après Merwart.
- Moyen Congo - Léopard (1907), d'après Merwart[11].
- Moyen Congo - Cocotiers et guerriers (1907), d'après Merwart.
- Cote française des Somalis - Mosquée of Tadjourah (1909), d'après Merwart.
- Cote française des Somalis - Chameliers (1909), d'après Merwart.
- Cote française des Somalis - Guerriers (1909), d'après Merwart.
- Guinée Gué de Kitim - Afrique occidentale française (1913), d'après Joseph de La Nézière.
- Mauritanie Caravane dans le désert - Afrique occidentale française (1913), d'après Joseph de La Nézière.
- Établissements français dans l'Inde - Temple (1914).
- Établissements français dans l'Inde - Brahma (émis en 1922), d'après Émile-Alphonse Froment.
- Guyane française - Orpailleur, d'après Merwart (émis à partir de 1922).
Notes et références
- Archives départementales de l'Allier Acte de naissance no 121 dressé à Cusset le 10/10/1843, vue 25 / 581
- Archives de Paris Acte de mariage no 1042 dressé au Xe arrondissement le 04/10/1877, vue 10 / 18
- Archives départementales du Val-d'Oise Table des décès et successions, cote 3 Q 5 322 - 1908-1925, vue 120 / 157, no 151
- Archives départementales du Val-d'Oise Table décennale des décès de Viarmes 1913-1922, vue 22 / 23
- Fiche exposant Salon 1877, base salons du musée d'Orsay.
- Fiche exposant SAF 1909, base salons du musée d'Orsay.
- Pierre Jullien, « Jules-Jacques Puyplat à l'honneur dans Relais », Le Monde philatélique, 29 décembre 2010 — lire en ligne.
- Voir recensements de cette ville en 1911, au 52, rue d'Ézanville, sur le site Filae
- (de) [Michel (maison d'édition)|Michel], Französisch-Guyana, no 49 et suiv.
- « Grand Mosquée de Kairouan 1906 », Stampworld.
- (de) [Michel (maison d'édition)|Michel], Französische Kolonien (Mittelkongo), no 1 et suiv..
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Ensemble des vignettes postales signées Puyplat sur Lastodo
- Peintre français du XIXe siècle
- Graveur français du XIXe siècle
- Graveur français du XXe siècle
- Graveur sur bois
- Illustrateur français du XIXe siècle
- Illustrateur français du XXe siècle
- Dessinateur de timbres
- Jules Verne
- Naissance en octobre 1843
- Naissance à Cusset
- Décès en 1915
- Décès à 71 ans
- Décès en Seine-et-Oise