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== Biographie ==
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Hermann Hartmann von Erffa est issu de la noblesse thuringeois des barons von [[Erffa]]. Né comme le deuxième fils du baron Ferdinand Hartmann von Erffa et d'Emmy [[Baumbach (Adelsgeschlecht)|von Baumbach]], il est diplômé à l'école du monastère de Roßleben<ref>''Handbuch für das Preußische Haus der Abgeordneten, Ausgabe: Januar 1886'', Druck und Verlag W. Moeser, Berlin 1886, [https://www.google.de/books/edition/Handbuch_f%C3%BCr_das_Preussische_Haus_der_A/u2EBAAAAYAAJ?hl=de&gbpv=1&dq=Erffa+Wernburg&pg=PA201&printsec=frontcover S. 201.]</ref>, puis étudie [[Théorie du droit|le droit]] et les sciences politiques à [[Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn|Bonn]] et [[Université de Göttingen|Göttingen]] ainsi que les sciences agricoles à [[Université de Hohenheim|Hohenheim]]. À Bonn, il devient membre du [[Corps Borussia Bonn|Corps Borussia]]. En 1872<ref>''[[Almanach de Gotha|Gothaisches Genealogisches Taschenbuch]] der Freiherrlichen Häuser 1889'', Neun und dreißigster Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1888, [https://www.google.de/books/edition/Gothaisches_genealogisches_Taschenbuch_d/8VtPAQAAMAAJ?hl=de&gbpv=1&dq=Hermann+von+Erffa+Ehrenritter&pg=PA928&printsec=frontcover S. 928.]</ref>, il se marie avec Elisabeth à Hemmingen<ref>''Hof- und Staats-Handbuch des Königreichs Württemberg 1877'', Hrsg. kgl. stat. - top. Bureau, W. Kohlhammer, Stuttgart 1877, [https://www.google.de/books/edition/Hof_und_Staats_Handbuch_des_K%C3%B6nigreichs/6_J74grbexIC?hl=de&gbpv=1&dq=Erffa+Wernburg&pg=PA105&printsec=frontcover S. 105.]</ref>, la fille du baron [[Karl von Varnbüler (Politiker, 1809)|Karl Varnbüler von und zu Hemmingen]], avec qui il a trois filles et trois fils : Margarethe (1873-1944), Hildegard (1874-1945), Sabine (1876-1974), [[Georg von Erffa|Georg]] (1877-1937), Burkhard (1879-1904) et [[Rudolf von Erffa|Rudolf]] (1881-1972)<ref>Christoph Franke: ''Genealogisches Handbuch der Freiherrlichen Häuser A (Uradel) 1999'', Volume XXI, Volume 120 der Gesamtreihe GHdA, dir. [[Archives de la noblesse allemande]], [[Starke Verlag|C. A. Starke Verlag]], Limburg (Lahn) 1999, p. 46. {{ISSN|0435-2408}}</ref>.
Hermann Hartmann von Erffa est issu de la noblesse thuringeois des barons von {{lien|lang=de|Erffa}}. Né comme le deuxième fils du baron Ferdinand Hartmann von Erffa et d'Emmy {{lien|lang=de|trad=Baumbach (Adelsgeschlecht)|fr=Famille von Baumbach|texte=von Baumbach}}, il est diplômé à l'école du monastère de Roßleben<ref>''Handbuch für das Preußische Haus der Abgeordneten, Ausgabe: Januar 1886'', Druck und Verlag W. Moeser, Berlin 1886, [https://www.google.de/books/edition/Handbuch_f%C3%BCr_das_Preussische_Haus_der_A/u2EBAAAAYAAJ?hl=de&gbpv=1&dq=Erffa+Wernburg&pg=PA201&printsec=frontcover S. 201.]</ref>, puis étudie [[Théorie du droit|le droit]] et les sciences politiques à [[Université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn|Bonn]] et [[Université de Göttingen|Göttingen]] ainsi que les sciences agricoles à [[Université de Hohenheim|Hohenheim]]. À Bonn, il devient membre du [[Corps Borussia Bonn|Corps Borussia]]. En 1872<ref>''[[Almanach de Gotha|Gothaisches Genealogisches Taschenbuch]] der Freiherrlichen Häuser 1889'', Neun und dreißigster Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1888, [https://www.google.de/books/edition/Gothaisches_genealogisches_Taschenbuch_d/8VtPAQAAMAAJ?hl=de&gbpv=1&dq=Hermann+von+Erffa+Ehrenritter&pg=PA928&printsec=frontcover S. 928.]</ref>, il se marie avec Elisabeth à Hemmingen<ref>''Hof- und Staats-Handbuch des Königreichs Württemberg 1877'', Hrsg. kgl. stat. - top. Bureau, W. Kohlhammer, Stuttgart 1877, [https://www.google.de/books/edition/Hof_und_Staats_Handbuch_des_K%C3%B6nigreichs/6_J74grbexIC?hl=de&gbpv=1&dq=Erffa+Wernburg&pg=PA105&printsec=frontcover S. 105.]</ref>, la fille du baron {{lien|lang=de|trad=Karl von Varnbüler (Politiker, 1809)|fr=Karl von Varnbüler (homme politique, 1809)|texte=Karl Varnbüler von und zu Hemmingen}}, avec qui il a trois filles et trois fils : Margarethe (1873-1944), Hildegard (1874-1945), Sabine (1876-1974), {{lien|lang=de|Georg von Erffa|texte=Georg}} (1877-1937), Burkhard (1879-1904) et {{lien|lang=de|Rudolf von Erffa|texte=Rudolf}} (1881-1972)<ref>Christoph Franke: ''Genealogisches Handbuch der Freiherrlichen Häuser A (Uradel) 1999'', Volume XXI, Volume 120 der Gesamtreihe GHdA, dir. [[Archives de la noblesse allemande]], [[Starke Verlag|C. A. Starke Verlag]], Limburg (Lahn) 1999, p. 46. {{ISSN|0435-2408}}</ref>.


En 1872, Erffa reprend le [[majorat]] de Wernburg avec Seebach près de [[Pößneck]] et les domaines d'Örlsdorf et Rohof près de [[Sonneberg]] dans ce qui est alors le [[duché de Saxe-Meiningen]]<ref>Eckard von Stutterheim: <nowiki>''</nowiki>Beiträge zur Genealogie und Geschichte der Freiherren von Erffa<nowiki>''</nowiki>. Degener & Co., Neustadt/Aisch 1997. <nowiki>ISBN 3-7686-6046-X</nowiki>.</ref>.
En 1872, Erffa reprend le [[majorat]] de Wernburg avec Seebach près de [[Pößneck]] et les domaines d'Örlsdorf et Rohof près de [[Sonneberg]] dans ce qui est alors le [[duché de Saxe-Meiningen]]<ref>Eckard von Stutterheim: <nowiki>''</nowiki>Beiträge zur Genealogie und Geschichte der Freiherren von Erffa<nowiki>''</nowiki>. Degener & Co., Neustadt/Aisch 1997. <nowiki>ISBN 3-7686-6046-X</nowiki>.</ref>.


De 1883 à 1908, Erffa est président de la Chambre d'agriculture de Thuringe et, à ce titre, membre du [[Landesökonomiekollegium|Collège d'économie de l'État prussien]] à partir de 1889. Il est également un responsable de la [[Fédération des agriculteurs]]. Entre 1881 et 1912, il est membre du Conseil agricole allemand et, à partir de 1895, membre de son comité permanent. Erffa publie quelques écrits économiques et agricoles<ref>Anne von Kamp: <nowiki>''</nowiki>Adelsleben im bürgerlichen Zeitalter. Die Freiherren von Erffa im 19. und frühen 20. Jahrhundert<nowiki>''</nowiki>. dir. Gesellschaft für fränkische Geschichte, Würzburg 2010, p. 253–278. <nowiki>ISBN 978-3-86652-955-7</nowiki>.</ref>.
De 1883 à 1908, Erffa est président de la Chambre d'agriculture de Thuringe et, à ce titre, membre du {{lien|lang=de|trad=Landesökonomiekollegium|fr=Collège d'économie d'État|texte=Collège d'économie de l'État prussien}} à partir de 1889. Il est également un responsable de la [[Fédération des agriculteurs]]. Entre 1881 et 1912, il est membre du Conseil agricole allemand et, à partir de 1895, membre de son comité permanent. Erffa publie quelques écrits économiques et agricoles<ref>Anne von Kamp: <nowiki>''</nowiki>Adelsleben im bürgerlichen Zeitalter. Die Freiherren von Erffa im 19. und frühen 20. Jahrhundert<nowiki>''</nowiki>. dir. Gesellschaft für fränkische Geschichte, Würzburg 2010, p. 253–278. <nowiki>ISBN 978-3-86652-955-7</nowiki>.</ref>.


À partir de 1874, Erffa est chef du département et à partir de 1875, il est député du {{lien|lang=de|trad=Provinziallandtag der Provinz Sachsen|fr=parlement provincial de Saxe}}, où il est [[Membre du Parlement|député]] de l'[[arrondissement de Ziegenrück]]. À partir de 1885, il est député de la [[Chambre des représentants de Prusse]] en tant que membre du [[Parti conservateur allemand|parti conservateur]]. Il est membre du comité exécutif du groupe parlementaire du parti en 1894 et 1895 et de nouveau à partir de 1908. Au Parlement, il est secrétaire en 1888, 1898 et 1899 et est temporairement membre de la Commission du budget. En 1912, il est élu président de la Chambre des représentants de Prusse. Peu de temps après, il meurt d'un accident vasculaire cérébral<ref>''Biographisches Handbuch für das Preußische Abgeordnetenhaus: 1867–1918''. Bearbeitet von Bernhard Mann unter Mitarbeit von [[Martin Doerry]], Thomas Kühne, Droste, Düsseldorf 1988, p. 124. ISBN 3-7700-5146-7.</ref>.
À partir de 1874, Erffa est chef du département et à partir de 1875, il est député du {{lien|lang=de|trad=Provinziallandtag der Provinz Sachsen|fr=parlement provincial de Saxe}}, où il est [[Membre du Parlement|député]] de l'[[arrondissement de Ziegenrück]]. À partir de 1885, il est député de la [[Chambre des représentants de Prusse]] en tant que membre du [[Parti conservateur allemand|parti conservateur]]. Il est membre du comité exécutif du groupe parlementaire du parti en 1894 et 1895 et de nouveau à partir de 1908. Au Parlement, il est secrétaire en 1888, 1898 et 1899 et est temporairement membre de la Commission du budget. En 1912, il est élu président de la Chambre des représentants de Prusse. Peu de temps après, il meurt d'un accident vasculaire cérébral<ref>''Biographisches Handbuch für das Preußische Abgeordnetenhaus: 1867–1918''. Bearbeitet von Bernhard Mann unter Mitarbeit von [[Martin Doerry]], Thomas Kühne, Droste, Düsseldorf 1988, p. 124. ISBN 3-7700-5146-7.</ref>.

Version du 14 mai 2024 à 23:21

Hermann von Erffa-Wernburg
Fonction
Député
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
WernburgVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Georg von Erffa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de

Le baron Hermann Hartmann von Erffa (né le à Ahorn et mort le à Wernburg) est un propriétaire terrien en Thuringe, un lobbyiste agricole et un homme politique conservateur prussien.

Biographie

Hermann Hartmann von Erffa est issu de la noblesse thuringeois des barons von Erffa (de). Né comme le deuxième fils du baron Ferdinand Hartmann von Erffa et d'Emmy von Baumbach (de), il est diplômé à l'école du monastère de Roßleben[1], puis étudie le droit et les sciences politiques à Bonn et Göttingen ainsi que les sciences agricoles à Hohenheim. À Bonn, il devient membre du Corps Borussia. En 1872[2], il se marie avec Elisabeth à Hemmingen[3], la fille du baron Karl Varnbüler von und zu Hemmingen (de), avec qui il a trois filles et trois fils : Margarethe (1873-1944), Hildegard (1874-1945), Sabine (1876-1974), Georg (de) (1877-1937), Burkhard (1879-1904) et Rudolf (de) (1881-1972)[4].

En 1872, Erffa reprend le majorat de Wernburg avec Seebach près de Pößneck et les domaines d'Örlsdorf et Rohof près de Sonneberg dans ce qui est alors le duché de Saxe-Meiningen[5].

De 1883 à 1908, Erffa est président de la Chambre d'agriculture de Thuringe et, à ce titre, membre du Collège d'économie de l'État prussien (de) à partir de 1889. Il est également un responsable de la Fédération des agriculteurs. Entre 1881 et 1912, il est membre du Conseil agricole allemand et, à partir de 1895, membre de son comité permanent. Erffa publie quelques écrits économiques et agricoles[6].

À partir de 1874, Erffa est chef du département et à partir de 1875, il est député du parlement provincial de Saxe (de), où il est député de l'arrondissement de Ziegenrück. À partir de 1885, il est député de la Chambre des représentants de Prusse en tant que membre du parti conservateur. Il est membre du comité exécutif du groupe parlementaire du parti en 1894 et 1895 et de nouveau à partir de 1908. Au Parlement, il est secrétaire en 1888, 1898 et 1899 et est temporairement membre de la Commission du budget. En 1912, il est élu président de la Chambre des représentants de Prusse. Peu de temps après, il meurt d'un accident vasculaire cérébral[7].

Il est chevalier légal de l'Ordre de Saint-Jean[8].

Bibliographie

  • Gustav Gotthilf Winkel: Biographisches Corpsalbum der Borussia zu Bonn 1821–1928. Druck Wailandt AG, Selbstverlag, Aschaffenburg 1928, p. 66–67. (Portrait)
  • Hans Friedrich von Ehrenkrook, Walter von Hueck: Genealogisches Handbuch der Freiherrlichen Häuser A (Uradel) 1962, Volume IV, Volume 27 der Gesamtreihe GHdA, dir. Deutsches Adelsarchiv, C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1962, p. 67 f. (ISSN 0435-2408)
  • Eckard von Stutterheim: Beiträge zur Genealogie und Geschichte der Freiherren von Erffa. Degener & Co., Neustadt/Aisch 1997. ISBN 3-7686-6046-X.
  • Biographisches Handbuch für das Preußische Abgeordnetenhaus: 1867–1918. Bearbeitet von Bernhard Mann unter Mitarbeit von Martin Doerry, Thomas Kühne, Droste, Düsseldorf 1988, p. 124. ISBN 3-7700-5146-7.
  • Anne von Kamp: Adelsleben im bürgerlichen Zeitalter. Die Freiherren von Erffa im 19. und frühen 20. Jahrhundert. dir. Gesellschaft für fränkische Geschichte, Würzburg 2010, p. 253–278. ISBN 978-3-86652-955-7.

Références

  1. Handbuch für das Preußische Haus der Abgeordneten, Ausgabe: Januar 1886, Druck und Verlag W. Moeser, Berlin 1886, S. 201.
  2. Gothaisches Genealogisches Taschenbuch der Freiherrlichen Häuser 1889, Neun und dreißigster Jahrgang, Justus Perthes, Gotha 1888, S. 928.
  3. Hof- und Staats-Handbuch des Königreichs Württemberg 1877, Hrsg. kgl. stat. - top. Bureau, W. Kohlhammer, Stuttgart 1877, S. 105.
  4. Christoph Franke: Genealogisches Handbuch der Freiherrlichen Häuser A (Uradel) 1999, Volume XXI, Volume 120 der Gesamtreihe GHdA, dir. Archives de la noblesse allemande, C. A. Starke Verlag, Limburg (Lahn) 1999, p. 46. (ISSN 0435-2408)
  5. Eckard von Stutterheim: ''Beiträge zur Genealogie und Geschichte der Freiherren von Erffa''. Degener & Co., Neustadt/Aisch 1997. ISBN 3-7686-6046-X.
  6. Anne von Kamp: ''Adelsleben im bürgerlichen Zeitalter. Die Freiherren von Erffa im 19. und frühen 20. Jahrhundert''. dir. Gesellschaft für fränkische Geschichte, Würzburg 2010, p. 253–278. ISBN 978-3-86652-955-7.
  7. Biographisches Handbuch für das Preußische Abgeordnetenhaus: 1867–1918. Bearbeitet von Bernhard Mann unter Mitarbeit von Martin Doerry, Thomas Kühne, Droste, Düsseldorf 1988, p. 124. ISBN 3-7700-5146-7.
  8. Liste der Mitglieder der Balley Brandenburg des Ritterlichen Ordens St. Johannis vom Spital zu Jerusalem. Martin Berendt, Berlin 1859. Digitalisat, ff. u. a. die Ausgaben 1870, 1898, 1905, 1907

Liens externes