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Luis Padial avait été le témoin des mauvais traitements infligés aux Dominicains par les Espagnols et fut convaincu que leur lutte pour l'indépendance était une noble et juste cause. Remis de ses blessures, il se consacra à la cause de la République dominicaine, ce qui lui valut d'être exilé de Porto Rico par le gouverneur espagnol, le général Messina, en {{date-|décembre 1864}}{{sfn|Negroni|1992|p=472}}. |
Luis Padial avait été le témoin des mauvais traitements infligés aux Dominicains par les Espagnols et fut convaincu que leur lutte pour l'indépendance était une noble et juste cause. Remis de ses blessures, il se consacra à la cause de la République dominicaine, ce qui lui valut d'être exilé de Porto Rico par le gouverneur espagnol, le général Messina, en {{date-|décembre 1864}}{{sfn|Negroni|1992|p=472}}. |
Version du 17 mai 2024 à 23:32
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Luis Padial y Vizcarrondo |
Nationalité | |
Activité |
Luis Padial y Vizcarrondo est un militaire et homme politique abolitionniste portoricain né le à San Juan et mort le à Madrid.
Biographie
Jeunesse
Luis Padial est né dans une famille aisée de San Juan, la capitale de Porto Rico. Son père, Luis Padial, est officier de la Garde du Corps du Palais Royal, sa mère se nomme Margarita Vizcarrondo[1]. Il suit une éducation primaire et secondaire dans les meilleures écoles privées de la ville. Après son diplôme, ses parents l'envoient à Tolède afin qu'il se prépare à une carrière militaire[1].
Carrière militaire
Luis Padial suit les cours de l'Académie militaire de Tolède. Il est affecté comme lieutenant dans l'armée espagnole. Il est alors en poste à Porto Rico en 1863 comme capitaine lorsqu'une rébellion indépendantiste éclata en République dominicaine. Son bataillon fut déployé dans le but d'écraser cette rébellion. Gravement blessé à la bataille de Puerto Plata, il fut renvoyé en convalescence à Porto Rico[1].
Luis Padial avait été le témoin des mauvais traitements infligés aux Dominicains par les Espagnols et fut convaincu que leur lutte pour l'indépendance était une noble et juste cause. Remis de ses blessures, il se consacra à la cause de la République dominicaine, ce qui lui valut d'être exilé de Porto Rico par le gouverneur espagnol, le général Messina, en [1].
Il se rendit alors en Espagne et rejoignit les libéraux qui voulaient renverser la monarchie de la reine Isabelle II et instaurer une république. Les rebelles étaient sous les ordres du général Joan Prim. Luis Padial organisa une attaque depuis le Portugal en 1866 et une autre avortée en Catalogne et il dut fuir vers la France en 1867[2]. En 1868, la monarchie espagnole fut renversée et une république instaurée. Padial fut alors nommé brigadier général du bataillon de Chasseurs de Madrid[2]. À la tête de ces troupes, il prend part à la guerre dans le haut Aragon[2].
Abolitionnisme
Luis Padial retourne à Porto Rico et en est élu représentant aux Cortes en 1869[3]. Le , il envoie une lettre au ministre espagnol des Affaires maritimes Segismundo Moret, pour lui suggérer d'accorder plus d'autonomie à Porto Rico et d'y abolir l'esclavage, en prenant le Canada comme modèle. Il est réélu en 1871, 1872 et 1873[2].
Le , il présente avec Román Baldorioty de Castro, Julio Vizcarrondo et Segismundo Moret une proposition d'abolition de l'esclavage[3]. Le , le gouvernement espagnol approuve cette proposition qui sera connue sous le nom de loi Moret. Pour ses services, il est promu maréchal de camp[2].
Dernières années
En 1874, Luis Padial s'exile en Suisse lors du retour au pouvoir de la monarchie. Il reviendra en Espagne en janvier 1879 et meurt à Madrid en mars[2].
Notes et références
- Negroni 1992, p. 472.
- Negroni 1992, p. 473.
- Negroni 1992, p. 4732.
Bibliographie
- (es) Héctor Andrés Negroni, « A.1.5. Mariscal de Campo Luis Padial Vizcarrondo (1833-1879) », dans Historia militar de Puerto Rico, Sociedad Estatal Quinto Centenario, , 536 p. (ISBN 9788478441389), p. 472-473
Liens externes