« Jules Isaac (Charleroi) » : différence entre les versions
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Jules Florent Ferdinand Baptiste Isaac, né au sein d’une famille bourgeoise de Charleroi, est le fils de Félix Isaac, avocat au barreau de [[Charleroi]] et de Julie Frognu<ref>{{Lien web |auteur=Etat civil de Charleroi |titre=Acte de naissance |url=https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:S3HT-6SM3-69W?i=294&cc=2138500&cat=120602 |site=Familysearch |date=16 juin 1830 |consulté le=13 juin 2023}}</ref>. Il est [[Échevin (Belgique)|échevin]] de Charleroi le {{date|7|août|1870}} puis [[Bourgmestre (Belgique)|bourgmestre]] du {{date|21|juin|1873}} à [[1874]]. |
Jules Florent Ferdinand Baptiste Isaac, né au sein d’une famille bourgeoise de Charleroi, est le fils de Félix Isaac, avocat au barreau de [[Charleroi]], et de Julie Frognu<ref>{{Lien web |auteur=Etat civil de Charleroi |titre=Acte de naissance |url=https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:S3HT-6SM3-69W?i=294&cc=2138500&cat=120602 |site=Familysearch |date=16 juin 1830 |consulté le=13 juin 2023}}</ref>. Il est [[Échevin (Belgique)|échevin]] de Charleroi le {{date|7|août|1870}} puis [[Bourgmestre (Belgique)|bourgmestre]] du {{date|21|juin|1873}} à [[1874]]. |
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Il fait des études à l’[[Université libre de Bruxelles]] puis devient lui-même avocat au barreau de Charleroi. |
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Il se lance dans la politique en rejoignant l’Association libérale de Charleroi. Il est élu conseiller communal de Charleroi le 30 octobre 1860 et le restera jusqu’en 1873<ref name=gazette18850113>{{Article|titre=Mort de Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=13 janvier 1885|pages=2}}</ref>. Il est successivement nommé échevin de l'Instruction publique de Charleroi<ref>Par l'Arrêté royal du 18/02/1870</ref> puis bourgmestre<ref>Par l'Arrêté royal du 21/06/1873</ref> en remplacement de [[Charles Lebeau]]. C'est à lui qu'on doit la création de « La bibliothèque populaire » , première bibliothèque publique de la ville de Charleroi<ref>{{Article|titre=Funérailles de Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=13 janvier 1885|pages=2}}</ref>. Son intérêt pour l’instruction publique et ses occupations industrielles et publiques le conduisent à assumer la présidence du Conseil d'Administration de l' |
Il se lance dans la politique en rejoignant l’Association libérale de Charleroi. Il est élu conseiller communal de Charleroi le 30 octobre 1860 et le restera jusqu’en 1873<ref name=gazette18850113>{{Article|titre=Mort de Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=13 janvier 1885|pages=2}}</ref>. Il est successivement nommé échevin de l'Instruction publique de Charleroi<ref>Par l'Arrêté royal du 18/02/1870</ref> puis bourgmestre<ref>Par l'Arrêté royal du 21/06/1873</ref> en remplacement de [[Charles Lebeau]]. C'est à lui qu'on doit la création de « La bibliothèque populaire » , première bibliothèque publique de la ville de Charleroi<ref>{{Article|titre=Funérailles de Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=13 janvier 1885|pages=2}}</ref>. Son intérêt pour l’instruction publique et ses occupations industrielles et publiques le conduisent à assumer la présidence du Conseil d'Administration de l'École provinciale des mines du Hainaut et de l'École industrielle de Charleroi<ref name=gazette18850113/>. |
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Compétent en matière financière, il porte également un vif intérêt à la littérature et aux arts. Il contribue ainsi à la création d'une école de musique communale en juillet 1873. C'est Jules Isaac qui lance l'idée d'un monument au [[Peinture néo-classique|peintre néo-classique]] [[François-Joseph Navez]]<ref name="gazette18850117" />qui est originaire de [[Charleroi]]. Il s’intéresse également à la vie sociale carolorégienne au sein de la [[Garde civique]] et en tant que président de la Société Royale du jeu de balle de Charleroi<ref name="gazette18850117">{{Article|titre=Funérailles de M. Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=17 janvier 1885|pages=2-3}}.</ref>. |
Compétent en matière financière, il porte également un vif intérêt à la littérature et aux arts. Il contribue ainsi à la création d'une école de musique communale en juillet 1873. C'est Jules Isaac qui lance l'idée d'un monument au [[Peinture néo-classique|peintre néo-classique]] [[François-Joseph Navez]]<ref name="gazette18850117" />qui est originaire de [[Charleroi]]. Il s’intéresse également à la vie sociale carolorégienne au sein de la [[Garde civique]] et en tant que président de la Société Royale du jeu de balle de Charleroi<ref name="gazette18850117">{{Article|titre=Funérailles de M. Jules Isaac|périodique=La Gazette de Charleroi|date=17 janvier 1885|pages=2-3}}.</ref>. |
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* Médaille de la Croix rouge de France (pour son dévouement envers les blessés de la guerre de 1870). |
* Médaille de la Croix rouge de France (pour son dévouement envers les blessés de la guerre de 1870). |
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* La « rue Isaac » perpétue sa mémoire à Charleroi Ville-Haute. |
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== Notes et références == |
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Dernière version du 15 mai 2024 à 16:03
Pour les articles homonymes, voir Isaac.
| Pouvoir exécutif provincial belge Hainaut | |
|---|---|
| - | |
| Bourgmestre de Charleroi | |
| - | |
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 54 ans) |
| Nom de naissance |
Jules Florent Ferdinand Baptiste Isaac |
| Nationalité | |
| Activité |
Jules Isaac, (Charleroi, - Charleroi, ), est un avocat et un homme politique belge, membre du Parti libéral. Il est bourgmestre de Charleroi de 1873 à 1874.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jules Florent Ferdinand Baptiste Isaac, né au sein d’une famille bourgeoise de Charleroi, est le fils de Félix Isaac, avocat au barreau de Charleroi, et de Julie Frognu[1]. Il est échevin de Charleroi le puis bourgmestre du à 1874. Il est député permanent de la Province de Hainaut à partir de 1874.
Il fait des études à l’Université libre de Bruxelles puis devient lui-même avocat au barreau de Charleroi.
Il se lance dans la politique en rejoignant l’Association libérale de Charleroi. Il est élu conseiller communal de Charleroi le 30 octobre 1860 et le restera jusqu’en 1873[2]. Il est successivement nommé échevin de l'Instruction publique de Charleroi[3] puis bourgmestre[4] en remplacement de Charles Lebeau. C'est à lui qu'on doit la création de « La bibliothèque populaire » , première bibliothèque publique de la ville de Charleroi[5]. Son intérêt pour l’instruction publique et ses occupations industrielles et publiques le conduisent à assumer la présidence du Conseil d'Administration de l'École provinciale des mines du Hainaut et de l'École industrielle de Charleroi[2].
Compétent en matière financière, il porte également un vif intérêt à la littérature et aux arts. Il contribue ainsi à la création d'une école de musique communale en juillet 1873. C'est Jules Isaac qui lance l'idée d'un monument au peintre néo-classique François-Joseph Navez[6]qui est originaire de Charleroi. Il s’intéresse également à la vie sociale carolorégienne au sein de la Garde civique et en tant que président de la Société Royale du jeu de balle de Charleroi[6].
Après la bataille de Sedan en 1870, il fait aussi preuve d'humanité en accueillant chez lui plusieurs blessés français qu'il fait soigner. La Légion d'Honneur lui sera décernée par la France en remerciement de son dévouement[7].
Parallèlement à ses activités communales, il s’investit au niveau provincial et est conseiller provincial en mai 1867 jusqu’en 1874[2]. Comme conseiller provincial, il prend résolument parti pour l'instruction publique obligatoire[8]. En juillet 1874, Il est nommé député permanent du Conseil provincial du Hainaut ce qui le conduit à démissionner de son poste de bourgmestre de Charleroi. Il restera à ce poste jusqu’à son décès en 1885[9].
Il a aussi des activités industrielles en tant que membre du Comité des régisseurs chargé d’auditionner les comptes de la société charbonnière du Bois-du-Luc à Houdeng-Aimeries de 1873 à 1885[10].
Distinctions[modifier | modifier le code]
Chevalier de l'ordre de Léopold en 1876 (Belgique)[11] ;- Médaille civique de 1ère classe (Belgique) ;
Chevalier de la Légion d'honneur en 1878 (France)[11] ;- Médaille de la Croix rouge de France (pour son dévouement envers les blessés de la guerre de 1870).
Hommages[modifier | modifier le code]
- La « rue Isaac » perpétue sa mémoire à Charleroi Ville-Haute.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Etat civil de Charleroi, « Acte de naissance », sur Familysearch, (consulté le )
- « Mort de Jules Isaac », La Gazette de Charleroi, , p. 2
- Par l'Arrêté royal du 18/02/1870
- Par l'Arrêté royal du 21/06/1873
- « Funérailles de Jules Isaac », La Gazette de Charleroi, , p. 2
- « Funérailles de M. Jules Isaac », La Gazette de Charleroi, , p. 2-3.
- « Charles Dupret à Sedan », Gazette de Charleroi, , p. 2
- « Charleroi - Instruction obligatoire », Le Journal de Charleroi, , p. 1
- « La rue Isaac », Le Journal de Charleroi, , p. 2
- V. Delattre, Les charbonnages du Bois-du-Luc et d’Havré, Notices historiques (lire en ligne)
- Jean Everard, Pays de Charleroi - Monographie des rues de Charleroi, Charleroi, Imprimerie Collins, p. 117
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994 : Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3)
Liens externes[modifier | modifier le code]
