[[Fichier:Ramsar logo.svg|vignette|200px|Logo des sites Ramsar]]
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La [[convention de Ramsar]] recense les [[zone humide|zones humides]] reconnues pour leur importance internationale par leurs [[biodiversité]] et par les [[services écosystémiques|services]] qu'elles rendent au populations humaines. Elle est entrée en vigueur en [[France]] le {{date|1|décembre|1986}}. En mars 2022, La liste française compte 52 [[Site Ramsar|sites Ramsar]], dont 12 en [[France d'outre-mer|Outre-mer]].
La [[convention de Ramsar]] recense les [[zone humide|zones humides]] reconnues pour leur importance internationale par leurs [[biodiversité]] et par les [[services écosystémiques|services]] qu'elles rendent au populations humaines. Elle est entrée en vigueur en [[France]] le {{date|1|décembre|1986}}. En mars 2025, La liste française compte 55 [[Site Ramsar|sites Ramsar]], dont 12 en [[France d'outre-mer|Outre-mer]].
La France a signé la convention en 1971 et l'a ratifiée en 1986[1]. Le ministère de l'écologie met en œuvre la convention, à l'échelle nationale, particulièrement en assurant la protection des sites classés. L'association « Ramsar France » a été créée en 2011 pour permettre des échanges entre les gestionnaires des zones humides françaises et promouvoir le label Ramsar[2],[3].
Au 22 mars 2024, la France comptait 55 sites Ramsar couvrant une superficie de plus de 3,9 millions d’hectares, en métropole et en outre-mer[4].
Le 02 février 2021, à l’occasion des Journées mondiales des zones humides, une extension du site « Bassin du Drugeon » a été validée sous l'appellation « Lacs et tourbières du Jura ». Sur 12 134 ha (52 communes), de Pontarlier à Saint-Claude, ce nouveau site comprend 125 tourbières et 18 lacs d'altitude[5].
Protection et menaces
La grande majorité des sites enregistrés sont déjà protégées par différents statuts. Certains de ces sites comme l'estuaire du Sinnamary en Guyane (en aval du « Barrage EDF/Petit-Saut » et en aval d'une zone dégradée par l'orpaillage, source de mercure et de forte dégradation du lit majeur) ne sont toutefois pas encore protégés, en 2021.
En 2018, 14 sites Ramsar comprenaient des tourbières (sur 48 sites en France, à cette date)[6].
Tortues marines
La France a une responsabilité particulière pour la protection des tortues marines, par la présence de sites de nidification de plusieurs espèces en outremer. Huit de ces sites sont enregistrés par la convention de Ramsar : le Grand Cul-de-sac marin en Guadeloupe, les Zones humides et marines de Saint-Martin, la Basse-Mana (réserve naturelle nationale de l'Amana) et estuaire du fleuve Sinnamary (Guyane), l'étang des Salines (Martinique), le lagon de Moorea (Polynésie française), la vasière des Badamiers (Mayotte) et l'Île Europa (Îles Éparses)[7].
↑(en) F.Muller, « Strategies for peatland conservation in France - a review of progress », Mires and Peat, International Mire Conservation Group and International Peatland Society, no 21, , p. 1-13 (DOI10.19189/MaP.2016.OMB.218, lire en ligne)
↑Jacques Fretey et Patrick Triplet, Sites Ramsar et tortues marines : un état des lieux, Ministère de la Transition Écologique (France) et centre d'étude "Chélonée", , 144 p.
merci à Patrick Triplet qui a partagé cet ouvrage sur facebook