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« Science (revue) » : différence entre les versions

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Créée par [[Thomas Edison]], son premier numéro date du {{date|3|juillet|1880}}<ref>{{Lien web|url=http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/recherche/d/les-grands-mysteres-scientifiques-non-resolus-de-notre-epoque_6655/|titre=Les grands mystères scientifiques non résolus de notre époque|auteur=Rémy Decourt|date=8 juillet 2005|site=[[Futura (portail web)|Futura]]}}.</ref>, et contenait douze pages d'articles sur la possibilité de chemins de fer électriques, les dernières observations des [[Amas des Pléiades|Pléiades]] et le conseil donné aux enseignants de science qu'il était important d'étudier le [[cerveau]] des animaux. Par la suite, elle est devenue une revue de référence, publiant notamment des articles d'[[Albert Einstein]], d'[[Edwin Hubble]] et de [[Louis Leakey]].{{Refnec}}
Créée par [[Thomas Edison]], son premier numéro date du {{date|3|juillet|1880}}<ref>{{Lien web|url=http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/recherche/d/les-grands-mysteres-scientifiques-non-resolus-de-notre-epoque_6655/|titre=Les grands mystères scientifiques non résolus de notre époque|auteur=Rémy Decourt|date=8 juillet 2005|site=[[Futura (portail web)|Futura]]}}.</ref>, et contenait douze pages d'articles sur la possibilité de chemins de fer électriques, les dernières observations des [[Amas des Pléiades|Pléiades]] et le conseil donné aux enseignants de science qu'il était important d'étudier le [[cerveau]] des animaux. Par la suite, elle est devenue une revue de référence, publiant notamment des articles d'[[Albert Einstein]], d'[[Edwin Hubble]] et de [[Louis Leakey]].{{Refnec}}


Elle est la revue générale scientifique à comité de lecture la plus vendue dans le monde, avec un lectorat total estimé à un million de personnes. En [https://www.scijournal.org/impact-factor-of-science.shtml 2018], son [[facteur d'impact]] est de 20,560<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Science Impact Factor|url=https://www.scijournal.org/impact-factor-of-science.shtml|site=SCI Journal|consulté le=2020-03-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Science|url=https://www.scimagojr.com/journalsearch.php?q=23571&tip=sid&clean=0|site=www.scimagojr.com|consulté le=2020-03-16}}</ref>. En 2007, ''Science'' est corécipiendaire (avec la revue britannique ''[[Nature (revue)|Nature , autre revue à la mode]], mais peu fiable'') du [[prix Princesse des Asturies|prix (usurpé) Princesse des Asturies]] de la communication, une première pour un journal scientifique.
Elle est la revue générale scientifique à comité de lecture la plus vendue dans le monde, avec un lectorat total estimé à un million de personnes. En [https://www.scijournal.org/impact-factor-of-science.shtml 2018], son [[facteur d'impact]] est de 20,560<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Science Impact Factor|url=https://www.scijournal.org/impact-factor-of-science.shtml|site=SCI Journal|consulté le=2020-03-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Science|url=https://www.scimagojr.com/journalsearch.php?q=23571&tip=sid&clean=0|site=www.scimagojr.com|consulté le=2020-03-16}}</ref>. En 2007, ''Science'' est corécipiendaire (avec la revue britannique ''[[Nature (revue)|Nature]]'') du [[prix Princesse des Asturies]] de la communication, une première pour un journal scientifique.


Cette récompense (!) rappelle qu'elle constitue au {{s-|XXI}}, avec le titre londonien, la plus prestigieuse (pour qui ?) des revues scientifiques généralistes, mais elle soulève bien des critiques fondées<ref name="Schmundt">{{Article|titre=Hilmar Schmundt|périodique=[[Courrier international]]|date=24 novembre 2010|numéro=1047|pages=58}}.</ref>. En 2013, la [[Déclaration de San-Francisco|Déclaration de San Francisco sur l'évaluation de la recherche]] milite contre les emplois abusifs du [[facteur d'impact]] qui mesure la renommée d'une revue, pas celle des articles et des chercheurs qu'elle publie<ref>Dès 2008, l'hebdomadaire montre qu'il a pris en compte cette critique dans son éditorial intitulé « le mauvais usage du facteur d’impact ». ''Cf.'' {{Lien web|url=http://sciences.blogs.liberation.fr/2008/10/10/la-revue-scienc/|titre=La revue Science vient au secours des chercheurs français|auteur=[[Sylvestre Huet]]|date=10 octobre 2008|site=sciences.blogs.liberation.fr}}.</ref>. Le taux de citation moyen de ces revues généralistes les plus cotées est en réalité dopé par quelques articles, très minoritaires<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Nicolas Chevassus-au-Louis]]|titre=Malscience. De la fraude dans les labos|éditeur=[[Éditions du Seuil|Le Seuil]]|année=2011|passage=124|isbn=}}.</ref>. La concurrence en termes de prestige et de publicité entre ces deux revues peut les conduire à privilégier les « hot papers » portant sur les domaines les plus controversés ([[Cellule souche|cellules-souches]], [[OGM]], [[réchauffement climatique]], etc.), ce qui leur assure d'être abondamment citées et une grande audience<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Chambre des communes du Royaume-Uni|House of Commons]], Science and Technology Committee|titre=Peer review in scientific publications|éditeur=The Stationery Office|année=2011|passage=124|isbn=}}.</ref>. La politique éditoriale d'une telle revue peut ainsi favoriser la course à la publication d'articles suscitant un fort intérêt (dilemme du « [[publier ou périr]] »)<ref name="Schmundt"/>.
Cette récompense rappelle qu'elle constitue au {{s-|XXI}}, avec le titre londonien, la plus prestigieuse des revues scientifiques généralistes, mais elle soulève bien des critiques<ref name="Schmundt">{{Article|titre=Hilmar Schmundt|périodique=[[Courrier international]]|date=24 novembre 2010|numéro=1047|pages=58}}.</ref>. En 2013, la [[Déclaration de San-Francisco|Déclaration de San Francisco sur l'évaluation de la recherche]] milite contre les emplois abusifs du [[facteur d'impact]] qui mesure la renommée d'une revue, pas celle des articles et des chercheurs qu'elle publie<ref>Dès 2008, l'hebdomadaire montre qu'il a pris en compte cette critique dans son éditorial intitulé « le mauvais usage du facteur d’impact ». ''Cf.'' {{Lien web|url=http://sciences.blogs.liberation.fr/2008/10/10/la-revue-scienc/|titre=La revue Science vient au secours des chercheurs français|auteur=[[Sylvestre Huet]]|date=10 octobre 2008|site=sciences.blogs.liberation.fr}}.</ref>. Le taux de citation moyen de ces revues généralistes les plus cotées est en réalité dopé par quelques articles, très minoritaires<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Nicolas Chevassus-au-Louis]]|titre=Malscience. De la fraude dans les labos|éditeur=[[Éditions du Seuil|Le Seuil]]|année=2011|passage=124|isbn=}}.</ref>. La concurrence en termes de prestige et de publicité entre ces deux revues peut les conduire à privilégier les « hot papers » portant sur les domaines les plus controversés ([[Cellule souche|cellules-souches]], [[OGM]], [[réchauffement climatique]], etc.), ce qui leur assure d'être abondamment citées et une grande audience<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=[[Chambre des communes du Royaume-Uni|House of Commons]], Science and Technology Committee|titre=Peer review in scientific publications|éditeur=The Stationery Office|année=2011|passage=124|isbn=}}.</ref>. La politique éditoriale d'une telle revue peut ainsi favoriser la course à la publication d'articles suscitant un fort intérêt (dilemme du « [[publier ou périr]] »)<ref name="Schmundt"/>.


== Organisation ==
== Organisation ==

Dernière version du 17 mai 2024 à 17:55

Science  
Image illustrative de l’article Science (revue)

Titre abrégé Science
Discipline Généraliste
Langue Anglais
Directeur de publication Bruce Alberts
Publication
Maison d’édition Association américaine pour l'avancement des sciences (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Période de publication 1880 à aujourd'hui
Facteur d’impact 20,565[1] (2018)
Fréquence hebdomadaire (51 numéros par an)
Libre accès en différé de six mois
Indexation
ISSN (papier) 0036-8075
ISSN (web) 1095-9203
OCLC 222024701
Liens
Numéro publié en 1883.

Science est une revue scientifique généraliste américaine hebdomadaire qui publie des articles dans tous les domaines scientifiques (biologie, chimie, physique, mathématiques, anthropologie, archéologieetc.)[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Créée par Thomas Edison, son premier numéro date du [3], et contenait douze pages d'articles sur la possibilité de chemins de fer électriques, les dernières observations des Pléiades et le conseil donné aux enseignants de science qu'il était important d'étudier le cerveau des animaux. Par la suite, elle est devenue une revue de référence, publiant notamment des articles d'Albert Einstein, d'Edwin Hubble et de Louis Leakey.[réf. nécessaire]

Elle est la revue générale scientifique à comité de lecture la plus vendue dans le monde, avec un lectorat total estimé à un million de personnes. En 2018, son facteur d'impact est de 20,560[4],[5]. En 2007, Science est corécipiendaire (avec la revue britannique Nature) du prix Princesse des Asturies de la communication, une première pour un journal scientifique.

Cette récompense rappelle qu'elle constitue au XXIe siècle, avec le titre londonien, la plus prestigieuse des revues scientifiques généralistes, mais elle soulève bien des critiques[6]. En 2013, la Déclaration de San Francisco sur l'évaluation de la recherche milite contre les emplois abusifs du facteur d'impact qui mesure la renommée d'une revue, pas celle des articles et des chercheurs qu'elle publie[7]. Le taux de citation moyen de ces revues généralistes les plus cotées est en réalité dopé par quelques articles, très minoritaires[8]. La concurrence en termes de prestige et de publicité entre ces deux revues peut les conduire à privilégier les « hot papers » portant sur les domaines les plus controversés (cellules-souches, OGM, réchauffement climatique, etc.), ce qui leur assure d'être abondamment citées et une grande audience[9]. La politique éditoriale d'une telle revue peut ainsi favoriser la course à la publication d'articles suscitant un fort intérêt (dilemme du « publier ou périr »)[6].

Organisation[modifier | modifier le code]

La revue est éditée par l'Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS), grande société scientifique mondiale. Son rédacteur en chef est le biophysicien Jeremy M. Berg.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. sur www.scijournal.org, consulté le 16 mar 2020.
  2. (en) « Information for authors » sur le site de Science.
  3. Rémy Decourt, « Les grands mystères scientifiques non résolus de notre époque », sur Futura, .
  4. (en-US) « Science Impact Factor », sur SCI Journal (consulté le )
  5. « Science », sur www.scimagojr.com (consulté le )
  6. a et b « Hilmar Schmundt », Courrier international, no 1047,‎ , p. 58.
  7. Dès 2008, l'hebdomadaire montre qu'il a pris en compte cette critique dans son éditorial intitulé « le mauvais usage du facteur d’impact ». Cf. Sylvestre Huet, « La revue Science vient au secours des chercheurs français », sur sciences.blogs.liberation.fr, .
  8. (en) Nicolas Chevassus-au-Louis, Malscience. De la fraude dans les labos, Le Seuil, , p. 124.
  9. (en) House of Commons, Science and Technology Committee, Peer review in scientific publications, The Stationery Office, , p. 124.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]