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« Chansonnette » : différence entre les versions

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En 1773, [[François Couperin]] a composé le {{1er|ordre}} (du Livre I de ses pièces), celui-ci comprend : la ''Nanette'' en forme de chansonnette.
En 1773, [[François Couperin]] a composé le {{1er|ordre}} (du Livre I de ses pièces), celui-ci comprend : la ''Nanette'' en forme de chansonnette.


Sous le règne du roi [[Louis XVI]], la chansonnette ''[[Le Bon Roi Dagobert]]'' se met à trotter dans la tête des gens : « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers... ». {{qui|On a prétendu}} à tort qu'elle avait été créée à la cour de [[Kirchheim (Thuringe)|Kirchheim]], alors que celle-ci date plutôt de la [[Révolution française]]. Cette chansonnette a rendu encore plus célèbre [[Dagobert Ier|Dagobert {{Ier}}]] que toutes ses actions politiques ou militaires. Autre conséquence de cette chansonnette : elle a rejeté dans l'ombre [[Dagobert II]], qu'on confond avec son grand-père. Cette chansonnette a été écrite sur un air de danse dit ''Fanfare du Cerf''<ref name="DavidDelrieu1988">{{Ouvrage| langue=fr| auteur1=[[Martine David]]| auteur2=Anne-Marie Delrieu | préface=[[Claude Roy (écrivain)|Claude Roy]] | titre=Refrains d'enfance | sous-titre=Histoire de {{nombre|60|chansons}} populaires | lieu=Paris | éditeur=Éditions Herscher]| année=1988 | pages totales=192 | passage=70–73 | isbn=2-7335-0166-6 | oclc=421759005 | id=David et Delrieu1988}}</ref>. Les paroles ont évoluées au fil du temps, n'ayant pas pour but n'a pas pour but de relater une vérité historique mais tient plutôt à se moquer dde tel ou tel personnage comme le roi [[Louis XVI]] et la reine [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]] à travers ce roi plus ancien et moins bien connu<ref name="DavidDelrieu1988" />.
Sous le règne du roi [[Louis XVI]], la chansonnette ''[[Le Bon Roi Dagobert]]'' se met à trotter dans la tête des gens : « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers... ». {{qui|On a prétendu}} à tort qu'elle avait été créée à la cour de [[Kirchheim (Thuringe)|Kirchheim]], alors que celle-ci date plutôt de la [[Révolution française]]. Cette chansonnette a rendu encore plus célèbre [[Dagobert Ier|Dagobert {{Ier}}]] que toutes ses actions politiques ou militaires. Autre conséquence de cette chansonnette : elle a rejeté dans l'ombre [[Dagobert II]], qu'on confond avec son grand-père. Cette chansonnette a été écrite sur un air de danse dit ''Fanfare du Cerf''<ref name="DavidDelrieu1988">{{Ouvrage| langue=fr| auteur1=[[Martine David]]| auteur2=Anne-Marie Delrieu | préface=[[Claude Roy (écrivain)|Claude Roy]] | titre=Refrains d'enfance | sous-titre=Histoire de {{nombre|60|chansons}} populaires | lieu=Paris | éditeur=Éditions Herscher]| année=1988 | pages totales=192 | passage=70–73 | isbn=2-7335-0166-6 | oclc=421759005 | id=David et Delrieu1988}}</ref>. Les paroles ont évolué au fil du temps, n'ayant pas pour but de relater une vérité historique mais tient plutôt à se moquer de tel ou tel personnage comme le roi [[Louis XVI]] et la reine [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]] à travers ce roi plus ancien et moins bien connu<ref name="DavidDelrieu1988" />.


''[[Les Voyages du bonnet rouge]]'' est une autre chansonnette de la [[Révolution française]], datée généralement de 1792, une chansonnette aux allures farfelues qui pourrait être la première version de ''[[L'Internationale]]'' dans l'esprit universaliste des [[sans-culottes]]<ref>''Histoire de la chanson française'', volume 2 : de 1780 à 1860, Claude Duneton, avec la collaboration d'Emmanuelle Bigot, Le Seuil, 1998</ref>{{,}}<ref>''Dictionnaire des chansons de la Révolution'', G. et G. Marty, Taillandier, 1988, d'après Louis Damade, ''Histoire chantée de la {{Ire|République}}'', 1892.</ref>.
''[[Les Voyages du bonnet rouge]]'' est une autre chansonnette de la [[Révolution française]], datée généralement de 1792, une chansonnette aux allures farfelues qui pourrait être la première version de ''[[L'Internationale]]'' dans l'esprit universaliste des [[sans-culottes]]<ref>''Histoire de la chanson française'', volume 2 : de 1780 à 1860, Claude Duneton, avec la collaboration d'Emmanuelle Bigot, Le Seuil, 1998</ref>{{,}}<ref>''Dictionnaire des chansons de la Révolution'', G. et G. Marty, Taillandier, 1988, d'après Louis Damade, ''Histoire chantée de la {{Ire|République}}'', 1892.</ref>.
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En 1803, le compositeur français [[André Grétry]] (1741-1813) 1803 compose ''6 nouvelles romances'', textes d'[[André-Joseph Grétry]], pour 1 voix, piano ou harpe dont la chansonnette ''S’en allant au moulin''). À la même période {{qui|on publie}} à [[Bruxelles]] une grosse quantité de recueils pour chants avec accompagnement de guitare ou de piano dont certains portent comme qualification chansonnette.
En 1803, le compositeur français [[André Grétry]] (1741-1813) 1803 compose ''6 nouvelles romances'', textes d'[[André-Joseph Grétry]], pour 1 voix, piano ou harpe dont la chansonnette ''S’en allant au moulin''). À la même période {{qui|on publie}} à [[Bruxelles]] une grosse quantité de recueils pour chants avec accompagnement de guitare ou de piano dont certains portent comme qualification chansonnette.


En 1830, [[Jenny Constantini]] a composé la musique ''Trois romances et une chansonnette'' dédié à [[Jean-Joseph Jacoto]]. En 1838 la pianiste Gail (Edmée) Sophie (1775-1819) compose ''Le Diable'', chansonnette sur un poème d'Arnault accompagnée au piano, éditions « Collection populaire de Chant », Paris Boboeuf et Cie 1838
En 1830, [[Jenny Constantini]] a composé la musique ''Trois romances et une chansonnette'' dédiée à [[Jean-Joseph Jacoto]]. En 1838 la pianiste Gail (Edmée) Sophie (1775-1819) compose ''Le Diable'', chansonnette sur un poème d'Arnault accompagnée au piano, éditions « Collection populaire de Chant », Paris Boboeuf et Cie 1838


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 13 mai 2024 à 13:33

La chansonnette est une petite chanson sur un sujet léger, gracieux ou satirique.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Bon Roi Dagobert, assiette en faïence de Choisy-le-Roi (fin XIXe siècle).

En 1773, François Couperin a composé le 1er ordre (du Livre I de ses pièces), celui-ci comprend : la Nanette en forme de chansonnette.

Sous le règne du roi Louis XVI, la chansonnette Le Bon Roi Dagobert se met à trotter dans la tête des gens : « Le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l'envers... ». On a prétendu[Qui ?] à tort qu'elle avait été créée à la cour de Kirchheim, alors que celle-ci date plutôt de la Révolution française. Cette chansonnette a rendu encore plus célèbre Dagobert Ier que toutes ses actions politiques ou militaires. Autre conséquence de cette chansonnette : elle a rejeté dans l'ombre Dagobert II, qu'on confond avec son grand-père. Cette chansonnette a été écrite sur un air de danse dit Fanfare du Cerf[1]. Les paroles ont évolué au fil du temps, n'ayant pas pour but de relater une vérité historique mais tient plutôt à se moquer de tel ou tel personnage comme le roi Louis XVI et la reine Marie-Antoinette à travers ce roi plus ancien et moins bien connu[1].

Les Voyages du bonnet rouge est une autre chansonnette de la Révolution française, datée généralement de 1792, une chansonnette aux allures farfelues qui pourrait être la première version de L'Internationale dans l'esprit universaliste des sans-culottes[2],[3].

Félix Dupanloup, évêque d'Orléans au milieu du XIXe siècle, a été le héros et la cible d'une chansonnette anticléricale et paillarde célèbre[4].

En 1803, le compositeur français André Grétry (1741-1813) 1803 compose 6 nouvelles romances, textes d'André-Joseph Grétry, pour 1 voix, piano ou harpe dont la chansonnette S’en allant au moulin). À la même période on publie[Qui ?] à Bruxelles une grosse quantité de recueils pour chants avec accompagnement de guitare ou de piano dont certains portent comme qualification chansonnette.

En 1830, Jenny Constantini a composé la musique Trois romances et une chansonnette dédiée à Jean-Joseph Jacoto. En 1838 la pianiste Gail (Edmée) Sophie (1775-1819) compose Le Diable, chansonnette sur un poème d'Arnault accompagnée au piano, éditions « Collection populaire de Chant », Paris Boboeuf et Cie 1838

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. a et b Martine David et Anne-Marie Delrieu (préf. Claude Roy), Refrains d'enfance : Histoire de 60 chansons populaires, Paris, Éditions Herscher], , 192 p. (ISBN 2-7335-0166-6, OCLC 421759005), p. 70–73
  2. Histoire de la chanson française, volume 2 : de 1780 à 1860, Claude Duneton, avec la collaboration d'Emmanuelle Bigot, Le Seuil, 1998
  3. Dictionnaire des chansons de la Révolution, G. et G. Marty, Taillandier, 1988, d'après Louis Damade, Histoire chantée de la Ire République, 1892.
  4. Les paroles de la chanson paillarde Le Père Dupanloup