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« Droits LGBT au Pérou » : différence entre les versions

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=== Classement de la transidentité et de l'intersexuation comme maladie mentale ===
=== Classement de la transidentité et de l'intersexuation comme maladie mentale ===


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==Violences, intimidations ou discriminations à l'égard des homosexuels==
==Violences, intimidations ou discriminations à l'égard des homosexuels==

Version du 17 mai 2024 à 09:58

Carte du Pérou LGBT.
Manifestation LGBT en 2013.

L'homosexualité est légale au Pérou mais elle reste toujours taboue. Les individus LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) font donc l'objet de discriminations régulières.

  • Dépénalisation de l’homosexualité :  depuis 1924
  • Identité de genre :  après chirurgie
  • Service militaire :  depuis 2004
  • Protection contre les discriminations :  Oui
  • Mariage :  Non
  • Adoption :  Non

Textes de loi

Depuis 2004, la discrimination en fonction de l'orientation sexuelle est passible de poursuite[réf. nécessaire]. Cette revendication est portée par le Front pour le droit à la différence (en espagnol : Frente por el Derecho a Ser Diferente, abrégé en FREDIF), réunissant des organisations de défense des droits des personnes LGBT.

Homosexualité dans l'armée

En 2004, la Cour constitutionnelle du Pérou promulgue une loi interdisant aux homosexuels des forces armées péruviennes d'avoir des relations intimes entre personnes du même sexe. Le ministre de la Défense, Roberto Chiabra, défend cette loi en la présentant comme une preuve de respect vis-à-vis des institutions[réf. nécessaire].

Homosexualité dans la police

En , une loi interdit aux personnes homosexuelles de rentrer dans la police. Le texte considère que leurs « actes sont sujets à scandale et dévalorisent l'image de l'institution »[1],[2].

Classement de la transidentité et de l'intersexuation comme maladie mentale

Le , un décret du ministère de la santé péruvien ajoute la transidentité, le travestissement et les désordres d'identités de genre comme des maladies mentales[3],[4]. Les associations de défenses des droits LGBT du pays dénoncent le décret et demandent son retrait, tandis que le ministère justifie le changement pour permettre la prise en charge complète des personnes trans dans le cadre du PEAS (es), qui détermine ce qui est couvert par l'assurance santé du pays[4],[3]. Robert Garcia, député des États-Unis, dénonce le décret et annonce qu'il va travailler avec le Département d'État des États-Unis pour le faire changer par voie diplomatique[5]

Violences, intimidations ou discriminations à l'égard des homosexuels

En 2003, Beatriz Merino est désignée présidente du Conseil des ministres péruvien. Elle est la première femme à occuper ce poste mais est démise de ses fonctions six mois plus tard, à la suite de rumeurs portant sur son orientation sexuelle[réf. nécessaire].

En 2005, des militants LGBT du Pérou se rencontrent officiellement pour la première fois au sein de la Primer Encuentro Nacional de Movimientos y Activistas TLGB, et rédigent un manifeste dans lequel ils dénoncent le « climat de haine » que doivent affronter les personnes LGBT de leur pays.

Une gay pride existe depuis 1997, mais elle rassemble peu de manifestants (500 personnes, en général). De nombreux cas d'agressions, d'intimidations ou d'humiliations — parfois soutenues par la police[réf. nécessaire] — sont régulièrement dénoncés par des organismes internationaux.

Notes et références

  1. « france24.com/fr/20090514-homos… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  2. Le Monde avec AFP, « Où en sont les droits des homosexuels en Amérique latine ? », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. a et b (en) Amelia Hansford, « Peru classifies trans people as ‘mentally ill’ after government decree », Pink News,‎ (lire en ligne)
  4. a et b (es) « El Gobierno de Dina Boluarte clasifica a las personas trans como enfermos mentales », El Pais,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Christopher Wiggins, « Rep. Robert Garcia calls out Peru for classifying trans, intersex & nonbinary people as mentally ill », The Advocate,‎ (lire en ligne)

Voir aussi