« Jean-Claude Pascal » : différence entre les versions
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'''Jean-Claude |
'''Jean-Claude Pascal'''<!-- Uniquement le nom connu sauf notoriété avérée de l’état civil --> est un [[acteur]], [[chanteur]] et [[écrivain]] [[France|français]] né le {{Date de naissance-|24|octobre|1927}} à [[Paris]] ([[7e arrondissement de Paris|{{7e}}]]) et mort le {{date de décès-|5|mai|1992}} à [[Clichy]] ([[Hauts-de-Seine]]). |
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En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la [[2e division blindée (France)|Deuxième division blindée]] et reçoit la [[Croix de guerre 1939-1945 (France)|Croix de guerre]]. |
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⚫ | Il entame également, en [[1955 en musique|1955]], une carrière de [[Crooner|chanteur de charme]], remportant le [[Concours Eurovision de la chanson 1961]] grâce à la chanson ''[[Nous les amoureux]]''. Au début des [[Années 1980 en France|années 1980]], il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant [[Roman noir|romans noirs]] et [[Roman historique|romans historiques]], ainsi que ses [[mémoires]]. |
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Il entame également, en [[1955 en musique|1955]], une carrière de [[chanteur de charme]]. Il remporte le [[Concours Eurovision de la chanson]] pour le [[Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson|Luxembourg]], en [[Concours Eurovision de la chanson 1961|1961]], grâce à la chanson ''[[Nous les amoureux]]''<ref name="oconnor18">{{en}} John Kennedy O'Connor, ''The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History'', Londres, Carlton Books Limited, 2005, {{p.|18}}.</ref>. |
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== Biographie == |
== Biographie == |
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=== Jeunesse et études === |
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[[Fichier:Jean-Claude Pascal 1945.pdf|200px|thumb|Jean-Claude Pascal, en 1945, dans son uniforme militaire.]] |
[[Fichier:Jean-Claude Pascal 1945.pdf|200px|thumb|Jean-Claude Pascal, en 1945, dans son uniforme militaire.]] |
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Jean-Claude Pascal naît dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier [[Charles Frederick |
Jean-Claude Pascal {{incise|Jean-Claude Roger Henri Villeminot pour l'état civil}} naît {{Date-|24|octobre|1927}} à [[7e arrondissement de Paris|Paris ({{7e}} arr.)]] dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier [[Charles Frederick Worth]]. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance<ref name="enci">{{lien archive|url=http://encinematheque.net/seconds/S48/index.asp|titre=Jean-Claude Pascal (1927-1992)|site=L'Encinémathèque|horodatage archive=20160421201447}}.</ref>. |
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⚫ | Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au |
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⚫ | Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au collège Annel, à [[Compiègne]], et la conclut au [[lycée Janson-de-Sailly]] à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la [[2e division blindée (France)|Deuxième division blindée]] du [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|général Leclerc]]. Il est le premier soldat français à entrer dans [[Strasbourg]], en {{date-|novembre 1944}}, alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la [[Croix de guerre 1939-1945 (France)|Croix de guerre]] en 1945<ref name="fabi">[http://users.skynet.be/fabicore/jean_claude_pascal.htm « Jean-Claude Pascal (1937-1992) »], sur ''Muroles et Pazique''.</ref>. Après la [[Libération de la France|Libération]], il s'installe à Paris et étudie brièvement à la [[Sorbonne]]. |
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Après la [[Libération de la France|Libération]], il s'installe à [[Paris]] et étudie brièvement à la [[Sorbonne]]<ref name="mysp">[https://myspace.com/jeanclaudepascal/bio Jean-Claude Pascal], sur ''Myspace''.</ref>. |
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=== Styliste === |
=== Styliste === |
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Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel<ref name="enci"/>. Il travaille ensuite comme [[Styliste|modéliste-dessinateur]] chez [[Hermès International|Hermès]], puis chez les couturiers [[Christian Dior]] et [[Robert Piguet]]. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle<ref name="enci"/>. |
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel<ref name="enci"/>. Il travaille ensuite comme [[Styliste|modéliste-dessinateur]] chez [[Hermès International|Hermès]], puis chez les couturiers [[Christian Dior]] et [[Robert Piguet]]. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle<ref name="enci"/>. |
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Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce ''[[Dom Juan ou le Festin de Pierre|Dom Juan]]'' de [[Molière]], dans une mise en scène de [[Louis Jouvet]]. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais |
Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce ''[[Dom Juan ou le Festin de Pierre|Dom Juan]]'' de [[Molière]], dans une mise en scène de [[Louis Jouvet]]. Il entre un temps chez la couturière [[Anny Blatt]], mais le stylisme ne lui convient plus et il choisit de mener une carrière d'acteur<ref name="enci"/>. |
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=== Acteur === |
=== Acteur === |
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En 1948, |
En 1948, il s'inscrit au [[cours Simon]] et adopte le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre<ref name="enci"/>. |
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Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de [[Pierre Renoir]] et d'[[Edwige Feuillère]], dans ''[[La Dame aux camélias]]'' d'[[Alexandre Dumas (fils)|Alexandre Dumas fils]]. Il enchaîne avec ''[[La Femme en blanc]]'' de [[Marcel Achard]], aux côtés de [[Renée Saint-Cyr]]. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince [[Albert Ier de Hainaut|Albert de Bavière]] dans son premier film, ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]], lequel l'a repéré par hasard<ref>Cette découverte est racontée dans la biographie |
Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de [[Pierre Renoir]] et d'[[Edwige Feuillère]], dans ''[[La Dame aux camélias]]'' d'[[Alexandre Dumas (fils)|Alexandre Dumas fils]]. Il enchaîne avec ''[[La Femme en blanc]]'' de [[Marcel Achard]], aux côtés de [[Renée Saint-Cyr]]. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince [[Albert Ier de Hainaut|Albert de Bavière]] dans son premier film, ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]], lequel l'a repéré par hasard<ref>Cette découverte est racontée dans la biographie du metteur en scène. Cf. Éric Bonnefille, ''Raymond Bernard : fresques et miniatures'', L'Harmattan, 2010, 308 p., {{p.|58-59}}.</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée. |
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Son quatrième film, ''[[Un grand patron]]'' |
Son quatrième film, ''[[Un grand patron]]'' d'[[Yves Ciampi]] (1951), où il partage l'affiche avec [[Pierre Fresnay]], obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio dans ''[[Un caprice de Caroline chérie]]''<ref name=":0">{{Citation|Face à Martine Carol, dans ''Un caprice de Caroline Chérie'', il incarne… le caprice !}} Cf. ''L'Encinmathèque''.</ref>. En 1953, il prête sa distinction au personnage d'[[Axel de Fersen]] dans ''[[Si Versailles m'était conté…]]'' de [[Sacha Guitry]] puis, en 1959, à celui du tsar [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{Ier}}]] dans ''[[La Belle et l'Empereur]]''. En 1956, il tourne ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' de [[Richard Pottier]], d'après le [[La Châtelaine du Liban (roman)|roman éponyme]] de [[Pierre Benoit]]. |
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En 1959, il reçoit le [[ |
En 1959, il reçoit le [[prix Femina]] d'interprétation masculine pour son rôle de Yan dans ''[[Pêcheur d'Islande (film, 1959)|Pêcheur d'Islande]]'', adaptation du roman de [[Pierre Loti]]<ref>L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique [[Aurélien Ferenczi]]{{refnec}}.</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment ''[[Opération Opium]]'' (1966) de [[Terence Young (réalisateur)|Terence Young]], réalisateur des premiers [[James Bond]]. |
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Au gré des tournages, il côtoie [[Anouk Aimée]], [[Arletty]], [[Brigitte Bardot]], [[Martine Carol]], [[Danielle Darrieux]], [[Gina Lollobrigida]], [[Michèle Mercier]], [[Romy Schneider]], [[Erich von Stroheim]] et [[Charles Vanel]]. Il |
Au gré des tournages, il côtoie [[Anouk Aimée]], [[Arletty]], [[Brigitte Bardot]], [[Martine Carol]], [[Danielle Darrieux]], [[Gina Lollobrigida]], [[Michèle Mercier]], [[Romy Schneider]], [[Erich von Stroheim]] et [[Charles Vanel]]. Il est également ami intime de [[Jean Chevrier]], époux de [[Marie Bell]]. |
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Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la [[Nouvelle Vague]], et l'après |
Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la [[Nouvelle Vague]], et l'après-1968 lui est fatal<ref>[http://www.cineartistes.com/index.php?page=afficher&id=Jean-Claude+Pascal « Jean-Claude Pascal »] sur ''Cineartistes''.</ref>. Il interprète encore en 1968, le Grand Eunuque du Sultan du Maroc dans ''[[Angélique et le Sultan]]'', dernier épisode de la série ''[[Angélique (série de films)|Angélique]]''. En [[1970 au cinéma|1970]], ''[[Les Toits de Saint-Paul]]'' d'[[Alfred Weidenmann]] marque sa dernière apparition au cinéma. |
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Par la suite, Jean-Claude Pascal |
Par la suite, Jean-Claude Pascal joue à la télévision dans des séries comme ''[[Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer]]'' de [[Louis Grospierre]] ou ''[[Le Chirurgien de Saint-Chad]]'' de [[Jean Siegrist]]. Il revient aussi au théâtre, notamment au travers de l'émission ''[[Au théâtre ce soir]]'' avec, par exemple ''Adieu Prudence'' de [[Leslie Stevens]] en 1985. En 1982, il met en scène ''[[Bérénice (Racine)|Bérénice]]'' de Racine à l'[[auditorium Maurice-Ravel]] de [[Lyon]]. |
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=== Chanteur === |
=== Chanteur === |
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Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson ''Je voudrais'', écrite par [[Charles Aznavour]]. Il donne son premier récital en 1961, à [[Bobino]], avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme [[Jean Ferrat]], [[Serge Gainsbourg]] et [[Bernard Dimey]]<ref name="fabi"/>. |
Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson ''Je voudrais'', écrite par [[Charles Aznavour]]. Il donne son premier récital en 1961, à [[Bobino]], avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme [[Jean Ferrat]], [[Serge Gainsbourg]] et [[Bernard Dimey]]<ref name="fabi"/>. |
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En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la [[Concours Eurovision de la chanson 1961|sixième édition]] du [[Concours Eurovision de la chanson]]. Le samedi {{date-|18 mars}}, |
En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la [[Concours Eurovision de la chanson 1961|sixième édition]] du [[Concours Eurovision de la chanson]]. Le samedi {{date-|18 mars}}, au [[Palais des festivals et des congrès de Cannes|palais des festivals de Cannes]], il remporte le concours pour le [[Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson|Luxembourg]], avec la chanson ''[[Nous les amoureux]]'', écrite par [[Maurice Vidalin]] et composée par [[Jacques Datin]]<ref name="eurotv61">{{en}} [https://eurovision.tv/event/cannes-1961 « ''About the winner'' »] sur le site officiel de l'Eurovision.</ref>{{,}}<ref name="oconnor18">{{en}} John Kennedy O'Connor, ''The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History'', Londres, Carlton Books Limited, 2005, {{p.|18}}.</ref>. |
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Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent |
Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent {{incise|sans que le grand public ne s'en doute}} la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard<ref>[http://www.hexagonegay.com/Jean-Claude_Pascal.html « Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur »], ''Hexagone Gay'' : {{Citation|Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles […]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu.}}</ref>{{,}}<ref>Dans son ''Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H'' (L'Harmattan, 2008, {{p.|45}}), [[Philippe Ariño]], voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : {{Citation|Le personnage homosexuel se qualifie de personne “amoureuse” plutôt que d'“homosexuelle” pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée.}}</ref>. |
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En 1962, il reçoit le prix de l'[[ |
En 1962, il reçoit le prix de l'[[académie Charles-Cros]]. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des ''Neiges du Kilimandjaro'' de [[Pascal Danel]]. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment ''[[L'Amour, c'est comme un jour]]''), [[Guy Béart]], [[Gilbert Bécaud]], [[Barbara]] ou [[Jacques Brel]]. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des [[années 1970]], pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision. |
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En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au |
En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la [[Concours Eurovision de la chanson 1981|vingt-sixième édition du concours]], avec la chanson ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'', dont il co-signe les paroles avec [[Sophie Makhno]], mais termine cette fois à la onzième place<ref name="eurotv81b">{{lien archive|langue=en|url=http://www.eurovision.tv/page/news?id=27863&_t=30_years_ago_today_-_bucks_fizz_win_for_united_kingdom|titre=''30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom''|site=Eurovision Song Contest|horodatage archive=20160421201447}} : {{Citation étrangère|langue=en|1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place.}}</ref>. |
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En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par [[Gilbert Sinoué]]. |
En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par [[Gilbert Sinoué]]. |
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⚫ | Jean-Claude Pascal se livre également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]] : [[Pierre Fresnay]], [[Tino Rossi]], [[Jean Marais]], [[Jean Sablon]], [[Charles Trenet]]<ref>[http://www.ina.fr/video/I05040815/jean-claude-pascal-imitateur-video.html « Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962) »] sur le site de l'INA.</ref>. |
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⚫ | De son vivant, Jean-Claude Pascal |
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=== Imitateur === |
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=== Écrivain === |
=== Écrivain === |
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À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, ''Le Beau Masque'', est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage. |
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, ''Le Beau Masque'', est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage. |
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Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (''Le Panier de crabes'' |
Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (''Le Panier de crabes'' en {{date-|novembre 1986}}, ainsi que ses suites, ''Le Fauve'' en {{date-|février 1987}} et ''La Garce'' en {{date-|avril 1987}}). Il poursuit avec des romans (''L'Arc-en-ciel de novembre'' en {{date-|mars 1989}} et ''L'Enfant et les Giboulées'' en {{date-|janvier 1990}}). |
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Encouragé par [[Philippe Erlanger]], il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, ''La Reine maudite'', biographie de [[Marie Stuart]], et en 1991, ''L'Amant du roi'', biographie du [[Charles d'Albert|duc de Luynes]], favori du roi [[Louis XIII]]<ref>Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes |
Encouragé par [[Philippe Erlanger]], il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, ''La Reine maudite'', biographie de [[Marie Stuart]], et en 1991, ''L'Amant du roi'', biographie du [[Charles d'Albert|duc de Luynes]], favori du roi [[Louis XIII]]<ref>Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes.</ref>. |
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=== Mort === |
=== Mort === |
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[[Fichier:Jean-Claude Pascal tombe 1.jpg|thumb|Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25).]] |
[[Fichier:Jean-Claude Pascal tombe 1.jpg|thumb|Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25).]] |
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Jean-Claude Pascal meurt à l'[[hôpital Beaujon]] de [[Clichy|Clichy-la-Garenne]] |
Jean-Claude Pascal meurt le {{date|5|mai|1992}} à l'[[hôpital Beaujon]] de [[Clichy|Clichy-la-Garenne]] ([[Hauts-de-Seine]]) à l'âge de 64 ans, des suites d'un [[cancer de l'estomac]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/-wO6NnlxtDg2 « Jean-Claude Villeminot »] sur ''[[Fichier des personnes décédées|matchID]]''.</ref>. |
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Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du [[ |
Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du [[mont Saint-Michel]] et dans la baie d'[[Hammamet]] ([[Tunisie]]), où il possédait une villa<ref>''Guide Vert Michelin 2011'', 434 p., {{p.|204}}.</ref> au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25). Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées. |
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Assumant avec discrétion son [[homosexualité]] de par son image publique de séducteur<ref>{{Lien web|nom=Blottière |titre=L'Histgeobox: ''Nous les amoureux'' : Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard|url=https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/10/nous-les-amoureux-quand-les-homosexuels.html |site=l'histgeobox |date=2021-10-20 |consulté le=2022-09-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=''Nous les amoureux'' de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay… |url=https://www.rtbf.be/article/nous-les-amoureux-de-jean-claude-pascal-une-chanson-qui-annonce-la-revolution-du-mouvement-gay-10221083 |site=RTBF |consulté le=2022-09-15}}.</ref>, à la manière de [[Rock Hudson]] aux États-Unis, il était célibataire et sans enfant. |
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⚫ | De son vivant, Jean-Claude Pascal a été élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »<ref>''Revue des musées de France'', {{nos|4 à 6}}, 1975.</ref>. Sa garde-robe a été exposée en 2004 au [[Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine]], à [[Argenton-sur-Creuse]] ([[Indre (département)|Indre]])<ref>Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, ''Châteauroux : escapade dans l'Indre'', Petit Futé, 2005, {{p.|181}}.</ref>. |
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* [[1957 au théâtre|1957]] : ''Un Français à Moscou'' de [[Pol Quentin]], mise en scène [[Jacques Charon]], [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]] |
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== Filmographie == |
== Filmographie == |
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=== Cinéma === |
=== Cinéma === |
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* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Le Jugement de Dieu]]'' |
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Le Jugement de Dieu]]'' de [[Raymond Bernard]] : Prince Albert de Bavière |
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* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Mousquetaires du roi]]'' |
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Mousquetaires du roi]]'' de [[Marcel Aboulker]] et [[Michel Ferry]] (inachevé) |
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* 1951 : ''[[Ils étaient cinq]]'' |
* 1951 : ''[[Ils étaient cinq]]'' de [[Jack Pinoteau]] : Philippe |
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* 1951 : ''[[Quatre roses rouges]]'' |
* 1951 : ''[[Quatre roses rouges]]'' de [[Nunzio Malasomma]] : Pietro Leandri |
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* 1951 : ''[[Un grand patron]]'' |
* 1951 : ''[[Un grand patron]]'' d'[[Yves Ciampi]] : Marcillac |
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* 1951 : ''[[Le Rideau cramoisi]]'' |
* 1951 : ''[[Le Rideau cramoisi]]'' d'[[Alexandre Astruc]] : l'officier |
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* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Un caprice de Caroline chérie]]'' |
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Un caprice de Caroline chérie]]'' de [[Jean Devaivre]] : Livio |
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* 1952 : ''[[Le Plus Heureux des hommes]]'' |
* 1952 : ''[[Le Plus Heureux des hommes]]'' d'Yves Ciampi : Michel Brissac |
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* 1952 : ''[[La Forêt de l'adieu]]'' |
* 1952 : ''[[La Forêt de l'adieu]]'' de [[Ralph Habib]] : Jean-Pierre |
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* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Alerte au Sud]]'' |
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Alerte au Sud]]'' de Jean Devaivre : Jean Pasquier |
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* 1953 : ''[[Le Chevalier de la nuit]]'' |
* 1953 : ''[[Le Chevalier de la nuit]]'' de [[Robert Darène]] : Georges de Ségar / L'inconnu |
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* 1953 : ''[[Les Enfants de l'amour]]'' |
* 1953 : ''[[Les Enfants de l'amour]]'' de [[Léonide Moguy]] : docteur Baurain |
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* 1953 : ''[[Si Versailles m'était |
* 1953 : ''[[Si Versailles m'était conté…]]'' de [[Sacha Guitry]] : Axel de Fersen |
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* 1953 : ''Cœur frivole ou la grande comédie'', court métrage de [[Pierre Gaspard-Huit]] : le narrateur |
* 1953 : ''Cœur frivole ou la grande comédie'', court métrage de [[Pierre Gaspard-Huit]] : le narrateur |
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* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Grand Jeu (film, 1954)|Le Grand Jeu]]'' |
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Grand Jeu (film, 1954)|Le Grand Jeu]]'' de [[Robert Siodmak]] : Pierre Martel |
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* 1954 : ''[[La Rage au corps]]'' |
* 1954 : ''[[La Rage au corps]]'' de Ralph Habib : Gino |
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* 1954 : ''[[Les Trois Voleurs]]'' |
* 1954 : ''[[Les Trois Voleurs]]'' de [[Lionello De Felice]] : Gastone Cascarilla |
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* 1954 : ''[[Le Fils de Caroline chérie]]'' |
* 1954 : ''[[Le Fils de Caroline chérie]]'' de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches |
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* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Milord l'Arsouille (film)|Milord l'Arsouille]]'' d'[[André Haguet]] : Lord Henry de Seymour |
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Milord l'Arsouille (film, 1955)|Milord l'Arsouille]]'' d'[[André Haguet]] : Lord Henry de Seymour / Milord l'Arsouille |
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* 1955 : ''[[Les Mauvaises Rencontres]]'' |
* 1955 : ''[[Les Mauvaises Rencontres]]'' d'Alexandre Astruc : Blaise Walter |
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* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Salaire du péché (film, 1956)|Le Salaire du péché]]'' |
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Salaire du péché (film, 1956)|Le Salaire du péché]]'' de [[Denys de La Patellière]] : Jean de Charvin |
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* 1956 : ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' |
* 1956 : ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' de [[Richard Pottier]] : Jean Domèvre |
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* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Les Lavandières du Portugal]]'' |
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* [[1973 au cinéma|1973]] : ''La Couture Française'', court métrage de Pierre Unia : le narrateur |
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* 1960 : ''Marie, Marie'' |
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* 1961 : ''On n'oublie rien'' |
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* 1961 : ''Toi'' |
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* 1961 : ''[[Nous les amoureux]]'' |
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* 1962 : ''Un an déjà'' |
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* 1967 : ''Chanson pour terminer'' |
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* 1970 : ''Tu sais... chez eux'' |
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* 1976 : ''Le |
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* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'' |
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* 1981 : ''Le monde a besoin des enfants'' |
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* 1961 : ''À Bobino'' |
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* 1962 : ''Chansons pour l'automne'' |
* 1962 : ''Chansons pour l'automne'' |
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* 1962 : ''Le |
* 1962 : ''Le Bateau blanc'' |
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* 1962 : ''Ma jeunesse fout l'camp'' |
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* 1964 : ''Chansons pour l'hiver'' |
* 1964 : ''Chansons pour l'hiver'' |
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* 1965 : ''Chansons de l'été'' |
* 1965 : ''Chansons de l'été'' |
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* 1967 : ''Quarante |
* 1967 : ''Quarante Ans'' |
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* 1968 : ''Chansons d'hier et de toujours'' |
* 1968 : ''Chansons d'hier et de toujours'' |
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* 1968 : ''Paris vaut bien une chanson...'' |
* 1968 : ''Paris vaut bien une chanson...'' |
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* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'' |
* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'' |
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* 1983 : ''Dessine-moi un amour'' |
* 1983 : ''Dessine-moi un amour'' |
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* 1984 : ''Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure'' |
* 1984 : ''Jean-Claude Pascal chante [[Edgar Faure]]'' |
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== Œuvres littéraires == |
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* ''Le Beau Masque'', coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. {{ISBN|2221049187|9782221049181}} |
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* ''Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1986, 174 p. {{ISBN|2265034312|9782265034310}} |
* ''Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1986, 174 p. {{ISBN|2265034312|9782265034310}} |
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* ''Le Fauve'', Fleuve Noir, 1987 |
* ''Le Fauve'', Fleuve Noir, 1987 |
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* ''La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1987, 269 p. {{ISBN|2265035742|9782265035744}} |
* ''La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1987, 269 p. {{ISBN|2265035742|9782265035744}} |
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* ''La Reine maudite : le dossier Marie Stuart'', |
* ''La Reine maudite : le dossier Marie Stuart'', éd. du Rocher, 1988, 991 p. {{ISBN|2268006425|9782268006420}} |
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* ''L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne'', |
* ''L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne'', éd. du Rocher, 1989, 437 p. {{ISBN|226800774X|9782268007748}} |
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* ''L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes)'', coll. « Histoire », |
* ''L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes)'', coll. « Histoire », éd. du Rocher, 1991, 423 p. {{ISBN|2268011240|9782268011240}} |
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* ''L'Enfant et les |
* ''L'Enfant et les Giboulées'', Presses Pocket, 1991, 344 p. {{ISBN|2266044249|9782266044240}} |
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== Distinctions == |
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* Jean Anatole, ''Jean-Claude Pascal : le bel élégant'', Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. {{ISBN|2909184080| 9782909184081}} |
* Jean Anatole, ''Jean-Claude Pascal : le bel élégant'', Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. {{ISBN|2909184080| 9782909184081}} |
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* Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, ''Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître'', Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. {{ISBN|2951847327|9782951847323}} |
* Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, ''Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître'', Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. {{ISBN|2951847327|9782951847323}} |
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* Yvan Foucart, ''Dictionnaire des comédiens français disparus'', |
* Yvan Foucart, ''Dictionnaire des comédiens français disparus'', éd. Cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. {{ISBN|978-2-9531-1390-7}} |
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=== Liens externes === |
=== Liens externes === |
Version du 10 mai 2024 à 10:52
Nom de naissance | Jean-Claude Roger Henri Villeminot |
---|---|
Naissance |
7e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Décès |
(à 64 ans) Clichy |
Profession | Styliste, acteur, chanteur, écrivain |
Jean-Claude Pascal est un acteur, chanteur et écrivain français né le à Paris (7e) et mort le à Clichy (Hauts-de-Seine).
Après avoir été styliste de mode, il fait ses débuts en 1949 au cinéma, où il incarne des rôles de séducteur qui lui permettent de devenir dans les années 1950 l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.
Il entame également, en 1955, une carrière de chanteur de charme, remportant le Concours Eurovision de la chanson 1961 grâce à la chanson Nous les amoureux. Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires.
Biographie
Jeunesse et études
Jean-Claude Pascal — Jean-Claude Roger Henri Villeminot pour l'état civil — naît à Paris (7e arr.) dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier Charles Frederick Worth. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance[1].
Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au collège Annel, à Compiègne, et la conclut au lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée du général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en , alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la Croix de guerre en 1945[2]. Après la Libération, il s'installe à Paris et étudie brièvement à la Sorbonne.
Styliste
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel[1]. Il travaille ensuite comme modéliste-dessinateur chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Robert Piguet. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle[1].
Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière, dans une mise en scène de Louis Jouvet. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais le stylisme ne lui convient plus et il choisit de mener une carrière d'acteur[1].
Acteur
En 1948, il s'inscrit au cours Simon et adopte le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre[1].
Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir et d'Edwige Feuillère, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Il enchaîne avec La Femme en blanc de Marcel Achard, aux côtés de Renée Saint-Cyr. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince Albert de Bavière dans son premier film, Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard, lequel l'a repéré par hasard[3],[1]. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.
Son quatrième film, Un grand patron d'Yves Ciampi (1951), où il partage l'affiche avec Pierre Fresnay, obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio dans Un caprice de Caroline chérie[4]. En 1953, il prête sa distinction au personnage d'Axel de Fersen dans Si Versailles m'était conté… de Sacha Guitry puis, en 1959, à celui du tsar Alexandre Ier dans La Belle et l'Empereur. En 1956, il tourne La Châtelaine du Liban de Richard Pottier, d'après le roman éponyme de Pierre Benoit.
En 1959, il reçoit le prix Femina d'interprétation masculine pour son rôle de Yan dans Pêcheur d'Islande, adaptation du roman de Pierre Loti[5],[1]. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment Opération Opium (1966) de Terence Young, réalisateur des premiers James Bond.
Au gré des tournages, il côtoie Anouk Aimée, Arletty, Brigitte Bardot, Martine Carol, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Michèle Mercier, Romy Schneider, Erich von Stroheim et Charles Vanel. Il est également ami intime de Jean Chevrier, époux de Marie Bell.
Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la Nouvelle Vague, et l'après-1968 lui est fatal[6]. Il interprète encore en 1968, le Grand Eunuque du Sultan du Maroc dans Angélique et le Sultan, dernier épisode de la série Angélique. En 1970, Les Toits de Saint-Paul d'Alfred Weidenmann marque sa dernière apparition au cinéma.
Par la suite, Jean-Claude Pascal joue à la télévision dans des séries comme Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer de Louis Grospierre ou Le Chirurgien de Saint-Chad de Jean Siegrist. Il revient aussi au théâtre, notamment au travers de l'émission Au théâtre ce soir avec, par exemple Adieu Prudence de Leslie Stevens en 1985. En 1982, il met en scène Bérénice de Racine à l'auditorium Maurice-Ravel de Lyon.
Chanteur
Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson Je voudrais, écrite par Charles Aznavour. Il donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey[2].
En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la sixième édition du Concours Eurovision de la chanson. Le samedi , au palais des festivals de Cannes, il remporte le concours pour le Luxembourg, avec la chanson Nous les amoureux, écrite par Maurice Vidalin et composée par Jacques Datin[7],[8].
Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent — sans que le grand public ne s'en doute — la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard[9],[10].
En 1962, il reçoit le prix de l'académie Charles-Cros. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des Neiges du Kilimandjaro de Pascal Danel. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment L'Amour, c'est comme un jour), Guy Béart, Gilbert Bécaud, Barbara ou Jacques Brel. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des années 1970, pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.
En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la vingt-sixième édition du concours, avec la chanson C'est peut-être pas l'Amérique, dont il co-signe les paroles avec Sophie Makhno, mais termine cette fois à la onzième place[11].
En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par Gilbert Sinoué.
Jean-Claude Pascal se livre également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'ORTF : Pierre Fresnay, Tino Rossi, Jean Marais, Jean Sablon, Charles Trenet[12].
Écrivain
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, Le Beau Masque, est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.
Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (Le Panier de crabes en , ainsi que ses suites, Le Fauve en et La Garce en ). Il poursuit avec des romans (L'Arc-en-ciel de novembre en et L'Enfant et les Giboulées en ).
Encouragé par Philippe Erlanger, il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, La Reine maudite, biographie de Marie Stuart, et en 1991, L'Amant du roi, biographie du duc de Luynes, favori du roi Louis XIII[13].
Mort
Jean-Claude Pascal meurt le à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) à l'âge de 64 ans, des suites d'un cancer de l'estomac[14].
Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du mont Saint-Michel et dans la baie d'Hammamet (Tunisie), où il possédait une villa[15] au cimetière du Montparnasse (division 25). Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées.
Assumant avec discrétion son homosexualité de par son image publique de séducteur[16],[17], à la manière de Rock Hudson aux États-Unis, il était célibataire et sans enfant.
De son vivant, Jean-Claude Pascal a été élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »[18]. Sa garde-robe a été exposée en 2004 au Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, à Argenton-sur-Creuse (Indre)[19].
Théâtre
- 1949 : La Dame aux camélias
- 1957 : Un Français à Moscou de Pol Quentin, mise en scène Jacques Charon, théâtre de la Renaissance
- 1973 : Les Amants terribles de Noël Coward, mise en scène Raymond Gérome, théâtre Montparnasse
Filmographie
Cinéma
- 1949 : Le Jugement de Dieu de Raymond Bernard : Prince Albert de Bavière
- 1951 : Les Mousquetaires du roi de Marcel Aboulker et Michel Ferry (inachevé)
- 1951 : Ils étaient cinq de Jack Pinoteau : Philippe
- 1951 : Quatre roses rouges de Nunzio Malasomma : Pietro Leandri
- 1951 : Un grand patron d'Yves Ciampi : Marcillac
- 1951 : Le Rideau cramoisi d'Alexandre Astruc : l'officier
- 1952 : Un caprice de Caroline chérie de Jean Devaivre : Livio
- 1952 : Le Plus Heureux des hommes d'Yves Ciampi : Michel Brissac
- 1952 : La Forêt de l'adieu de Ralph Habib : Jean-Pierre
- 1953 : Alerte au Sud de Jean Devaivre : Jean Pasquier
- 1953 : Le Chevalier de la nuit de Robert Darène : Georges de Ségar / L'inconnu
- 1953 : Les Enfants de l'amour de Léonide Moguy : docteur Baurain
- 1953 : Si Versailles m'était conté… de Sacha Guitry : Axel de Fersen
- 1953 : Cœur frivole ou la grande comédie, court métrage de Pierre Gaspard-Huit : le narrateur
- 1954 : Le Grand Jeu de Robert Siodmak : Pierre Martel
- 1954 : La Rage au corps de Ralph Habib : Gino
- 1954 : Les Trois Voleurs de Lionello De Felice : Gastone Cascarilla
- 1954 : Le Fils de Caroline chérie de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
- 1955 : Milord l'Arsouille d'André Haguet : Lord Henry de Seymour / Milord l'Arsouille
- 1955 : Les Mauvaises Rencontres d'Alexandre Astruc : Blaise Walter
- 1956 : Le Salaire du péché de Denys de La Patellière : Jean de Charvin
- 1956 : La Châtelaine du Liban de Richard Pottier : Jean Domèvre
- 1957 : Les Lavandières du Portugal de Pierre Gaspard-Huit : Jean-François Aubrey
- 1958 : Le Fric de Maurice Cloche : Jacques Moulin
- 1959 : Pêcheur d'Islande de Pierre Schoendoerffer : Guillaume « Yan » Floury
- 1959 : Guinguette de Jean Delannoy : Marco
- 1959 : La Belle et l'Empereur d'Axel von Ambesser : le tsar Alexandre 1er
- 1959 : L'Homme de la frontière (La encrucijada) d'Alfonso Balcázar : Javier
- 1960 : Préméditation d'André Berthomieu : Bernard Sommet
- 1960 : La Rabouilleuse de Louis Daquin : Philippe Brideau
- 1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Pierre
- 1962 : La Salamandre d'or de Maurice Régamey : Antoine de Montpezat
- 1964 : Le Faux Pas d'Antoine d'Ormesson : Robert
- 1966 : Opération opium de Terence Young : Galam Khan
- 1967 : Les Quatre Mariages de Marisol (es) (Las cuatro bodas de Marisol), de Luis Lucia : Frank Moore
- 1968 : Angélique et le sultan de Bernard Borderie : Osman Ferradji
- 1970 : Sexe et Châtiments (de) (Unter den Dächern von St. Pauli), d'Alfred Weidenmann : Dr Pasucha
- 1973 : La Couture Française, court métrage de Pierre Unia : le narrateur
Télévision
Téléfilms
- 1961 : On vous écrira
- 1963 : Teuf-Teuf
- 1964 : Sans merveille de Michel Mitrani : Franck
- 1965 : Une nuit sans lendemain : l'acteur / le cadet / le cheik / le paysan / l'adolescent
- 1972 : Au théâtre ce soir : Les Français à Moscou de Pol Quentin, mise en scène Michel Roux, réalisation Georges Folgoas, théâtre Marigny
- 1983 : L'Attrapeur : le marquis de Formentière
- 1984 : Au théâtre ce soir : Adieu Prudence de Leslie Stevens, adaptation Pierre Barillet et Jean-Pierre Gredy, mise en scène Alain Feydeau, réalisation Pierre Sabbagh, théâtre Marigny
Séries télévisées
- 1964 : Vol 272 : Marc
- 1966 : Comment ne pas épouser un milliardaire de Roger Iglésis : le commandant Jean Leroy-Dantec
- 1973 : Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer de Louis Grospierre : Jean
- 1976 : Le Chirurgien de Saint-Chad : Dr Patrick Villaresi
Discographie
Singles
- 1955 : Je voudrais
- 1958 : Devinez
- 1958 : Un jour, vous comprendre
- 1958 : Croquemitoufle
- 1959 : Le Poinçonneur des Lilas
- 1959 : La Nuit
- 1960 : Marie, Marie
- 1960 : L'Absent
- 1961 : On n'oublie rien
- 1961 : Toi
- 1961 : Les Cornemuses
- 1961 : Nous les amoureux
- 1962 : Un an déjà
- 1963 : Dans les journaux
- 1963 : Elle était si jolie
- 1964 : Bergère
- 1964 : Être aimé de toi
- 1965 : Pour les jours et les nuits
- 1965 : Soirées de prince
- 1966 : Au fond du verre
- 1966 : Vivre libre
- 1966 : Göttingen
- 1967 : Chanson pour terminer
- 1970 : Tu sais... chez eux
- 1976 : Le Pèlerinage. Frida (Nyel / Verlor)
- 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
- 1981 : Le monde a besoin des enfants
Albums
- 1960 : Satan m'a dit
- 1961 : À Bobino
- 1962 : Chansons pour l'automne
- 1962 : Le Bateau blanc
- 1962 : Ma jeunesse fout l'camp
- 1964 : Chansons pour l'hiver
- 1965 : Chansons de l'été
- 1967 : Quarante Ans
- 1968 : Chansons d'hier et de toujours
- 1968 : Paris vaut bien une chanson...
- 1973 : Je voyage
- 1974 : Nous les amoureux
- 1974 : C'était toute ma jeunesse
- 1979 : À Saint-Germain des Près
- 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
- 1983 : Dessine-moi un amour
- 1984 : Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure
Œuvres littéraires
- Le Beau Masque, coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. (ISBN 2221049187 et 9782221049181)
- Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T., Fleuve Noir, 1986, 174 p. (ISBN 2265034312 et 9782265034310)
- Le Fauve, Fleuve Noir, 1987
- La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T., Fleuve Noir, 1987, 269 p. (ISBN 2265035742 et 9782265035744)
- La Reine maudite : le dossier Marie Stuart, éd. du Rocher, 1988, 991 p. (ISBN 2268006425 et 9782268006420)
- L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne, éd. du Rocher, 1989, 437 p. (ISBN 226800774X et 9782268007748)
- L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes), coll. « Histoire », éd. du Rocher, 1991, 423 p. (ISBN 2268011240 et 9782268011240)
- L'Enfant et les Giboulées, Presses Pocket, 1991, 344 p. (ISBN 2266044249 et 9782266044240)
Distinctions
- Croix de guerre 1939-1945,
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres,
- Chevalier de la Légion d'honneur [1].
Notes et références
- « Jean-Claude Pascal (1927-1992) », sur L'Encinémathèque (version du sur Internet Archive).
- « Jean-Claude Pascal (1937-1992) », sur Muroles et Pazique.
- Cette découverte est racontée dans la biographie du metteur en scène. Cf. Éric Bonnefille, Raymond Bernard : fresques et miniatures, L'Harmattan, 2010, 308 p., p. 58-59.
- « Face à Martine Carol, dans Un caprice de Caroline Chérie, il incarne… le caprice ! » Cf. L'Encinmathèque.
- L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique Aurélien Ferenczi[réf. nécessaire].
- « Jean-Claude Pascal » sur Cineartistes.
- (en) « About the winner » sur le site officiel de l'Eurovision.
- (en) John Kennedy O'Connor, The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History, Londres, Carlton Books Limited, 2005, p. 18.
- « Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur », Hexagone Gay : « Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles […]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu. »
- Dans son Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H (L'Harmattan, 2008, p. 45), Philippe Ariño, voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : « Le personnage homosexuel se qualifie de personne “amoureuse” plutôt que d'“homosexuelle” pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée. »
- (en) « 30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom », sur Eurovision Song Contest (version du sur Internet Archive) : « 1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place. »
- « Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962) » sur le site de l'INA.
- Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes.
- « Jean-Claude Villeminot » sur matchID.
- Guide Vert Michelin 2011, 434 p., p. 204.
- Blottière, « L'Histgeobox: Nous les amoureux : Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard », sur l'histgeobox, (consulté le ).
- « Nous les amoureux de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay… », sur RTBF (consulté le ).
- Revue des musées de France, nos 4 à 6, 1975.
- Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Châteauroux : escapade dans l'Indre, Petit Futé, 2005, p. 181.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Anatole, Jean-Claude Pascal : le bel élégant, Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. (ISBN 2909184080 et 9782909184081)
- Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître, Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. (ISBN 2951847327 et 9782951847323)
- Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, éd. Cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Acteur français de cinéma
- Acteur français de télévision
- Acteur français de théâtre
- Chanteur français du XXe siècle
- Imitateur français
- Nom de scène
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Participant au Concours Eurovision de la chanson 1961
- Participant au Concours Eurovision de la chanson 1981
- Gagnant du Concours Eurovision de la chanson
- Participant au Concours Eurovision de la chanson pour le Luxembourg
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Élève du cours Simon
- Histoire des LGBT en France
- Naissance en octobre 1927
- Naissance dans le 7e arrondissement de Paris
- Décès en mai 1992
- Décès à Clichy
- Mort d'un cancer de l'estomac
- Mort d'un cancer en France
- Décès à 64 ans
- Personnalité française incinérée
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 25)