« Jean-Claude Pascal » : différence entre les versions

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'''Jean-Claude Villeminot''', [[Nom de scène|dit]] '''Jean-Claude Pascal''', né le {{Date de naissance-|24|octobre|1927}} à [[Paris]] et mort le {{date de décès-|5|mai|1992}} à [[Clichy]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/-wO6NnlxtDg2 Relevé des fichiers de l'Insee]</ref>, est un [[acteur]], [[chanteur]] et [[écrivain]] [[France|français]].
'''Jean-Claude Pascal'''<!-- Uniquement le nom connu sauf notoriété avérée de l’état civil --> est un [[acteur]], [[chanteur]] et [[écrivain]] [[France|français]] né le {{Date de naissance-|24|octobre|1927}} à [[Paris]] ([[7e arrondissement de Paris|{{7e}}]]) et mort le {{date de décès-|5|mai|1992}} à [[Clichy]] ([[Hauts-de-Seine]]).


Après avoir été styliste de mode, il fait ses débuts en [[1949 au cinéma|1949]] au cinéma, où il incarne des rôles de séducteur qui lui permettent de devenir dans les [[Années 1950 en France|années 1950]] l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.
En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la [[2e division blindée (France)|Deuxième division blindée]] et reçoit la [[Croix de guerre 1939-1945 (France)|Croix de guerre]].


Il entame également, en [[1955 en musique|1955]], une carrière de [[Crooner|chanteur de charme]], remportant le [[Concours Eurovision de la chanson 1961]] grâce à la chanson ''[[Nous les amoureux]]''. Au début des [[Années 1980 en France|années 1980]], il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant [[Roman noir|romans noirs]] et [[Roman historique|romans historiques]], ainsi que ses [[mémoires]].
Après avoir été styliste de mode, il fait ses débuts en [[1949 au cinéma|1949]] dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur. Dans les [[Années 1950 en France|années 1950]], il est l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.

Il entame également, en [[1955 en musique|1955]], une carrière de [[chanteur de charme]]. Il remporte le [[Concours Eurovision de la chanson]] pour le [[Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson|Luxembourg]], en [[Concours Eurovision de la chanson 1961|1961]], grâce à la chanson ''[[Nous les amoureux]]''<ref name="oconnor18">{{en}} John Kennedy O'Connor, ''The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History'', Londres, Carlton Books Limited, 2005, {{p.|18}}.</ref>.

Au début des [[Années 1980 en France|années 1980]], il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant [[Roman noir|romans noirs]] et [[Roman historique|romans historiques]], ainsi que ses [[mémoires]]. Il meurt, presque oublié, à 64 ans.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Soldat ===
=== Jeunesse et études ===
[[Fichier:Jean-Claude Pascal 1945.pdf|200px|thumb|Jean-Claude Pascal, en 1945, dans son uniforme militaire.]]
[[Fichier:Jean-Claude Pascal 1945.pdf|200px|thumb|Jean-Claude Pascal, en 1945, dans son uniforme militaire.]]
Jean-Claude Pascal naît dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier [[Charles Frederick Worth|Charles Frédéric Worth]]. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance<ref name="enci">[http://encinematheque.net/seconds/S48/index.asp Jean-Claude Pascal (1927/1992)], sur ''L'Encinmathèque'', par Donatienne.</ref>.
Jean-Claude Pascal {{incise|Jean-Claude Roger Henri Villeminot pour l'état civil}} naît {{Date-|24|octobre|1927}} à [[7e arrondissement de Paris|Paris ({{7e}} arr.)]] dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier [[Charles Frederick Worth]]. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance<ref name="enci">{{lien archive|url=http://encinematheque.net/seconds/S48/index.asp|titre=Jean-Claude Pascal (1927-1992)|site=L'Encinémathèque|horodatage archive=20160421201447}}.</ref>.

Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au Collège Annel, à [[Compiègne]], et la conclut au [[Lycée Janson-de-Sailly]] à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la [[2e division blindée (France)|Deuxième division blindée]] du [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|général Leclerc]]. Il est le premier soldat français à entrer dans [[Strasbourg]], en {{date-|novembre 1944}}, alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la [[Croix de guerre 1939-1945 (France)|Croix de guerre]] en 1945<ref name="fabi">[http://users.skynet.be/fabicore/jean_claude_pascal.htm Jean-Claude Pascal (1937-1992)], sur ''Muroles et Pazique''.</ref>.


Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au collège Annel, à [[Compiègne]], et la conclut au [[lycée Janson-de-Sailly]] à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la [[2e division blindée (France)|Deuxième division blindée]] du [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|général Leclerc]]. Il est le premier soldat français à entrer dans [[Strasbourg]], en {{date-|novembre 1944}}, alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la [[Croix de guerre 1939-1945 (France)|Croix de guerre]] en 1945<ref name="fabi">[http://users.skynet.be/fabicore/jean_claude_pascal.htm « Jean-Claude Pascal (1937-1992) »], sur ''Muroles et Pazique''.</ref>. Après la [[Libération de la France|Libération]], il s'installe à Paris et étudie brièvement à la [[Sorbonne]].
Après la [[Libération de la France|Libération]], il s'installe à [[Paris]] et étudie brièvement à la [[Sorbonne]]<ref name="mysp">[https://myspace.com/jeanclaudepascal/bio Jean-Claude Pascal], sur ''Myspace''.</ref>.


=== Styliste ===
=== Styliste ===
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel<ref name="enci"/>. Il travaille ensuite comme [[Styliste|modéliste-dessinateur]] chez [[Hermès International|Hermès]], puis chez les couturiers [[Christian Dior]] et [[Robert Piguet]]. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle<ref name="enci"/>.
Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel<ref name="enci"/>. Il travaille ensuite comme [[Styliste|modéliste-dessinateur]] chez [[Hermès International|Hermès]], puis chez les couturiers [[Christian Dior]] et [[Robert Piguet]]. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle<ref name="enci"/>.


Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce ''[[Dom Juan ou le Festin de Pierre|Dom Juan]]'' de [[Molière]], dans une mise en scène de [[Louis Jouvet]]. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais son métier de styliste ne lui convient plus. Il souhaite mener une carrière d'acteur<ref name="enci"/>.
Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce ''[[Dom Juan ou le Festin de Pierre|Dom Juan]]'' de [[Molière]], dans une mise en scène de [[Louis Jouvet]]. Il entre un temps chez la couturière [[Anny Blatt]], mais le stylisme ne lui convient plus et il choisit de mener une carrière d'acteur<ref name="enci"/>.


=== Acteur ===
=== Acteur ===
En 1948, Jean-Claude Pascal s'inscrit au [[Cours Simon]]. Il adopte alors le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre<ref name="enci"/>.
En 1948, il s'inscrit au [[cours Simon]] et adopte le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre<ref name="enci"/>.


Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de [[Pierre Renoir]] et d'[[Edwige Feuillère]], dans ''[[La Dame aux camélias]]'' d'[[Alexandre Dumas (fils)|Alexandre Dumas fils]]. Il enchaîne avec ''[[La Femme en blanc]]'' de [[Marcel Achard]], aux côtés de [[Renée Saint-Cyr]]. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince [[Albert Ier de Hainaut|Albert de Bavière]] dans son premier film, ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]], lequel l'a repéré par hasard<ref>Cette découverte est racontée dans la biographie de ce metteur en scène écrite par Eric Bonnefille, ''Raymond Bernard : fresques et miniatures'', Éditions L'Harmattan, 2010, 308 p., {{p.|58-59}}.</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.
Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de [[Pierre Renoir]] et d'[[Edwige Feuillère]], dans ''[[La Dame aux camélias]]'' d'[[Alexandre Dumas (fils)|Alexandre Dumas fils]]. Il enchaîne avec ''[[La Femme en blanc]]'' de [[Marcel Achard]], aux côtés de [[Renée Saint-Cyr]]. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince [[Albert Ier de Hainaut|Albert de Bavière]] dans son premier film, ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]], lequel l'a repéré par hasard<ref>Cette découverte est racontée dans la biographie du metteur en scène. Cf. Éric Bonnefille, ''Raymond Bernard : fresques et miniatures'', L'Harmattan, 2010, 308 p., {{p.|58-59}}.</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.


Son quatrième film, ''[[Un grand patron]]'', d'[[Yves Ciampi]] (1951), où il partage l'affiche avec [[Pierre Fresnay]], obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio (le « caprice ») dans ''[[Un caprice de Caroline chérie]]''<ref name=":0">[http://encinematheque.fr/seconds/S48/index.php Jean-Claude Pascal (1927/1992)], sur ''L'Encinémathèque'', par Donatienne : {{Citation|Face à Martine Carol, dans « Un caprice de Caroline Chérie », il incarne… le caprice !}}</ref>. En 1953, il offre sa distinction au personnage d'[[Axel de Fersen]] dans ''[[Si Versailles m'était conté…|Si Versailles m'était conté]]'' de [[Sacha Guitry]], puis, en 1959, à celui du tsar [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{Ier}}]] dans ''[[La Belle et l'Empereur|La Belle et l'empereur]]''. En 1956, il tourne ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' de [[Richard Pottier]], d'après le [[La Châtelaine du Liban (roman)|roman éponyme]] de [[Pierre Benoit|Pierre Benoît]].
Son quatrième film, ''[[Un grand patron]]'' d'[[Yves Ciampi]] (1951), où il partage l'affiche avec [[Pierre Fresnay]], obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio dans ''[[Un caprice de Caroline chérie]]''<ref name=":0">{{Citation|Face à Martine Carol, dans ''Un caprice de Caroline Chérie'', il incarne… le caprice !}} Cf. ''L'Encinmathèque''.</ref>. En 1953, il prête sa distinction au personnage d'[[Axel de Fersen]] dans ''[[Si Versailles m'était conté…]]'' de [[Sacha Guitry]] puis, en 1959, à celui du tsar [[Alexandre Ier (empereur de Russie)|Alexandre {{Ier}}]] dans ''[[La Belle et l'Empereur]]''. En 1956, il tourne ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' de [[Richard Pottier]], d'après le [[La Châtelaine du Liban (roman)|roman éponyme]] de [[Pierre Benoit]].


En 1959, il reçoit le [[Prix Femina]] d'interprétation masculine, pour son rôle de Yan, dans ''[[Pêcheur d'Islande (film, 1959)|Pêcheur d'Islande]]'', adaptation du roman de [[Pierre Loti]]<ref>L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique [[Aurélien Ferenczi]]</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment ''[[Opération Opium]]'', en 1966, de [[Terence Young (réalisateur)|Terence Young]], réalisateur des premiers [[James Bond]].
En 1959, il reçoit le [[prix Femina]] d'interprétation masculine pour son rôle de Yan dans ''[[Pêcheur d'Islande (film, 1959)|Pêcheur d'Islande]]'', adaptation du roman de [[Pierre Loti]]<ref>L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique [[Aurélien Ferenczi]]{{refnec}}.</ref>{{,}}<ref name="enci"/>. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment ''[[Opération Opium]]'' (1966) de [[Terence Young (réalisateur)|Terence Young]], réalisateur des premiers [[James Bond]].


Au gré des tournages, il côtoie [[Anouk Aimée]], [[Arletty]], [[Brigitte Bardot]], [[Martine Carol]], [[Danielle Darrieux]], [[Gina Lollobrigida]], [[Michèle Mercier]], [[Romy Schneider]], [[Erich von Stroheim]] et [[Charles Vanel]]. Il était l'ami intime de [[Jean Chevrier]], époux de [[Marie Bell]].
Au gré des tournages, il côtoie [[Anouk Aimée]], [[Arletty]], [[Brigitte Bardot]], [[Martine Carol]], [[Danielle Darrieux]], [[Gina Lollobrigida]], [[Michèle Mercier]], [[Romy Schneider]], [[Erich von Stroheim]] et [[Charles Vanel]]. Il est également ami intime de [[Jean Chevrier]], époux de [[Marie Bell]].


Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la [[Nouvelle Vague]], et l'après soixante-huit lui est fatal<ref>[http://www.cineartistes.com/index.php?page=afficher&id=Jean-Claude+Pascal Jean-Claude Pascal], sur ''Cineartistes''.</ref>. Il interprète encore en 1968, le « Grand Eunuque du Sultan du Maroc » dans ''[[Angélique et le Sultan]]'', le dernier épisode de la série ''[[Angélique (série de films)|Angélique]]''. Il tourne enfin, en [[1970 au cinéma|1970]], ''[[Les Toits de Saint-Paul|Toits de Saint-Paul]]'' d'[[Alfred Weidenmann]]. Ce sera son dernier rôle au cinéma.
Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la [[Nouvelle Vague]], et l'après-1968 lui est fatal<ref>[http://www.cineartistes.com/index.php?page=afficher&id=Jean-Claude+Pascal « Jean-Claude Pascal »] sur ''Cineartistes''.</ref>. Il interprète encore en 1968, le Grand Eunuque du Sultan du Maroc dans ''[[Angélique et le Sultan]]'', dernier épisode de la série ''[[Angélique (série de films)|Angélique]]''. En [[1970 au cinéma|1970]], ''[[Les Toits de Saint-Paul]]'' d'[[Alfred Weidenmann]] marque sa dernière apparition au cinéma.


Par la suite, Jean-Claude Pascal apparaît à la télévision, dans des séries et des feuilletons comme ''[[Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer|Le temps de vivre... Le temps d'aimer]]'' de [[Louis Grospierre]] ou ''[[Le chirurgien de Saint-Chad]]'' de [[Jean Siegrist]]. Il revient au théâtre et participe à la série ''[[Au théâtre ce soir]]'' (par exemple en 1985 dans ''Adieu Prudence'' de [[Leslie Stevens]]). En 1982, il réalise la mise en scène de ''[[Bérénice (Racine)|Bérénice]]'', à l'auditorium [[Maurice Ravel]] de [[Lyon]].
Par la suite, Jean-Claude Pascal joue à la télévision dans des séries comme ''[[Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer]]'' de [[Louis Grospierre]] ou ''[[Le Chirurgien de Saint-Chad]]'' de [[Jean Siegrist]]. Il revient aussi au théâtre, notamment au travers de l'émission ''[[Au théâtre ce soir]]'' avec, par exemple ''Adieu Prudence'' de [[Leslie Stevens]] en 1985. En 1982, il met en scène ''[[Bérénice (Racine)|Bérénice]]'' de Racine à l'[[auditorium Maurice-Ravel]] de [[Lyon]].


=== Chanteur ===
=== Chanteur ===
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Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson ''Je voudrais'', écrite par [[Charles Aznavour]]. Il donne son premier récital en 1961, à [[Bobino]], avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme [[Jean Ferrat]], [[Serge Gainsbourg]] et [[Bernard Dimey]]<ref name="fabi"/>.
Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson ''Je voudrais'', écrite par [[Charles Aznavour]]. Il donne son premier récital en 1961, à [[Bobino]], avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme [[Jean Ferrat]], [[Serge Gainsbourg]] et [[Bernard Dimey]]<ref name="fabi"/>.


En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la [[Concours Eurovision de la chanson 1961|sixième édition]] du [[Concours Eurovision de la chanson]]. Le samedi {{date-|18 mars}}, à [[Cannes]], il remporte le concours pour le [[Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson|Luxembourg]], avec la chanson ''[[Nous les amoureux]]'', écrite par [[Maurice Vidalin]] et composée par [[Jacques Datin]]<ref name="eurotv61">{{en}} [https://eurovision.tv/story/a-decade-of-song-eurovision-winners-through-the-years-1960-1069 Jean-Claude Pascal sings "Nous les amoureux"], sur le site officiel de l'Eurovision.</ref>.
En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la [[Concours Eurovision de la chanson 1961|sixième édition]] du [[Concours Eurovision de la chanson]]. Le samedi {{date-|18 mars}}, au [[Palais des festivals et des congrès de Cannes|palais des festivals de Cannes]], il remporte le concours pour le [[Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson|Luxembourg]], avec la chanson ''[[Nous les amoureux]]'', écrite par [[Maurice Vidalin]] et composée par [[Jacques Datin]]<ref name="eurotv61">{{en}} [https://eurovision.tv/event/cannes-1961 « ''About the winner'' »] sur le site officiel de l'Eurovision.</ref>{{,}}<ref name="oconnor18">{{en}} John Kennedy O'Connor, ''The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History'', Londres, Carlton Books Limited, 2005, {{p.|18}}.</ref>.


Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent sans que le grand public ne s'en doute la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard<ref>[http://www.hexagonegay.com/Jean-Claude_Pascal.html Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur], ''Hexagone Gay'' : {{Citation|Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles [...]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville.…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu.}}</ref>{{,}}<ref>Dans son ''Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H'' (Éditions L'Harmattan, 2008, {{p.|45}}), [[Philippe Ariño]], voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : {{Citation|Le personnage homosexuel se qualifie de personne "amoureuse" plutôt que d'"homosexuelle" pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée.}}</ref>.
Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent {{incise|sans que le grand public ne s'en doute}} la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard<ref>[http://www.hexagonegay.com/Jean-Claude_Pascal.html « Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur »], ''Hexagone Gay'' : {{Citation|Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles []. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu.}}</ref>{{,}}<ref>Dans son ''Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H'' (L'Harmattan, 2008, {{p.|45}}), [[Philippe Ariño]], voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : {{Citation|Le personnage homosexuel se qualifie de personne “amoureuse” plutôt que d'“homosexuelle” pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée.}}</ref>.


En 1962, il reçoit le prix de l'[[Académie Charles-Cros]]. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des ''Neiges du Kilimandjaro'', de [[Pascal Danel]]. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de [[Charles Aznavour]] (notamment ''[[L'Amour, c'est comme un jour]]''), [[Guy Béart]], [[Gilbert Bécaud]], [[Barbara]] ou [[Jacques Brel]]. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des [[années 1970]], pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.
En 1962, il reçoit le prix de l'[[académie Charles-Cros]]. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des ''Neiges du Kilimandjaro'' de [[Pascal Danel]]. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment ''[[L'Amour, c'est comme un jour]]''), [[Guy Béart]], [[Gilbert Bécaud]], [[Barbara]] ou [[Jacques Brel]]. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des [[années 1970]], pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.


En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au [[Concours Eurovision de la chanson]], la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la [[Concours Eurovision de la chanson 1981|vingt-sixième édition du concours]], avec la chanson ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'', dont il co-signe les paroles avec [[Sophie Makhno]], mais termine cette fois à la onzième place<ref name="eurotv81b">{{en}} [http://www.eurovision.tv/page/news?id=27863&_t=30_years_ago_today_-_bucks_fizz_win_for_united_kingdom 30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom], sur le site ''Eurovision Song Contest'', 4 avril 2011 : {{Citation étrangère|langue=en|1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place.}}</ref>.
En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la [[Concours Eurovision de la chanson 1981|vingt-sixième édition du concours]], avec la chanson ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]'', dont il co-signe les paroles avec [[Sophie Makhno]], mais termine cette fois à la onzième place<ref name="eurotv81b">{{lien archive|langue=en|url=http://www.eurovision.tv/page/news?id=27863&_t=30_years_ago_today_-_bucks_fizz_win_for_united_kingdom|titre=''30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom''|site=Eurovision Song Contest|horodatage archive=20160421201447}} : {{Citation étrangère|langue=en|1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place.}}</ref>.


En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par [[Gilbert Sinoué]].
En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par [[Gilbert Sinoué]].


Jean-Claude Pascal se livre également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]] : [[Pierre Fresnay]], [[Tino Rossi]], [[Jean Marais]], [[Jean Sablon]], [[Charles Trenet]]<ref>[http://www.ina.fr/video/I05040815/jean-claude-pascal-imitateur-video.html « Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962) »] sur le site de l'INA.</ref>.
De son vivant, Jean-Claude Pascal fut élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »<ref>''Revue des musées de France'', Nos 4 à 6, 1975.</ref>. Sa garde-robe fut exposée en 2004, au [[Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine]], à [[Argenton-sur-Creuse]], dans l'[[Indre (département)|Indre]]<ref>Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, ''Châteauroux : escapade dans l'Indre'', Petit Futé, 2005, {{p.|181}}.</ref>.

=== Imitateur ===
Jean-Claude Pascal se livrait également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]] : [[Pierre Fresnay]], [[Tino Rossi]], [[Jean Marais]], [[Jean Sablon]], [[Charles Trenet]]<ref>[http://www.ina.fr/video/I05040815/jean-claude-pascal-imitateur-video.html Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962)], site de l'INA.</ref>.


=== Écrivain ===
=== Écrivain ===
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, ''Le Beau Masque'', est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.
À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, ''Le Beau Masque'', est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.


Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (''Le Panier de crabes'', en {{date-|novembre 1986}}, ainsi que ses suites, ''Le Fauve'', en {{date-|février 1987}}, et ''La Garce'', en {{date-|avril 1987}}). Il poursuit avec des romans (''L'Arc-en-ciel de novembre'', en {{date-|mars 1989}}, et ''L'Enfant et les Giboulées'', en {{date-|janvier 1990}}).
Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (''Le Panier de crabes'' en {{date-|novembre 1986}}, ainsi que ses suites, ''Le Fauve'' en {{date-|février 1987}} et ''La Garce'' en {{date-|avril 1987}}). Il poursuit avec des romans (''L'Arc-en-ciel de novembre'' en {{date-|mars 1989}} et ''L'Enfant et les Giboulées'' en {{date-|janvier 1990}}).


Encouragé par [[Philippe Erlanger]], il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, ''La Reine maudite'', biographie de [[Marie Stuart]], et en 1991, ''L'Amant du roi'', biographie du [[Charles d'Albert|duc de Luynes]], favori du roi [[Louis XIII]]<ref>Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes, cf Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur, op. cit.</ref>.
Encouragé par [[Philippe Erlanger]], il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, ''La Reine maudite'', biographie de [[Marie Stuart]], et en 1991, ''L'Amant du roi'', biographie du [[Charles d'Albert|duc de Luynes]], favori du roi [[Louis XIII]]<ref>Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes.</ref>.


=== Mort ===
=== Mort ===
[[Fichier:Jean-Claude Pascal tombe 1.jpg|thumb|Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25).]]
[[Fichier:Jean-Claude Pascal tombe 1.jpg|thumb|Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25).]]
Jean-Claude Pascal meurt à l'[[hôpital Beaujon]] de [[Clichy|Clichy-la-Garenne]], le {{date|5|mai|1992}}, à l'âge de 64 ans, des suites d'un [[cancer de l'estomac]]. Assumant avec discrétion son [[homosexualité]] dans ''Nous les amoureux''<ref>{{Lien web |nom=Blottière |titre=L'Histgeobox: "Nous les amoureux". Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard. |url=https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/10/nous-les-amoureux-quand-les-homosexuels.html |site=l'histgeobox |date=2021-10-20 |consulté le=2022-09-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=" Nous les amoureux " de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay... |url=https://www.rtbf.be/article/nous-les-amoureux-de-jean-claude-pascal-une-chanson-qui-annonce-la-revolution-du-mouvement-gay-10221083 |site=RTBF |consulté le=2022-09-15}}.</ref>, il était célibataire et sans enfant.
Jean-Claude Pascal meurt le {{date|5|mai|1992}} à l'[[hôpital Beaujon]] de [[Clichy|Clichy-la-Garenne]] ([[Hauts-de-Seine]]) à l'âge de 64 ans, des suites d'un [[cancer de l'estomac]]<ref>[https://deces.matchid.io/id/-wO6NnlxtDg2 « Jean-Claude Villeminot »] sur ''[[Fichier des personnes décédées|matchID]]''.</ref>.


Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du [[Mont Saint-Michel]] et dans la baie d'[[Hammamet]] ([[Tunisie]]), où il possédait une villa<ref>''Guide Vert Michelin 2011'', 434 p., {{p.|204}}.</ref>. Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées, au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25).
Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du [[mont Saint-Michel]] et dans la baie d'[[Hammamet]] ([[Tunisie]]), où il possédait une villa<ref>''Guide Vert Michelin 2011'', 434 p., {{p.|204}}.</ref> au [[cimetière du Montparnasse]] (division 25). Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées.

Assumant avec discrétion son [[homosexualité]] de par son image publique de séducteur<ref>{{Lien web|nom=Blottière |titre=L'Histgeobox: ''Nous les amoureux'' : Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard|url=https://lhistgeobox.blogspot.com/2021/10/nous-les-amoureux-quand-les-homosexuels.html |site=l'histgeobox |date=2021-10-20 |consulté le=2022-09-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=''Nous les amoureux'' de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay… |url=https://www.rtbf.be/article/nous-les-amoureux-de-jean-claude-pascal-une-chanson-qui-annonce-la-revolution-du-mouvement-gay-10221083 |site=RTBF |consulté le=2022-09-15}}.</ref>, à la manière de [[Rock Hudson]] aux États-Unis, il était célibataire et sans enfant.

De son vivant, Jean-Claude Pascal a été élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »<ref>''Revue des musées de France'', {{nos|4 à 6}}, 1975.</ref>. Sa garde-robe a été exposée en 2004 au [[Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine]], à [[Argenton-sur-Creuse]] ([[Indre (département)|Indre]])<ref>Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, ''Châteauroux : escapade dans l'Indre'', Petit Futé, 2005, {{p.|181}}.</ref>.

== Théâtre ==
* [[1949 au théâtre|1949]] : ''[[La Dame aux camélias]]''
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''Un Français à Moscou'' de [[Pol Quentin]], mise en scène [[Jacques Charon]], [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]]
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Les Amants terribles'' de [[Noël Coward]], mise en scène [[Raymond Gérôme|Raymond Gérome]], [[théâtre Montparnasse]]


== Filmographie ==
== Filmographie ==
=== Cinéma ===
=== Cinéma ===
{{Colonnes|nombre=2|
{{Colonnes|nombre=2|
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]] : Prince Albert de Bavière
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Le Jugement de Dieu]]'' de [[Raymond Bernard]] : Prince Albert de Bavière
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Mousquetaires du roi]]'', de [[Marcel Aboulker]] et [[Michel Ferry]] - Film inachevé
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Mousquetaires du roi]]'' de [[Marcel Aboulker]] et [[Michel Ferry]] (inachevé)
* 1951 : ''[[Ils étaient cinq]]'', de [[Jack Pinoteau]] : Philippe
* 1951 : ''[[Ils étaient cinq]]'' de [[Jack Pinoteau]] : Philippe
* 1951 : ''[[Quatre roses rouges]]'', de [[Nunzio Malasomma]] : Pietro Leandri
* 1951 : ''[[Quatre roses rouges]]'' de [[Nunzio Malasomma]] : Pietro Leandri
* 1951 : ''[[Un grand patron]]'', d'[[Yves Ciampi]] : Marcillac
* 1951 : ''[[Un grand patron]]'' d'[[Yves Ciampi]] : Marcillac
* 1951 : ''[[Le Rideau cramoisi]]'', d'[[Alexandre Astruc]] : l'officier
* 1951 : ''[[Le Rideau cramoisi]]'' d'[[Alexandre Astruc]] : l'officier
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Un caprice de Caroline chérie]]'', de [[Jean Devaivre]] : Livio
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Un caprice de Caroline chérie]]'' de [[Jean Devaivre]] : Livio
* 1952 : ''[[Le Plus Heureux des hommes]]'', d'Yves Ciampi : Michel Brissac
* 1952 : ''[[Le Plus Heureux des hommes]]'' d'Yves Ciampi : Michel Brissac
* 1952 : ''[[La Forêt de l'adieu]]'', de [[Ralph Habib]] : Jean-Pierre
* 1952 : ''[[La Forêt de l'adieu]]'' de [[Ralph Habib]] : Jean-Pierre
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Alerte au Sud]]'', de [[Jean Devaivre]] : Jean Pasquier
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Alerte au Sud]]'' de Jean Devaivre : Jean Pasquier
* 1953 : ''[[Le Chevalier de la nuit]]'', de [[Robert Darène]] : Georges de Ségar / L'inconnu
* 1953 : ''[[Le Chevalier de la nuit]]'' de [[Robert Darène]] : Georges de Ségar / L'inconnu
* 1953 : ''[[Les Enfants de l'amour]]'', de [[Léonide Moguy]] : docteur Baurain
* 1953 : ''[[Les Enfants de l'amour]]'' de [[Léonide Moguy]] : docteur Baurain
* 1953 : ''[[Si Versailles m'était conté...|Si Versailles m'était conté]]'', de [[Sacha Guitry]] : Axel de Fersen
* 1953 : ''[[Si Versailles m'était conté…]]'' de [[Sacha Guitry]] : Axel de Fersen
* 1953 : ''Cœur frivole ou la grande comédie'', court métrage de [[Pierre Gaspard-Huit]] : le narrateur
* 1953 : ''Cœur frivole ou la grande comédie'', court métrage de [[Pierre Gaspard-Huit]] : le narrateur
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Grand Jeu (film, 1954)|Le Grand Jeu]]'', de [[Robert Siodmak]] : Pierre Martel
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Grand Jeu (film, 1954)|Le Grand Jeu]]'' de [[Robert Siodmak]] : Pierre Martel
* 1954 : ''[[La Rage au corps]]'', de Ralph Habib : Gino
* 1954 : ''[[La Rage au corps]]'' de Ralph Habib : Gino
* 1954 : ''[[Les Trois Voleurs]]'', de [[Lionello De Felice]] : Gastone Cascarilla
* 1954 : ''[[Les Trois Voleurs]]'' de [[Lionello De Felice]] : Gastone Cascarilla
* 1954 : ''[[Le Fils de Caroline chérie]]'', de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
* 1954 : ''[[Le Fils de Caroline chérie]]'' de Jean Devaivre : Juan d'Aranda / de Sallanches
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Milord l'Arsouille (film)|Milord l'Arsouille]]'' d'[[André Haguet]] : Lord Henry de Seymour, Milord l'Arsouille
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Milord l'Arsouille (film, 1955)|Milord l'Arsouille]]'' d'[[André Haguet]] : Lord Henry de Seymour / Milord l'Arsouille
* 1955 : ''[[Les Mauvaises Rencontres]]'', d'[[Alexandre Astruc]] : Blaise Walter
* 1955 : ''[[Les Mauvaises Rencontres]]'' d'Alexandre Astruc : Blaise Walter
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Salaire du péché (film, 1956)|Le Salaire du péché]]'', de [[Denys de La Patellière]] : Jean de Charvin
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Le Salaire du péché (film, 1956)|Le Salaire du péché]]'' de [[Denys de La Patellière]] : Jean de Charvin
* 1956 : ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'', de [[Richard Pottier]] : Jean Domèvre
* 1956 : ''[[La Châtelaine du Liban (film, 1956)|La Châtelaine du Liban]]'' de [[Richard Pottier]] : Jean Domèvre
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Les Lavandières du Portugal]]'', de Pierre Gaspard-Huit : Jean-François Aubrey
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Les Lavandières du Portugal (film)|Les Lavandières du Portugal]]'' de Pierre Gaspard-Huit : Jean-François Aubrey
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Le Fric]]'', de [[Maurice Cloche]] : Jacques Moulin
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Le Fric]]'' de [[Maurice Cloche]] : Jacques Moulin
* 1958 : ''[[Guinguette (film, 1959)|Guinguette]]'', de [[Jean Delannoy]] : Marco
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Pêcheur d'Islande (film, 1959)|Pêcheur d'Islande]]'' de [[Pierre Schoendoerffer]] : Guillaume « Yan » Floury
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Pêcheur d'Islande (film, 1959)|Pêcheur d'Islande]]'', de [[Pierre Schœndœrffer|Pierre Schoendoerffer]] : Guillaume 'Yan' Floury
* 1959 : ''[[Guinguette (film)|Guinguette]]'' de [[Jean Delannoy]] : Marco
* 1959 : ''[[La Belle et l'Empereur]]'', d'[[Axel von Ambesser|Axel Von Ambesser]] : le Tsar Alexandre {{1er}}
* 1959 : ''[[La Belle et l'Empereur]]'' d'[[Axel von Ambesser]] : le tsar Alexandre {{1er}}
* 1959 : ''[[L'Homme de la frontière (film)|L'Homme de la frontière]]'', (''La encrucijada''), d'[[Alfonso Balcazar]] : Javier
* 1959 : ''[[L'Homme de la frontière (film)|L'Homme de la frontière]]'' (''La encrucijada'') d'[[Alfonso Balcázar]] : Javier
* [[1960 au cinéma|1960]] : ''[[Préméditation (film, 1960)|Préméditation]]'', d'[[André Berthomieu]] : Bernard Sommet
* [[1960 au cinéma|1960]] : ''[[Préméditation (film, 1960)|Préméditation]]'' d'[[André Berthomieu]] : Bernard Sommet
* 1960 : ''[[La Rabouilleuse (film, 1960)|La Rabouilleuse]]'', de [[Louis Daquin]] : Philippe Brideau
* 1960 : ''[[La Rabouilleuse (film, 1960)|La Rabouilleuse]]'' de [[Louis Daquin]] : Philippe Brideau
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Rendez-vous (film, 1961)|Le Rendez-vous]]'', de Jean Delannoy : Pierre
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Rendez-vous (film, 1961)|Le Rendez-vous]]'' de Jean Delannoy : Pierre
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[La Salamandre d'or]]'', de [[Maurice Régamey|Maurice Regamey]] : Antoine de Montpezat
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[La Salamandre d'or]]'' de [[Maurice Régamey]] : Antoine de Montpezat
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Faux Pas]]'', d'[[Antoine d'Ormesson]] : Robert
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Faux Pas]]'' d'[[Antoine d'Ormesson]] : Robert
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Opération Opium|Opération opium]]'', de [[Terence Young (réalisateur)|Terence Young]] : Galam Khan
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Opération Opium|Opération opium]]'' de [[Terence Young (réalisateur)|Terence Young]] : Galam Khan
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''{{Lien|langue=es|trad=Las cuatro bodas de Marisol|fr=Les Quatre mariages de Marisol}}'' (''Las cuatro bodas de Marisol''), de [[Luis Lucia Mingarro|Luis Lucia]] : Frank Moore
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''{{Lien|langue=es|trad=Las cuatro bodas de Marisol|fr=Les Quatre Mariages de Marisol}}'' (''Las cuatro bodas de Marisol''), de [[Luis Lucia Mingarro|Luis Lucia]] : Frank Moore
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Angélique et le Sultan|Angélique et le sultan]]'', de [[Bernard Borderie]] : Osman Ferradji
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Angélique et le Sultan|Angélique et le sultan]]'' de [[Bernard Borderie]] : Osman Ferradji
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''{{Lien|langue=de|trad=Unter den Dächern von St. Pauli|fr=Sexe et Châtiments}}'' (''Unter den Dächern von St. Pauli''), d'[[Alfred Weidenmann]] : {{Dr}} Pasucha
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''{{Lien|langue=de|trad=Unter den Dächern von St. Pauli|fr=Sexe et Châtiments}}'' (''Unter den Dächern von St. Pauli''), d'[[Alfred Weidenmann]] : {{Dr}} Pasucha
* [[1973 au cinéma|1973]] : ''La Couture Française'', court métrage de Pierre Unia : le narrateur
* [[1973 au cinéma|1973]] : ''La Couture Française'', court métrage de Pierre Unia : le narrateur
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=== Télévision ===
=== Télévision ===
==== Téléfilms ====
{{Colonnes|nombre=2|
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[On vous écrira]]'' (téléfilm)
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[On vous écrira]]''
* [[1963 à la télévision|1963]] : ''[[Teuf-Teuf]]'' (téléfilm)
* [[1963 à la télévision|1963]] : ''[[Teuf-Teuf]]''
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[Sans merveille]]'', de [[Michel Mitrani]] (téléfilm) : Franck
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[Sans merveille]]'' de [[Michel Mitrani]] : Franck
* 1964 : ''[[Vol 272]]'' (série télévisée) : Marc
* [[1965 à la télévision|1965]] : ''[[Une nuit sans lendemain]]'' (téléfilm) : l'acteur / Le cadet / Le cheik / Le paysan / L'adolescent
* [[1966 à la télévision|1966]] : ''[[Comment ne pas épouser un milliardaire]]'', de [[Lazare Iglesis|Roger Iglésis]] (série télévisée) : le commandant Jean Leroy-Dantec
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Au théâtre ce soir]]'' - ''Les Français à Moscou'', de [[Pol Quentin]], mise en scène de [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], réalisation par [[Georges Folgoas]], au [[Théâtre Marigny]]
* [[1973 à la télévision|1973]] : ''[[Le temps de vivre... Le temps d'aimer]]'' (série télévisée) de [[Louis Grospierre]] : Jean
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''[[Le chirurgien de Saint-Chad]]'' (série télévisée) : {{Dr}} Patrick Villaresi
* [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[L'attrapeur]]'' (téléfilm) : Marquis de Formentière
* [[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Au théâtre ce soir]]'' - ''Adieu Prudence'', de [[Leslie Stevens]], adaptation de [[Pierre Barillet]] et [[Jean-Pierre Grédy]], mise en scène par [[Alain Feydeau]], réalisation de [[Pierre Sabbagh]], au [[Théâtre Marigny]]
}}


* [[1965 à la télévision|1965]] : ''[[Une nuit sans lendemain]]'' : l'acteur / le cadet / le cheik / le paysan / l'adolescent
== Théâtre ==

* [[1949 au théâtre|1949]] : ''[[La Dame aux camélias]]''
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''Un Français à Moscou'', de [[Pol Quentin]], mise en scène par [[Jacques Charon]], au [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|Théâtre de la Renaissance]]
* [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Au théâtre ce soir]]'' : ''Les Français à Moscou'' de [[Pol Quentin]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], réalisation [[Georges Folgoas]], [[théâtre Marigny]]
* [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[L'Attrapeur]]'' : le marquis de Formentière
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''Les Amants terribles'', de [[Noël Coward|Noel Coward]], mise en scène par [[Raymond Gérôme|Raymond Gérome]], au [[Théâtre Montparnasse]]
* [[1984 à la télévision|1984]] : ''Au théâtre ce soir'' : ''Adieu Prudence'' de [[Leslie Stevens]], adaptation [[Pierre Barillet]] et [[Jean-Pierre Gredy]], mise en scène [[Alain Feydeau]], réalisation [[Pierre Sabbagh]], théâtre Marigny

==== Séries télévisées ====
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[Vol 272]]'' : Marc
* [[1966 à la télévision|1966]] : ''[[Comment ne pas épouser un milliardaire]]'' de [[Lazare Iglésis|Roger Iglésis]] : le commandant Jean Leroy-Dantec
* [[1973 à la télévision|1973]] : ''[[Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer]]'' de [[Louis Grospierre]] : Jean
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''[[Le Chirurgien de Saint-Chad]]'' : {{Dr}} Patrick Villaresi


== Discographie ==
== Discographie ==
=== Singles ===
=== ''Singles'' ===
{{Colonnes|nombre=2|
{{Colonnes|nombre=2|
* 1955 : ''Je voudrais''
* 1955 : ''Je voudrais''
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* 1958 : ''Un jour, vous comprendre''
* 1958 : ''Un jour, vous comprendre''
* 1958 : ''Croquemitoufle''
* 1958 : ''Croquemitoufle''
* 1959 : ''Le poinçonneur des lilas''
* 1959 : ''Le Poinçonneur des Lilas''
* 1959 : ''La nuit''
* 1959 : ''La Nuit''
* 1960 : ''Marie, Marie''
* 1960 : ''Marie, Marie''
* 1960 : ''L'absent''
* 1960 : ''L'Absent''
* 1961 : ''On n'oublie rien''
* 1961 : ''On n'oublie rien''
* 1961 : ''Toi''
* 1961 : ''Toi''
* 1961 : ''Les cornemuses''
* 1961 : ''Les Cornemuses''
* 1961 : ''[[Nous les amoureux]]''
* 1961 : ''[[Nous les amoureux]]''
* 1962 : ''Un an déjà''
* 1962 : ''Un an déjà''
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* 1967 : ''Chanson pour terminer''
* 1967 : ''Chanson pour terminer''
* 1970 : ''Tu sais... chez eux''
* 1970 : ''Tu sais... chez eux''
* 1976 : ''Le pèlerinage. Frida'' (Nyel / Verlor)
* 1976 : ''Le Pèlerinage. Frida'' (Nyel / Verlor)
* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]''
* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]''
* 1981 : ''Le monde a besoin des enfants''
* 1981 : ''Le monde a besoin des enfants''
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* 1961 : ''À Bobino''
* 1961 : ''À Bobino''
* 1962 : ''Chansons pour l'automne''
* 1962 : ''Chansons pour l'automne''
* 1962 : ''Le bateau blanc''
* 1962 : ''Le Bateau blanc''
* 1962 : ''Ma jeunesse fout l'camp''
* 1962 : ''Ma jeunesse fout l'camp''
* 1964 : ''Chansons pour l'hiver''
* 1964 : ''Chansons pour l'hiver''
* 1965 : ''Chansons de l'été''
* 1965 : ''Chansons de l'été''
* 1967 : ''Quarante ans''
* 1967 : ''Quarante Ans''
* 1968 : ''Chansons d'hier et de toujours''
* 1968 : ''Chansons d'hier et de toujours''
* 1968 : ''Paris vaut bien une chanson...''
* 1968 : ''Paris vaut bien une chanson...''
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* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]''
* 1981 : ''[[C'est peut-être pas l'Amérique]]''
* 1983 : ''Dessine-moi un amour''
* 1983 : ''Dessine-moi un amour''
* 1984 : ''Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure''
* 1984 : ''Jean-Claude Pascal chante [[Edgar Faure]]''
}}
}}


== Œuvres littéraires ==
== Œuvres littéraires ==
* ''Le beau masque'', coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. {{ISBN|2221049187|9782221049181}}
* ''Le Beau Masque'', coll. « À jeu découvert », 1986, 346 p. {{ISBN|2221049187|9782221049181}}
* ''Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1986, 174 p. {{ISBN|2265034312|9782265034310}}
* ''Le Panier de crabes : l'étrange aventure de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1986, 174 p. {{ISBN|2265034312|9782265034310}}
* ''Le Fauve'', Fleuve Noir, 1987
* ''Le Fauve'', Fleuve Noir, 1987
* ''La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1987, 269 p. {{ISBN|2265035742|9782265035744}}
* ''La Garce : l'effroyable nature de la baronne von T.'', Fleuve Noir, 1987, 269 p. {{ISBN|2265035742|9782265035744}}
* ''La Reine maudite : le dossier Marie Stuart'', Éditions du Rocher, 1988, 991 p. {{ISBN|2268006425|9782268006420}}
* ''La Reine maudite : le dossier Marie Stuart'', éd. du Rocher, 1988, 991 p. {{ISBN|2268006425|9782268006420}}
* ''L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne'', Éditions du Rocher, 1989, 437 p. {{ISBN|226800774X|9782268007748}}
* ''L'Arc-en-ciel de novembre : un cardinal venu d'Espagne'', éd. du Rocher, 1989, 437 p. {{ISBN|226800774X|9782268007748}}
* ''L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes)'', coll. « Histoire », Éditions du Rocher, 1991, 423 p. {{ISBN|2268011240|9782268011240}}
* ''L'Amant du Roi (Louis XIII - Luynes)'', coll. « Histoire », éd. du Rocher, 1991, 423 p. {{ISBN|2268011240|9782268011240}}
* ''L'Enfant et les giboulées'', Presses pocket, 1991, 344 p. {{ISBN|2266044249|9782266044240}}
* ''L'Enfant et les Giboulées'', Presses Pocket, 1991, 344 p. {{ISBN|2266044249|9782266044240}}


== Distinctions ==
== Distinctions ==
Ligne 228 : Ligne 223 :
* Jean Anatole, ''Jean-Claude Pascal : le bel élégant'', Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. {{ISBN|2909184080| 9782909184081}}
* Jean Anatole, ''Jean-Claude Pascal : le bel élégant'', Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. {{ISBN|2909184080| 9782909184081}}
* Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, ''Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître'', Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. {{ISBN|2951847327|9782951847323}}
* Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, ''Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître'', Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. {{ISBN|2951847327|9782951847323}}
* Yvan Foucart, ''Dictionnaire des comédiens français disparus'', Éditions cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. {{ISBN|978-2-9531-1390-7}}
* Yvan Foucart, ''Dictionnaire des comédiens français disparus'', éd. Cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. {{ISBN|978-2-9531-1390-7}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===

Version du 10 mai 2024 à 10:52

Jean-Claude Pascal
Description de cette image, également commentée ci-après
Le photographe Horst Grund, à gauche, et Jean-Claude Pascal, à droite, en 1968.
Nom de naissance Jean-Claude Roger Henri Villeminot
Naissance
7e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 64 ans)
Clichy
Profession Styliste, acteur, chanteur, écrivain

Jean-Claude Pascal est un acteur, chanteur et écrivain français né le à Paris (7e) et mort le à Clichy (Hauts-de-Seine).

Après avoir été styliste de mode, il fait ses débuts en 1949 au cinéma, où il incarne des rôles de séducteur qui lui permettent de devenir dans les années 1950 l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français.

Il entame également, en 1955, une carrière de chanteur de charme, remportant le Concours Eurovision de la chanson 1961 grâce à la chanson Nous les amoureux. Au début des années 1980, il se reconvertit en écrivain et en historien, publiant romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires.

Biographie

Jeunesse et études

Jean-Claude Pascal, en 1945, dans son uniforme militaire.

Jean-Claude Pascal — Jean-Claude Roger Henri Villeminot pour l'état civil — naît à Paris (7e arr.) dans une famille de riches industriels du textile. Sa mère, Arlette Lemoine (1908-2009), est l'arrière-petite-fille du couturier Charles Frederick Worth. Son père, Roger Villeminot, meurt l'année de sa naissance[1].

Il commence sa scolarité secondaire, en 1938, au collège Annel, à Compiègne, et la conclut au lycée Janson-de-Sailly à Paris. En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée du général Leclerc. Il est le premier soldat français à entrer dans Strasbourg, en , alors que l'armée allemande est encore en train d'évacuer la ville. Il reçoit pour cela la Croix de guerre en 1945[2]. Après la Libération, il s'installe à Paris et étudie brièvement à la Sorbonne.

Styliste

Jean-Claude Pascal commence sa carrière professionnelle dans l'entreprise textile de son oncle paternel[1]. Il travaille ensuite comme modéliste-dessinateur chez Hermès, puis chez les couturiers Christian Dior et Robert Piguet. Son physique et sa prestance lui permettent de poser également comme modèle[1].

Mais, lassé de ce travail, Jean-Claude quitte Piguet et tente d'intégrer le monde du théâtre, en dessinant des costumes, notamment pour la pièce Dom Juan de Molière, dans une mise en scène de Louis Jouvet. Il entre un temps chez la couturière Anny Blatt, mais le stylisme ne lui convient plus et il choisit de mener une carrière d'acteur[1].

Acteur

En 1948, il s'inscrit au cours Simon et adopte le nom de scène de « Jean-Claude Pascal », à la demande de sa famille qui ne souhaite pas voir son patronyme associé au monde du théâtre[1].

Il fait ses débuts sur les planches en 1949, aux côtés de Pierre Renoir et d'Edwige Feuillère, dans La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils. Il enchaîne avec La Femme en blanc de Marcel Achard, aux côtés de Renée Saint-Cyr. La même année, décoloré en blond, il incarne le prince Albert de Bavière dans son premier film, Le Jugement de Dieu, de Raymond Bernard, lequel l'a repéré par hasard[3],[1]. Il campe dès lors des personnages de séducteurs et d'aristocrates romantiques, souvent dans des films historiques ou de cape et d'épée.

Son quatrième film, Un grand patron d'Yves Ciampi (1951), où il partage l'affiche avec Pierre Fresnay, obtient un grand succès. En 1952, il incarne Livio dans Un caprice de Caroline chérie[4]. En 1953, il prête sa distinction au personnage d'Axel de Fersen dans Si Versailles m'était conté… de Sacha Guitry puis, en 1959, à celui du tsar Alexandre Ier dans La Belle et l'Empereur. En 1956, il tourne La Châtelaine du Liban de Richard Pottier, d'après le roman éponyme de Pierre Benoit.

En 1959, il reçoit le prix Femina d'interprétation masculine pour son rôle de Yan dans Pêcheur d'Islande, adaptation du roman de Pierre Loti[5],[1]. Il tourne dans quelques productions étrangères, notamment Opération Opium (1966) de Terence Young, réalisateur des premiers James Bond.

Au gré des tournages, il côtoie Anouk Aimée, Arletty, Brigitte Bardot, Martine Carol, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Michèle Mercier, Romy Schneider, Erich von Stroheim et Charles Vanel. Il est également ami intime de Jean Chevrier, époux de Marie Bell.

Sa carrière d'acteur au cinéma marque le pas avec l'avènement de la Nouvelle Vague, et l'après-1968 lui est fatal[6]. Il interprète encore en 1968, le Grand Eunuque du Sultan du Maroc dans Angélique et le Sultan, dernier épisode de la série Angélique. En 1970, Les Toits de Saint-Paul d'Alfred Weidenmann marque sa dernière apparition au cinéma.

Par la suite, Jean-Claude Pascal joue à la télévision dans des séries comme Le Temps de vivre... Le Temps d'aimer de Louis Grospierre ou Le Chirurgien de Saint-Chad de Jean Siegrist. Il revient aussi au théâtre, notamment au travers de l'émission Au théâtre ce soir avec, par exemple Adieu Prudence de Leslie Stevens en 1985. En 1982, il met en scène Bérénice de Racine à l'auditorium Maurice-Ravel de Lyon.

Chanteur

Jean-Claude Pascal, en 1970, à Gambais.

Jean-Claude Pascal fait ses débuts en tant que chanteur, en 1955, avec la chanson Je voudrais, écrite par Charles Aznavour. Il donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey[2].

En 1961, la télévision luxembourgeoise le sollicite pour la représenter à la sixième édition du Concours Eurovision de la chanson. Le samedi , au palais des festivals de Cannes, il remporte le concours pour le Luxembourg, avec la chanson Nous les amoureux, écrite par Maurice Vidalin et composée par Jacques Datin[7],[8].

Si, au sens premier, les paroles de la chanson s'entendent comme le combat de deux amoureux contre les préjugés de la société de l'époque, en réalité elles dénoncent — sans que le grand public ne s'en doute — la répression des amours homosexuelles et prédisent une évolution prochaine des esprits à leur égard, ainsi que le chanteur lui-même devait le reconnaître plus tard[9],[10].

En 1962, il reçoit le prix de l'académie Charles-Cros. En 1967, il obtient un grand succès commercial avec sa reprise en allemand des Neiges du Kilimandjaro de Pascal Danel. Il enregistre de nombreux albums et reprend des morceaux de Charles Aznavour (notamment L'Amour, c'est comme un jour), Guy Béart, Gilbert Bécaud, Barbara ou Jacques Brel. Il ralentit sa carrière de chanteur au début des années 1970, pour se consacrer à nouveau au théâtre et à la télévision.

En 1981, pour marquer le vingtième anniversaire de sa victoire au Concours Eurovision de la chanson, la télévision luxembourgeoise lui demande de la représenter à nouveau. Il participe à la vingt-sixième édition du concours, avec la chanson C'est peut-être pas l'Amérique, dont il co-signe les paroles avec Sophie Makhno, mais termine cette fois à la onzième place[11].

En 1983, il enregistre un dernier album de chansons inédites, dont la plupart des textes ont été écrits par Gilbert Sinoué.

Jean-Claude Pascal se livre également à des imitations lors de ses spectacles et pour l'ORTF : Pierre Fresnay, Tino Rossi, Jean Marais, Jean Sablon, Charles Trenet[12].

Écrivain

À partir de 1983, Jean-Claude Pascal entame une carrière d'écrivain. Son premier ouvrage, Le Beau Masque, est publié en 1986. Il s'agit d'une autobiographie partielle, dans laquelle il se concentre sur sa carrière cinématographique. Il y décrit ses nombreuses rencontres avec des actrices et ses souvenirs de tournage.

Il se lance ensuite dans l'écriture de romans policiers (Le Panier de crabes en , ainsi que ses suites, Le Fauve en et La Garce en ). Il poursuit avec des romans (L'Arc-en-ciel de novembre en et L'Enfant et les Giboulées en ).

Encouragé par Philippe Erlanger, il rédige deux ouvrages historiques. En 1988, La Reine maudite, biographie de Marie Stuart, et en 1991, L'Amant du roi, biographie du duc de Luynes, favori du roi Louis XIII[13].

Mort

Caveau de la famille maternelle de Jean-Claude Pascal, au cimetière du Montparnasse (division 25).

Jean-Claude Pascal meurt le à l'hôpital Beaujon de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) à l'âge de 64 ans, des suites d'un cancer de l'estomac[14].

Conformément à ses dernières volontés, il est incinéré. Une partie de ses cendres sont dispersées dans la baie du mont Saint-Michel et dans la baie d'Hammamet (Tunisie), où il possédait une villa[15] au cimetière du Montparnasse (division 25). Sa mère placera une plaque à son nom dans la chapelle du caveau familial, où l'autre partie de ses cendres sont inhumées.

Assumant avec discrétion son homosexualité de par son image publique de séducteur[16],[17], à la manière de Rock Hudson aux États-Unis, il était célibataire et sans enfant.

De son vivant, Jean-Claude Pascal a été élu plusieurs années de suite « homme le plus élégant de France »[18]. Sa garde-robe a été exposée en 2004 au Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, à Argenton-sur-Creuse (Indre)[19].

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Télévision

Téléfilms

Séries télévisées

Discographie

Singles

  • 1955 : Je voudrais
  • 1958 : Devinez
  • 1958 : Un jour, vous comprendre
  • 1958 : Croquemitoufle
  • 1959 : Le Poinçonneur des Lilas
  • 1959 : La Nuit
  • 1960 : Marie, Marie
  • 1960 : L'Absent
  • 1961 : On n'oublie rien
  • 1961 : Toi
  • 1961 : Les Cornemuses
  • 1961 : Nous les amoureux
  • 1962 : Un an déjà
  • 1963 : Dans les journaux
  • 1963 : Elle était si jolie
  • 1964 : Bergère
  • 1964 : Être aimé de toi
  • 1965 : Pour les jours et les nuits
  • 1965 : Soirées de prince
  • 1966 : Au fond du verre
  • 1966 : Vivre libre
  • 1966 : Göttingen
  • 1967 : Chanson pour terminer
  • 1970 : Tu sais... chez eux
  • 1976 : Le Pèlerinage. Frida (Nyel / Verlor)
  • 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
  • 1981 : Le monde a besoin des enfants

Albums

  • 1960 : Satan m'a dit
  • 1961 : À Bobino
  • 1962 : Chansons pour l'automne
  • 1962 : Le Bateau blanc
  • 1962 : Ma jeunesse fout l'camp
  • 1964 : Chansons pour l'hiver
  • 1965 : Chansons de l'été
  • 1967 : Quarante Ans
  • 1968 : Chansons d'hier et de toujours
  • 1968 : Paris vaut bien une chanson...
  • 1973 : Je voyage
  • 1974 : Nous les amoureux
  • 1974 : C'était toute ma jeunesse
  • 1979 : À Saint-Germain des Près
  • 1981 : C'est peut-être pas l'Amérique
  • 1983 : Dessine-moi un amour
  • 1984 : Jean-Claude Pascal chante Edgar Faure

Œuvres littéraires

Distinctions

Notes et références

  1. a b c d e f g et h « Jean-Claude Pascal (1927-1992) », sur L'Encinémathèque (version du sur Internet Archive).
  2. a et b « Jean-Claude Pascal (1937-1992) », sur Muroles et Pazique.
  3. Cette découverte est racontée dans la biographie du metteur en scène. Cf. Éric Bonnefille, Raymond Bernard : fresques et miniatures, L'Harmattan, 2010, 308 p., p. 58-59.
  4. « Face à Martine Carol, dans Un caprice de Caroline Chérie, il incarne… le caprice ! » Cf. L'Encinmathèque.
  5. L'acteur « s'y croit un peu, en loup de mer barbu » selon le critique Aurélien Ferenczi[réf. nécessaire].
  6. « Jean-Claude Pascal » sur Cineartistes.
  7. (en) « About the winner » sur le site officiel de l'Eurovision.
  8. (en) John Kennedy O'Connor, The Eurovision Song Contest. 50 Years. The Official History, Londres, Carlton Books Limited, 2005, p. 18.
  9. « Jean-Claude Pascal, acteur-chanteur », Hexagone Gay : « Ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles […]. Mais ces paroles sont aussi prémonitoires car elles annoncent que “l'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville…”. Jean-Claude Pascal reconnaîtra bien plus tard, cette belle farce qu'il a joué[e] à cette société qui n'y a vu que du feu… de l'amour, bien entendu. »
  10. Dans son Dictionnaire des codes homosexuels : de A à H (L'Harmattan, 2008, p. 45), Philippe Ariño, voit, dans les paroles de cette chanson, des allusions à l'homosexualité : « Le personnage homosexuel se qualifie de personne “amoureuse” plutôt que d'“homosexuelle” pour éviter de se définir, de regarder ses propres actes, et d'aimer sur la durée. »
  11. (en) « 30 years ago today - Bucks Fizz win for United Kingdom », sur Eurovision Song Contest (version du sur Internet Archive) : « 1961 Eurovision Song Contest winner Jean-Claude Pascal took part for Luxembourg, a full 20 years after winning in Cannes. His second attempt was much less successful as he finished in joint 11th place. »
  12. « Jean-Claude Pascal imitateur (8 octobre 1962) » sur le site de l'INA.
  13. Biographie qui évoque, sous un angle historique, l'amour du roi Louis XIII pour son favori de Luynes.
  14. « Jean-Claude Villeminot » sur matchID.
  15. Guide Vert Michelin 2011, 434 p., p. 204.
  16. Blottière, « L'Histgeobox: Nous les amoureux : Quand les homosexuels ne pouvaient briser les portes du placard », sur l'histgeobox, (consulté le ).
  17. « Nous les amoureux de Jean-Claude Pascal, une chanson qui annonce la révolution du mouvement gay… », sur RTBF (consulté le ).
  18. Revue des musées de France, nos 4 à 6, 1975.
  19. Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Châteauroux : escapade dans l'Indre, Petit Futé, 2005, p. 181.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Anatole, Jean-Claude Pascal : le bel élégant, Association des amis du musée de la chemiserie, 1996, 43 p. (ISBN 2909184080 et 9782909184081)
  • Virginie Kollmann-Caillet et Nathalie Gaillard, Jean-Claude Pascal : sa garde-robe, de l'être au paraître, Catalogue de l'exposition du Musée de la chemiserie et de l'élégance masculine, 2004, 119 p. (ISBN 2951847327 et 9782951847323)
  • Yvan Foucart, Dictionnaire des comédiens français disparus, éd. Cinéma, Mormoiron, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)

Liens externes

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