« Les Républicains » : différence entre les versions

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== Histoire ==
== Histoire ==
=== Partis gaullistes avant l'UMP ===
{{Article connexe|Gaullisme|Rassemblement pour la République}}

Les Républicains, à la suite de l'UMP, est un parti politique héritier d'une longue lignée de différents partis gaullistes ou proches des majorités gaullistes.
* [[1947 en France|1947]]-[[1955 en France|1955]] : [[Rassemblement du peuple français]] (RPF) ;
* [[1955 en France|1955]]-[[1958 en France|1958]] : [[Républicains sociaux]] (RS) ;
* [[1958 en France|1958]]-[[1962 en France|1962]] : [[Union pour la nouvelle République]] (UNR) ;
* [[1962 en France|1962]]-[[1967 en France|1967]] : [[Union pour la nouvelle République|Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail]] (UNR-UDT) ;
* [[1967 en France|1967]]-[[1968 en France|1968]] : [[Union des démocrates pour la République|Union des démocrates pour la cinquième République]] (UD-{{Ve}}) ;
* [[1968 en France|1968]]-[[1976 en France|1976]] : [[Union des démocrates pour la République]] (UDR) ;
* [[1976 en France|1976]]-[[2002 en France|2002]] : [[Rassemblement pour la République]] (RPR).

En 2000, le RPR lance un chantier de création d'un parti unique de la droite parlementaire : l'Union en mouvement (UEM) se donne pour tâche de préparer l'[[Élection_présidentielle_française_de_2002|élection présidentielle de 2002]], en rassemblant les tendances gaullistes, libérales et démocrates chrétiennes pour la réélection de [[Jacques Chirac]]. Cependant, le président de [[Démocratie libérale (parti politique)|Démocratie libérale]] (DL), [[Alain Madelin]], est candidat contre Jacques Chirac en 2002.

Le {{date|24|avril|2002}}, le RPR approuve la création d'une [[Union pour un mouvement populaire|Union pour la majorité présidentielle]] (UMP), destinée à soutenir [[Jacques Chirac]] pour le second tour de la présidentielle<ref name=":4">{{Lien web |titre=Les partisans de Jacques Chirac annoncent la création de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP) |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2002/04/24/les-partisans-de-jacques-chirac-annoncent-la-creation-de-l-union-pour-la-majorite-presidentielle-ump_272914_3224.html |site=[[Le Monde#Le Monde.fr|lemonde.fr]] |consulté le=18 septembre 2018}}.</ref>. La quasi-totalité des députés de Démocratie libérale rejoignent l'UMP, dont [[Jean-Pierre Raffarin]] qui est nommé Premier ministre le 6 mai 2002. Cette coalition remporte les [[Élections législatives françaises de 2002|élections législatives]] en juin 2002, avant de devenir un parti en novembre de la même année.

=== L'UMP ===
{{Article connexe|Union pour un mouvement populaire}}
Le {{date-|21 septembre 2002-}} de la même année, les assises extraordinaires de [[Villepinte (Seine-Saint-Denis)|Villepinte]] adoptent à 86,5 % la dissolution du RPR au sein de l'UMP, nouveau parti dont les assises fondatrices {{incise|qui lui donnent le nom d'[[Union pour un mouvement populaire]]}} ont lieu le {{date|17|novembre|2002}}. DL ainsi qu'Écologie bleue se dissolvent également à la même date pour être fusionnées dans l'UMP.

Plusieurs partis ayant conservé leur autonomie sont associés à l'UMP dont [[Parti chrétien-démocrate (France)|FRS]], [[Centre national des indépendants et paysans|CNIP]], [[Parti radical (France)|Parti radical]], tandis que des parlementaires dissidents de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]] tels que [[Philippe Douste-Blazy]] la rejoignent. Le Parti radical, dirigé par [[Jean-Louis Borloo]] quitte finalement l'UMP en 2011, avant de créer l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]] en 2012. Ce parti reste néanmoins allié à l'UMP lors de nombreuses élections.

L'UMP soutient les gouvernements nommés par [[Jacques Chirac]] entre 2002 et 2007, puis par [[Nicolas Sarkozy]] entre 2007 et 2012. Celui-ci prend le contrôle du parti à partir de la fin 2004. Dans l'[[Opposition (politique)|opposition]] à partir de 2012, le parti connaît une succession de crises internes. En 2014, alors que [[Jean-François Copé]] est président du parti à la suite de [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012|son élection contestée en 2012]], la révélation de l'[[affaire Bygmalion]] conduit à une démission de la direction du parti. Sortant de sa retraite politique, Nicolas Sarkozy fait campagne en vue du [[Congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2014|congrès de 2014]] pour la présidence du parti, et promet, en cas de victoire, de changer le nom de l’UMP et de réformer ses statuts. Il est élu au premier tour de scrutin.

=== Transformation de l'UMP en LR en 2015 ===
C'est le nom « Les Républicains » qui est retenu par la direction du parti<ref>{{Article |auteur1=Emmanuel Galiero |titre=UMP/Les Républicains : les avantages et les dangers d'un nouveau nom |périodique=[[le Figaro]] |jour=14 |mois=4 |année=2014 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2015/04/14/01002-20150414ARTFIG00370-umples-republicains-les-avantages-et-les-dangers-d-un-nouveau-nom.php |consulté le=18 avril 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Alain Auffray |titre=« Les Républicains », un hold-up sémantique |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |jour=14 |mois=4 |année=2014 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/2015/04/14/les-republicains-un-hold-up-semantique_1240905/ |consulté le=18 avril 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=L'UMP bientôt rebaptisée « Les Républicains » |url=http://ump.blog.lemonde.fr/2015/04/09/lump-bientot-rebaptisee-les-republicains |site=ump.blog.lemonde.fr |date=9 avril 2015 |consulté le=18 avril 2015}}.</ref>. À l’issue d'un vote des adhérents des {{date-|28|mai-|2015-}} et {{date-|29 mai 2015}} sur internet, la nouvelle appellation est approuvée par 83,3 %, les nouveaux statuts à hauteur de 96,3 % et la composition du nouveau bureau politique par 94,8 %, avec un taux de participation de 45,7 %<ref name="LP3052015">{{Lien web |auteur=Pauline Théveniaud (avec Olivier Beaumont) |titre=Congrès des « Républicains » : « Un jour de renaissance », pour Sarkozy |url=http://m.leparisien.fr/politique/les-republicains-reunis-a-paris-pour-leur-congres-fondateur-30-05-2015-4817071.php |site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] |date=30 mai 2015 |consulté le=19 juin 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Olivier Bossut |titre=Au revoir l'« UMP », bonjour « Les Républicains » ! |url=http://m.leparisien.fr/politique/les-republicains-les-militants-ump-ont-approuve-le-nouveau-nom-a-83-28-29-05-2015-4815149.php |site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] |date=29 mai 2015 |consulté le=10 juin 2015}}.</ref>. Le changement de nom est officialisé lors du « congrès fondateur » du {{date-|30 mai 2015-}} au [[Paris Event Center]], devant près de {{unité|10000|personnes}}<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Lemarié et Matthieu Goar |titre=Sarkozy met les Républicains en ordre de bataille pour 2017 |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/30/sarkozy-met-les-republicains-en-ordre-de-bataille-pour-2017_4644145_823448.html |site=[[Le Monde|lemonde.fr]] |date=30 mai 2015 |consulté le=10 juin 2015}}.</ref>. Cependant, juridiquement, il s'agit d'un changement de nom et non pas de la création d'un nouveau parti<ref>{{Lien web |titre=Témoin de publication du changement de nom de l'association |url=http://www.journal-officiel.gouv.fr/publications/assoc/pdf/2015/0028/JOAFE_PDF_Unitaire_20150028_01317.pdf |date=11-7-2015 |consulté le=4 mars 2018}}.</ref>.

Ce nouveau nom, relativement large et consensuel au sein du parti, provoque néanmoins une polémique au sein d'une partie de l'opinion publique<ref>{{Article |auteur1=Maurice Szafran |titre=Pourquoi le nouveau nom de l'UMP suscite l'indignation |périodique=[[Challenges]] |jour=16 |mois=4 |année=2015 |lire en ligne=https://www.challenges.fr/politique/20150416.CHA5018/l-arnaque-republicaine-de-nicolas-sarkozy.html |archiveurl=https://web.archive.org/web/20150416234741/https://www.challenges.fr/politique/20150416.CHA5018/l-arnaque-republicaine-de-nicolas-sarkozy.html |archivedate=16 avril 2015 |consulté le=18 avril 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="lopinion20150426">{{Lien web |auteur=Ludovic Vigogne |titre=Les Républicains : le nom qui fâche |url=https://www.lopinion.fr/26-avril-2015/republicains-nom-qui-fache-23686 |site=[[l'Opinion (quotidien français)|lopinion.fr]] |date=26 avril 2015, mis à jour le 1{{er}} mai 2015 |consulté le=14 mai 2015}}.</ref>. Le {{date-|26 mai 2015}}, le [[tribunal judiciaire de Paris|tribunal de grande instance de Paris]] rejette le recours en [[référé en droit français|référé]], constitué par quatre partis ou associations de gauche et {{nobr|143 particuliers}} et intenté contre l'utilisation du nom, estimant que {{citation|le trouble manifestement illicite et le dommage imminent ne sont pas démontrés}}<ref>{{Lien web |titre=L'UMP pourra bien s'appeler « Les Républicains », estime le tribunal des référés de Paris |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/l-ump-pourra-bien-s-appeler-les-republicains-estime-le-tribunal-des-referes-de-paris_921989.html |site=francetv info |date=26-5-2015 |consulté le=2015-11-17}}.</ref>.

L'historien des idées [[François Huguenin]] rappelle que si, à l'origine, à la fin du {{s-|XIX}}, ce sont plutôt les partis politiques de gauche qui ont adopté ce mot (la [[Gauche républicaine (1871-1885)|Gauche républicaine]] de [[Jules Ferry]] et [[Jules Grévy]] et l'[[Union républicaine (France)|Union républicaine]] de [[Léon Gambetta]]), la droite l'a également rapidement utilisé au début du {{s-|XX}} (notamment avec la [[Fédération républicaine]]) alors que la gauche commençait à préférer dans les noms des partis le mot « socialiste » ; le mot « République » s'ancre dans la droite à partir de 1958 : [[Union pour la nouvelle République]] (UNR) puis [[Union pour la défense de la République]] (UDR) puis [[Rassemblement pour la République]] (RPR) pour incarner la défense de la {{Ve République}} créée par [[Charles de Gaulle]]<ref>{{Article |auteur1=[[Carl Meeus]] |titre=[[François Huguenin]] : « La droite fait-elle main basse sur la République ? » |périodique=[[Le Figaro Magazine]] |date=semaine du 22 mai 2015 |consulté le=19 juin 2015 |pages=163-165}}.</ref>.

À l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], le président du groupe parlementaire, [[Christian Jacob]], souhaite que le groupe ne soit pas désigné sous l'abréviation « LR » mais par le nom complet « Les Républicains »<ref>{{Lien web |auteur=Hélène Bekmezian |titre=Naissance du groupe Les Républicains à l’Assemblée |url=http://parlement.blog.lemonde.fr/2015/06/02/naissance-des-republicains-a-lassemblee/ |site=[[Le Monde]] |date=2 juin 2015 |consulté le=10 juin 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Sur demande des Républicains, les groupes à l'Assemblée perdent leurs sigles |url=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2015/06/02/25006-20150602ARTFIG00236-sur-demande-des-republicains-les-groupes-a-l-assemblee-perdent-leurs-sigles.php |site=[[Le Figaro]] |date=2 juin 2015 |consulté le=23 juin 2015}}.</ref>. Malgré cette volonté du parti, celui-ci est généralement abrégé « LR » dans les médias<ref name="LObs_LR" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Groupe Les républicains (LES-REP) |url=http://www.nosdeputes.fr/groupe/LES-REP |site=nosdeputes.fr |consulté le=23 juin 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Martine Chevalet |titre=Les nouveaux Républicains agitent l'Assemblée |url=http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/les-nouveaux-republicains-agitent-l-assemblee-04-06-2015-4830069.php |site=leparisien.fr |date=4 juin 2015 |consulté le=23 juin 2015}}.</ref>.

=== Primaire et élection présidentielle de 2017 ===
{{Article connexe|Primaire française de la droite et du centre de 2016{{!}}Primaire de la droite et du centre de 2016|Élection présidentielle française de 2017{{!}}Élection présidentielle de 2017}}
[[Fichier:François Fillon 2010.jpg|vignette|redresse|[[François Fillon]], candidat LR à l’élection présidentielle de 2017.]]

Afin de désigner le candidat à l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle de 2017]], Les Républicains organisent en {{date-|novembre 2016}} une primaire ouverte à tous les électeurs, sous la supervision de [[Thierry Solère]]. Sept candidats se présentent : [[Jean-François Copé]], [[François Fillon]], [[Alain Juppé]], [[Nathalie Kosciusko-Morizet]], [[Bruno Le Maire]], [[Jean-Frédéric Poisson]] et [[Nicolas Sarkozy]]. À l’issue du premier tour, auquel participent plus de quatre millions d’électeurs, François Fillon et Alain Juppé se qualifient pour le second tour, devant Nicolas Sarkozy. Le premier l’emporte finalement avec 66,5 % des suffrages.

Donné grand favori de l'élection présidentielle, François Fillon doit faire face à des critiques sur son projet [[libéral-conservatisme|libéral-conservateur]] assumé, puis à une [[Affaire Fillon|affaire politico-judiciaire]] de plusieurs mois, qui remet en cause la légitimité de sa candidature au sein de son camp. Il se maintient cependant et termine à la troisième position du premier tour, avec 20 % des suffrages exprimés. En vue du second tour, il appelle à soutenir [[Emmanuel Macron]] contre [[Marine Le Pen]], tout comme la grande majorité des personnalités du parti, même si certaines refusent le {{citation|[[Front républicain (Ve République)|front républicain]]}}{{note|groupe=alpha|texte=Comme [[Éric Ciotti]], [[Henri Guaino]], [[Georges Fenech]]<ref>{{Lien web |titre=Fenech : "Je ne voterai pas Macron même si c'est la consigne" |url=http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/fenech-je-ne-voterai-pas-macron-meme-si-c-est-la-consigne-937603.html |site=[[bFM TV|bfmtv.com]] |date=24 avril 2017}}.</ref>, [[Guillaume Larrivé]]<ref>{{Lien web |auteur=Julien Chabrout |titre=Le député LR Guillaume Larrivé votera blanc au second tour de la présidentielle |url=http://lelab.europe1.fr/le-depute-lr-guillaume-larrive-votera-blanc-au-second-tour-de-la-presidentielle-3314174 |site=lelab.europe1.fr |date=28 avril 2017}}.</ref>, [[Nicolas Dhuicq]]<ref>{{Article |auteur1=Jean-Baptiste Garat |titre=Le vote blanc divise les Républicains |périodique=[[Le Figaro]] |date=samedi 29 / dimanche 30 avril 2017 |pages=6}}.</ref>, Jean-Frédéric Poisson (du [[VIA, la voie du peuple|{{abréviation|PCD|Parti chrétien-démocrate}}]], parti associé à LR), ou le mouvement [[Sens commun (mouvement politique)|Sens commun]].}}{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Victor Dhollande-Monnier |titre=Nadine Morano refuse le front républicain pour le second tour de l’élection présidentielle |url=http://lelab.europe1.fr/nadine-morano-refuse-le-front-republicain-pour-le-second-tour-de-lelection-presidentielle-3309839 |site=lelab.europe1.fr |date=24 avril 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Paul Chaulet |titre=Guaino, Ciotti, Sens Commun... cette droite qui n'appelle pas à voter Macron |url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/guaino-ciotti-sens-commun-cette-droite-qui-n-appelle-pas-a-voter-macron_1901675.html |site=lexpress.fr |date=24 avril 2017}}.</ref>, voire appellent à voter Marine Le Pen{{note|groupe=alpha|texte=C’est notamment le cas de l'ancienne ministre sous la présidence Chirac [[Françoise Hostalier]]<ref>{{Lien web |auteur=Étienne Baldit |titre=Une ex-ministre et coordinatrice de la campagne de Fillon votera Le Pen pour "battre Macron" |url=http://lelab.europe1.fr/une-ex-ministre-et-coordinatrice-de-la-campagne-de-fillon-votera-le-pen-pour-battre-macron-3309356 |site=lelab.europe1.fr |date=24 avril 2017}}.</ref> et de l'ancienne ministre sous Nicolas Sarkozy [[Christine Boutin]] (PCD)<ref>{{Lien web |auteur=Tristan Quinault Maupoil |titre=Christine Boutin : "Contre Macron, je voterai Le Pen" |url=http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/24/35003-20170424ARTFIG00300-christine-boutin-contre-macron-je-voterai-le-pen.php |site=lefigaro.fr |date=24 avril 2017}}.</ref>.}}. [[Laurent Wauquiez]] ne tranche pas entre vote pour Emmanuel Macron et [[vote blanc]]<ref>{{Lien web |titre=Les Républicains divisés sur le vote blanc |url=http://www.la-croix.com/France/Politique/Les-Republicains-divises-vote-blanc-2017-04-26-1200842655 |site=la-croix.com |date=2017-04-26}}.</ref>. Emmanuel Macron est finalement élu et nomme Premier ministre [[Édouard Philippe]], député et maire LR. Plusieurs élus LR signent alors une tribune dans laquelle ils indiquent souhaiter travailler avec le nouveau président<ref>{{Lien web |auteur=Nicolas Enault |titre=NKM, Estrosi, Borloo… Le compteur des femmes et des hommes politiques de droite prêts à suivre Emmanuel Macron |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/nkm-estrosi-solere-le-compteur-des-elus-de-droite-prets-a-suivre-emmanuel-macron_2193713.html |site=francetvinfo.fr |date=17 mai 2017}}.</ref>, suscitant des tensions au sein du parti, où plusieurs s'y refusent. [[Bruno Le Maire]] et [[Gérald Darmanin]] sont nommés ministres<ref name="midilibre 1508499">{{Lien web |titre=Bruno Le Maire et Gérald Darmanin exclus des Républicains |url=http://www.midilibre.fr/2017/05/17/toutes-les-reactions-suite-a-la-nomination-du-nouveau-gouvernement,1508499.php |site=midilibre.fr |date=17 mai 2017}}.</ref>.

=== Premier quinquennat d'Emmanuel Macron ===
[[François Baroin]] est désigné chef de file du parti pour les [[élections législatives françaises de 2017|élections législatives de {{date-|juin 2017}}]]. Le projet de François Fillon pour l'élection présidentielle est alors amendé concernant des sujets polémiques, notamment sur la hausse de la [[Taxe sur la valeur ajoutée en France|TVA]], la suppression du nombre de fonctionnaires ou encore des sujets de santé<ref>{{Lien web |auteur=François Vignal |titre=Législatives : Les Républicains reviennent "sur les sujets polémiques" pour leur projet |url=https://www.publicsenat.fr/article/politique/legislatives-les-republicains-reviennent-sur-les-sujets-polemiques-pour-leur |site=publicsenat.fr |date=9 mai 2017}}.</ref>. À l'issue du second tour de ces législatives, LR ne compte plus que {{nobr|112 sièges}} à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], un nombre néanmoins supérieur à ce que laissait présager le premier tour et les sondages.

Mais les dissensions ne disparaissent pas pour autant entre les députés souhaitant œuvrer dans une démarche {{citation|constructive}} à l'égard du [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|deuxième gouvernement Philippe]] et ceux qui y sont beaucoup plus réticents<ref>{{Lien web |titre=Après les élections législatives, le parti Les Républicains au bord de la scission |url=http://www.lci.fr/politique/apres-les-elections-legislatives-le-parti-les-republicains-au-bord-de-la-scission-2056149.html |site=lci.fr |date=20 juin 2017 |consulté le=2017-07-09}}.</ref>. Douze d'entre eux, emmenés par Thierry Solère et [[Franck Riester]], s'associent avec les seize élus [[Union des démocrates et indépendants|UDI]] et quelques [[divers droite]] pour constituer [[Groupe UDI et indépendants|un groupe autonome à l'Assemblée]]<ref>{{Lien web |titre=Assemblée: La droite se scinde entre deux groupes, avec Les Républicains et les «Constructifs» |url=https://www.20minutes.fr/politique/2091511-20170621-assemblee-droite-scinde-entre-deux-groupes-republicains-constructifs |site=www.20minutes.fr |consulté le=2017-07-09}}.</ref>. Le [[groupe Les Républicains (Assemblée nationale)|groupe Les Républicains]], réduit à cent députés, reste néanmoins le plus important groupe d'opposition à l'Assemblée nationale. Le {{date-|31 octobre 2017}}, le bureau politique de Les Républicains exclut les membres du gouvernement [[Gérald Darmanin]], [[Sébastien Lecornu]], [[Franck Riester]] et [[Thierry Solère]], tandis qu'il {{citation|prend acte du départ}} d'Édouard Philippe, que celui-ci n'a lui-même pas annoncé, mais sans toutefois l'exclure formellement du parti<ref name="lciexclusions">{{Lien web |langue=français |titre=Cinq membres pro-Macron, dont Edouard Philippe, exclus par Les Républicains |url=http://www.lci.fr/politique/cinq-membres-pro-macron-dont-edouard-philippe-darmanin-solere-riester-lecornu-exclus-par-les-republicains-2069013.html |site=lci.fr |date=31 octobre 2017 |consulté le=31 octobre 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Les Républicains excluent quatre pro-Macron, "prennent acte" du départ d'Édouard Philippe |url=http://www.europe1.fr/politique/les-republicains-excluent-cinq-de-leurs-membres-pro-macron-dont-edouard-philippe-3479846 |site=europe1.fr |date=31 octobre 2017}}.</ref>. [[Bruno Le Maire]] n'était déjà plus membre de Les Républicains depuis sa nomination dans le gouvernement Philippe selon [[Bernard Accoyer]]<ref name="midilibre 1508499" />. Le {{date-|28 novembre 2017-}}, plusieurs élus LR lancent un nouveau parti de droite, [[Agir]]<ref>{{Article |titre=Des élus Constructifs lancent « Agir, la droite constructive » |périodique=[[Le Figaro]] |date=2017-11-26 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/2017/11/26/01002-20171126ARTFIG00023-des-elus-constructifs-lancent-agir-la-droite-constructive.php |consulté le=2018-01-15}}.</ref>.

L’[[Congrès des Républicains de 2017|élection interne pour la présidence du parti]] de {{date-|décembre 2017}} voit [[Laurent Wauquiez]], tenant d'une « droite décomplexée », l’emporter avec 74,6 % des suffrages, face à la {{Citation|filloniste}} [[Florence Portelli]] et au {{Citation|juppéiste}} Maël de Calan<ref name="LE2018015">{{Article |auteur1=Pierre-Alain Furbury |titre=Wauquiez élu à la tête de LR |périodique=[[Les Échos]] |date=2017-12-10 |lire en ligne=https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/030998993327-lr-wauquiez-face-a-lapre-chantier-du-rassemblement-2137162.php |consulté le=2018-01-15}}.</ref>. Plusieurs personnalités, notamment [[Xavier Bertrand]] et [[Nora Berra]], annoncent dans la foulée leur départ du parti<ref>{{Article |auteur1=Valérie Hacot |titre=Les Républicains : le départ de Xavier Bertrand fragilise déjà Laurent Wauquiez |périodique=[[Le Parisien]] |date=2017-12-12 |lire en ligne=http://www.leparisien.fr/politique/les-republicains-le-depart-de-xavier-bertrand-fragilise-deja-laurent-wauquiez-12-12-2017-7447437.php |consulté le=2018-01-15}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre=Après l'élection de Laurent Wauquiez, l'ancienne secrétaire d'État Nora Berra quitte LR |périodique=[[Le Figaro]] |date=2017-12-14 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2017/12/14/25001-20171214ARTFIG00075-apres-l-election-de-laurent-wauquiez-l-ancienne-secretaire-d-etat-nora-berra-quitte-lr.php |consulté le=2018-01-15}}.</ref>. Le président de l'[[Union des démocrates et indépendants|UDI]], [[Jean-Christophe Lagarde]] indique de son côté qu'il exclut toute alliance avec LR, qu'il accuse de {{Citation|dérive droitière}}<ref>{{Article |titre=Lagarde (UDI) exclut toute alliance avec Wauquiez (LR) |périodique=Le Point |date=2017-12-19 |lire en ligne=http://www.lepoint.fr/politique/lagarde-udi-exclut-toute-alliance-avec-wauquiez-lr-19-12-2017-2181084_20.php |consulté le=2018-01-15}}.</ref>. En {{date-|janvier 2018-}} suivant, [[Alain Juppé]] annonce ne pas renouveler sa cotisation au parti<ref>{{Article |titre=Alain Juppé se met en retrait du parti Les Républicains |périodique=[[Le Monde]] |date=2018-01-15 |issn=1950-6244 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/01/15/alain-juppe-se-met-en-retrait-du-parti-les-republicains_5241939_823448.html |consulté le=2018-01-15}}.</ref>.

Aux [[Élections européennes de 2019 en France|élections européennes de 2019]], Les Républicains enregistrent un résultat historiquement faible pour le principal parti de droite : créditée de 13 % dans les [[Sondages sur les élections européennes de 2019#France|derniers sondages]], la liste LR-[[Les Centristes|LC]]-[[Le Mouvement de la ruralité|CPNT]], conduite par [[François-Xavier Bellamy]], arrive en quatrième position du scrutin, avec 8,5 % des voix<ref>{{Article |titre=Proclamation des résultats de l'élection des représentants au Parlement européen |périodique={{JORF}} |numéro=125 |date=30 mai 2019 |lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038528275&dateTexte=&categorieLien=id}}.</ref>. Après le scrutin, plusieurs personnalités de LR, dont [[Valérie Pécresse]], [[Bruno Retailleau]] et [[Gérard Larcher]], remettent en cause la ligne prônée par Laurent Wauquiez. Celui-ci démissionne le {{date-|2 juin 2019-}} de la présidence des Républicains, tandis que Valérie Pécresse et plusieurs autres élus quittent le parti<ref>{{Article |titre=Valérie Pécresse annonce sa démission des Républicains |périodique=[[Le Monde]] |date=2019-06-05 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/05/valerie-pecresse-annonce-sa-demission-des-republicains_5472006_823448.html |consulté le=2019-06-06}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Départs en série chez LR après la démission de Valérie Pécresse |url=https://www.bfmtv.com/politique/departs-en-serie-chez-lr-apres-la-demission-de-valerie-pecresse-1706313.html |site=BFMTV |date=06/06/2019 |consulté le=30 juillet 2019}}.</ref>. Le [[Congrès des Républicains de 2019|congrès d’{{date-|octobre 2019}}]] voit le chiraquien [[Christian Jacob]] l’emporter sur le souverainiste [[Julien Aubert]] et sur le national-libéral [[Guillaume Larrivé]]. Le parti perd les trois quarts de ses adhérents entre 2015 et 2019, leur nombre étant passé de {{formatnum:238000}} à {{formatnum:58000}}<ref>{{Lien web |titre=Le parti Les Républicains compte plus de 238.200 adhérents |url=https://www.lepoint.fr/politique/le-parti-les-republicains-compte-plus-de-238-200-adherents-08-01-2016-2008158_20.php |site=Le Point |date=08/01/2016}}.</ref>. Ce nombre remonte à {{formatnum:91000}} en 2021<ref name="17novembre2021_www.lefigaro.fr" />.

=== Élection présidentielle de 2022 ===
{{Article connexe|Congrès des Républicains de 2021|Élection présidentielle française de 2022}}

Les Républicains annoncent lors d'un congrès organisé le 25 septembre 2021 qu'ils choisiront leur candidat à l'issue d'une primaire interne (dite « fermée », par opposition à la [[Primaire française de la droite et du centre de 2016|primaire « ouverte » de 2016]]), appelée « [[Congrès des Républicains de 2021|congrès pour la France]] »<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Les Républicains enterrent la primaire ouverte|périodique=La Croix|date=2021-09-25|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/France/Republicains-enterrent-primaire-ouverte-2021-09-25-1201177270|consulté le=2022-01-13}}.</ref>. Le candidat de droite favori des sondages, [[Xavier Bertrand]], refuse dans un premier temps un tel scrutin, avant de s'y résoudre<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Xavier Bertrand refuse une primaire LR "sous une forme déguisée" |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/presidentielle-xavier-bertrand-refuse-une-primaire-sous-une-forme-deguisee_fr_6155e15ae4b05040d1d80989 |site=Le HuffPost |date=2021-09-30 |consulté le=2022-01-13}}.</ref>. La primaire est organisée sous le contrôle d’un comité présidé par Christian Jacob qui valide cinq candidatures à la suite de l’obtention du nombre de parrainages d'élus requis : [[Michel Barnier]], [[Xavier Bertrand]], [[Éric Ciotti]], [[Philippe Juvin]] et [[Valérie Pécresse]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Congrès pour la France – Organisation |url=https://republicains.fr/congres-pour-la-france/organisation/ |site=les Républicains |date=2021-10-04 |consulté le=2022-01-13}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Election présidentielle 2022 : Xavier Bertrand annonce qu’il participera au congrès LR|périodique=Le Monde.fr|date=2021-10-11|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2021/10/11/election-presidentielle-2022-xavier-bertrand-annonce-qu-il-participera-au-congres-lr-du-4-decembre_6097954_6059010.html|consulté le=2022-01-13}}.</ref>. Les adhérents placent Éric Ciotti (25,6%) et Valérie Pécresse (25,0%) en tête au premier tour, de peu devant Michel Barnier (23,9%) et Xavier Bertrand (22,6%)<ref>[https://www.ouest-france.fr/elections/presidentielle/primaire-lr-pour-la-presidentielle-valerie-pecresse-et-eric-ciotti-qualifies-pour-le-second-tour-e65231e4-536f-11ec-b89e-9c575f79fd28 Primaire LR pour la présidentielle. Éric Ciotti termine premier, juste devant Valérie Pécresse] ''[[Ouest-France]]'', le 02/12/2021</ref>. Les trois candidats éliminés appellent tous à voter pour Valérie Pécresse, qui remporte le second tour avec 61 % des voix des quelque {{formatnum:114000}} votants<ref>{{lien web|langue=fr-FR|titre=Congrès des Républicains en direct : Valérie Pécresse désignée candidate de LR pour l’élection présidentielle|périodique=Le Monde.fr|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2021/12/04/congres-des-republicains-suivez-en-direct-les-resultats-du-second-tour_6104715_823448.html|consulté le=2022-01-13}}.</ref>. Ce second tour est analysé par les médias comme un vote pour la ligne politique à suivre pendant l'élection présidentielle entre « la droite sans tabou » d'Éric Ciotti et la présidente de [[Soyons libres]], plus modérée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les Républicains : Qui sera candidat(e) pour la présidentielle ? |url=https://webdoc.france24.com/primaire-lr-programmes-barnier-bertrand-ciotti-juvin-pecresse/ |site=FRANCE 24 |date=2021-11-29 |consulté le=2022-01-13}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle 2022 : Eric Ciotti, le pari de la droite dure |url=https://www.lci.fr/politique/presidentielle-2022-primaire-les-republicains-eric-ciotti-le-pari-de-la-droite-dure-2200761.html |site=LCI |consulté le=2022-01-13}}.</ref>.

La campagne de Valérie Pécresse commence officiellement avec son premier meeting, le 11 décembre 2021<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse se dresse en "chef de guerre" pour rassembler le camp LR derrière elle |url=https://www.midilibre.fr/2021/12/11/presidentielle-2022-valerie-pecresse-se-dresse-en-chef-de-guerre-pour-assembler-le-camp-lr-derriere-elle-9986216.php |site=midilibre.fr |consulté le=2022-01-13}}.</ref>. Longtemps au coude-à-coude avec [[Marine Le Pen]] et [[Éric Zemmour]] dans les intentions de vote, elle voit progressivement l'{{Citation|effet primaire}} s'éroder lors de l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février, au bénéfice d'Emmanuel Macron. Son meeting au [[Le Zénith Paris - La Villette|Zenith de Paris]] le 13 février est jugé par la presse comme {{Citation|catastrophique}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Présidentielle 2022 - "Catastrophique", "un naufrage" : avalanche de critiques après le meeting de Valérie Pécresse au Zénith de Paris |url=https://www.lindependant.fr/2022/02/13/presidentielle-2022-catastrophique-un-naufrage-avalanche-de-critiques-apres-le-meeting-de-valerie-pecresse-10108340.php |site=lindependant.fr |consulté le=2022-04-12}}</ref>. Son débat avec [[Éric Zemmour]] le 10 mars ne lui permet pas de rebondir<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le débat entre Pécresse et Zemmour vire au brouhaha et aux boules puantes |url=https://www.20minutes.fr/elections/3250351-20220310-presidentielle-2022-debat-entre-valerie-pecresse-eric-zemmour-vire-brouhaha-boules-puantes |site=www.20minutes.fr |consulté le=2022-04-12}}</ref>.

Le soir du premier tour, Valérie Pécresse obtient {{Pourcentage|4,78|100|2|pad=2}} des suffrages, un score inférieur à ce que lui prédisait les sondages et qui ne permet pas au parti d'être remboursé de ses frais de campagne s'élevant à {{nobr|15 millions}} d'euros, s'obligeant en conséquence un appel au don<ref>{{Article|langue=fr|titre=Présidentielle 2022 : Les Républicains ne seront pas remboursés de leurs frais de campagne|périodique=Le Monde.fr|date=2022-04-12|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2022/article/2022/04/12/presidentielle-2022-a-moins-de-5-des-suffrages-les-republicains-ne-seront-pas-rembourses-de-leurs-frais-de-campagne_6121732_6059010.html|consulté le=2022-04-12}}</ref>. Valérie Pécresse affirme également s'être endettée personnellement à hauteur de {{nobr|5 millions}} d'euros<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=La |nom=Rédaction |titre=Valérie Pécresse : un résultat catastrophique et une dette personnelle |url=https://www.linternaute.com/actualite/politique/2549918-valerie-pecresse-un-resultat-catastrophique-et-une-dette-personnelle/ |site=www.linternaute.com |consulté le=2022-04-12}}</ref>. Cette dette laisse craindre pour la survie du parti de la droite parlementaire<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Résultats présidentielle 2022 : Valérie Pécresse lance un "appel aux dons" pour la "survie" financière des Républicains |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/resultats-presidentielle-2022-valerie-pecresse-lance-un-appel-aux-dons-pour-la-survie-financiere-des-republicains_5075947.html |site=Franceinfo |date=2022-04-11 |consulté le=2022-04-12}}</ref>. De plus, Les Républicains réalisent ainsi la pire performance pour un candidat gaulliste à l'élection présidentielle. Le parti vote le lendemain une motion concernant le second tour affirmant qu’{{citation|aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen}} alors que Valérie Pécresse indique qu'elle votera pour Emmanuel Macron, et que Xavier Bertrand et Michel Barnier appellent explicitement au vote Macron, qui est au contraire refusé par Éric Ciotti<ref>[https://www.la-croix.com/France/Presidentielle-2022-chez-Republicains-une-tres-large-majorite-contre-Marine-Le-Pen-second-tour-2022-04-11-1201209810|Présidentielle 2022 : chez Les Républicains, « une très large majorité » contre Marine Le Pen au second tour] ''[[La Croix]] (avec AFP)'', le 11/04/2022</ref>.

=== Deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron ===
{{Article connexe|Congrès des Républicains de 2022}}
Les [[Élections législatives françaises de 2022|élections législatives qui suivent]] confirment l'érosion de LR qui perd une cinquantaine de députés par rapport à la précédente législature, soit près de la moitié de leur groupe<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Résultats des législatives 2022 : la droite conduite par LR obtient 64 sièges à l'Assemblée nationale, selon notre estimation Ipsos-Sopra Steria |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/resultats-des-legislatives-2022-la-droite-conduite-par-lr-obtient-78-sieges-a-l-assemblee-nationale-selon-notre-estimation-ipsos-sopra-steria_5197537.html |site=Franceinfo |date=2022-06-19 |consulté le=2022-10-24}}</ref>, ainsi que son statut de premier parti d'opposition au profit du [[Rassemblement national]] qui multiplie par onze son nombre de députés<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après l'élection de 89 députés, le Rassemblement national fait face au défi de la crédibilité |url=https://www.europe1.fr/politique/apres-lelection-de-89-deputes-le-rassemblement-national-fait-face-au-defi-de-la-credibilite-4118779 |site=Europe 1 |consulté le=2022-10-24}}</ref>. Le parti se retrouve également dépassé en nombre par [[La France insoumise]] et l'union des partis de gauche au sein de la [[Nouvelle Union populaire écologique et sociale|NUPES]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Résultats législatives 2022 : quels sont les scores de LFI, du PS, du PC ou d'EELV au sein de la Nupes ? |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/resultats-legislatives-2022-quels-sont-les-scores-de-lfi-du-ps-du-pc-ou-d-eelv-au-sein-de-la-nupes-20220620 |site=LEFIGARO |date=2022-06-20 |consulté le=2022-10-24}}</ref>. Christian Jacob quitte la présidence de LR le 30 juin 2022. [[Annie Genevard]] lui succède, par intérim, à compter du 4 juillet suivant<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/06/30/christian-jacob-quitte-la-presidence-des-republicains_6132806_823448.html |titre=Christian Jacob quitte la présidence des Républicains |date=30 juin 2022|consulté le=1er juillet 2022|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>. Un nouveau [[congrès des Républicains de 2022|congrès]], incluant une élection d'un nouveau président des Républicains est prévu début décembre 2022<ref>{{Article|titre=Présidence de LR : "Nous n'avons pas les moyens de nous déchirer", alerte la présidente par intérim Annie Genevard|périodique=[[France Info]]|date=02 septembre 2022|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/politique/les-republicains/presidence-de-lr-nous-n-avons-pas-les-moyens-de-nous-dechirer-alerte-la-presidente-par-interim-annie-genevard_5339611.html}}</ref>. Éric Ciotti, [[Bruno Retailleau]] et [[Aurélien Pradié]] décident chacun de leur côté de se présenter à la présidence du parti<ref>[https://www.lejdd.fr/Politique/presidence-du-parti-aurelien-pradie-le-troisieme-homme-des-republicains-4132635 Présidence des Républicains : Aurélien Pradié, le député qui veut battre Éric Ciotti et Bruno Retailleau], lejdd.fr, 8 septembre 2022, par Emmanuelle Souffi</ref>. Éric Ciotti est élu président du parti le 11 décembre 2022<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Éric Ciotti élu président du parti Les Républicains avec 53,7% des voix |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/eric-ciotti-elu-president-du-parti-les-republicains-avec-53-7-des-voix-8401172 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2022-12-11 |consulté le=2022-12-11}}</ref>.

Malgré la chute du nombre d'élus du parti à l'Assemblée, la situation de [[majorité relative]] de la [[Ensemble (coalition française)|coalition présidentielle]] positionne LR comme « [[Faiseur de rois|faiseurs de rois]] » pour faire adopter les textes de la majorité, notamment sur les sujets liés à l'immigration et la sécurité. Le refus de la majorité des députés Les Républicains de voter une [[motion de censure]] en réponse à l'utilisation multiples de l'[[Article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Cinquième République française|article 49.3]] permet au [[Gouvernement Élisabeth Borne|gouvernement Borne]] de se maintenir en place<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Malgré trois motions de censure... pourquoi l'opposition ne renversera pas le gouvernement |url=https://www.tf1info.fr/politique/motions-de-censure-nupes-rn-article-49-3-pourquoi-l-opposition-ne-renversera-pas-le-gouvernement-elisabeth-borne-2236071.html |site=TF1 INFO |date=2022-10-24 |consulté le=2023-12-01}}</ref>.

Lors des [[Élections sénatoriales françaises de 2023|élections sénatoriales de 2023]], le parti perd douze sénateurs, notamment aux profits des [[Groupe communiste (Sénat)|communistes]] et [[Groupe écologiste (Sénat)|écologistes]], mais l'équilibre des forces à la [[chambre haute]] reste toutefois en sa faveur, permettant la reconduction de [[Gérard Larcher]] à sa tête<ref>{{Article|langue=fr|titre=Au Sénat, la gauche tutoie la centaine d’élus|périodique=Le Monde.fr|date=2023-09-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/09/25/au-senat-la-gauche-tutoie-le-cap-de-la-centaine-d-elus_6190877_823448.html|consulté le=2023-12-01}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Sénat : Gérard Larcher réélu président de la chambre haute pour un cinquième mandat |url=https://www.francetvinfo.fr/elections/senatoriales/senat-gerard-larcher-reelu-president-de-la-chambre-haute-pour-un-cinquieme-mandat_6096834.html |site=Franceinfo |date=2023-10-02 |consulté le=2023-12-01}}</ref>. En décembre 2023, après l'adoption d'une motion de rejet de la version du projet de [[Projet de loi relative à l'asile et à l'immigration en France en 2022-2023|loi immigration]] du gouvernement Borne<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Immigration : la motion de rejet de la loi a été adoptée par les députés |url=https://www.rtl.fr/actu/politique/immigration-le-projet-de-loi-de-gerald-darmanin-rejete-par-l-assemblee-nationale-7900330661 |site=www.rtl.fr |date=2023-12-11 |consulté le=2024-01-12}}</ref>, Les Républicains parviennent à imposer en [[commission mixte paritaire]] une version proche de celle votée par le Sénat, plus répressive, en retirant toutefois la suppression de l'[[Aide médicale d'État|aide médicale d'état]] après l'engagement de la Première ministre d'un débat sur le dispositif au début de l'année 2024<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Loi « immigration » adoptée au Parlement, crise dans le camp présidentiel... Retrouvez les réponses à vos questions|périodique=Le Monde.fr|date=21 décembre 2023|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/12/21/en-direct-la-loi-immigration-un-tournant-politique-et-ideologique-posez-vos-questions_6206507_823448.html|consulté le=2024-01-12}}</ref> ; grâce aux voix du Rassemblement national et de la majorité, le texte est adopté par les deux chambres du Parlement<ref>{{Article|langue=fr|titre=Loi « immigration » : « une déflagration », le récit d’une soirée de vote houleuse à l’Assemblée nationale|périodique=Le Monde.fr|date=2023-12-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/12/20/loi-sur-l-immigration-l-aile-gauche-de-la-majorite-regrette-le-reniement-des-valeurs-du-macronisme_6206844_823448.html|consulté le=2024-01-12}}</ref>.

Après la nomination de [[Gabriel Attal]] au poste de Premier ministre, [[Rachida Dati]] est nommé [[Liste des ministres français de la Culture et de la Communication|ministre de la Culture]] au sein de son gouvernement, provoquant ainsi le transfuge d'une figure des Républicains<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Romain |nom=David |titre=Gouvernement Attal : la nomination surprise de Rachida Dati au ministère de la Culture |url=https://www.publicsenat.fr/actualites/politique/gouvernement-attal-la-nomination-surprise-de-rachida-dati-au-ministere-de-la-culture |site=Public Sénat |date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Victor |nom=Boiteau |titre=Après la nomination de Rachida Dati au ministère de la Culture, secousses chez Les Républicains |url=https://www.liberation.fr/politique/apres-la-nomination-de-rachida-dati-au-ministere-de-la-culture-secousses-chez-les-republicains-20240112_ASXG6LTG6ZCE3NWNSUFZIBRID4/ |site=Libération |consulté le=2024-01-16}}</ref>. Éric Ciotti annonce dans la foulée son exclusion<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Gouvernement de Gabriel Attal : Rachida Dati exclue de LR après sa nomination au ministère de la Culture |url=https://www.europe1.fr/politique/rachida-dati-exclue-de-lr-apres-sa-nomination-a-la-culture-par-eric-ciotti-4224619 |site=Europe 1 |date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-16}}</ref> et écarte tout vote de confiance pour le [[Gouvernement Gabriel Attal|gouvernement Attal]] mais maintient aussi le refus du parti de déposer ou de voter une motion de censure<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Chez |nom=Pol |titre=Le parti Les Républicains retrouve son doudou préféré : le «ni ni» |url=https://www.liberation.fr/politique/le-parti-les-republicains-retrouve-son-doudou-prefere-le-ni-ni-20240116_ZX2K7A4C2RHABFW3Y6GBJGNYRQ/ |site=Libération |consulté le=2024-01-16}}</ref>.

== Courants internes et positionnement politique ==
== Courants internes et positionnement politique ==


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=== Académie Georges Mandel ===
=== Académie Georges Mandel ===
En mai 2023, Éric Ciotti, président du parti, annonce la création de l'Académie Georges Mandel, une structure destinée à former de jeunes talents pour refonder l'idéologie du mouvement<ref name=":4" />.
En mai 2023, Éric Ciotti, président du parti, annonce la création de l'Académie Georges Mandel, une structure destinée à former de jeunes talents pour refonder l'idéologie du mouvement<ref name=":4">{{Lien web |titre=Les partisans de Jacques Chirac annoncent la création de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP) |url=https://www.lemonde.fr/societe/article/2002/04/24/les-partisans-de-jacques-chirac-annoncent-la-creation-de-l-union-pour-la-majorite-presidentielle-ump_272914_3224.html |site=[[Le Monde#Le Monde.fr|lemonde.fr]] |consulté le=18 septembre 2018}}.</ref>.


=== Siège et finances ===
=== Siège et finances ===

Version du 8 mai 2024 à 20:29

Les Républicains
Image illustrative de l’article Les Républicains
Logotype officiel.
Présentation
Président Éric Ciotti
Fondation (UMP)
(LR)
Siège 4, place du Palais-Bourbon
75007 Paris
Fondateur Nicolas Sarkozy
Trésorier Daniel Fasquelle
Secrétaire générale Annie Genevard
Président du conseil national Vacant
Vice-président exécutif François-Xavier Bellamy
Vice-présidents Julien Aubert
Valérie Bazin-Malgras
Émilie Bonnivard
Valérie Boyer
Julien Dive
Fabien Di Filippo
Virginie Duby-Muller
Laurent Duplomb
Agnès Evren
Jacqueline Eustache-Brinio
Nelly Garnier
Pascale Gruny
Victor Habert-Dassault
Mansour Kamardine
Nadine Morano
Frédéric Péchenard
Florence Portelli
Frédérique Puissat
Guilhem Carayon
Théo Michel
Emmanuelle Mignon
Premier secrétaire général délégué Othman Nasrou
Secrétaires généraux délégués Geoffroy Didier
Éric Pauget
Muriel Jourda
Raphaël Schellenberger
Secrétaires généraux adjoints Anne-Laure Blin
Pierre-Henri Dumont
Christine Gavalda Moulenat
Guillaume Guérin
Alain Joyandet
Maxime Minot
Isabelle Périgault
Antoine Vermorel-Marques
Positionnement Droite[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]
Idéologie Conservatisme[10],[11],[7],[12],[13],[14]
Gaullisme[15],[16],[17],[18],[19],[20]
Affiliation française Union de la droite et du centre
Affiliation européenne Parti populaire européen[21]
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Union démocrate internationale[21]
Adhérents 91 105 (revendiqués, au )
Couleurs Bleu, blanc et rouge (drapeau français)
Site web republicains.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Olivier Marleix (LR)
Sénat Bruno Retailleau (LR)
Parlement européen Manfred Weber (PPE)
Représentation
Députés
61  /  577
Sénateurs
121  /  348
Députés européens
7  /  79
Présidence de conseils départementaux
39  /  98
Présidence de conseils régionaux
3  /  18
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
92  /  279

Les Républicains (LR) est un parti politique français, classé à droite sur l'échiquier politique. Issu en 2015 du changement de nom et de statuts de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), fondé en 2002, il s'inscrit dans la continuité des grands partis conservateurs et gaullistes français : UNR, UDR, RPR et UMP.

Histoire

Courants internes et positionnement politique

Les statuts de l'UMP prévoyaient le dépôt et le vote de déclarations de principe lors des congrès. Cette possibilité est mise en œuvre et choisie par plus de 150 000 adhérents lors du Congrès UMP de novembre 2012.

En , la reconnaissance institutionnelle des courants au sein du parti n'est pas reprise dans les statuts du nouveau parti Les Républicains[22].

Depuis , un « conseil des sensibilités », « instance nouvelle qui rassemble des gaullistes, des libéraux et des centristes, avec pour mission de travailler au projet du parti » est créé par Laurent Wauquiez. Jean Leonetti (vice-président, centriste) plaide à ce moment : « Nous avons un président, Laurent Wauquiez, qui n'est pas contesté. Il ne peut rassembler que dans la diversité et l'innovation »[23].

Le parti est opposé à l'immigration[24],[25],[26],[27].

Gaullistes

Depuis la création de la Ve République en 1958, les gaullistes constituent de facto la force principale de la droite française. Ils se placent dans l'héritage du général de Gaulle, dont ils mettent en avant le volontarisme politique au service de la grandeur et des intérêts du pays. D'abord regroupés au sein de l'UNR et de l'UDR, ils sont à l'origine de la création du RPR (1976).

Avec le temps, des filiations politiques s'opèrent dans les rangs néo-gaullistes, selon l'influence particulière de personnalités qui les incarnent. On peut distinguer ainsi :

  • Les « chiraquiens », fidèles à l'action de Jacques Chirac et majoritaires au RPR puis à l'UMP jusqu'en 2004. Leurs représentants — parmi lesquels Alain Juppé, François Baroin, Hervé Gaymard —, un moment appelés « chiraco-villepinistes », ont gardé du général de Gaulle une approche pragmatique du pouvoir qui peut les amener, parfois inspirés aussi par le radicalisme, à défendre tantôt des idées d'inspiration libérale, tantôt des positions sociales et étatistes, mais nuancent fortement pour la plupart la geste transpartisane du gaullisme traditionnel : même si certains s'en défendent, ils ont été les artisans de l'ancrage « à droite » du gaullisme, à la suite de Georges Pompidou. Attachés à l'indépendance nationale, ils se rallient à la construction politique de l'Union européenne en privilégiant la démarche intergouvernementale. Vigilants sur les enjeux militaires, diplomatiques et culturels, ils sont soucieux du rôle régulateur de l'État dans la mondialisation. Parmi eux, les gaullistes dits « légitimistes », attentifs à la question de l'autorité et au respect de la lecture gaullienne des institutions de la République, tels que Michèle Alliot-Marie (via son mouvement Le Chêne), ne perçoivent pas le libéralisme comme solution globale et apparaissent comme les lointains héritiers de la tradition bonapartiste.
  • Les gaullistes sociaux ou « séguinistes » (en référence à Philippe Séguin), dont François Fillon, Roger Karoutchi et Henri Guaino. Sensibles au thème de la participation ou plus généralement au gaullisme de gauche, continuateurs du courant d'idées représenté en son temps par Louis Vallon, René Capitant ou dans une moindre mesure Jacques Chaban-Delmas, ils mettent l'accent sur une certaine forme de démocratie sociale, teintée de dirigisme, sans toutefois remettre en cause les fondements du libéralisme. Ils s'avèrent souvent progressistes sur les questions de société et comprennent une tendance cogestionnaire. Ils sont notamment présents dans le club Force républicaine de François Fillon, le Club Nouveau siècle, ainsi qu'à l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) de Ferréol Delmas. À l'origine hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, ils se sont, derrière Philippe Séguin, opposés au traité de Maastricht (1992). Néanmoins, ils ont évolué depuis sur cette question et certains ont fait campagne pour le « oui » lors du référendum de 2005 sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe. Lors de la campagne présidentielle 2017, François Fillon, vainqueur de la primaire organisée par le parti, défend l'idée d'une « France souveraine dans une Europe respectueuse des nations » tout en plaidant pour un renforcement de l’Union européenne en matière d'immigration ou de fiscalité, mais aussi pour un rapprochement avec la Russie[28].

Centristes

Au sein du mouvement, les centristes sont essentiellement issus de l'ancienne UDF. Il s'agit de l'une des idéologies dominantes au sein des droites européennes, à l’image des partis politiques démocrates-chrétiens ailleurs en Europe, et incarne aussi la famille la plus européiste au sein du parti. Ils sont représentés par les « juppéistes » d'Alain Juppé ou bien encore avec Nathalie Kosciusko-Morizet pendant la primaire de la droite et du centre de 2016 avec leur programme prônant l'idéologie progressiste avec les similitudes prôche du social-libéralisme. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme social[29],[30]. Ils se placent dans l’héritage du Parti démocrate populaire, du Mouvement républicain populaire, du Centre démocrate, du Centre des démocrates sociaux et de Force démocrate. On peut classer dans cette famille les figures de Georges Bidault, de Robert Schuman, de Pierre Pflimlin, d’Alain Poher, de Jean Lecanuet, de René Monory et de Jacques Barrot.

En 2011, une partie des centristes ont quitté l'UMP derrière Jean-Louis Borloo et le Parti radical pour fonder l'Alliance républicaine, écologiste et sociale puis l'Union des démocrates et indépendants (UDI) avec d'autres formations centristes (NC, AC, LGM, ...). Après ce départ, les centristes de l'UMP sont représentés par Jean Leonetti qui a créé le club « République et Humanisme » qui rejoindra les libéraux dans le courant France moderne et humaniste en 2012, ou par le groupe de réflexion La France Droite de NKM. Ils se situent à l’aile gauche du parti. Ils restent proches du Mouvement démocrate, de l’Union des démocrates et indépendants et de La République en marche.[réf. souhaitée]

Libéraux

Les libéraux réformateurs trouvent leur origine à DL (Hervé Novelli), au RPR (Patrick Devedjian) ou à l'UDF (Pierre Méhaignerie), ils sont notamment regroupés au sein du club Les Réformateurs, et des Cercles libéraux présidés par Alain Madelin. Cette famille trouve dans le libéralisme politique et économique une solution globale pour la société française. La liberté est donc leur valeur fondamentale et doit prévaloir à tous les niveaux qu'il s'agisse du développement économique, sur lequel ils mettent le plus l'accent, du champ d'intervention de l'État ou des questions sociétales (liberté individuelle). Ils rejettent l'égalitarisme, le dirigisme et encouragent les mouvements de mondialisation et de libéralisation de l'économie qu'ils estiment positifs. Cette famille constitue un soutien important de Nicolas Sarkozy qui, cependant, apparaît un peu moins libéral qu'il ne l'a été. On peut notamment citer David Martinon, ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, ou encore Emmanuelle Mignon, sa directrice de cabinet et l'une de ses « plumes »[31].

Les libéraux de centre droit (Jean-Pierre Raffarin, Hervé de Charette, Gérard Longuet, Philippe Douste-Blazy, Pierre Méhaignerie, Jean-Claude Gaudin, Jean Leonetti, Dominique Bussereau, Marc Laffineur, Dominique Dord, Luc Chatel, Bruno Le Maire, Hervé Mariton, Franck Riester, Virginie Calmels) étaient notamment regroupés au sein des groupes de réflexion Démocrate et populaire, Convention démocrate puis France moderne et humaniste. Ils sont aujourd’hui représentés par Droite Lib. Ils se placent dans la tradition orléaniste de la droite française et dans l’héritage de la Fédération nationale des républicains indépendants, du Parti républicain et de Démocratie libérale. Idéologiquement ils sont très européens, plutôt fédéralistes (au niveau européen, mais aussi dans leur approche très « décentralisatrice » de l'organisation de l'État français) et revendiquent un libéralisme économique et social. On peut également classer dans cette famille les figures d’Antoine Pinay, de Valéry Giscard d'Estaing, de Raymond Barre et d’Alain Madelin. Ils se sont majoritairement ralliés aux juppéistes lors de la primaire de la droite et du centre de 2016[32],[33].

Conservateurs

Les conservateurs trouvent leur origine au sein du RPR, du RPF de Charles Pasqua ou du MPF et constituent l'aile la plus conservatrice du parti, avec La Droite populaire. Ils se réclament généralement de l'héritage gaulliste, dont ils retiennent essentiellement les prises de positions souverainistes et en faveur d'une « Europe des Nations », mais s'en écartent en assumant la promotion d'une droite « décomplexée ». Eurosceptique, cette tendance est souvent considérée proche de mouvements externes classés à la droite du parti, comme les partis souverainistes (MPF de Philippe de Villiers ou bien Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan), et exprime son attachement à la prise en compte des aspirations des électeurs du Front national, tout en affirmant vouloir indéfectiblement rester dans la famille de la droite républicaine. Le positionnement patriote et souverainiste de cette tendance lui donne une influence plus grande que son poids réel au sein du parti en ce qu'elle tient un discours susceptible d'attirer les suffrages d'électeurs du Front national.

Les conservateurs regroupent aussi des libéraux patriotes, souverainistes, antieuropéistes et antimondialistes autour de la La Droite populaire et de La Droite libre. Ils défendent un libéralisme interne, une société traditionnelle fondée sur la famille (opposition au mariage entre personnes de même sexe et à l'avortement), un libre-échange modéré dans le cadre de nations, une définanciarisation de l'économie et une promotion de la libre-entreprise, un État minimum laissant place à l'innovation, à la concurrence et à la propriété privée, l'identité nationale française et un patriotisme affiché, une politique de défense forte, une politique étrangère fondamentalement isolationniste mais aussi pragmatique, une décentralisation massive et profonde afin de respecter le principe de subsidiarité, une libéralisation de l'éducation notamment grâce au chèque scolaire et au développement de l'enseignement privé hors contrat, une politique d'immigration restreinte et suivie d'une politique d'intégration assimilationnisteetc.

En décembre 2021, le Mouvement conservateur soutient la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle française de 2022[34]. Christian Jacob indique alors qu'« il met fin au contrat avec le Mouvement conservateur (ex-Sens commun) et que ses membres sont exclus des instances »[35].

Démocrates-chrétiens

La démocratie chrétienne est un courant de pensée politique, se référant à des principes religieux, qui se développe en Europe à partir de la fin du XIXe siècle. Elle cherche à promouvoir, au sein d’une société démocratique et pluraliste, une politique inspirée du message qu’expriment les Évangiles, la doctrine sociale de l'Église et les travaux de penseurs chrétiens. Les chrétiens conservateurs sociétaux (Christine Boutin) sont notamment rassemblés au sein du Parti chrétien-démocrate. Historiquement proches des démocrates chrétiens, ils en constituent une tendance plus affirmée dans son attachement aux valeurs catholiques, rejetant le libéralisme à la fois d'un point de vue sociétal (participation aux marches anti-IVG, opposition au PACS) et économique. Ils se caractérisent notamment par des prises de positions très sociales (par exemple le revenu universel) dans une démarche vers des catégories de populations qu'ils estiment négligées ou rejetées par la société (les détenus, sans abris…), souhaitant ainsi être les tenants d'une droite « plus humaine ».

Les idées des conservateurs, incluant un questionnement sur l'identité nationale mais aussi un renforcement des mesures de lutte contre l'immigration et l'insécurité, sont reprises — sur les conseils de Patrick Buisson — par Nicolas Sarkozy dans l'optique de prendre des voix au Front national[36]. Ces positions ont pu créer des tensions au sein de la droite : ainsi, début 2011, un débat sur la laïcité, considéré comme anti-islam par des médias et les différents cultes[37], provoque des dissensions entre le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le Premier ministre, François Fillon[38]. Deux mois plus tard, un débat sur la double nationalité, reprenant des propositions de Claude Goasguen[39] mais aussi de Marine Le Pen[40], oppose les députés de La Droite populaire à des élus centristes ou plus modérés comme Étienne Pinte ou Nathalie Kosciusko-Morizet[41].

L'historien Nicolas Lebourg estime alors que « la droite est aujourd'hui invertébrée, elle ne sait plus se différencier des autres courants de pensée pour proposer une offre politique autonome. Elle parle sans cesse de combat culturel mais n'offre pas de conception du monde qui lui soit propre, et se limite en général en cette matière à des problématiques sociétales contre la société multiculturelle […]. Elle n'a d'ailleurs pas de revue théorique, preuve que cette prétendue prétention au combat culturel n'est que slogan »[42].

Organisation

L'organisation repose sur une direction, un bureau politique et un conseil national.

Historique des dirigeants

Présidents

Portrait Nom Dates du mandat Notes
Nicolas Sarkozy Nicolas Sarkozy Ancien président de la République. Président de l'UMP de 2004 à 2007 et de 2014 à 2015. Démissionne après l'annonce de sa candidature à la primaire française de la droite et du centre de 2016.
Laurent Wauquiez Laurent Wauquiez
(intérim)
Vice-président délégué du parti, il succède par intérim à Nicolas Sarkozy. Député et président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Vacance de la présidence du au .
Le secrétaire général, Bernard Accoyer, est à la tête du parti.
Laurent Wauquiez Laurent Wauquiez Président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il est élu président dès le premier tour lors du congrès du parti, le , face à Florence Portelli et Maël de Calan. Il démissionne après l’échec de la droite aux élections européennes de 2019.
Laurent Wauquiez Jean Leonetti
(intérim)
Vice-président délégué du parti, il succède par intérim à Laurent Wauquiez.
Laurent Wauquiez Christian Jacob Président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale. Il est élu président dès le premier tour lors du congrès du , face à Julien Aubert et Guillaume Larrivé.
Annie Genevard Annie Genevard
(intérim)
Vice-présidente du parti, elle succède par intérim à Christian Jacob.
Éric Ciotti Éric Ciotti en fonction Député, élu lors du congrès de 2022, face à Bruno Retailleau et Aurélien Pradié.
Vice-présidents exécutifs
Portrait Nom Dates du mandat Notes
Nathalie Kosciusko-Morizet Nathalie Kosciusko-Morizet Nommée par Nicolas Sarkozy. Elle est évincée de la direction en raison de sa prise de position contre la politique électorale du parti pour le second tour des élections régionales de 2015.
Laurent Wauquiez Laurent Wauquiez Nommé par Nicolas Sarkozy. Il assure l'intérim de la présidence durant la primaire française de la droite et du centre de 2016. Il est élu président du parti le 10 décembre 2017.
Virginie Calmels Nommée par Laurent Wauquiez. Elle est limogée en raison de ses prises de positions contre celui-ci.
Jean Leonetti Jean Leonetti Il assure l’intérim de la présidence du 2 juin au 13 octobre 2019, à la suite de la démission de Laurent Wauquiez.
Guillaume Peltier Guillaume Peltier Le 7 décembre 2021, il est démis de sa fonction de vice-président par Christian Jacob après un tweet où il se demandait « comment rester insensible » au discours d'Éric Zemmour.
Annie Genevard Annie Genevard 18 janvier 2023 Nommée vice-présidente déléguée par Christian Jacob. À ce titre, lui succède le 4 juillet 2022 après sa démission.
Aurélien Pradié 18 janvier 2023 18 février 2023 Nommé vice-président exécutif par Éric Ciotti. Il est démis de ces fonctions un mois plus tard à la suite de son opposition intransigeante à la réforme des retraites, soutenue par la direction du parti.
François-Xavier Bellamy 18 janvier 2023 En fonction Nommé vice-président exécutif par Éric Ciotti.

Secrétaires généraux

Portrait Nom Dates du mandat Notes
Laurent Wauquiez Laurent Wauquiez Secrétaire général de l'UMP depuis , il conserve la même fonction lors de la création du parti. Député et ancien ministre.
Éric Woerth Éric Woerth Nommé par Nicolas Sarkozy fin 2015. Il quitte son poste après la primaire du parti en . Député et ancien ministre.
Bernard Accoyer Bernard Accoyer Ancien député et ancien président de l'Assemblée nationale. Nommé par François Fillon après sa victoire lors de la primaire présidentielle, il est à la tête du parti jusqu'au et l'élection d'un nouveau président.
Bernard Accoyer Annie Genevard Députée élue dans la 5e circonscription du Doubs, proche de François Fillon, elle est nommée à ce poste par Laurent Wauquiez après son élection à la présidence du parti.
Bernard Accoyer Aurélien Pradié 18 janvier 2023 Député du Lot, il est nommé par Christian Jacob après son élection à la présidence du parti.
Annie Genevard 18 janvier 2023 En fonction Elle est nommée par Éric Ciotti après son élection à la présidence du parti.

Trésorier

Portrait Nom Dates du mandat Notes
Daniel Fasquelle Daniel Fasquelle En fonction Nommé trésorier de l'UMP en 2014 par Nicolas Sarkozy, il est maintenu à ces fonctions lors de la création des Républicains en 2015.

Direction

À l'occasion du changement de nom et de statuts, le président Nicolas Sarkozy désigne Nathalie Kosciusko-Morizet en tant que vice-présidente déléguée et numéro deux, Laurent Wauquiez comme secrétaire général, Éric Woerth assurant le poste de délégué général au projet présidentiel du parti avec Isabelle Le Callennec comme déléguée générale adjointe au projet, Sébastien Huyghe et Lydia Guirous, porte-parole, Luc Chatel et Brice Hortefeux en tant que conseillers politiques[43].

Le , Nicolas Sarkozy désigne 25 nouveaux membres à la direction du parti. Ainsi Valérie Pécresse est désignée comme la « coordonnatrice des élections régionales », secondée par Guillaume Peltier. Maud Fontenoy est nommée déléguée à l'environnement. L'économiste Christian Saint-Étienne, ancien membre de l'UDI, est nommé au poste de délégué à l'économie. Olivier Dassault est nommé président du comité des entrepreneurs, afin de permettre à ces derniers de participer à l'élaboration du projet présidentiel. Édouard Courtial est conseiller politique aux côtés de Brice Hortefeux et Luc Chatel. Bérengère Poletti est secrétaire générale adjointe aux fédérations professionnelles. L'ancien ministre Roger Karoutchi est délégué à la riposte. La commission nationale d'investiture sera présidée par Christian Estrosi. Valérie Debord avec Madeleine de Jessey, leader de l'association Sens commun sont responsables des programmes de formation[44],[45]. Le , Nicolas Sarkozy complète la direction du parti avec des délégués nationaux dont Thierry Mariani, délégué national aux Français de l'étranger, assisté de Christophe-André Frassa. Jean Rottner est responsable des élus locaux et secrétaire général du comité des maires[46].

Après les élections régionales, le , Nicolas Sarkozy annonce une modification de l'organigramme de Les Républicains. Laurent Wauquiez devient vice-président délégué et numéro deux à la place de Nathalie Kosciusko-Morizet, Isabelle Le Callennec devient vice-présidente et Éric Woerth secrétaire général. Le mois suivant, Guillaume Larrivé, Guillaume Peltier, Valérie Debord et Brigitte Kuster deviennent porte-paroles du parti[47] ; critiquant « l'entourage » et la « méthode » de Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin annonce pour sa part qu'il quitte son poste de secrétaire général adjoint[48]. En , Bérengère Poletti et Annie Genevard sont également nommées porte-parole du parti[49].

Fin , après l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains, Laurent Wauquiez lui succède par intérim au poste de président.

Fin , Bernard Accoyer est nommé par François Fillon au poste de secrétaire général, après sa victoire lors de la primaire présidentielle. Laurent Wauquiez devient premier vice-président, en tandem avec Isabelle Le Callennec. Gérald Darmanin et Annie Genevard sont nommés secrétaires généraux adjoints. Un comité politique est créé (composé de Gérard Larcher, Christian Jacob, Virginie Calmels, François Baroin, Nathalie Kosciusko-Morizet, Thierry Solère, Jean-Frédéric Poisson et Jean-François Copé et où sont membres de droit les secrétaires généraux et les vice-présidents), délibérant de la même façon que le bureau politique. Jean-François Lamour devient président de la commission d'investiture, secondé par deux vice-présidents, Roger Karoutchi et Alain Marleix[50]. Le , Valérie Boyer est nommée porte-parole[51].

Le , Éric Ciotti est nommé secrétaire général adjoint du parti, en remplacement de Gérald Darmanin, démissionnaire depuis le [52],[53] à la suite de l'affaire Fillon[54].

Après la victoire de Laurent Wauquiez lors du congrès de 2017, une nouvelle direction est annoncée le  : Virginie Calmels devient première vice-présidente et vice-présidente déléguée, Guillaume Peltier deuxième vice-président, Damien Abad troisième vice-président, Annie Genevard secrétaire générale, Geoffroy Didier secrétaire général délégué chargé notamment de la stratégie de communication et du porte-parolat, Julien Aubert secrétaire général adjoint chargé de la formation, Valérie Boyer secrétaire générale adjointe chargée des relations avec la société civile, Mathieu Darnaud secrétaire général adjoint chargé des élus locaux, Fabien Di Filippo secrétaire général adjoint chargé des adhésions, Virginie Duby-Muller secrétaire générale adjointe chargée des fédérations, Sophie Primas secrétaire générale adjointe chargée des relations avec les parlementaires, Lydia Guirous, Gilles Platret et Laurence Sailliet porte-paroles.

Virginie Calmels est remplacée par Jean Leonetti le [55].

Début juillet 2021, Annie Genevard devient vice-présidente déléguée de LR, soit la no 2 du parti, en remplacement de Guillaume Peltier[56]. Dans la foulée, Agnès Evren est nommée porte-parole du parti, en tandem avec Gilles Platret[57].

Bureau politique

D'après les statuts de 2015, le bureau politique du parti est composé de 115 membres contre 61 pour l'ancienne UMP. L'ensemble des composantes du parti doit y être représenté. Dix-sept personnalités en sont membres de droit, avec les trois premiers dirigeants du parti (président, vice-président et secrétaire général), auxquelles s'ajoutent les anciens Premiers ministres et les anciens présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale. Dix-huit personnalités sont des « membres invités permanents ». Enfin, trois collèges viennent compléter le bureau et sont composés comme suit : cinquante parlementaires, vingt élus non parlementaires et dix représentants des fédérations[58],[59]. À la suite de l'élection de Laurent Wauquiez, la composition du nouveau bureau politique de LR doit être remaniée au mois de [60].

Conseil national

Le Conseil national détermine, dans l’intervalle des sessions du Congrès, les orientations politiques du Mouvement. Il veille au bon fonctionnement du mouvement. En 2015, le Conseil national est présidé par Jean-Pierre Raffarin. Luc Chatel lui succède le , jusqu'à sa démission, le . Tous deux quittent la vie politique, le premier en [61], le second en novembre de la même année[62]. Le Conseil national est par la suite présidé successivement par Jean Leonetti de 2018 à 2019, puis Annie Genevard de 2019 à 2023 et par Rachida Dati de 2023 à 2024.

Historique des présidents du Conseil national
Portrait Nom Dates du mandat Notes
Jean-Pierre Raffarin 2015 2016 Ancien Premier Ministre de 2002 à 2005, il est nommé président du Conseil national en 2015 par Nicolas Sarkozy. Il démissionne en 2016 et soutien la candidature d'Alain Juppé lors de la primaire présidentielle. Il se retire finalement de la vie politique en 2017.
Luc Chatel 2016 2017 Il est nommé président du Conseil national par Nicolas Sarkozy. Il démissionne en 2017 après l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti et annonce quitter la vie politique.
Jean Leonetti 2018 2019 Il est nommé président du Conseil national par Laurent Wauquiez et devient également vice-président délégué du parti. Après la démission de Laurent Wauquiez, il devient président du parti par intérim et quitte ses fonctions à la suite de l'élection de Christian Jacob.
Annie Genevard 2019 2023 Elle est nommée présidente du Conseil national par Christian Jacob. Elle cumule cette fonction avec celle de vice-présidente déléguée du parti entre 2021 et 2023. Après la démission de Christian Jacob, elle devient présidente du parti par intérim jusqu'à l'élection d'Éric Ciotti. Elle quitte sa fonction en 2023 lorsqu'elle est nommée par ce dernier secrétaire générale du parti.
Rachida Dati 2023 2024 Elle est nommée présidente du Conseil national par Éric Ciotti.

Congrès

Le congrès, qui constitue l'assemblée générale de LR, regroupe les adhérents à jour de cotisation et délibère sur l’action générale et les orientations politiques du parti[63].

Structures interne

Les Jeunes Républicains

Les Jeunes Républicains rassemblent les adhérents du parti Les Républicains âgés de 16 à 29 ans. Le mouvement a à sa tête, un président élu pour deux ans. Tous les adhérents du parti de moins de 30 ans sont inscrits automatiquement chez les Jeunes Républicains. Une fois le cap des 30 ans atteint, les adhérents sont radiés du mouvement de jeunesse.

Son fonctionnement repose sur une organisation décentralisée. Ce fonctionnement est confirmé en 2004 avec l'établissement de statuts garantissant l'élection du président des Jeunes Républicains par les conseillers nationaux des Jeunes Républicains (CNJR), eux-mêmes élus par l'ensemble des adhérents.

Au niveau local cependant, les responsables départementaux jeunes (RDJ) sont nommés par le président des Jeunes Républicains en accord avec le secrétaire départemental de la fédération Les Républicains. Un responsable départemental ne peut donc être nommé si le parti ne le souhaite pas. Inversement, le RDJ ne peut pas être nommé sur ordre du secrétaire départemental. Dans la réalité, il s'agit le plus souvent d'un accord entre les parties.

En 2020, sur quelque 50 000 adhérents à LR, moins de 500 ont moins de 35 ans[64].

Les Jeunes Actifs

Les Jeunes Actifs sont une autre organisation interne au parti pour laquelle l'appartenance n'est pas liée à une tranche d'âge spécifique, mais plutôt au fait d'exercer une activité professionnelle. L'association a été créée par François Guéant dans le courant de l'année 2005 et elle est présidée par Gilles Laborde de 2008 à 2010[65].

Académie Georges Mandel

En mai 2023, Éric Ciotti, président du parti, annonce la création de l'Académie Georges Mandel, une structure destinée à former de jeunes talents pour refonder l'idéologie du mouvement[66].

Siège et finances

Siège du parti Les Républicains, au 238, rue de Vaugirard.

Le siège se situe au 238 rue de Vaugirard (15e arrondissement), un immeuble acquis en 2010[67] et dont le parti est locataire depuis sa revente en février 2019[68].

En , Le Monde fait état d'une situation financière comprenant une dette à hauteur de 55 millions d'euros[69]. Cet endettement financier, de 74 millions d'euros en 2014, est dû au coût d'acquisition du siège, aux conséquences de l'affaire Bygmalion[70], et à une forte baisse du nombre d'adhérents, qui n'étaient que 56 000 à avoir acquitté leur cotisation en 2019[68].

En novembre 2019, l'endettement est ramené à 13,2 millions d'euros, 36 millions d'euros sur les 46 de prix de cession du siège ayant été affectés au remboursement de la dette, et des économies ayant été réalisées sur les plus hauts salaires[a] et sur les frais de personnel dont les effectifs sont passés de 101 en 2013 à 66 en 2019[68].

En juin 2023, le parti annonce quitter son siège de la rue de Vaugirard en janvier 2024 pour des locaux place du Palais-Bourbon[71].

Principales figures

Le parti Les Républicains compte ou a compté dans ses rangs plusieurs personnalités figures de la politique française, qui ont parfois pu occuper les plus hautes fonctions de la République :

Résultats électoraux

Élections présidentielles

Année Candidat Premier tour Statut
Voix % Rang
2017 François Fillon 7 212 995 20,01 3e Battu
2022 Valérie Pécresse 1 679 001 4,78[72] 5e Battue

Élections législatives

Année Premier tour Second tour Sièges Rang Position
Voix % Voix %
2017 3 573 366 15,77 4 040 016 22,23
112  /  577
2e Opposition
2022a  2 398 782 10,55 1 478 589 7,13
61  /  577
4e

a Au sein de l'UDC.

Élections sénatoriales

Année Sièges Rang Résultat
2017
146  /  348
1er Majorité
2020
148  /  348
1er Majorité
2023
139  /  348
1er Majorité

Élections européennes

Année Voix % Sièges Rang Tête de liste Groupe
2019a  1 920 407 8,48
7  /  74
4e François-Xavier Bellamy PPE

a Liste commune avec Les Centristes, qui obtiennent un siège.

Élections régionales

Année Premier tour Second tour Conseillers Présidents
Voix % Rang Voix % Rang
2015[n 1] 5 827 419 26,85 2e 10 127 619 40,24 1er
818  /  1910
7  /  17
2021[n 1] 4 180 278 28,47 1er 5 745 280 37,63 1er
784  /  1926
4  /  17
  1. a et b Résultats des listes « Union de la droite et du centre » dans leur ensemble.

Élections municipales

Élection Premier tour Second tour Villes + 100 000 hab. Rang (villes + 100 000 hab.)
2020 725 454 330 615
14  /  42
1er (exaequo avec le PS[b])

Groupes parlementaires

Partis et structures associés

Actuels

Anciens

Partis indépendants mais alliés à LR

Publications

Les Éditions des Républicains (société d'édition du parti Les Républicains) éditent et publient plusieurs revues[80]:

  • Les Républicains Magazine, revue trimestrielle du mouvement ;
  • Le Bulletin des élus locaux, mensuel à destination des collectivités territoriales ;
  • Le Mouvement des Idées, revue de débats, en principe trimestrielle[81],[82].

Affiliations internationales

Les Républicains sont membres de trois organisations dont deux internationales et une européenne[21] :

Bibliographie

Littérature primaire

  • Dominique Bourg, Nathalie Kosciusko-Morizet, David Levaï, Henri Weber, et Bernard Cazeneuve, « L’écologie dans la politique. Autour de Bernard Cazeneuve », Le Débat, 2019, no 207, nᵒ 5, p. 4.

Littérature secondaire

  • Florence Haegel, Les droites en fusion: transformations de l’UMP, Paris, Presses de la fondation nationale de sciences politiques, 2012, 339 p.
  • Perrineau P. et C. Ysmal (dir.), Le vote de tous les refus: les élections présidentielle et législatives 2002, Paris, Presses de la fondation nationale des sciences politiques, 2003, 444 p.
  • Florence Haegel et Gérard Grunberg, La France vers le bipartisme ?: La présidentialisation du PS et de l’UMP, Presses de Sciences Po, 2007.
  • Jérôme Fourquet, « Primaire à droite et au centre: Le rapport de force à un an du scrutin », Commentaire, 2015, Automn, nᵒ 3, p. 531.
  • Pierre Martin, « La gauche, la droite et les élections municipales », Commentaire, 2014, Numéro 146, nᵒ 2, p. 357.
  • Lucie Bargel et Anne-Sophie Petitfils, « « Militants et populaires ! » une organisation de jeunesse sarkozyste en campagne: L’activation périodique d’une offre organisationnelle de militantisme et ses appropriations pratiques et symboliques », Revue française de science politique, 2009, vol. 59, nᵒ 1, p. 51.
  • Yann Raison du Cleuziou, « Un ralliement inversé ?: Le discours néo-républicain de droite depuis la Manif pour tous », Mil neuf cent, 2016, no 34, nᵒ 1, p. 125.
  • Yann Raison du Cleuziou, « Sens commun : un combat conservateur entre deux fronts », Le Débat, 2018, vol. 199, nᵒ 2, p. 105.
  • Laurent de Boissieu, « Droite, année triple zéro », Le Débat, 2013, vol. 176, nᵒ 4, p. 26.
  • Guillaume Tabard, La malédiction de la droite, Éditions Perrin, 2019.
  • Pascal Drouhaud, « L’UMP et les relations internationales », Revue internationale et stratégique, 2004, vol. 55, nᵒ 3, p. 11.
  • Rémi Lefebvre, « Du PS à l’UMP: De quoi les primaires sont-elles le nom ? », Savoir/Agir, 2015, vol. 32, nᵒ 2, p. 21.
  • Les Droites en France de 1815 à nos jours. Continuité et diversité d'une tradition politique, René Rémond, Éditions Aubier-Montaigne, Paris, 1954, rééditions en 1963 (La Droite en France de la première Restauration à la Ve République), 1968 et 1982, (ISBN 2-7007-0260-3)
  • Pierre Martin, « Les élections régionales de décembre 2015: Vers le tripartisme ? », Commentaire, 2016, Numéro153, nᵒ 1, p. 89.
  • Les Droites aujourd'hui, René Rémond, Éditions Louis Audibert, Paris, 2005, (ISBN 978-2-84749-050-3)
  • Jérôme Pozzi, Les Mouvements gaullistes. Partis, associations et réseaux, Rennes, Presses universitaires de Rennes, .
  • Jean-François Sirinelli, Histoire des droites en France (direction), nouvelle édition, Éditions Gallimard, coll. « Tel » (ISSN 0339-8560) no 342-344, Paris, 2006 (1re éd. 1993), 3 vol. : t. 1 Politique (ISBN 2070781860) ; t. 2 Cultures (ISBN 2070781879) ; t. 3 Sensibilités (ISBN 2070781887)
  • Gilles Richard, Histoire des droites en France : de 1815 à nos jours, Paris, Perrin, , 634 p. (ISBN 978-2-262-03468-9, présentation en ligne).
  • Lachaise B. (dir.), Nouveaux regards sur le gaullisme et les gaullistes, Paris, Presses de Sciences Po, 2012, 221 p.
  • Jérôme Pozzi, Les mouvements gaullistes : partis, associations et réseaux, 1958-1976, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 390 p. (ISBN 978-2-7535-1469-0, présentation en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].

Notes et références

Notes

  1. Médiapart, revenant sur la condamnation en raison d'un problème de forme de LR par le tribunal des prud'hommes pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse d'Éric Cesari, directeur général au moment de l'affaire Bygmalion, fait état d'un salaire mensuel de 12 000 euros en 2014. LR condamné pour le licenciement de son ancien directeur général, lIlyes Ramdani, Mediapart, 7 janvier 2021
  2. Au moment de l'élection

Références

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  76. Louis Nadau, « Brexit : l'Union européenne "quand on la quitte, cela doit être douloureux !", lance Valérie Pécresse », sur marianne.net, 2019-02-07utc10:00:39+0200 (consulté le ).
  77. https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2BG2TI/france-xavier-bertrand-candidat-a-la-presidentielle-2022.html
  78. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées LE2018015
  79. Dominique Albertini, « Bruno Retailleau : «Dire que la France souffre du libéralisme, c’est une mauvaise plaisanterie» », Libération,‎ (lire en ligne)
  80. « Les Editions des républicains - Qui sommes nous? », sur www.editions-des-republicains.fr.
  81. « Répertoire de la Bibliothèque nationale de France », sur bibliographienationale.bnf.fr.
  82. « Copé ne veut plus être un bad boy », sur lexpress.fr, .

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes