« Georges Hilaire » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
m catégories |
||
(47 versions intermédiaires par 34 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Infobox Biographie2}} |
|||
{{ébauche|personnalité française|Seconde Guerre mondiale}} |
|||
'''Georges Hilaire''' né à [[Pont-de-Chéruy]] le 24 décembre 1900 est un homme politique français, membre du [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. |
|||
'''Georges Hilaire''' né à [[Pont-de-Chéruy]] le {{date de naissance|24|décembre|1900}}, mort le {{date|12 novembre 1976}} dans le [[4e arrondissement de Lyon|{{4e}} arrondissement de Lyon]]<ref>[http://www.fondsenligne.archives-lyon.fr/v2/ark:/18811/bc1c64bd897778b31f79d9fc15f54b6a Archives municipales de Lyon, {{4e}} arrondissement de Lyon, année 1976, acte de décès {{numéro|673}}]</ref>, est un haut fonctionnaire français, en poste à [[régime de Vichy|Vichy]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. |
|||
Il fut secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril [[1942]] et ministre des Beaux-Arts en mars [[1944]]. Il reçut notamment avec [[René Bousquet]] et [[Louis Darquier de Pellepoix]] (commissaire général aux Questions juives), le général [[Schutzstaffel|SS]] [[Reinhard Heydrich]] à Paris en mai 1942. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
⚫ | |||
== Parcours == |
|||
⚫ | |||
Alors qu'il est critique d'art à la ''[[Revue des Beaux arts]]'', en 1927, [[Pierre Laval]], qui vient de racheter ''[[Le Moniteur du Puy-de-Dôme]]'', le nomme comme rédacteur en chef de ce quotidien. En 1931, Laval [[Gouvernement Pierre Laval (1)|devenu président du Conseil]], il devient son chef de cabinet adjoint<ref>{{Ouvrage |auteur1=Raymond Aron |titre=Chroniques de guerre |sous-titre="La France libre", 1940-1945 |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1946 |pages totales=1016 |passage=398 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6cswAAAAIAAJ&dq=%22Le+Moniteur+du+Puy-de-D%C3%B4me%22+%2B+Vichy}}.</ref>. |
|||
Il est couvert d'éloges lorsqu'il n'est encore que sous-préfet de [[Pontoise]], entre 1936 et 1939 : {{Citation|sa culture, son sens moral, son autorité, sa connaissance des hommes et des réalités administratives, son dévouement au bien public, son amour de sa fonction [le] recommandent pour occuper les postes les plus difficiles et les plus délicats}}<ref name="baruch">{{harvsp|id=Baruch|texte=Baruch 2003}}</ref>. |
|||
Après un passage éclair au cabinet de [[Pierre Laval|Laval]] à [[Vichy]], [[Liste des préfets de l'Aube|préfet de l'Aube]] en {{date-|septembre 1940}}, il est noté comme « capable de représenter une volonté nouvelle »<ref name="baruch" />. Il devient secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril [[1942]]<ref>{{harvsp|Paxton|1973}}</ref>. Il reçoit notamment avec [[René Bousquet]], le général [[Schutzstaffel|SS]] [[Reinhard Heydrich]] à Paris en {{date-|mai 1942}}<ref>{{harvsp|id=INA1942|texte=INA 1942}}</ref>. En {{date||mars|1944}}, anticipant sur l'échec de l'Allemagne, et comprenant combien sa position était exposée, il devient secrétaire général des Beaux-Arts<ref name="baruch" />. |
|||
⚫ | À la fin de la guerre, il trouve refuge en Suisse. Le {{date|7|mars|1947}}, la Haute Cour le condamne, par contumace, à cinq ans de prison, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens. Il est gracié le {{date|25|janvier|1955}} et s'installe dans le petit village ardéchois d'[[Ucel]]{{refnec}}. |
||
== Œuvres == |
|||
⚫ | |||
* ''Les Lauriers inutiles, traité sur une politique des beaux-arts'', Nouvelles Éditions Latines, 1949. |
|||
== Notes et références == |
|||
{{Références|colonnes=1}} |
|||
⚫ | |||
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Robert |nom1=Paxton |lien auteur1=Robert Paxton |titre=[[La France de Vichy|La France de Vichy 1940-1944]] |éditeur=[[Éditions du Seuil]] |année=1973 |pages totales= |isbn=}}. |
|||
* {{Lien web|id=Baruch|auteur=Marc-Olivier Baruch|lien auteur=Marc-Olivier Baruch|coauteurs=|url=http://www.ihtp.cnrs.fr/prefets/qui_sont_prefets_baruch.html|titre=Les préfets de Vichy|série=|jour=|mois=|année=2003|site=|éditeur=[[Institut d'histoire du temps présent]]|isbn=|page=|citation=|en ligne le=|consulté le=}}. |
|||
* {{Lien web|id=INA1942|auteur=|lien auteur=Marc-Olivier Baruch|coauteurs=|url=http://www.ina.fr/histoire-et-conflits/seconde-guerre-mondiale/video/AFE85000869/arrivee-du-general-des-ss-heydrich.fr.html|titre=Arrivée du général des S.S. Heydrich |série=Les Actualités Mondiales|jour=22|mois=mai|année=1942|site=|éditeur=[[Institut national de l'audiovisuel]]|isbn=|page=|citation=|en ligne le=|consulté le=}}. |
|||
== Liens externes == |
|||
* {{autorité}} |
|||
{{Palette|Gouvernement Laval VI|Régime de Vichy}} |
|||
⚫ | |||
{{DEFAULTSORT:Hilaire, Georges}} |
{{DEFAULTSORT:Hilaire, Georges}} |
||
[[Catégorie:Personnalité politique du |
[[Catégorie:Personnalité politique du régime de Vichy]] |
||
[[Catégorie:Ministre français des Beaux-Arts]] |
[[Catégorie:Ministre français des Beaux-Arts]] |
||
[[Catégorie:Naissance en 1900]] |
[[Catégorie:Naissance en décembre 1900]] |
||
[[Catégorie:Naissance à Pont-de-Chéruy]] |
|||
[[Catégorie:Décès en novembre 1976]] |
|||
[[Catégorie:Décès dans le 4e arrondissement de Lyon]] |
|||
[[Catégorie:Décès à 75 ans]] |
Dernière version du 16 décembre 2021 à 12:16
Préfet de l'Aube | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance |
Georges Casimir Hilaire |
Nationalité | |
Activité |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/1082, F/1bI/909,AJ/40/542)[1] |
---|
Georges Hilaire né à Pont-de-Chéruy le , mort le dans le 4e arrondissement de Lyon[2], est un haut fonctionnaire français, en poste à Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Parcours[modifier | modifier le code]
Alors qu'il est critique d'art à la Revue des Beaux arts, en 1927, Pierre Laval, qui vient de racheter Le Moniteur du Puy-de-Dôme, le nomme comme rédacteur en chef de ce quotidien. En 1931, Laval devenu président du Conseil, il devient son chef de cabinet adjoint[3].
Il est couvert d'éloges lorsqu'il n'est encore que sous-préfet de Pontoise, entre 1936 et 1939 : « sa culture, son sens moral, son autorité, sa connaissance des hommes et des réalités administratives, son dévouement au bien public, son amour de sa fonction [le] recommandent pour occuper les postes les plus difficiles et les plus délicats »[4].
Après un passage éclair au cabinet de Laval à Vichy, préfet de l'Aube en , il est noté comme « capable de représenter une volonté nouvelle »[4]. Il devient secrétaire général pour l’Administration à partir d'avril 1942[5]. Il reçoit notamment avec René Bousquet, le général SS Reinhard Heydrich à Paris en [6]. En , anticipant sur l'échec de l'Allemagne, et comprenant combien sa position était exposée, il devient secrétaire général des Beaux-Arts[4].
À la fin de la guerre, il trouve refuge en Suisse. Le , la Haute Cour le condamne, par contumace, à cinq ans de prison, à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de ses biens. Il est gracié le et s'installe dans le petit village ardéchois d'Ucel[réf. nécessaire].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- L'homme qu'il fallait tuer : Pierre Laval, Édition Charles de Jonquière - 1949 sous le pseudonyme de Julien Clermont.
- Les Lauriers inutiles, traité sur une politique des beaux-arts, Nouvelles Éditions Latines, 1949.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- René Bargeton, Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982), Paris, Archives nationales, , 555 p. (ISBN 2-86000-232-4, BNF 35744170, lire en ligne)
- Archives municipales de Lyon, 4e arrondissement de Lyon, année 1976, acte de décès no 673
- Raymond Aron, Chroniques de guerre : "La France libre", 1940-1945, Paris, Gallimard, , 1016 p. (lire en ligne), p. 398.
- Baruch 2003
- Paxton 1973
- INA 1942
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Robert Paxton, La France de Vichy 1940-1944, Éditions du Seuil, .
- Marc-Olivier Baruch, « Les préfets de Vichy », Institut d'histoire du temps présent, .
- « Arrivée du général des S.S. Heydrich », Les Actualités Mondiales, Institut national de l'audiovisuel, .