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Un {{japonais|'''''kannushi'''''|神主|« maître dieu »|prononcé ''kamunushi'' à l'origine}}, aussi appelé {{japonais|'''''shinshoku'''''|神職}}, est la personne responsable de l'entretien d'un [[sanctuaire shinto]] (''jinja'') ainsi que du culte d'un ''[[Kami (divinité)|kami]]'' donné<ref name="IK">''Kannushi'' (en japonais), Iwanami {{japonais|[[Kōjien]]|広辞苑}} dictionnaire japonais, {{6e}} édition (2008), DVD version</ref>. Les caractères pour ''kannushi'' sont parfois aussi lus ''jinshu'' avec la même signification.


Un {{japonais|'''''kannushi'''''|神主|« maître dieu »|prononcé ''kamunushi'' à l'origine}}, aussi appelé {{japonais|'''''shinshoku'''''|神職}}, est la personne responsable de l'entretien d'un [[sanctuaire shinto]] (''jinja'') ainsi que du culte d'un [[Kami (divinité)|kami]] donné<ref name="IK">''Kannushi'' (en japonais), Iwanami {{japonais|[[Kōjien]]|広辞苑}} dictionnaire japonais, {{6e|édition}}, 2008, version DVD.</ref>. Les caractères pour ''kannushi'' sont parfois aussi lus ''jinshu'' avec la même signification.
À l'origine les ''kannushi'' sont des intermédiaires entre les ''kami'' et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires<ref name="eos"/>. Un ''kannushi'' est un homme capable de faire des miracles ou un saint homme qui, en raison de sa pratique des rites purificatoires, est capable de travailler en tant que medium pour un '' [[Kami (divinité)|kami]]'', mais plus tard, le terme évolue pour être synonyme de ''shinshoku'', c'est-à-dire un homme qui travaille dans un sanctuaire et y organise des cérémonies religieuses<ref name="IK"/>{{,}}<ref name="ya">{{en}} {{Lien web|url=http://100.yahoo.co.jp/detail/%E7%A5%9E%E4%B8%BB/|titre=Kannushi|nom=Moriyasu|langue=ja|prénom=Jin|work=Nihon Hyakka Zensho|éditeur=Shogakukan|consulté le=16 octobre 2009}}</ref>.


== Histoire ==
Dans les temps anciens, en raison du chevauchement des pouvoirs politiques et religieux au sein d'un clan, c'est le chef du clan qui conduit les membres du clan au cours des cérémonies religieuses, ou bien ce peut être un autre fonctionnaire<ref name="ya"/>. Plus tard, le rôle évolue en une forme distincte et plus spécialisée. Le terme apparaît à la fois dans le ''[[Kojiki]]'' (680) et le ''[[Nihon Shoki]]'' (720)<ref name="ya"/>. Dans chacun respectivement, l'impératrice Jungū et l'empereur Suijin deviennent ''kannushi''<ref name="eos">{{en}} {{Lien web|url=http://eos.kokugakuin.ac.jp/modules/xword/entry.php?entryID=1285|titre=Kannushi|nom=Nishimuta|prénom=Takao|date=|jour=28|mois=mars|année=2007|work=Encyclopedia of Shinto|éditeur=Kokugakuin|japonais}}</ref>. Au sein du même sanctuaire, par exemple au [[Ise-jingū]] ou au [[Ōmiwa-jinja]], il peut y avoir différents types de ''kannushi'' en même temps appelés par exemple {{japonais|''Ō-kannushi''|大神主}}, {{japonais|''-kannushi''|総神主}}, ou {{japonais|''Gon-kannushi''|権神主}}<ref name="eos"/>{{,}}<ref name="ya"/>.
À l'origine, les ''kannushi'' sont des intermédiaires entre les kamis et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires<ref name="eos"/>. Un ''kannushi'' est un homme capable de faire des miracles ou un saint homme qui, en raison de sa pratique des rites purificatoires, est capable de travailler en tant que [[Médium (spiritisme)|médium]] pour un [[Kami (divinité)|kami]], mais plus tard, le terme évolue pour être synonyme de ''shinshoku'', c'est-à-dire un homme qui travaille dans un sanctuaire et y organise des cérémonies religieuses<ref name="IK"/>{{,}}<ref name="ya">{{en}} {{Lien brisé|url=http://100.yahoo.co.jp/detail/%E7%A5%9E%E4%B8%BB/|titre=Kannushi|nom=Moriyasu|langue=ja|prénom=Jin|série=Nihon Hyakka Zensho|éditeur=Shogakukan|consulté le=16 octobre 2009|archiveurl=https://www.webcitation.org/6AfIob8e3?url=http://100.yahoo.co.jp/detail/%E7%A5%9E%E4%B8%BB/|archivedate=14 septembre 2012|brisé le=}}.</ref>.


Dans les temps anciens, en raison du chevauchement des pouvoirs politiques et religieux au sein d'un clan, c'est le chef du clan qui conduit les membres du clan au cours des cérémonies religieuses, ou bien ce peut être un autre fonctionnaire<ref name="ya"/>. Plus tard, le rôle évolue en une forme distincte et plus spécialisée. Le terme apparaît à la fois dans le ''[[Kojiki]]'' (680) et le ''[[Nihon Shoki]]'' (720)<ref name="ya"/>. Dans chacun respectivement, l'impératrice Jungū et l'empereur Suijin deviennent ''kannushi''<ref name="eos">{{en}} {{Lien web|url=http://eos.kokugakuin.ac.jp/modules/xwords/entry.php?entryID=1285|titre=Kannushi|nom=Nishimuta|prénom=Takao|date=|jour=28|mois=mars|année=2007|site=Encyclopedia of Shinto|éditeur=Kokugakuin|japonais|consulté le = 12 juin 2019}}.</ref>. Au sein du même sanctuaire, par exemple au [[Ise-jingū]] ou au [[Ōmiwa-jinja]], il peut y avoir différents types de ''kannushi'' en même temps appelés par exemple {{japonais|''ō-kannushi''|大神主}}, {{japonais|''-kannushi''|総神主}}, ou {{japonais|''gon-kannushi''|権神主}}<ref name="eos"/>{{,}}<ref name="ya"/>.
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== Description ==
Les ''kannushi'' peuvent se marier et leurs enfants héritent souvent de leur position<ref name="nishi">{{cite book|nom=Nishimura|prénom=Hajime|titre=A Comparative History of Ideas|éditeur=Motilal Banarsidass|année=1998|isbn=978-81-208-1004-4}}</ref>. Bien que ce statut héréditaire n'est plus légalement accordé, sa pratique se perpétue<ref name="EB">{{en}} {{Lien web|url=http://www.britannica.com/EBchecked/topic/540847/shinshoku|titre=Shinshoku|éditeur=Encyclopaedia Britannica Online|japonais}}</ref>. Les vêtements qu'ils portent, par exemple, le ''[[jōe]]'', le ''ebōshi'' et le ''kariginu'' (voir photos), n'ont pas de signification religieuse particulière, mais sont simplement des vêtements officiels utilisés dans le passé à la cour impériale<ref name="nishi"/>. Ce détail révèle le lien étroit entre le culte des ''kami'' et la figure de l'Empereur<ref name="nishi"/>. Les autres accessoires utilisés par les ''kannushi'' comprennent un bâton appelé ''[[Shaku (bâton rituel)|shaku]]'' et une baguette ornée de banderoles de papier blanc (''[[shide (Shinto)|shide]]'') appelée ''[[ōnusa]]''. Les ''kannushi'' sont assistés dans leur travail religieux ou clérical par des femmes appelées ''[[Miko (shintoïsme)|miko]]''.
[[Fichier:Kannushi and miko at the Meiji Shrine, Tokyo.jpg|vignette|Un ''kannushi'' portant un ''[[jōe]]'' accompagné d'une ''[[Miko (shintoïsme)|miko]]''.]]


Les ''kannushi'' peuvent se marier et leurs enfants héritent souvent de leur position<ref name="nishi">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Hajime|nom1=Nishimura|titre=A Comparative History of Ideas|éditeur=Motilal Banarsidass|année=1998|pages totales=572|isbn=978-81-208-1004-4|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=Gpulmza7BBYC&printsec=frontcover}}.</ref>. Bien que ce statut héréditaire ne soit plus légalement accordé, sa pratique se perpétue<ref name="EB">{{Lien web|langue = en |url=https://www.britannica.com/topic/shinshoku|titre=Shinshoku|éditeur=Encyclopaedia Britannica Online|japonais}}.</ref>.
Pour devenir un ''kannushi'', un novice doit étudier dans une université approuvée par le [[Association des sanctuaires shinto|Jinja Honchō]] (Association des sanctuaires shinto), généralement l'{{Lien|lang=en|fr=Université Kokugakuin|trad=Kokugakuin University}} de Tokyo, ou réussir un examen qui atteste sa qualification<ref name="EB"/>. Les femmes peuvent aussi devenir ''kannushi'' et les veuves peuvent succéder à leurs maris dans leurs fonctions<ref name="EB"/>.

Pour devenir un ''kannushi'', un novice doit étudier dans une université approuvée par le [[Association des sanctuaires shinto|Jinja honchō]] (Association des sanctuaires shinto), généralement l'[[université Kokugakuin]] de Tokyo, ou réussir un examen qui atteste sa qualification<ref name="EB"/>. Les femmes peuvent aussi devenir ''kannushi'' et les veuves peuvent succéder à leurs maris dans leurs fonctions<ref name="EB"/>.

Les ''kannushi'' sont assistés dans leur travail religieux ou clérical par des femmes appelées ''[[Miko (shintoïsme)|miko]]''.

== Tenue ==
La tenue des ''kannushi'' est appelée {{japonais|shōzoku|装束}}<ref name="Toya">{{lien web | url = https://www.nippon.com/fr/views/b05212/ |auteur = Manabu Toya | titre = Visite guidée d’un sanctuaire shintô 11 : Shôzoku] | site=www.nippon.com | date = 24 octobre 2016 | consulté le = 12 juin 2019}}.</ref>. Les vêtements peuvent être formels, cérémoniels ou ordinaires, la couleur et les motifs du vêtement indiquant le rang du ''kannushi''<ref name="Toya"/>. Les vêtements étaient utilisés dans le passé à la cour impériale, ce qui révèle le lien étroit entre le culte des kamis et la figure de l'empereur<ref name="nishi"/>.

Les tenues formelles sont composées d'une {{japonais|longue robe|袍|hō}} comportant parfois une ceinture, portée par-dessus un {{japonais|pantalon large|袴|[[hakama]]}}, et complétées par une {{japonais|coiffe|冠|kanmuri}}. Elles relèvent du style de l'ancien habit de cour {{japonais|''ikan''|衣冠}}, et rappellent les costumes de l'aristocratie japonaise de l'[[époque de Heian]] (794-1185). Les ''kannushi'' sont alors munis d'un {{japonais|bâton rituel plat|笏|[[Shaku (bâton rituel)|shaku]]}} qu'ils tiennent dans la main droite, et sont chaussés de {{japonais|socques de bois laqué traditionnelles|淺沓|asagutsu}}<ref name="Toya"/>.

Les tenues cérémonielles relèvent du style {{japonais|''saifuku''|斎服}} et sont entièrement blancs. Elles sont exclusivement réservées pour les rites<ref name="Toya"/>.

Les tenues ordinaires sont de deux sortes : {{japonais|« tenue de chasse »|狩衣|kariginu}} et {{japonais|« vêtement pur »|浄衣|[[jōe]]}}. Le ''kariginu'' s'inspire du costume de chasse des nobles de cour du Japon ancien, c'est la tenue la plus courante. Le ''kannushi'' porte alors un {{japonais|bonnet|烏帽子|eboshi}}. La couleur du pantalon (''hakama'') indique son rang : pourpre pour les {{japonais|''gūji''|宮司||le rang le plus élevé}} et les {{japonais|''gon gūji''|権宮司||vice-''gūji''}}, bleu pâle pour les {{japonais|''negi''|禰宜||assistants de ''gūji''}}, {{japonais|''gon negi''|権禰宜}} et les autres officiants de rang moins élevé<ref name="Toya"/>.

Les ''kannushi'' utilisent parfois une baguette ornée de banderoles de papier blanc (''[[shide (Shinto)|shide]]'') appelée ''[[ōnusa]]''.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Miko (shintoïsme)|''Miko'']], équivalent féminin
* [[Senkaku-jinja]]

{{Autres projets|commons=category:kannushi}}
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* [[Miko (shintoïsme)|Miko]], équivalent féminin
* [http://eos.kokugakuin.ac.jp/modules/xwords/entry.php?entryID=1285 Kannushi], Encyclopédie du Shintoïsme


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Dernière version du 3 janvier 2022 à 21:05

Un kannushi portant un vêtement appelé kariginu et un chapeau appelé eboshi.

Un kannushi (神主, « maître dieu »?, prononcé kamunushi à l'origine), aussi appelé shinshoku (神職?), est la personne responsable de l'entretien d'un sanctuaire shinto (jinja) ainsi que du culte d'un kami donné[1]. Les caractères pour kannushi sont parfois aussi lus jinshu avec la même signification.

Histoire[modifier | modifier le code]

À l'origine, les kannushi sont des intermédiaires entre les kamis et peuvent transmettre leur volonté aux êtres humains ordinaires[2]. Un kannushi est un homme capable de faire des miracles ou un saint homme qui, en raison de sa pratique des rites purificatoires, est capable de travailler en tant que médium pour un kami, mais plus tard, le terme évolue pour être synonyme de shinshoku, c'est-à-dire un homme qui travaille dans un sanctuaire et y organise des cérémonies religieuses[1],[3].

Dans les temps anciens, en raison du chevauchement des pouvoirs politiques et religieux au sein d'un clan, c'est le chef du clan qui conduit les membres du clan au cours des cérémonies religieuses, ou bien ce peut être un autre fonctionnaire[3]. Plus tard, le rôle évolue en une forme distincte et plus spécialisée. Le terme apparaît à la fois dans le Kojiki (680) et le Nihon Shoki (720)[3]. Dans chacun respectivement, l'impératrice Jungū et l'empereur Suijin deviennent kannushi[2]. Au sein du même sanctuaire, par exemple au Ise-jingū ou au Ōmiwa-jinja, il peut y avoir différents types de kannushi en même temps appelés par exemple ō-kannushi (大神主?), sō-kannushi (総神主?), ou gon-kannushi (権神主?)[2],[3].

Description[modifier | modifier le code]

Un kannushi portant un jōe accompagné d'une miko.

Les kannushi peuvent se marier et leurs enfants héritent souvent de leur position[4]. Bien que ce statut héréditaire ne soit plus légalement accordé, sa pratique se perpétue[5].

Pour devenir un kannushi, un novice doit étudier dans une université approuvée par le Jinja honchō (Association des sanctuaires shinto), généralement l'université Kokugakuin de Tokyo, ou réussir un examen qui atteste sa qualification[5]. Les femmes peuvent aussi devenir kannushi et les veuves peuvent succéder à leurs maris dans leurs fonctions[5].

Les kannushi sont assistés dans leur travail religieux ou clérical par des femmes appelées miko.

Tenue[modifier | modifier le code]

La tenue des kannushi est appelée shōzoku (装束?)[6]. Les vêtements peuvent être formels, cérémoniels ou ordinaires, la couleur et les motifs du vêtement indiquant le rang du kannushi[6]. Les vêtements étaient utilisés dans le passé à la cour impériale, ce qui révèle le lien étroit entre le culte des kamis et la figure de l'empereur[4].

Les tenues formelles sont composées d'une longue robe (, ?) comportant parfois une ceinture, portée par-dessus un pantalon large (, hakama?), et complétées par une coiffe (, kanmuri?). Elles relèvent du style de l'ancien habit de cour ikan (衣冠?), et rappellent les costumes de l'aristocratie japonaise de l'époque de Heian (794-1185). Les kannushi sont alors munis d'un bâton rituel plat (, shaku?) qu'ils tiennent dans la main droite, et sont chaussés de socques de bois laqué traditionnelles (淺沓, asagutsu?)[6].

Les tenues cérémonielles relèvent du style saifuku (斎服?) et sont entièrement blancs. Elles sont exclusivement réservées pour les rites[6].

Les tenues ordinaires sont de deux sortes : « tenue de chasse » (狩衣, kariginu?) et « vêtement pur » (浄衣, jōe?). Le kariginu s'inspire du costume de chasse des nobles de cour du Japon ancien, c'est la tenue la plus courante. Le kannushi porte alors un bonnet (烏帽子, eboshi?). La couleur du pantalon (hakama) indique son rang : pourpre pour les gūji (宮司?, le rang le plus élevé) et les gon gūji (権宮司?, vice-gūji), bleu pâle pour les negi (禰宜?, assistants de gūji), gon negi (権禰宜?) et les autres officiants de rang moins élevé[6].

Les kannushi utilisent parfois une baguette ornée de banderoles de papier blanc (shide) appelée ōnusa.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kannushi » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b Kannushi (en japonais), Iwanami Kōjien (広辞苑?) dictionnaire japonais, 6e édition, 2008, version DVD.
  2. a b et c (en) Takao Nishimuta, « Kannushi », sur Encyclopedia of Shinto, Kokugakuin, (consulté le ).
  3. a b c et d (en) (ja) Jin Moriyasu, « Kannushi » [archive du ], Nihon Hyakka Zensho, Shogakukan (consulté le ).
  4. a et b (en) Hajime Nishimura, A Comparative History of Ideas, Motilal Banarsidass, , 572 p. (ISBN 978-81-208-1004-4, lire en ligne).
  5. a b et c (en) « Shinshoku », Encyclopaedia Britannica Online.
  6. a b c d et e Manabu Toya , « Visite guidée d’un sanctuaire shintô 11 : Shôzoku]  », sur www.nippon.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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