« Nie Yuanzi » : différence entre les versions
m ajout catégorie |
|||
(15 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
{{Infobox Biographie2}} |
{{Infobox Biographie2}} |
||
'''Nie Yuanzi''', née le {{Date|5|avril|1921}} dans le [[Xian de Hua (Henan)|Xian de Hua]] au [[Henan]], est une universitaire chinoise qui a enseigné la philosophie à l'[[université de Pékin]]. |
'''Nie Yuanzi''', née le {{Date|5|avril|1921}} dans le [[Xian de Hua (Henan)|Xian de Hua]] au [[Henan]] et morte le {{Date de décès|28|août|2019}}<ref>{{Article |auteur1= Brice Pedroletti |titre=La mort de Nie Yuanzi, figure de la Révolution culturelle |périodique=[[Le Monde]] |date=06/09/2019 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/09/06/la-mort-de-nie-yuanzi-figure-de-la-revolution-culturelle_5507155_3382.html |consulté le= 6 septembre 2019}}.</ref>, est une [[universitaire]] [[Chine|chinoise]] qui a enseigné la [[philosophie]] à l'[[université de Pékin]]. |
||
== Biographie == |
== Biographie == |
||
Nie Yuanzi est connue principalement pour son ''[[dazibao]]'' du {{date|25 mai 1966}} critiquant l'[[université de Pékin]] pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la [[révolution culturelle]]<ref>{{en}} [http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/asia/article716278.ece Times Online]</ref>. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme [[Xing Xing Cheng]] les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les [[garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. Le ''dazibao'' de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de [[Jiang Qing]]<ref>Jacques Andrieu, [http://conflits.revues.org/457?&id=457#tocfrom1n1 Les gardes rouges : des rebelles sous influence]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=v5gJ4TEkEhoC&pg=PA127&lpg=PA126&ots=Ni4aL4VbXM&focus=viewport&dq=Nie+Yuanzi&hl=fr&output=html_text La violence politique des enfants]</ref>. |
|||
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les [[Garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison<ref name="Ex162006">[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-fantome-des-gardes-rouges_481830.html Le fantôme des gardes rouges] |
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les [[Garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison<ref name="Ex162006">Frédéric Koller, [http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-fantome-des-gardes-rouges_481830.html « Le fantôme des gardes rouges »], ''L'Express'', {{1er}} juin 2006</ref>. |
||
Elle est |
Elle est critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande [[liberté d'opinion]]<ref>{{en-US}} [https://www.nytimes.com/2006/06/10/world/asia/10nie.html?_r=1&oref=slogin « Hearts Still Scarred 40 Years After China's Upheaval »], The New York Times, 10 juin 2006</ref>. Elle considère que le [[Parti communiste chinois]] est responsable de la révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du [[Comité central du Parti communiste chinois|Comité central]] ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la seule [[bande des Quatre]], contrairement aux allégations du Parti en 1980<ref name="Ex162006"/>. |
||
== |
== Notes et références == |
||
{{Références|taille=30}} |
|||
* [http://www.chinavitae.com/biography/Nie_Yuanzi Biographie officielle] |
|||
== |
== Liens externes == |
||
* {{Autorité}} |
|||
<references/> |
|||
* {{Bases vie publique}} |
|||
{{Portail|République populaire de Chine|communisme}} |
{{Portail|République populaire de Chine|communisme}} |
||
Ligne 22 : | Ligne 23 : | ||
[[Catégorie:Naissance en avril 1921]] |
[[Catégorie:Naissance en avril 1921]] |
||
[[Catégorie:Naissance dans la province du Henan]] |
[[Catégorie:Naissance dans la province du Henan]] |
||
[[Catégorie:Professeur à l'université de Pékin]] |
|||
[[Catégorie:Personnalité féminine chinoise]] |
|||
[[Catégorie:Garde rouge]] |
[[Catégorie:Garde rouge]] |
||
[[Catégorie:Dissident chinois]] |
[[Catégorie:Dissident chinois]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Décès à 98 ans]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Décès en août 2019]] |
||
[[Catégorie:Décès à Pékin]] |
Dernière version du 24 avril 2022 à 14:04
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour |
Université de Pékin (à partir de ) |
---|---|
Parti politique |
Parti communiste chinois (à partir de ) |
Nie Yuanzi, née le dans le Xian de Hua au Henan et morte le [1], est une universitaire chinoise qui a enseigné la philosophie à l'université de Pékin.
Biographie[modifier | modifier le code]
Nie Yuanzi est connue principalement pour son dazibao du critiquant l'université de Pékin pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la révolution culturelle[2]. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme Xing Xing Cheng les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les gardes rouges. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de Jiang Qing[3],[4].
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les gardes rouges. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison[5].
Elle est critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande liberté d'opinion[6]. Elle considère que le Parti communiste chinois est responsable de la révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du Comité central ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la seule bande des Quatre, contrairement aux allégations du Parti en 1980[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Brice Pedroletti, « La mort de Nie Yuanzi, figure de la Révolution culturelle », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Times Online
- Jacques Andrieu, Les gardes rouges : des rebelles sous influence
- La violence politique des enfants
- Frédéric Koller, « Le fantôme des gardes rouges », L'Express, 1er juin 2006
- (en-US) « Hearts Still Scarred 40 Years After China's Upheaval », The New York Times, 10 juin 2006
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :