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'''Joseph Claussat''' (12 octobre 1874 [[Pont-du-Château]] -9 novembre 1925 [[La Ferté-Vidame]]) est un homme politique français du début du {{XXe siècle}}, [[Assemblée nationale (France)|député]] socialiste du [[Puy-de-Dôme]] de la [[Troisième République (France)|Troisième République]].
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'''Joseph Claussat''' ({{Date de naissance|12|octobre|1874}} [[Pont-du-Château]] -{{Date de décès|9|novembre|1925}} [[La Ferté-Vidame]]) est un homme politique français du début du {{XXe siècle}}, [[Assemblée nationale (France)|député]] socialiste du [[Puy-de-Dôme]] de la [[Troisième République (France)|Troisième République]].


==Biographie==
==Biographie==
=== Famille ===
===Origines familiales ; Joseph Claussat père===
Il est le fils de Joseph Claussat (13 mars 1846 [[Pont-du-Château]]-11 avril 1910 [[Clermont-Ferrand]]). Engagé au [[3e régiment de zouaves]], à 18 ans, il fait les campagnes d’[[Algérie]] et du [[Intervention française au Mexique|Mexique]]. Il épouse le 22 avril 1872 Elisabeth Dassaud fille d’un aubergiste de [[Châteldon]].
Il est le fils de Joseph Claussat ({{date-|13 mars 1846}}, [[Pont-du-Château]]-{{date-|11 avril 1910}}, [[Clermont-Ferrand]]) et d'Élisabeth Dassaud .
[[Docteur en médecine]], il est élu conseiller municipal de [[Châteldon]] puis nommé maire en 1881, il le restera jusqu’en 1891
Il est élu [[Conseil général (France)|conseiller général]] en 1883, l’élection ayant été annulé il est réélu en 1884.


Joseph Claussat père s'engage à 18 ans au [[3e régiment de zouaves|{{3e|régiment}} de zouaves]], il fait les campagnes d’[[Algérie]] et du [[Intervention française au Mexique|Mexique]].
Il est nommé inspecteur des enfants de l'[[Aide sociale à l'enfance|Assistance publique]] de l’[[Indre (département)|Indre]] en 1890 puis en [[Savoie]] en 1895 puis dans le Puy-de-Dôme en 1901.


Le couple aura huit enfants dont :
Il épouse le {{date-|22 avril 1872}} Elisabeth Dassaud fille d’un aubergiste de [[Châteldon]]. Le couple aura huit enfants dont :
*Jean (1872-1916) commandant d’infanterie mort lors de l’opération consécutive à sa blessure de guerre lors d’un combat à Verdun.
*Jean (1872-1916) commandant d’infanterie mort lors de l’opération consécutive à sa blessure de guerre lors d’un combat à [[Bataille de Verdun (1916)|Verdun]],
*Elisabeth, Eugénie, Marie, Marguerite, '''Jeanne''' (1888-1959) qui épousera [[Pierre Laval]]
*Elisabeth, Eugénie, Marie, Marguerite, '''Jeanne''' (1888-1959) qui épousera [[Pierre Laval]],
*Pierre, Clovis, François, Joseph, député du Puy-de-Dôme
*Pierre, Clovis, François, Joseph, appelé Joseph Claussat.
* Marie (dite « Marguerite ») mère de la peintre [[Josette Bournet]]


[[Docteur en médecine]], il est élu conseiller municipal de [[Châteldon]] puis nommé maire en 1881, il le restera jusqu’en 1891
Joseph Claussat avait été initié à la loge [[Franc-maçonnerie|maçonnique]] de Clermont fondée en 1868 ''Les enfants de Gergovie'' du [[Grand Orient de France]]. Ses deux fils le seront également .
Il est élu [[Conseil général (France)|conseiller général]] en 1883, l’élection ayant été annulée, il est réélu en 1884.

Il est nommé inspecteur des enfants de l'[[Aide sociale à l'enfance|Assistance publique]] de l’[[Indre (département)|Indre]] en 1890 puis en [[Savoie]] en 1895 puis dans le [[Puy-de-Dôme]] en 1901.

Joseph Claussat père avait été initié à la loge [[Franc-maçonnerie|maçonnique]] de Clermont fondée en 1868 ''Les enfants de Gergovie'' du [[Grand Orient de France]]. Ses deux fils le seront également.


===Études et carrière professionnelle===
===Études et carrière professionnelle===
Il étudie au collège de [[Thiers (Puy-de-Dôme)|Thiers]] puis au lycée de [[Chateauroux]].
Il étudie au collège de [[Thiers (Puy-de-Dôme)|Thiers]] puis au lycée de [[Châteauroux]].

[[Image:Claussat.jpg|thumb|right|250px|<center>Joseph Claussat]]
Inscrit à la faculté de médecine de Clermont puis de Lyon il est reçu [[docteur en médecine]] en 1899.
Inscrit à la faculté de médecine de Clermont puis de Lyon, il est reçu [[docteur en médecine]] en 1899.


===Parcours politique===
===Parcours politique===
Pendant ses études de médecine, il rejoint le comité révolutionnaire de Clermont en 1894 et est intié à la franc-maçonnerie.
Pendant ses études de médecine, il rejoint le comité révolutionnaire de Clermont en 1894 et est initié à la franc-maçonnerie.


Il est élu conseiller général du canton de Châteldon en juin 1907. De nombreuses réclamations sont introduites en Conseil d’État en raison de pression de la famille qui règne à travers le canton. Il y aura même contestation sur une fausse lettre de soutien du député [[Noël Chamerlat]]. Son élection est entérinée en mai 1908 alors qu’il est élu maire de Châteldon le même mois. Il le restera jusqu’à sa mort.
Il est élu conseiller général du [[canton de Châteldon]] en {{date-|juin 1907}}. De nombreuses réclamations sont introduites en Conseil d’État en raison de pression de la famille qui règne à travers le canton. Il y aura même contestation sur une fausse lettre de soutien du député [[Noël Chamerlat]]. Son élection est entérinée en mai 1908 alors qu’il est élu maire de [[Châteldon]] le même mois. Il le restera jusqu’à sa mort.


Le 11 juin 1911,se qualifiant de ''candidat des pauvres'' il est élu député de [[Thiers (Puy-de-Dôme)|Thiers]] suite au décès du député Chamerlat décédé le 13 avril. Son élection vaut plébiscite et il obtient {{formatnum:12343}} voix contre seulement {{formatnum:704}} voix à [[Liste des maires de Thiers|M. Guillemin]] et {{formatnum:31}} voix à [[Liste des maires de Thiers|M. Cotillon]], sur 13.888 votants. En 1914, il l'emporte au premier tour face à M. Thave ({{formatnum:9525}} voix contre {{formatnum:7342}}). Il sera reconduit dans ses fonctions au scurtin de liste en 1919 et 1924. Il siège à la commission de l'agriculture et à la commission
Le {{date-|11 juin 1911}},se qualifiant de ''candidat des pauvres'' il est élu député de [[Thiers (Puy-de-Dôme)|Thiers]] à la suite du décès du député [[Noël Chamerlat|Chamerlat]] survenu le {{date-|13 avril}}. Son élection vaut plébiscite et il obtient {{formatnum:12343}} voix contre seulement 704 voix à [[Liste des maires de Thiers|M. Guillemin]] et 31 voix à [[Liste des maires de Thiers|M. Cotillon]], sur 13.888 votants. En 1914, il l'emporte au premier tour face à M. Thave ({{formatnum:9525}} voix contre {{formatnum:7342}}). Il sera reconduit dans ses fonctions au scrutin de liste en 1919 et 1924. Il siège à la commission de l'agriculture et à la commission de l'hygiène.
de l'hygiène.


===Vie Privée===
=== Vie privée et décès ===
Le 14 août 1914 il épouse une savoyarde Marguerite Sacouman ( 24 février 1883 Genève-12 novembre 1925).
Le {{date-|14 août 1913}}, il épouse une savoyarde, Marguerite Sacouman ({{date-|24 février 1883}}, à Genève - {{date-|12 novembre 1925}}). Le couple n'aura pas d'enfants.


Il meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale lors d’une partie de chasse près de Chartres. Le couple n'ayant pas d'enfants, sa femme se suicidera trois jours plus tard.
Il meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale lors d’une partie de chasse le {{Date|9|novembre|1925}} à [[La Ferté-Vidame]] près de Chartres, à l'âge de 51 ans. Sa femme se suicidera trois jours plus tard.


===Postérité===
===Postérité===
Son buste figure à l'entrée de Châteldon où une rue porte son nom. Un monument lui est également consacré à [[Ris (Puy-de-Dôme)|Ris
Son buste figure à l'entrée de [[Châteldon]] où une rue porte son nom. Un monument lui est également consacré à [[Ris (Puy-de-Dôme)|Ris]] sur le chemin de Châteldon à Bancherelle
]] sur le chemin de Châteldon à Bancherelle


Des rues portent également son nom à [[Chamalières]], [[Puy-Guillaume]], Thiers, Clermont-Ferrand et des places à [[Billom]] et [[Royat]].
Des rues portent également son nom à [[Chamalières]], [[Puy-Guillaume]], [[Thiers (Puy-de-Dôme)|Thiers]], [[Clermont-Ferrand]] et des places à [[Billom]] et [[Royat]].


==Mandats parlementaires==
==Mandats parlementaires==
* 1911- 1925 : député du [[Puy-de-Dôme]] (Parti socialiste)
* 1911- 1925 : député du [[Puy-de-Dôme]] (Parti socialiste)


==Mandats politiques locaux==
== Mandats politiques locaux ==
* 1900 : conseiller municipal de Pont-du-Château,
* 1900 : conseiller municipal de [[Pont-du-Château]]
* 1908 - 1925 : maire de [[Châteldon]]
* 1907 - 1925 : conseiller général du [[canton de Châteldon]]
* 1907 - ? : conseiller général du [[canton de Châteldon|Châteldon]]
* 1908 - 1925 : maire de [[Châteldon]]

== Sources ==
* {{DicoParlement1889}}


== Lien externe==
== Lien externe==
[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=1839 Sa biographie sur le site de l’Assemblée nationale]
[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=1839 Sa biographie sur le site de l’Assemblée nationale]


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[[Catégorie:Député du Puy-de-Dôme (Troisième République)]]
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[[Catégorie:Conseiller général du Puy-de-Dôme]]
[[Catégorie:Personnalité politique liée à Thiers]]
[[Catégorie:Naissance dans le Puy-de-Dôme]]
[[Catégorie:Décès en Eure-et-Loir]]
[[Catégorie:Décès à 51 ans]]

Dernière version du 24 décembre 2022 à 02:28

Joseph Claussat
Fonctions
Député du Puy-de-Dôme
-
Maire de Châteldon
-
Liste des conseillers départementaux du Puy-de-Dôme
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Père
Joseph Claussat (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Joseph Claussat ( Pont-du-Château - La Ferté-Vidame) est un homme politique français du début du XXe siècle, député socialiste du Puy-de-Dôme de la Troisième République.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils de Joseph Claussat (, Pont-du-Château-, Clermont-Ferrand) et d'Élisabeth Dassaud .

Joseph Claussat père s'engage à 18 ans au 3e régiment de zouaves, il fait les campagnes d’Algérie et du Mexique.

Il épouse le Elisabeth Dassaud fille d’un aubergiste de Châteldon. Le couple aura huit enfants dont :

  • Jean (1872-1916) commandant d’infanterie mort lors de l’opération consécutive à sa blessure de guerre lors d’un combat à Verdun,
  • Elisabeth, Eugénie, Marie, Marguerite, Jeanne (1888-1959) qui épousera Pierre Laval,
  • Pierre, Clovis, François, Joseph, appelé Joseph Claussat.
  • Marie (dite « Marguerite ») mère de la peintre Josette Bournet

Docteur en médecine, il est élu conseiller municipal de Châteldon puis nommé maire en 1881, il le restera jusqu’en 1891 Il est élu conseiller général en 1883, l’élection ayant été annulée, il est réélu en 1884.

Il est nommé inspecteur des enfants de l'Assistance publique de l’Indre en 1890 puis en Savoie en 1895 puis dans le Puy-de-Dôme en 1901.

Joseph Claussat père avait été initié à la loge maçonnique de Clermont fondée en 1868 Les enfants de Gergovie du Grand Orient de France. Ses deux fils le seront également.

Études et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Il étudie au collège de Thiers puis au lycée de Châteauroux.

Inscrit à la faculté de médecine de Clermont puis de Lyon, il est reçu docteur en médecine en 1899.

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Pendant ses études de médecine, il rejoint le comité révolutionnaire de Clermont en 1894 et est initié à la franc-maçonnerie.

Il est élu conseiller général du canton de Châteldon en . De nombreuses réclamations sont introduites en Conseil d’État en raison de pression de la famille qui règne à travers le canton. Il y aura même contestation sur une fausse lettre de soutien du député Noël Chamerlat. Son élection est entérinée en mai 1908 alors qu’il est élu maire de Châteldon le même mois. Il le restera jusqu’à sa mort.

Le ,se qualifiant de candidat des pauvres il est élu député de Thiers à la suite du décès du député Chamerlat survenu le . Son élection vaut plébiscite et il obtient 12 343 voix contre seulement 704 voix à M. Guillemin et 31 voix à M. Cotillon, sur 13.888 votants. En 1914, il l'emporte au premier tour face à M. Thave (9 525 voix contre 7 342). Il sera reconduit dans ses fonctions au scrutin de liste en 1919 et 1924. Il siège à la commission de l'agriculture et à la commission de l'hygiène.

Vie privée et décès[modifier | modifier le code]

Le , il épouse une savoyarde, Marguerite Sacouman (, à Genève - ). Le couple n'aura pas d'enfants.

Il meurt brutalement d'une hémorragie cérébrale lors d’une partie de chasse le à La Ferté-Vidame près de Chartres, à l'âge de 51 ans. Sa femme se suicidera trois jours plus tard.

Postérité[modifier | modifier le code]

Son buste figure à l'entrée de Châteldon où une rue porte son nom. Un monument lui est également consacré à Ris sur le chemin de Châteldon à Bancherelle

Des rues portent également son nom à Chamalières, Puy-Guillaume, Thiers, Clermont-Ferrand et des places à Billom et Royat.

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

Mandats politiques locaux[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Joseph Claussat », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]

Lien externe[modifier | modifier le code]

Sa biographie sur le site de l’Assemblée nationale