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'''Michel Micombero''', né le {{date de naissance|26|août|1940}} à [[Rutovu]] et mort le {{date de décès|16 juillet 1983}} à [[Mogadiscio]], est un [[Militaire|officier]] et [[personnage d'État|homme d'État]] [[Burundi|burundais]]. Il est [[Premier ministre du Burundi|premier ministre]] du {{Date|11 juillet}} au {{Date|28 novembre 1966}} puis premier [[Président de la République du Burundi|président de la République]] du {{Date|28 novembre 1966}} au {{Date|1 novembre 1976}}.
'''Michel Micombero''', né le {{date de naissance|26|août|1940}} à [[Rutovu]] et mort le {{date de décès|16 juillet 1983}} à [[Mogadiscio]], est un [[Militaire|officier]] et [[homme d'État]] [[Burundi|burundais]]. Il est [[Premier ministre du Burundi|premier ministre]] du {{Date|11 juillet}} au {{Date|28 novembre 1966}} puis premier [[président de la république du Burundi]] du {{Date|28 novembre 1966}} au {{Date|1 novembre 1976}}.


== Biographie ==
== Biographie ==
D'origine [[tutsi]], il renverse en [[1966]], alors qu'il est capitaine, le roi [[Ntare V]] et proclame la république dont il devient le président. Il instaure une [[dictature militaire]], soutenu par le [[parti unique]] [[Union pour le progrès national|UPRONA]] et par la communauté tutsi, puis en [[1971]], réprime les libéraux tutsis. Il élimine physiquement l’élite politique et militaire [[hutu]] au mois {{date-|avril 1972}} à la suite d'une tentative de [[coup d'État]] fomentée par des officiers Hutus, il fait massacrer entre {{formatnum:100000}} et {{unité|300000|Hutus}}. Tombant dans une dérive extrémiste{{pas clair}}, il est renversé en [[1976]] par le colonel [[Jean-Baptiste Bagaza]] et part en [[exil]]. Il s'installe en [[Somalie]] où il meurt à l'âge de 42 ans d'une [[crise cardiaque]] alors qu'il dormait dans le lit d'hôpital où il a été admis après avoir subi une crise cardiaque des semaines auparavant<ref>{{Article |langue=es |prénom1=El |nom1=País |titre=Michel Micombero, ex presidente de Burundi |périodique=El País |date=1983-07-17 |issn=1134-6582 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/1983/07/18/agenda/427327201_850215.html |consulté le=2021-05-04 }}</ref>.
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==Références==
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Dernière version du 27 décembre 2022 à 06:21

Michel Micombero
Illustration.
Fonctions
Président de la république du Burundi

(9 ans, 11 mois et 4 jours)
Élection 1974
Premier ministre Édouard Nzambimana
Prédécesseur Ntare V (roi du Burundi)
Successeur Jean-Baptiste Bagaza
Premier ministre du Burundi

(4 mois et 17 jours)
Monarque Ntare V
Prédécesseur Prince Léopold Biha
Successeur Albin Nyamoya (indirectement)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rutovu (Ruanda-Urundi)
Date de décès (à 42 ans)
Lieu de décès Mogadiscio (Somalie)
Nature du décès crise cardiaque
Nationalité burundaise
Parti politique UPRONA
Conjoint Adèle Nzeyimana
Profession Militaire
Religion christianisme

Michel Micombero
Présidents de la république du Burundi

Michel Micombero, né le à Rutovu et mort le à Mogadiscio, est un officier et homme d'État burundais. Il est premier ministre du au puis premier président de la république du Burundi du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine tutsi, il renverse en 1966, alors qu'il est capitaine, le roi Ntare V et proclame la république dont il devient le président. Il instaure une dictature militaire, soutenu par le parti unique UPRONA et par la communauté tutsi, puis en 1971, réprime les libéraux tutsis. Il élimine physiquement l’élite politique et militaire hutu au mois à la suite d'une tentative de coup d'État fomentée par des officiers Hutus, il fait massacrer entre 100 000 et 300 000 Hutus (voir : Ikiza). Tombant dans une dérive extrémiste[pas clair], il est renversé en 1976 par le colonel Jean-Baptiste Bagaza et part en exil. Il s'installe en Somalie où il meurt à l'âge de 42 ans d'une crise cardiaque alors qu'il dort dans le lit d'hôpital où il a été admis après avoir subi une crise cardiaque des semaines auparavant[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) El País, « Michel Micombero, ex presidente de Burundi », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]