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'''Halldór Kiljan Laxness''' (né '''Halldór Guðjónsson'''), né à [[Reykjavik]] le {{date de naissance|23|avril|1902}} et décédé le {{date de décès|8|février|1998}}, est un écrivain [[Islande|islandais]] du {{XXe siècle}}. À trois années d'intervalle, il reçoit le [[prix international de la paix]] en [[1952]] et le [[prix Nobel de littérature]] en [[1955]].
'''Halldór Kiljan Laxness''' (né '''Halldór Guðjónsson'''), né à [[Reykjavik]] le {{date de naissance|23|avril|1902}} et mort dans la même ville le {{date de décès|8|février|1998}}, est un écrivain [[Islande|islandais]] du {{XXe siècle}}. À trois années d'intervalle, il reçoit le [[prix international de la paix]] en [[1952]] et le [[prix Nobel de littérature]] en [[1955]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Laxness passe son enfance dans la ferme de son père dans la localité de Laxness, proche de [[Mosfellsbær]], dont il tire plus tard son nom<ref>Avant 1925, il était légal en Islande d'adopter un nouveau nom de famille. Depuis 1925, cela n'est autorisé que si l'on peut justifier d'un droit d'héritage de ce nom (Voir: [[Nom islandais]]).</ref>. Il publie à 17 ans son premier roman, ''L'Enfant et la nature''. Il effectue de nombreux voyages à travers l'[[Europe]] ([[Scandinavie]], [[Allemagne]], [[France]], [[Angleterre]], [[Italie]]…). Il se [[Conversion religieuse|convertit]] au [[catholicisme]] en 1923 et ajoute à son nom le prénom de [[Saint Kilian|Kiljan]] en l'honneur du [[Kilian, Colman et Totnan|saint]] irlandais. Il étudie la [[théologie]] en Italie puis au [[Abbaye Saint-Maurice-et-Saint-Maur|monastère de Clervaux]], au [[Grand-Duché de Luxembourg]]. Ses lectures du [[surréalisme]], de [[Marcel Proust]], d'[[August Strindberg]] et de la [[psychanalyse]] influencent fortement la rédaction du ''Grand Tisserand du Cachemire'' (1927), son premier roman important qui fait la synthèse de ses années d'apprentissage. L'œuvre, qui emprunte beaucoup à l'art narratif et poétique séculaire d'Islande, interroge les turpitudes du monde des hommes et la force de la foi.
Laxness passe son enfance dans la ferme de son père dans la localité de Laxness, proche de [[Mosfellsbær]], dont il tire plus tard son nom<ref group=note>Avant 1925, il était légal en Islande d'adopter un nouveau nom de famille. Depuis 1925, cela n'est autorisé que si l'on peut justifier d'un droit d'héritage de ce nom (Voir: [[Nom islandais]]).</ref>. Il publie à {{nombre|17|ans}} son premier roman, ''L'Enfant et la nature''. Il effectue de nombreux voyages à travers l'[[Europe]] ([[Scandinavie]], [[Allemagne]], [[France]], [[Angleterre]], [[Italie]]…). Il se [[Conversion religieuse|convertit]] au [[catholicisme]] en 1923 et ajoute à son nom le prénom de Kiljan en l'honneur du [[Kilian, Colman et Totnan|saint]] irlandais. Il étudie la [[théologie]] en Italie puis au [[Abbaye Saint-Maurice-et-Saint-Maur|monastère de Clervaux]], au [[Luxembourg|Grand-Duché de Luxembourg]]. Ses lectures du [[surréalisme]], de [[Marcel Proust]], d'[[August Strindberg]] et de la [[psychanalyse]] influencent fortement la rédaction du ''Grand Tisserand du Cachemire'' (1927), son premier roman important qui fait la synthèse de ses années d'apprentissage. L'œuvre, qui emprunte beaucoup à l'art narratif et poétique séculaire d'Islande, interroge les turpitudes du monde des hommes et la force de la foi.


Laxness voyage ensuite aux [[États-Unis]] et au [[Canada]]. Outre-Atlantique, il se lie d'amitié avec le romancier [[Upton Sinclair]] dont il découvre l'engagement socialiste. Il abandonne alors le catholicisme et embrasse les thèses du [[communisme]]. En 1930, il retourne en Islande et se marie. Il publie ''Gens Indépendants'' (1934) qui dépeint la lutte d'un paysan islandais pour vivre en étant affranchi de toute tutelle, puis ''Salka Valka'' (1932) dans lequel transparaît une nouvelle fois ses préoccupations sociales. Sur l'exemple de [[Knut Hamsun]] qu'il admire et dont l'œuvre brosse le panégyrique de la ruralité norvégienne, Laxness peint la vie des paysans islandais. Il loue alors leur courage, leur détermination et leur ténacité face à un pays rude et une évolution socio-économique qui leur est hostile. ''Vers l'est'' (1933) et ''L'Aventure russe'' (1934) réaffirment son engagement prolétarien.
Laxness voyage ensuite aux [[États-Unis]] et au [[Canada]]. Outre-Atlantique, il se lie d'amitié avec le romancier [[Upton Sinclair]] dont il découvre l'engagement socialiste<ref name=Boyer>{{Lien web|titre=Halldor Laxness|auteur=[[Régis Boyer]]|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1998/02/11/halldor-laxness_3653176_1819218.html|site=[[Le Monde]]|date=11-02-1998}}</ref>. Il abandonne alors le catholicisme et embrasse les thèses du [[communisme]]. En 1930, il retourne en Islande et se marie. Il publie ''Gens indépendants'' (1934) qui dépeint la lutte d'un paysan islandais pour vivre en étant affranchi de toute tutelle, après ''Salka Valka'' (1932), dans lesquels transparaissent une nouvelle fois ses préoccupations sociales. Sur l'exemple de [[Knut Hamsun]] qu'il admire et dont l'œuvre brosse le panégyrique de la ruralité norvégienne, Laxness peint la vie des paysans islandais. Il loue alors leur courage, leur détermination et leur ténacité face à un pays rude et une évolution socio-économique qui leur est hostile. ''Vers l'est'' (1933) et ''L'Aventure russe'' (1934) réaffirment son engagement prolétarien.


Par la suite, il signe de grands romans folkloriques au souffle épique, nourris d'histoire et d'humour que la critique considère comme ses chefs-d'œuvre : ''Lumière du monde'' (1934) sur les tourments d'un instituteur démuni, poète et rêveur à qui l'on ôte tout excepté le sens de la beauté et la splendeur céleste, puis ''La Cloche d'Islande'' (1943) qui narre la destinée d'un paysan truculent, jovial et énergique, condamné à mort sans preuve pour avoir assassiné le bourreau du roi.
Par la suite, il signe de grands romans folkloriques au souffle épique, nourris d'histoire et d'humour que la critique considère comme ses chefs-d'œuvre<ref name=Bourneuf03>Bourneuf, R. (2003). [https://www.erudit.org/fr/revues/nb/2003-n90-nb1127138/19206ac.pdf Halldór Laxness et l’Islande]. Nuit blanche, (90), 32–36.</ref> : ''Lumière du monde'' (1940) sur les tourments d'un instituteur démuni, poète et rêveur à qui l'on ôte tout excepté le sens de la beauté et la splendeur céleste, puis ''[[La Cloche d'Islande]]'' (1943) qui narre la destinée d'un paysan truculent, jovial et énergique, condamné à mort sans preuve pour avoir assassiné le bourreau du roi.


Laxness obtient un succès important aux [[États-Unis]] avec la traduction en anglais de ''Gens indépendants'', mais est rapidement oublié au vu de ses positions de gauche et anti-américaines<ref name=Brandsma>Elliott J. Brandsma, [http://hdl.handle.net/1946/24808 Exploring the Legacy of Halldór Laxness], Master's Thesis, mai 2016</ref>.
Laxness divorce en 1936 et se remarie en 1945 avec une jeune femme de 21 ans. Il restreint son champ d'influences au [[traditionalisme]], au répertoire légendaire et au [[Pérennialisme|patriotisme]] [[unanimisme|unanimiste]] avec ''La Vierge blonde'' (1944) et ''Incendie à Copenhague'' (1946), fresque romanesque dans la tradition des [[épopée]]s islandaises, consacrée à la lutte du pays contre le [[Danemark]] au {{s-|XVII|e}}.

Laxness divorce en 1936 et se remarie en 1945 avec une jeune femme de {{nombre|21|ans}}. Il restreint son champ d'influences au [[Conservatisme|traditionalisme]], au répertoire légendaire et au [[pérennialisme (spiritualité)|patriotisme]] [[unanimisme|unanimiste]] avec ''La Vierge blonde'' (1944) et ''Incendie à Copenhague'' (1946), fresque romanesque dans la tradition des [[épopée]]s islandaises, consacrée à la lutte du pays contre le [[Danemark]] au {{s-|XVII|e}}.


Écrit dans le contexte d'occupation militaire de l'[[Islande]] par les troupes britanniques et américaines, ''[[Station atomique]]'' (1948) se conçoit comme une satire du mode de vie américain, du [[militarisme]] et du penchant monstrueux des sociétés modernes. Revenant à la veine des [[Sagas des Islandais|sagas nationales]], Laxness publie ''La Saga des fiers-à-bras'' (1952), un ouvrage pittoresque et pacifiste, plein d'humour et de fantaisie. Il y interroge notamment la notion commune d'héroïsme. En 1950, il adapte ''La Cloche d'Islande'' pour le théâtre.
Écrit dans le contexte d'occupation militaire de l'[[Islande]] par les troupes britanniques et américaines, ''[[Station atomique]]'' (1948) se conçoit comme une satire du mode de vie américain, du [[militarisme]] et du penchant monstrueux des sociétés modernes. Revenant à la veine des [[Sagas des Islandais|sagas nationales]], Laxness publie ''La Saga des fiers-à-bras'' (1952), un ouvrage pittoresque et pacifiste, plein d'humour et de fantaisie. Il y interroge notamment la notion commune d'héroïsme. En 1950, il adapte ''La Cloche d'Islande'' pour le théâtre.


Au cours de ses voyages en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], Laxness prend conscience des excès et erreurs du [[stalinisme]] et se détourne du communisme. S'ensuit une période moins engagée et à nouveau religieuse, tournée vers la [[méditation]]. Le [[taoïsme]], qu'il embrasse, affleure dans ''Les Annales de Brekkukot'' (1957) et surtout, dans ''Le Paradis retrouvé'' (1960), qui évoque avec tendresse et ironie la difficile recherche de spiritualité. Sa production romanesque postérieure poursuit son éloge de la ruralité et sa critique de l'urbanisation galopante. Il y renvoie à nouveau l'Islande à sa dimension mythique ses valeurs immémoriales. En 1974, Il participe au millénaire de la fondation de l'État islandais.
Au cours de ses voyages en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], Laxness prend conscience des excès et erreurs du [[stalinisme]] et se détourne du communisme. S'ensuit une période moins engagée et à nouveau religieuse, tournée vers la [[méditation]]. Le [[taoïsme]], qu'il embrasse, affleure dans ''[[Les Annales de Brekkukot]]'' (1957) et surtout, dans ''[[Le Paradis retrouvé]]'' (1960), qui évoque avec tendresse et ironie la difficile recherche de spiritualité. Sa production romanesque postérieure poursuit son éloge de la ruralité et sa critique de l'urbanisation galopante. Il y renvoie à nouveau l'Islande à sa dimension mythique ses valeurs immémoriales. En 1974, Il participe au millénaire de la fondation de l'État islandais.


Atteint de la [[maladie d'Alzheimer]], il est placé en maison de retraite en 1995 et meurt en 1998. Son épouse est décédée en 2012 à 94 ans.
Atteint de la [[maladie d'Alzheimer]], il est placé en maison de retraite en 1995 et meurt en 1998. Son épouse est décédée en 2012 à {{nombre|94|ans}}.
[[Image:Laxness portrett einar hakonarson 1984.jpg|thumb|left|180px|Halldór Laxness par Einar Hákonarson, 1984.]]
[[Image:Laxness portrett einar hakonarson 1984.jpg|thumb|left|180px|Halldór Laxness par [[Einar Hákonarson]], 1984.]]


== Œuvre et influence ==
== Œuvre et influence ==
Son œuvre comprend plus de 60 ouvrages : romans, nouvelles, récits, essais, journaux de voyage, écrits officiels, pièces de théâtre et poèmes dont le recueil ''Opuscule poétique'', d'inspiration [[dadaïste]]. Il a circonscrit ses souvenirs dans ''Dans l'enclos de la maison'' (1975-1977). Laxness fut également journaliste et traducteur, notamment de [[Voltaire]], [[Ernest Hemingway]] et [[Lao Tseu|Lao-Tseu]]. Outre le [[prix Nobel de littérature]], reçu en 1955, il s'est vu décerner de nombreuses récompenses dont le [[prix international de la paix]] en [[1952]].
Son œuvre comprend plus de 60 ouvrages : romans, nouvelles, récits, essais, journaux de voyage, écrits officiels, pièces de théâtre et poèmes dont le recueil ''Opuscule poétique'', d'inspiration [[dadaïste]]. Il a circonscrit ses souvenirs dans ''Dans l'enclos de la maison'' (1975-1977). Laxness fut également journaliste et traducteur, notamment de [[Voltaire]], [[Ernest Hemingway]] et [[Lao Tseu|Lao-Tseu]]. Outre le [[prix Nobel de littérature]], reçu en 1955, il s'est vu décerner de nombreuses récompenses dont le [[prix international de la paix]] en [[1952]].


L'influence de Laxness dans les pays de langue germanique est considérable. De par le succès qu'il a rencontré, il a placé l'Islande sur la scène culturelle internationale et sa carrière a ouvert la voie aux talents littéraires qui marquent aujourd'hui son pays. Symbole du prestige artistique et de l'indépendance nationale retrouvée aux yeux de ses compatriotes, il est volontiers rapproché de [[Snorri Sturluson]], diplomate, poète et auteur de grandes épopées au {{s-|XIII|e}} dont la célèbre ''[[Edda de Snorri|Edda]]''. Le lecteur francophone aura avantage à lire les traductions directes de l'islandais comme celles de Régis Boyer, qui rendent fort bien le ton de l'auteur, et à éviter des secondes traductions depuis l'anglais (p. ex., ''Paradísarheimt'' -- ''Le paradis retrouvé''), où la tonalité et parfois même le sens originels n'ont pas été pris en compte.
L'influence de Laxness dans les pays de langue germanique est considérable. De par le succès qu'il a rencontré, il a placé l'Islande sur la scène culturelle internationale et sa carrière a ouvert la voie aux talents littéraires qui marquent aujourd'hui son pays. Symbole du prestige artistique et de l'indépendance nationale retrouvée aux yeux de ses compatriotes, il est volontiers rapproché de [[Snorri Sturluson]], diplomate, poète et auteur de grandes épopées au {{s-|XIII|e}} dont la célèbre ''[[Edda de Snorri|Edda]]''. Le lecteur francophone aura avantage à lire les traductions directes de l'islandais comme celles de [[Régis Boyer]], qui rendent fort bien le ton de l'auteur, et à éviter des secondes traductions depuis l'anglais (p. ex., ''Paradísarheimt'' -- ''Le paradis retrouvé''), où la tonalité et parfois même le sens originels n'ont pas été pris en compte<ref name=Magnússon>Magnússon, Sigurđur A. “[https://www.jstor.org/stable/40148370?seq=1 The World of Halldór Laxness].” World Literature Today, vol. 66, no. 3, 1992, {{p.|457–463}}. JSTOR, Accessed 15 Mar. 2021.</ref>.


== Écrits ==
=== Romans ===
=== Romans ===
* ''Barn náttúrunnar'' (1919)
* ''Barn náttúrunnar'' (1919)
* ''Undir Helgahnúk'' (1924)
* ''Undir Helgahnúk'' (1924)
* ''Vefarinn mikli frá Kasmír'' (1927)
* ''Vefarinn mikli frá Kasmír'' (1927)
* ''Salka Valka'' (1931-1932) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Salka Valka: petite fille d'Islande'', traduit par Alfred Jolivet, préface de Marcel Arland, Paris, Gallimard, 1939}}
* ''Salka Valka'' (1931-1932)
** Publié en français sous le titre ''Salka Valka: petite fille d'Islande'', traduit par Alfred Jolivet, préface de Marcel Arland, Gallimard 1939.
**
* ''Úngfrúin góða og Húsið'' (1933)
* ''Úngfrúin góða og Húsið'' (1933)
* ''Sjálfstaett fólk'' (1934-1935) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Gens indépendants'', traduit par [[Régis Boyer]], Paris, Fayard, 2004}}
* ''Sjálfstaett fólk'' (1934-1935) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Gens indépendants'', traduit par [[Régis Boyer]], Paris, Fayard, 2004}}
* ''Ljós heimsins'' (1937-1940) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Lumière du monde'', traduction française de Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, collection UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne, 1989}}
* ''Ljós heimsins'' (1937-1940) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Lumière du monde'', traduction française de Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, {{coll.|UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne}}, 1989}}
* ''Islandsklukkan'' (1943-1946) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La Cloche d'Islande'', traduit par Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, collection UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne, 1979 ; réédition, Flammarion, Garnier-Flammarion {{n°|659}}, 1991}}
* ''[[Islandsklukkan]]'' (1943-1946) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[La Cloche d'Islande]]'', traduit par Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, {{coll.|UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne}}, 1979 ; réédition, Flammarion, Garnier-Flammarion {{n°|659}}, 1991}}
* ''Atómstöðin'' (1948) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Station atomique'', traduction française de Jacqueline Joly, Paris, Les éditeurs français réunis, 1957 ; réédition, Paris, Presses du compagnonnage, collection Prix Nobel de littérature, 1964 ; réédition sous le même titre dans une nouvelle traduction de Jacqueline Le Bras, Paris, Messidor/Les Belles Lettres, 1991}}
* ''[[Atómstöðin]]'' (1948) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Station atomique]]'', traduction française de Jacqueline Joly, Paris, Les éditeurs français réunis, 1957 ; réédition, Paris, Presses du compagnonnage, {{coll.|Prix Nobel de littérature}}, 1964 ; réédition sous le même titre dans une nouvelle traduction de Jacqueline Le Bras, Paris, Messidor/Les Belles Lettres, 1991}}
* ''Gerpla'' (1952) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La Saga des fiers-à-bras'', traduction française de Régis Boyer, Pandora, « Domaine nordique », 1979 ; réédition, Toulouse, Anacharsis, « Fictions », 2006}}
* ''Gerpla'' (1952) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La Saga des fiers-à-bras'', traduction française de Régis Boyer, Aix-en-Provence, Pandora, {{coll.|Domaine nordique}}, 1979 ; réédition, Toulouse, Anacharsis, {{coll.|Fictions}}, 2006}}
* ''Brekkukotsannáll'' (1957) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Les Annales de Brekkukot'', traduit par Régis Boyer, Paris, Fayard, 2009}}
* ''Brekkukotsannáll'' (1957) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Les Annales de Brekkukot'', traduit par Régis Boyer, Paris, Fayard, 2009 ; réédition, Paris, Zulma, 2022 {{ISBN|979-1-038-70097-0}}}}
* ''Paradísarheimt'' (1960) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Paradis retrouvé'', traduction depuis de la version anglaise ''Paradise reclaimed'' par René Hilleret, Paris, Gallimard, « Du monde entier », 1966 ; réédition, Paris, Gallimard, L'Imaginaire {{n°|2}}, 1990}}
* ''Paradísarheimt'' (1960) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Le Paradis retrouvé'', traduction depuis de la version anglaise ''Paradise reclaimed'' par René Hilleret, Paris, Gallimard, {{coll.|Du monde entier}}, 1966 ; réédition, Paris, Gallimard, {{coll.|L'Imaginaire}} {{n°|2}}, 1990}}
* ''Kristnihald undir Jökli'' (1968) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Úa ou Chrétiens du glacier'', traduit par Régis Boyer, Arles, Actes Sud, « Lettres scandinaves », 1988}}
* ''Kristnihald undir Jökli'' (1968) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Úa ou Chrétiens du glacier'', traduit par Régis Boyer, Arles, Actes Sud, {{coll.|Lettres scandinaves}}, 1988}}
* ''Innansveitarkronika'' (1970)
* ''Innansveitarkronika'' (1970)
* ''Guðsgjafaþula'' (1972)
* ''Guðsgjafaþula'' (1972)


=== Recueil de nouvelles ===
=== Recueil de nouvelles ===
[[File:Schriftsteller Halldor Laxness (Kiel 54.706).jpg|thumb|Halldór Laxness en 1973 à la mairie de [[Kiel]].]]
* ''Þættir'' (1954)
* ''Þættir'' (1954)


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* ''Norðanstúlkan'' (1972), adaptation du roman ''Station atomique''
* ''Norðanstúlkan'' (1972), adaptation du roman ''Station atomique''


===Poésie===
=== Poésie ===
* ''Únglíngurinn í skóginum'' (1925)
* ''Únglíngurinn í skóginum'' (1925)
* ''Kvæðakver'' (1930)
* ''Kvæðakver'' (1930)
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* ''Gerska æfintýrið'' (1938)
* ''Gerska æfintýrið'' (1938)


===Mémoires===
=== Mémoires ===
* ''Heiman eg fór'' (1952)
* ''Heiman eg fór'' (1952)
* ''Í túninu heima'', tome I (1975)
* ''Í túninu heima'', tome I (1975)
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
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=== Références ===
<references />
<references />


== Liens externes ==
== Voir aussi ==
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* {{Autorité}}
=== Bibliographie ===
* (de) [[Michael Basse]], ''Island ist die Welt'', Sur Halldór Laxness, dans : Wespennest 112, Vienne 1998

=== Liens externes ===
* {{Site Fondation Nobel |https://www.nobelprize.org/prizes/literature/1955/laxness/biographical/ |Autobiographie }}
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Halldór Kiljan Laxness
Description de cette image, également commentée ci-après
Halldór Laxness en 1955.
Nom de naissance Halldór Guðjónsson
Naissance
Reykjavik (Islande)
Décès (à 95 ans)
Reykjavik (Islande)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Islandais
Genres

Œuvres principales

Halldór Kiljan Laxness (né Halldór Guðjónsson), né à Reykjavik le et mort dans la même ville le , est un écrivain islandais du XXe siècle. À trois années d'intervalle, il reçoit le prix international de la paix en 1952 et le prix Nobel de littérature en 1955.

Biographie[modifier | modifier le code]

Laxness passe son enfance dans la ferme de son père dans la localité de Laxness, proche de Mosfellsbær, dont il tire plus tard son nom[note 1]. Il publie à 17 ans son premier roman, L'Enfant et la nature. Il effectue de nombreux voyages à travers l'Europe (Scandinavie, Allemagne, France, Angleterre, Italie…). Il se convertit au catholicisme en 1923 et ajoute à son nom le prénom de Kiljan en l'honneur du saint irlandais. Il étudie la théologie en Italie puis au monastère de Clervaux, au Grand-Duché de Luxembourg. Ses lectures du surréalisme, de Marcel Proust, d'August Strindberg et de la psychanalyse influencent fortement la rédaction du Grand Tisserand du Cachemire (1927), son premier roman important qui fait la synthèse de ses années d'apprentissage. L'œuvre, qui emprunte beaucoup à l'art narratif et poétique séculaire d'Islande, interroge les turpitudes du monde des hommes et la force de la foi.

Laxness voyage ensuite aux États-Unis et au Canada. Outre-Atlantique, il se lie d'amitié avec le romancier Upton Sinclair dont il découvre l'engagement socialiste[1]. Il abandonne alors le catholicisme et embrasse les thèses du communisme. En 1930, il retourne en Islande et se marie. Il publie Gens indépendants (1934) qui dépeint la lutte d'un paysan islandais pour vivre en étant affranchi de toute tutelle, après Salka Valka (1932), dans lesquels transparaissent une nouvelle fois ses préoccupations sociales. Sur l'exemple de Knut Hamsun qu'il admire et dont l'œuvre brosse le panégyrique de la ruralité norvégienne, Laxness peint la vie des paysans islandais. Il loue alors leur courage, leur détermination et leur ténacité face à un pays rude et une évolution socio-économique qui leur est hostile. Vers l'est (1933) et L'Aventure russe (1934) réaffirment son engagement prolétarien.

Par la suite, il signe de grands romans folkloriques au souffle épique, nourris d'histoire et d'humour que la critique considère comme ses chefs-d'œuvre[2] : Lumière du monde (1940) sur les tourments d'un instituteur démuni, poète et rêveur à qui l'on ôte tout excepté le sens de la beauté et la splendeur céleste, puis La Cloche d'Islande (1943) qui narre la destinée d'un paysan truculent, jovial et énergique, condamné à mort sans preuve pour avoir assassiné le bourreau du roi.

Laxness obtient un succès important aux États-Unis avec la traduction en anglais de Gens indépendants, mais est rapidement oublié au vu de ses positions de gauche et anti-américaines[3].

Laxness divorce en 1936 et se remarie en 1945 avec une jeune femme de 21 ans. Il restreint son champ d'influences au traditionalisme, au répertoire légendaire et au patriotisme unanimiste avec La Vierge blonde (1944) et Incendie à Copenhague (1946), fresque romanesque dans la tradition des épopées islandaises, consacrée à la lutte du pays contre le Danemark au XVIIe siècle.

Écrit dans le contexte d'occupation militaire de l'Islande par les troupes britanniques et américaines, Station atomique (1948) se conçoit comme une satire du mode de vie américain, du militarisme et du penchant monstrueux des sociétés modernes. Revenant à la veine des sagas nationales, Laxness publie La Saga des fiers-à-bras (1952), un ouvrage pittoresque et pacifiste, plein d'humour et de fantaisie. Il y interroge notamment la notion commune d'héroïsme. En 1950, il adapte La Cloche d'Islande pour le théâtre.

Au cours de ses voyages en URSS, Laxness prend conscience des excès et erreurs du stalinisme et se détourne du communisme. S'ensuit une période moins engagée et à nouveau religieuse, tournée vers la méditation. Le taoïsme, qu'il embrasse, affleure dans Les Annales de Brekkukot (1957) et surtout, dans Le Paradis retrouvé (1960), qui évoque avec tendresse et ironie la difficile recherche de spiritualité. Sa production romanesque postérieure poursuit son éloge de la ruralité et sa critique de l'urbanisation galopante. Il y renvoie à nouveau l'Islande à sa dimension mythique ses valeurs immémoriales. En 1974, Il participe au millénaire de la fondation de l'État islandais.

Atteint de la maladie d'Alzheimer, il est placé en maison de retraite en 1995 et meurt en 1998. Son épouse est décédée en 2012 à 94 ans.

Halldór Laxness par Einar Hákonarson, 1984.

Œuvre et influence[modifier | modifier le code]

Son œuvre comprend plus de 60 ouvrages : romans, nouvelles, récits, essais, journaux de voyage, écrits officiels, pièces de théâtre et poèmes dont le recueil Opuscule poétique, d'inspiration dadaïste. Il a circonscrit ses souvenirs dans Dans l'enclos de la maison (1975-1977). Laxness fut également journaliste et traducteur, notamment de Voltaire, Ernest Hemingway et Lao-Tseu. Outre le prix Nobel de littérature, reçu en 1955, il s'est vu décerner de nombreuses récompenses dont le prix international de la paix en 1952.

L'influence de Laxness dans les pays de langue germanique est considérable. De par le succès qu'il a rencontré, il a placé l'Islande sur la scène culturelle internationale et sa carrière a ouvert la voie aux talents littéraires qui marquent aujourd'hui son pays. Symbole du prestige artistique et de l'indépendance nationale retrouvée aux yeux de ses compatriotes, il est volontiers rapproché de Snorri Sturluson, diplomate, poète et auteur de grandes épopées au XIIIe siècle dont la célèbre Edda. Le lecteur francophone aura avantage à lire les traductions directes de l'islandais comme celles de Régis Boyer, qui rendent fort bien le ton de l'auteur, et à éviter des secondes traductions depuis l'anglais (p. ex., Paradísarheimt -- Le paradis retrouvé), où la tonalité et parfois même le sens originels n'ont pas été pris en compte[4].

Romans[modifier | modifier le code]

  • Barn náttúrunnar (1919)
  • Undir Helgahnúk (1924)
  • Vefarinn mikli frá Kasmír (1927)
  • Salka Valka (1931-1932)
    Publié en français sous le titre Salka Valka: petite fille d'Islande, traduit par Alfred Jolivet, préface de Marcel Arland, Paris, Gallimard, 1939
  • Úngfrúin góða og Húsið (1933)
  • Sjálfstaett fólk (1934-1935)
    Publié en français sous le titre Gens indépendants, traduit par Régis Boyer, Paris, Fayard, 2004
  • Ljós heimsins (1937-1940)
    Publié en français sous le titre Lumière du monde, traduction française de Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, coll. « UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne », 1989
  • Islandsklukkan (1943-1946)
    Publié en français sous le titre La Cloche d'Islande, traduit par Régis Boyer, Paris, Aubier-Montaigne, coll. « UNESCO d'œuvres représentatives. Série européenne », 1979 ; réédition, Flammarion, Garnier-Flammarion no 659, 1991
  • Atómstöðin (1948)
    Publié en français sous le titre Station atomique, traduction française de Jacqueline Joly, Paris, Les éditeurs français réunis, 1957 ; réédition, Paris, Presses du compagnonnage, coll. « Prix Nobel de littérature », 1964 ; réédition sous le même titre dans une nouvelle traduction de Jacqueline Le Bras, Paris, Messidor/Les Belles Lettres, 1991
  • Gerpla (1952)
    Publié en français sous le titre La Saga des fiers-à-bras, traduction française de Régis Boyer, Aix-en-Provence, Pandora, coll. « Domaine nordique », 1979 ; réédition, Toulouse, Anacharsis, coll. « Fictions », 2006
  • Brekkukotsannáll (1957)
    Publié en français sous le titre Les Annales de Brekkukot, traduit par Régis Boyer, Paris, Fayard, 2009 ; réédition, Paris, Zulma, 2022 (ISBN 979-1-038-70097-0)
  • Paradísarheimt (1960)
    Publié en français sous le titre Le Paradis retrouvé, traduction depuis de la version anglaise Paradise reclaimed par René Hilleret, Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier », 1966 ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « L'Imaginaire » no 2, 1990
  • Kristnihald undir Jökli (1968)
    Publié en français sous le titre Úa ou Chrétiens du glacier, traduit par Régis Boyer, Arles, Actes Sud, coll. « Lettres scandinaves », 1988
  • Innansveitarkronika (1970)
  • Guðsgjafaþula (1972)

Recueil de nouvelles[modifier | modifier le code]

Halldór Laxness en 1973 à la mairie de Kiel.
  • Þættir (1954)

Nouvelles[modifier | modifier le code]

  • Nokkrar sögur (1923)
  • Fótatak manna (1933)
  • Þórður gamli halti (1935)
  • Sjö töframenn (1942)
  • Sjöstafakverið (1964)
  • Við Heygarðshornið (1981)
  • Sagan af brauðinu dýra (1987)
  • Jón í Brauðhúsum (1992)
  • Fugl á garðstaurnum og fleiri smásögur (1996)
  • Úngfrúin góða og Húsið (1999)
  • Smásögur (2000)
  • Kórvilla á Vestfjörðum og fleiri sögur (2001)

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Straumrof (1934)
  • Snæfríður Íslandssól (1950), adaptation pour la scène du roman La Cloche d'Islande
  • Silfurtúnglið (1954)
  • Strompleikurinn (1961)
  • Prjónastofan Sólin (1962)
  • Dúfnaveislan (1966)
  • Úa (1970), adaptation pour la scène du roman Úa ou Chrétiens du glacier
  • Norðanstúlkan (1972), adaptation du roman Station atomique

Poésie[modifier | modifier le code]

  • Únglíngurinn í skóginum (1925)
  • Kvæðakver (1930)

Essais et journaux de voyage[modifier | modifier le code]

  • Kaþólsk viðhorf (1925)
  • Alþýðubókin (1929)
  • Í Austurvegi (1933)
  • Gerska æfintýrið (1938)

Mémoires[modifier | modifier le code]

  • Heiman eg fór (1952)
  • Í túninu heima, tome I (1975)
  • Úngur eg var, tome II (1976)
  • Sjömeistarasagan, tome III (1978)
  • Grikklandsárið, tome IV (1980)
  • Dagar hjá múnkum (1987)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Avant 1925, il était légal en Islande d'adopter un nouveau nom de famille. Depuis 1925, cela n'est autorisé que si l'on peut justifier d'un droit d'héritage de ce nom (Voir: Nom islandais).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Régis Boyer, « Halldor Laxness », sur Le Monde,
  2. Bourneuf, R. (2003). Halldór Laxness et l’Islande. Nuit blanche, (90), 32–36.
  3. Elliott J. Brandsma, Exploring the Legacy of Halldór Laxness, Master's Thesis, mai 2016
  4. Magnússon, Sigurđur A. “The World of Halldór Laxness.” World Literature Today, vol. 66, no. 3, 1992, p. 457–463. JSTOR, Accessed 15 Mar. 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Michael Basse, Island ist die Welt, Sur Halldór Laxness, dans : Wespennest 112, Vienne 1998

Liens externes[modifier | modifier le code]