« Frederick Marryat » : différence entre les versions

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{{Infobox Écrivain
[[Image:Frederick Marryat by John Simpson.jpg|right|thumb|Frederick Marryat]]
| nom = Frederick Marryat
Le capitaine '''Frederick Marryat''', né le [[10 juillet]] [[1792]], mort le [[9 août]] [[1848]], est un romancier [[Royaume-Uni|britannique]], un contemporain et une connaissance de [[Charles Dickens]], considéré aujourd'hui comme l'un des pionniers du roman maritime. Il est particulièrement connu, de nos jours, pour son roman semi-autobiographique ''Mr Midshipman Easy'' et son roman pour enfants ''The Children of the New Forest''.
| image = Frederick Marryat cph.3c34041.jpg
| légende = Frederick Marryat, dessin de 1882
| nom de naissance =
| surnom =
| activités = Romancier<br />[[Capitaine de navire]] de la [[Royal Navy]]
| date de naissance = {{Date de naissance|10|juillet|1792}}
| lieu de naissance = [[Westminster]], [[Londres]] ({{Angleterre}})
| date de décès = {{Date de décès|9|août|1848|10|juillet|1792}}
| lieu de décès = [[Langham]], [[Norfolk (comté)|Norfolk]] ({{Angleterre}})
| langue = [[Anglais britannique]]
| mouvement =
| genre = Roman d'aventure maritime, Roman pour la jeunesse
| distinctions =
| adjectifs dérivés =
| œuvres principales = * ''Les Enfants de la Forêt-Neuve'' ([[1847 en littérature|1847]])
* ''Le Pirate'' ([[1836 en littérature|1836]])
* ''M. le Midshipman Aisé'' ([[1836 en littérature|1836]])
| complément =
| signature =
}}


'''Frederick Marryat''' (né le {{Date de naissance|10|juillet|1792}} à [[Westminster]], à [[Londres]], mort le {{Date de décès|9|août|1848}} à [[Langham]], [[Norfolk (comté)|Norfolk]]), est un [[capitaine de navire]] et un romancier [[Angleterre|anglais]]. Contemporain et connaissance de l'écrivain [[Charles Dickens]], il est considéré aujourd'hui comme l'un des pionniers du roman maritime. Il est particulièrement connu, de nos jours, pour son roman semi-autobiographique ''M. le Midshipman Aisé'' (''Mr Midshipman Easy'', [[1836 en littérature|1836]]) et son roman pour enfants ''Les Enfants de la Forêt-Neuve'' (''The Children of the New Forest'', [[1847 en littérature|1847]])<ref>Paru en France pour la première fois en 1854. Cf. notice n°: FRBNF30890205 de la bibliothèque nationale de France</ref>.
==Jeunesse et carrière navale==
Né à [[Londres]], Marryat est le fils de [[Joseph Marryat]], un « marchand prince » et député du [[Parlement britannique|Parlement]]. Après avoir tenté de courir par les mers à plusieurs reprises, il est autorisé à entrer dans la [[Royal Navy]] en [[1806]], comme [[aspirant]] à bord du HMS ''Imperieuse'', une [[Frégate (navire)|frégate]] commandée par Lord [[Thomas Cochrane (10e comte de Dundonald)|Cochrane]] (qui inspirera plus tard Marryat et d'autres auteurs).


== Jeunesse et carrière navale ==
Le temps de Marryat à bord de l’''Imperieuse'' comprend une action contre la [[Estuaire de la Gironde|Gironde]], le sauvetage d'un aspirant tombé à la mer, la capture de nombreux navires sur la côte [[Mer Méditerranée|méditerranéenne]] d'[[Espagne]] et la prise du château de [[Mongat]]. Quand l’''Imperieuse'' prend part aux opérations sur l'[[Escaut]], en [[1809]], Marryat contracte la [[malaria]] et retourne en Angleterre sur le HMS ''Victorious'' (74 canons).
Frederick Marryat est le fils de Joseph Marryat, un « marchand prince » et député du [[Parlement britannique|Parlement]]. Après avoir tenté de courir par les mers à plusieurs reprises, il est autorisé à entrer dans la [[Royal Navy]] en [[1806]] comme [[aspirant]] à bord du [[His Majesty's Ship|HMS]] ''Imperieuse'', une [[Frégate (navire)|frégate]] commandée par Lord [[Thomas Cochrane (10e comte de Dundonald)|Cochrane]] (qui inspirera plus tard Marryat et d'autres auteurs).


Après avoir récupéré, Marryat retourne en Méditerranée à bord du HMS ''Centaur'' (74 canons) et sauve à nouveau un marin tombé à la mer. Il navigue ensuite comme passager dans les [[Bermudes]] à bord du HMS ''Atlas'' (64 canons) et rejoint [[Halifax (Nouvelle-Écosse)|Halifax]], en [[Nouvelle-Écosse]] sur la goélette ''Chubb'', avant de rejoindre la frégate HMS ''Aeolus'' (32 canons) le [[27 avril]] [[1811]].
Le temps passé par Marryat à bord de l’''Impérieuse'' comprend une action contre la [[Estuaire de la Gironde|Gironde]], le sauvetage d'un aspirant tombé à la mer, la capture de nombreux navires sur la côte [[Mer Méditerranée|méditerranéenne]] d'[[Espagne]] et la prise du château de Mongat. Quand l’''Imperieuse'' prend part aux opérations sur l'[[Escaut]], en [[1809]], Marryat contracte la [[malaria]] et retourne en Angleterre sur le HMS ''Victorious'' (74 canons).


Après s'être rétabli, Marryat retourne en Méditerranée à bord du HMS ''Centaur'' (74 canons) et sauve à nouveau un marin tombé à la mer. Il navigue ensuite comme passager dans les [[Bermudes]] à bord du [[HMS Atlas (1782)|HMS ''Atlas'']] et rejoint [[Halifax (Nouvelle-Écosse)|Halifax]], en [[Nouvelle-Écosse]] sur la goélette ''Chubb'', avant de rejoindre la frégate [[HMS Aeolus (1811)|HMS ''Aeolus'']] (32 canons) le {{date|27 avril 1811}}.
Quelques mois plus tard, Marryat se distingue à nouveau en sauvant l'HMS ''Aeolus'' durant une tempête et en sauvant des hommes tombés à la mer. Peu après, il passe sur la frégate HMS ''Spartan'', participant à la capture d'une centaine de navires [[États-Unis|américains]] (la [[guerre de 1812]] ayant éclaté entre-temps), et il est promu au grade de [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] le [[26 décembre]] [[1812]].


Quelques mois plus tard, Marryat se distingue à nouveau en sauvant l'HMS ''Aeolus'' durant une tempête et en sauvant des hommes tombés à la mer. Peu après, il passe sur la frégate HMS ''Spartan'', participant à la capture d'une centaine de navires [[États-Unis|américains]] (la [[guerre de 1812]] ayant éclaté entre-temps), et il est promu au grade de [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] le {{date|26 décembre 1812}}.
Lieutenant, Marryat sert sur le sloop ''Espiegle'' et sur le ''Newcastle'', avant d'être élevé au grade de commandant le [[13 juin]] [[1815]], juste avant le retour de la paix. Il reprend ensuite ses études scientifiques, invente un canot de sauvetage (ce qui lui vaut la médaille d'or de la [[Royal Humane Society]] et le surnom de « Lifeboat »<ref>« Lifeboat » : en français, « canot de sauvetage ».</ref>), et se marie en [[1819]] avec [[Catherine Shairp]], avec laquelle il a quatre fils et sept filles.


Lieutenant, Marryat sert sur le sloop ''Espiegle'' et sur le ''Newcastle'', avant d'être élevé au grade de commandant le {{date|13 juin 1815}}, juste avant le retour de la paix. Il reprend ensuite ses études scientifiques, invente un canot de sauvetage (ce qui lui vaut la médaille d'or de la [[Royal Humane Society]] et le surnom de « Lifeboat »<ref>« Lifeboat » : en français, « canot de sauvetage ».</ref>), et se marie en [[1819]] avec Catherine Shairp, avec laquelle il aura quatre fils et sept filles.
En [[1820]], il prend le commandement du sloop ''Beaver'' et, temporairement, le ''Rosario'' pour envoyer en Angleterre la dépêche annonçant la mort de [[Napoléon Ier|Napoléon I{{er}}]] à [[Sainte-Hélène (île)|Sainte-Hélène]]. Il profite également de l'occasion pour effectuer un croquis du corps de Napoléon sur son lit de mort, qui sera plus tard publié sous la forme d'une lithographie (les talents de dessinateur de Marryat sont modestes, mais ses croquis de la vie à bord des navires sur et sous le pont ont un charme considérable, par-delà leur état brut).


En [[1820]], il prend le commandement du sloop ''Beaver'' et, temporairement, celui du ''Rosario'' pour envoyer en Angleterre la dépêche annonçant la mort de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] à [[Sainte-Hélène (île)|Sainte-Hélène]]. Il profite également de l'occasion pour effectuer un croquis du corps de Napoléon sur son lit de mort, qui sera plus tard publié sous la forme d'une lithographie (les talents de dessinateur de Marryat sont modestes, mais ses croquis de la vie à bord des navires sur et sous le pont ont un charme considérable, par-delà leur état brut).
En [[1823]], il est nommé sur le HMS ''Larne'' (20 canons) et prend part à une expédition contre la [[Birmanie]] en [[1824]]. Durant cette expédition, où la maladie cause de nombreuses pertes, il est promu pour commander l'HMS ''Tees'' (28 canons), et il obtient le grade de capitaine. il est de retour en Angleterre en [[1826]]. En [[1829]], il commande la frégate HMS ''Ariadne'' dans une mission de recherche de [[Banc de sable|bancs de sable]] autour de [[Madère]] et des [[Îles Canaries]]. C'est une opération fastidieuse, après laquelle il décide d'abandonner la carrière maritime pour se consacrer à plein temps à l'écriture en novembre [[1830]], peu avant la parution de son premier roman, ''The Naval Officer''.


En [[1823]], il est nommé sur le HMS ''Larne'' (20 canons) et prend part à une expédition contre la [[Birmanie]] en [[1824]]. Durant cette expédition, où la maladie cause de nombreuses pertes, il est promu pour commander l'HMS ''Tees'' (28 canons), et il obtient le grade de capitaine. il est de retour en Angleterre en [[1826]]. En [[1829]], il commande la frégate HMS ''Ariadne'' dans une mission de recherche de [[Banc de sable|bancs de sable]] autour de [[Madère]] et des [[Îles Canaries]]. C'est une opération fastidieuse, après laquelle il décide d'abandonner la carrière maritime pour se consacrer à plein temps à l'écriture en novembre [[1830]], peu avant la parution de son premier roman, ''L'Officier de Marine'' (''The Naval Officer'').
==Carrière littéraire==
De 1832 à 1835, Marryat édite ''The Metropolitan Magazine''<ref>J. K. Laughton, [http://www.oxforddnb.com/view/article/18097 « Marryat, Frederick (1792–1848) »], ''in'' révérend Andrew Lambert, ''Oxford Dictionary of National Biography'', Oxford University Press, 2004 (mis en ligne en octobre 2006, consulté le 4 janvier 2008).</ref>. Il continue à écrire des romans, notamment son plus grand succès, ''Mr Midshipman Easy'', paru en [[1836]]. Il vit à [[Bruxelles]] pendant un an, voyage au [[Canada]] et aux [[États-Unis]], avant de rejoindre en [[1839]] [[Londres]], où il entre dans le cercle littéraire de [[Charles Dickens]] et d'autres. Il est en [[Amérique du Nord]] en [[1837]] quand éclate la [[rébellion des Patriotes]] du [[Bas-Canada]] et sert avec les forces britanniques qui la répriment.


== Carrière littéraire ==
Il devient membre de la [[Royal Society]] en reconnaissance de son invention et d'autres exploits. En [[1843]], il s'installe dans une petite ferme à [[Langham Manor]], dans le [[Norfolk (comté)|Norfolk]], où il meurt en [[1848]]. Sa fille [[Florence Marryat]] s'est plus tard fait connaître en tant que femme de lettres et actrice.


[[File:The Children of the New Forest - 1911 book cover.jpg|thumb|Couverture de ''Les Enfants de la Forêt-Neuve'' (édition américaine de 1911 illustrée par E. Boyd Smith ; New York: Henry Holt and Company)]]
Les romans de Marryat sont caractéristiques de son époque, la question des rapports familiaux et du statut social éclipsant souvent l'action navale, mais ils présentent un intérêt par le rendu des 25 années d'expérience de l'auteur sur la vie en mer. Ces romans, qui suscitaient l'admiration de [[Joseph Conrad]] et d'[[Ernest Hemingway]], sont parmi les premiers romans de la mer. Ils ont servi de modèle aux œuvres ultérieures de [[C. S. Forester]] et [[Patrick O'Brian]] qui ont également décrit l'époque de [[Horatio Nelson|Nelson]] et raconté l'histoire de jeunes hommes s'élevant dans la carrière d'officiers de marine.


De 1832 à 1835, Frederick Marryat édite ''The Metropolitan Magazine''<ref>J. K. Laughton, [http://www.oxforddnb.com/view/article/18097 « Marryat, Frederick (1792–1848) »], ''in'' révérend Andrew Lambert, ''Oxford Dictionary of National Biography'', Oxford University Press, 2004 (mis en ligne en octobre 2006, consulté le 4 janvier 2008).</ref>. Il continue à écrire des romans, notamment son plus grand succès, ''M. le Midshipman Aisé'' (''Mr Midshipman Easy''), paru en [[1836 en littérature|1836]]. Il vit à [[Bruxelles]] pendant un an, voyage au [[Canada]] et aux [[États-Unis]], avant de rejoindre en [[1839]] [[Londres]], où il entre dans le cercle littéraire de [[Charles Dickens]] et d'autres. Il est en [[Amérique du Nord]] en [[1837]] quand éclate la [[rébellion des Patriotes]] du [[Bas-Canada]] et sert avec les forces britanniques qui la répriment.
Ses derniers romans s'adressent généralement aux enfants, notamment le plus célèbre de ses romans parmi les lecteurs contemporains, ''The Children of the New Forest'', qui paraît en 1847.


Il devient membre de la [[Royal Society]] en reconnaissance de son invention et d'autres exploits. En [[1843]], il s'installe dans une petite ferme à Langham Manor, dans le comté du [[Norfolk (comté)|Norfolk]], où il meurt en [[1848]]. Sa fille [[Florence Marryat]] s'est plus tard fait connaître en tant que femme de lettres et actrice.
==Œuvres==

{{Autres projets|wikisource = Frederick Marryat}}
Les romans de Frederick Marryat sont caractéristiques de son époque : la question des rapports familiaux et du statut social éclipsent souvent l'action navale, mais ils présentent un intérêt par le rendu des 25 années d'expérience de l'auteur sur la vie en mer. Ces romans, qui suscitaient l'admiration de [[Joseph Conrad]] et d'[[Ernest Hemingway]], sont parmi les premiers romans de la mer. Ils ont servi de modèle aux œuvres ultérieures de [[C. S. Forester]] et [[Patrick O'Brian]] qui ont également décrit l'époque de [[Horatio Nelson|Nelson]] et raconté l'histoire de jeunes hommes s'élevant dans la carrière d'officiers de marine.
* ''The Naval Officer, or Scenes in the Life and Adventures of Frank Mildmay'', 1829

* ''The King's Own'', 1830
Ses derniers romans s'adressent généralement aux enfants, notamment le plus célèbre de ses romans parmi les lecteurs contemporains : ''Les Enfants de la Forêt-Neuve'' (''The Children of the New Forest'') qui paraît en [[1847 en littérature|1847]].
* ''Newton Forster or, the Merchant Service'', 1832

* ''Peter Simple'', 1834
A noter, qu'il est l'un des premiers auteurs britanniques à inventer l'expression « mon petit doigt m'a dit » (= « A little bird has whispered a secret to me ») ''[[Peter Simple]]'' (1833).
* ''Jacob Faithful'', 1834

* ''The Pacha of Many Tales'', 1835
<br />
* ''Mr Midshipman Easy'', 1836

* ''Japhet, in Search of a Father'', 1836
== Œuvre ==
* ''The Pirate'', 1836
Note : la plupart des romans de Frederick Marryat ont paru en langue française dans des recueils publiés de 1837 à 1941.
* ''The Three Cutters'', 1836

* ''Snarleyyow, or the Dog Fiend'', 1837
* [[1829 en littérature|1829]] : '''''L'Officier de Marine''''' <ref>Notice n°: FRBNF30890253 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Naval Officer, or Scenes in the Life and Adventures of Frank Mildmay'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1833, Librairie de Ménard, Paris, traduit par M. Albert Montémont.}}
* ''The Old Commodore'', 1837

* ''Rattling the Reefer'' (avec [[Edward Howard]]), 1838
* [[1830 en littérature|1830]] : '''''King's Own, ou il est au Roi''''' <ref name="bnf96">Notice n°: FRBNF30890196 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The King's Own'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1837, Paris : [[Charles Gosselin (éditeur)|Charles Gosselin]].}}
* ''The Phantom Ship'', 1839

* ''Diary in America'', 1839
* [[1832 en littérature|1832]] : '''''Newton Forster ou la Marine Marchande''''' <ref>Notice n°: FRBNF30890199 de la BnF</ref> (''Newton Forster or, the Merchant Service'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1837, Paris : Ollivier, 2 vol., In-8°}}
* ''Olla Podrida'', 1840

* ''Poor Jack'', 1840
* [[1834 en littérature|1834]] : '''''Pierre Simple''''' <ref>Notice n°: FRBNF30890272 de la bibliothèque nationale de France. [https://books.google.fr/books?id=qDuuedp04JUC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false En ligne] sur Google livres</ref> (''Peter Simple'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1834, Paris : C. Gosselin.}}
* ''Masterman Ready, or the Wreck in the Pacific'', 1841

* ''Joseph Rushbrook, or the Poacher'', 1841
* [[1834 en littérature|1834]] : '''''Jacob fidèle, ou les Marins d'eau douce''''' <ref name="bnf96" /> (''Jacob Faithful'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.}}
* ''Percival Keene'', 1842

* ''Monsieur Violet'', 1843
* [[1835 en littérature|1835]] : '''''Le Pacha à mille et une queues'''''<ref name="bnf96" /> (''The Pacha of Many Tales'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin. Dernière réédition : 1975, trad. A. J. B. Defauconpret, préf. Laude Haumont ; Verviers : [[Marabout (maison d'édition)|Marabout]] ; Paris : diffusion Inter-forum, Collection : Bibliothèque Marabout {{n°|45}}, 376 p.}}
* ''Settlers in Canada'', 1844

* ''The Mission, or Scenes in Africa'', 1845
* [[1836 en littérature|1836]] : '''''M. le Midshipman Aisé'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890196 de la BnF</ref> (''Mr Midshipman Easy'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.}} [https://books.google.fr/books?id=cm13qLLko1MC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false en ligne] sur Google livres
* ''The Privateersman, or One Hundred Years Ago'', 1846

* ''The Children of the New Forest'', 1847
* [[1836 en littérature|1836]] : '''''Japhet à la recherche d'un père''''' (''Japhet, in Search of a Father'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1837, Paris : C. Gosselin.}}
* ''The Little Savage'' (posthume), 1848
* ''Valerie'' (posthume), 1848
* [[1836 en littérature|1836]] : '''''Le Pirate'''''<ref name="bnf99">Notice n°: FRBNF30890199 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Pirate'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1837, Paris : Ollivier.}}

* [[1836 en littérature|1836]] : '''''Les Trois Cutters'''''<ref name="bnf99" /> (''The Three Cutters'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1837, Paris : Ollivier.}}

* [[1837 en littérature|1837]] : '''''Snarley Yow ou Le Chien diable'''''<ref name="bnf98">Notice n°: FRBNF30890198 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''Snarleyyow, or the Dog Fiend'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin et W. Coquebert. Réédition (seul) en 1869 sous le titre ''Le Chien diable'', Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », traduction de La Bédollière, 64 p.<ref>Notice n°: FRBNF30890311 de la bibliothèque nationale de France</ref>.}}

* [[1837 en littérature|1837]] : '''''Le Vieux Commodore'''''<ref name="bnf96" /> (''The Old Commodore'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.}}

* [[1838 en littérature|1838]] : '''''Rattlin le Marin'''''<ref name="bnf97">Notice n°: FRBNF30890197 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''Rattling the Reefer'') {{commentaire biblio|Écrit avec [[Edward Howard]]. Première édition française en 1837, Paris : C. Gosselin.}}

* [[1839 en littérature|1839]] : '''''The Phantom Ship''''' (''Le Vaisseau fantôme'') <ref name="bnf96" /> {{commentaire biblio|Première édition française en 1839, Paris : C. Gosselin. Dernière réédition : 1998, trad. [[Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret]], postface et dossier de Claude Compté, Paris : [[José Corti]], collection : « Domaine merveilleux », 522 p. {{ISBN|2-7143-0655-1}}.}}

* [[1839 en littérature|1839]] : '''''Diary in America'''''

* [[1840 en littérature|1840]] : '''''Olla Podrida'''''

* [[1840 en littérature|1840]] : '''''Le Pauvre Jack'''''<ref name="bnf96" /> (''Poor Jack'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin. Réédition en 1869, Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », trad. [[Émile de La Bédollière]], 64 p.<ref>Notice n°: FRBNF30890297 de la bibliothèque nationale de France</ref>.}}

* [[1841 en littérature|1841]] : '''''Le Naufrage du Pacifique, ou Les Nouveaux Robinsons'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890235 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''Masterman Ready, or the Wreck in the Pacific'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1861, Paris : Lécrivain et Toubon, 2 vol. in-8°. Rééditions : 1952 sous le titre ''Le Naufrage du "Pacifique"'', Paris, Éditions [[G. P.]], collection « [[Rouge et Or|Bibliothèque rouge et or]] », trad. R. et A. Prophétie, illustrations de Henri Dimpre, In-16, 192 p.<ref>Notice n°: FRBNF32422081 de la bibliothèque nationale de France</ref> ; 1955 sous le titre : ''Les Robinsons du "Pacifique"'', Paris, Tournai, [[Casterman]], « collection Grand large », trad. Lucie Dermine, ill. [[François Craenhals]], In-8°, 140 p.<ref>Notice n°: FRBNF32422079 de la bibliothèque nationale de France</ref>.}}

* [[1841 en littérature|1841]] : '''''Joseph Rushbrook, or the Poacher'''''

* [[1842 en littérature|1842]] : '''''Percival Keene'''''<ref name="bnf96" /> (''Percival Keene'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.}}

* [[1843 en littérature|1843]] : '''''M. Violette, ou Aventures d'un jeune émigré français de 1830'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890245 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''Monsieur Violet'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1845, Paris : [[Charles Gosselin (éditeur)|Charles Gosselin]], 2 vol., in-8.}}

* [[1844 en littérature|1844]] : '''''Les Colons du Canada'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890207 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''Settlers in Canada'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1852, Paris : Marc Ducloux, 2 vol. in-18.}}

* [[1845 en littérature|1845]] : '''''La Mission, ou Scènes africaines'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890238 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Mission, or Scenes in Africa'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1853, Paris : C. Meyrueis, 2 vol., in-18.}}

* [[1846 en littérature|1846]] : '''''The Privateersman, or One Hundred Years Ago'''''

* [[1847 en littérature|1847]] : '''''Les Enfants de la Forêt-Neuve'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890205 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Children of the New Forest'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1854, Paris : C. Meyrueis, 2 vol. in-18. Réédition en 1958, Tournai, Paris, [[Casterman]], collection « Grand large », traduction d'Agnès Derbaix-Misonne, illustrations de [[Fred Funcken]], 141 p.)<ref>Notice n°: FRBNF32422074 de la bibliothèque nationale de France</ref>}}

* [[1848 en littérature|1848]] : '''''Le Petit sauvage'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890277 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Little Savage'') {{commentaire biblio|Publication posthume. Première édition française en 1859, Paris : Grassart, 2 vol. in-18.}}

* [[1848 en littérature|1848]] : '''''Valerie''''' {{commentaire biblio|Publication posthume.}}

* [[1856 en littérature|1856]] : '''''Code universel de signaux à l'usage des navires du commerce de toutes les nations'''''<ref>Notice n°: FRBNF30890319 de la bibliothèque nationale de France</ref> (''The Universal code of signals for the mercantile marine of all nations'') {{commentaire biblio|Première édition française en 1857, Londres : Richardson frères, 6 parties en 1 vol. in-8°}}


=== Traductions françaises ===
=== Traductions françaises ===
Note : la plupart des romans de Frederick Marryat ont paru en langue française dans des recueils publiés de 1837 à 1941 :
* ''Le vaisseau fantôme'', traduction de ''Phantom ship'' par [[Auguste-Jean-Baptiste Defauconpret]], postface et dossier de Claude Compté, [[José Corti]], 1998
* ''Le Pacha à mille et une queues'', traduction de ''The Pacha of many tales'' par A. J. B. Defauconpret, préface de Claude Haumont, Marabout, 1975
* ''Œuvres complètes du capitaine Marryat'', 60 vol. in-12, G. Barba, 1838-1841 {{commentaire biblio|Les T. I-XVIII sont traduits par S.A. Derazey, les T. XLIX-XLVI, par A.J.B. Defauconpret, les T. LVII-LX, par [[Émile de La Bédollière|E. de La Bédollière]]}}


* ''Œuvres complètes du capitaine Marryat''<ref name="bnf97" />, In-8°, Paris : [[Charles Gosselin (éditeur)|Charles Gosselin]], 1837-1838 {{commentaire biblio|Comprend : ''Franck Mildmay, ou l'Officier de marine'', 1837, 2 vol. ; ''Japhet à la recherche d'un père'', 1837, 2 vol. ; ''Pierre Simple'', 1837, 2 vol. ; ''Rattlin le marin'' par E. G. G. Howard, publié par Marryat, 1838, 2 vol.}}
==Notes et références==
<references/>


* ''Œuvres complètes du capitaine Marryat''<ref name="bnf98" />, In-8°, Paris : C. Gosselin et W. Coquebert, 1838 {{commentaire biblio|Traduites par A.-J.-B. Defauconpret. Comprend : ''Ardent Troughton, ou le Commerçant naufragé'' par E. G. G. Howard, publié par le capitaine Marryat, 2 vol. ; ''Japhet à la recherche d'un père'', 2 vol. ; ''King's own, ou Il est au Roi'', 2 vol. ; ''M. le midshipman Aisé'', 2 vol. ; ''Newton Forster, ou la Marine marchande'', 2 vol. ; ''Le Pacha à mille et une queues'', 2 vol. ; ''Pierre Simple'', 2 vol. ; ''Le Pirate et les Trois cutters'', suivis de ''Clair de lune'', 2 vol. ; ''Rattlin le marin'' par E. G. G. Howard, publié par Marryat, 2 vol. ; ''Snarley Yow, ou le Chien diable'', 2 vol. ; ''Le Vieux commodore'' par E. G. G. Howard, publié par le capitaine Marryat, 1838, 2 vol.}}
==Sources==

* ''Œuvres complètes du capitaine Marryat'', Paris : G. Barba, 60 vol. in-12, 1838-1841 {{commentaire biblio|Comprend : I-IV. ''Pierre Simple, ou Aventures d'un officier de marine'' ; V-VIII. ''Jacob Fidèle, ou les Marins d'eau douce'' ; IX-XII. ''Japhet à la recherche d'un père'' ; XIII-XVI. ''M. le Midshipman Aisé'' ; XVII-XX. ''Rattlin le marin'' par E. G. G. Howard, publié par Marryat ; XXI-XXIV. ''King's own, ou Il est au Roi'' ; XXV-XXVIII. ''Le Pirate'' et ''les Trois cutters'', suivi de ''Clair de lune'' ; XXIX-XXXII. ''Franck Mildmay, ou l'Officier de marine'' ; XXXIII-XXXVI. ''Newton Forster, ou la Marine marchande'' ; XXXVII-XL. ''Snarley Yow'' ; XLI-XLIV. ''Le Pacha à mille et une queues'' ; XLV-XLVIII. ''Le Vieux commodore'' par E. G. G. Howarn, publié par Marryat ; XLIX-LII. ''Ardent Troughton'' par E. G. G. Howard, publié par Marryat ; LIII-LVI. ''Le Vaisseau fantôme'' ; LVII-LX. ''Le Pauvre Jack, ou le Fils du matelot''. Note : Les T. I-XVIII sont traduits par S.-A. Derazey, les T. XLIX-XLVI, par A.-J.-B. Defauconpret, les T. LVII-LX, par [[Émile de La Bédollière]].}}

; Traductions hors recueil

* ''Le Marin à terre''<ref>Notice n°: FRBNF30890233 de la bibliothèque nationale de France</ref> (titre original inconnu), Paris : C. Gosselin, 2 vol., in-8, 1841

* ''Le Retour du condamné, récit d'un vicaire de campagne''<ref name="bnf90">Notice n°: FRBNF30890290 de la bibliothèque nationale de France</ref> (titre original inconnu) - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865

* ''Le Sommeil de Magloire''<ref name="bnf90" /> (titre original inconnu) - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865

* ''Ibrahim'' (titre original inconnu)<ref>Notices n°: FRBNF30890290 et FRBNF30890213 de la bibliothèque nationale de France</ref> - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865

* ''Le Spectre de l'océan'' (suite du ''Vaisseau fantôme'' - titre original inconnu)<ref>Notice n°: FRBNF30890285 de la bibliothèque nationale de France</ref> - Paris : G. Barba, collection « A.-L. Guyot », 2 vol. in-16, 1900

* ''L'Héritage de William Seymour'' (titre original inconnu)<ref>Notice n°: FRBNF30890212 de la bibliothèque nationale de France</ref> - Paris : G. Barba, collection « Grandes aventures et voyages excentriques » {{n°|323}}, In-16, 223 p., 1930

* ''Comment écrire un livre de voyage'' (titre original inconnu) - Paris : [[Les Éditions du Sonneur]], collection : La petite collection, 45 p., 2013 {{ISBN|978-2-916136-62-2}}

=== Biographie sur l'auteur ===
* Maurice-Paul Gautier, ''Captain Frederick Marryat : L'Homme et l’Œuvre'' Montréal ; Paris ; Bruxelles : [[Didier (maison d'édition)|Didier]], collection : Études anglaises {{n°|41}}, 518 p., 1973

{{Autres projets|wikisource = Frederick Marryat}}

== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Sources ==
* Oliver Warner, ''Captain Marryat: a Rediscovery'', 1953
* Oliver Warner, ''Captain Marryat: a Rediscovery'', 1953
* Florence Marryat, ''Life and Letters'', 1872
* Florence Marryat, ''Life and Letters'', 1872
* David Hannay, ''Life of Marryat'', 1889
* David Hannay, ''Life of Marryat'', 1889
* [http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/catalogues.html Bibliothèque nationale de France] (catalogue général)


==Liens externes==
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{Bases art}}
*{{en}} [http://www.biographi.ca/EN/ShowBio.asp?BioId=37651 Biographie dans le ''Dictionary of Canadian Biography Online'']
*{{en}} [http://www.biographi.ca/EN/ShowBio.asp?BioId=37651 Biographie dans le ''Dictionary of Canadian Biography Online'']
*{{en}} [http://arthurwendover.com/arthurs/marryat.html Œuvres de Marryat en ligne sur Arthur's Classic Novels]
*{{en}} [http://arthurwendover.com/arthurs/marryat.html Œuvres de Marryat en ligne sur Arthur's Classic Novels]
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*{{en}} [http://www.npg.org.uk/live/search/person.asp?search=ss&sText=marryat&LinkID=mp02969 Lien vers le National Portrait Gallery, Londres]
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Frederick Marryat
Description de cette image, également commentée ci-après
Frederick Marryat, dessin de 1882
Naissance
Westminster, Londres (Drapeau de l'Angleterre Angleterre)
Décès (à 56 ans)
Langham, Norfolk (Drapeau de l'Angleterre Angleterre)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Anglais britannique
Genres
Roman d'aventure maritime, Roman pour la jeunesse

Œuvres principales

  • Les Enfants de la Forêt-Neuve (1847)
  • Le Pirate (1836)
  • M. le Midshipman Aisé (1836)

Frederick Marryat (né le à Westminster, à Londres, mort le à Langham, Norfolk), est un capitaine de navire et un romancier anglais. Contemporain et connaissance de l'écrivain Charles Dickens, il est considéré aujourd'hui comme l'un des pionniers du roman maritime. Il est particulièrement connu, de nos jours, pour son roman semi-autobiographique M. le Midshipman Aisé (Mr Midshipman Easy, 1836) et son roman pour enfants Les Enfants de la Forêt-Neuve (The Children of the New Forest, 1847)[1].

Jeunesse et carrière navale[modifier | modifier le code]

Frederick Marryat est le fils de Joseph Marryat, un « marchand prince » et député du Parlement. Après avoir tenté de courir par les mers à plusieurs reprises, il est autorisé à entrer dans la Royal Navy en 1806 comme aspirant à bord du HMS Imperieuse, une frégate commandée par Lord Cochrane (qui inspirera plus tard Marryat et d'autres auteurs).

Le temps passé par Marryat à bord de l’Impérieuse comprend une action contre la Gironde, le sauvetage d'un aspirant tombé à la mer, la capture de nombreux navires sur la côte méditerranéenne d'Espagne et la prise du château de Mongat. Quand l’Imperieuse prend part aux opérations sur l'Escaut, en 1809, Marryat contracte la malaria et retourne en Angleterre sur le HMS Victorious (74 canons).

Après s'être rétabli, Marryat retourne en Méditerranée à bord du HMS Centaur (74 canons) et sauve à nouveau un marin tombé à la mer. Il navigue ensuite comme passager dans les Bermudes à bord du HMS Atlas et rejoint Halifax, en Nouvelle-Écosse sur la goélette Chubb, avant de rejoindre la frégate HMS Aeolus (32 canons) le .

Quelques mois plus tard, Marryat se distingue à nouveau en sauvant l'HMS Aeolus durant une tempête et en sauvant des hommes tombés à la mer. Peu après, il passe sur la frégate HMS Spartan, participant à la capture d'une centaine de navires américains (la guerre de 1812 ayant éclaté entre-temps), et il est promu au grade de lieutenant le .

Lieutenant, Marryat sert sur le sloop Espiegle et sur le Newcastle, avant d'être élevé au grade de commandant le , juste avant le retour de la paix. Il reprend ensuite ses études scientifiques, invente un canot de sauvetage (ce qui lui vaut la médaille d'or de la Royal Humane Society et le surnom de « Lifeboat »[2]), et se marie en 1819 avec Catherine Shairp, avec laquelle il aura quatre fils et sept filles.

En 1820, il prend le commandement du sloop Beaver et, temporairement, celui du Rosario pour envoyer en Angleterre la dépêche annonçant la mort de Napoléon Ier à Sainte-Hélène. Il profite également de l'occasion pour effectuer un croquis du corps de Napoléon sur son lit de mort, qui sera plus tard publié sous la forme d'une lithographie (les talents de dessinateur de Marryat sont modestes, mais ses croquis de la vie à bord des navires sur et sous le pont ont un charme considérable, par-delà leur état brut).

En 1823, il est nommé sur le HMS Larne (20 canons) et prend part à une expédition contre la Birmanie en 1824. Durant cette expédition, où la maladie cause de nombreuses pertes, il est promu pour commander l'HMS Tees (28 canons), et il obtient le grade de capitaine. il est de retour en Angleterre en 1826. En 1829, il commande la frégate HMS Ariadne dans une mission de recherche de bancs de sable autour de Madère et des Îles Canaries. C'est une opération fastidieuse, après laquelle il décide d'abandonner la carrière maritime pour se consacrer à plein temps à l'écriture en novembre 1830, peu avant la parution de son premier roman, L'Officier de Marine (The Naval Officer).

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

Couverture de Les Enfants de la Forêt-Neuve (édition américaine de 1911 illustrée par E. Boyd Smith ; New York: Henry Holt and Company)

De 1832 à 1835, Frederick Marryat édite The Metropolitan Magazine[3]. Il continue à écrire des romans, notamment son plus grand succès, M. le Midshipman Aisé (Mr Midshipman Easy), paru en 1836. Il vit à Bruxelles pendant un an, voyage au Canada et aux États-Unis, avant de rejoindre en 1839 Londres, où il entre dans le cercle littéraire de Charles Dickens et d'autres. Il est en Amérique du Nord en 1837 quand éclate la rébellion des Patriotes du Bas-Canada et sert avec les forces britanniques qui la répriment.

Il devient membre de la Royal Society en reconnaissance de son invention et d'autres exploits. En 1843, il s'installe dans une petite ferme à Langham Manor, dans le comté du Norfolk, où il meurt en 1848. Sa fille Florence Marryat s'est plus tard fait connaître en tant que femme de lettres et actrice.

Les romans de Frederick Marryat sont caractéristiques de son époque : la question des rapports familiaux et du statut social éclipsent souvent l'action navale, mais ils présentent un intérêt par le rendu des 25 années d'expérience de l'auteur sur la vie en mer. Ces romans, qui suscitaient l'admiration de Joseph Conrad et d'Ernest Hemingway, sont parmi les premiers romans de la mer. Ils ont servi de modèle aux œuvres ultérieures de C. S. Forester et Patrick O'Brian qui ont également décrit l'époque de Nelson et raconté l'histoire de jeunes hommes s'élevant dans la carrière d'officiers de marine.

Ses derniers romans s'adressent généralement aux enfants, notamment le plus célèbre de ses romans parmi les lecteurs contemporains : Les Enfants de la Forêt-Neuve (The Children of the New Forest) qui paraît en 1847.

A noter, qu'il est l'un des premiers auteurs britanniques à inventer l'expression « mon petit doigt m'a dit » (= « A little bird has whispered a secret to me ») Peter Simple (1833).


Œuvre[modifier | modifier le code]

Note : la plupart des romans de Frederick Marryat ont paru en langue française dans des recueils publiés de 1837 à 1941.

  • 1829 : L'Officier de Marine [4] (The Naval Officer, or Scenes in the Life and Adventures of Frank Mildmay)
    Première édition française en 1833, Librairie de Ménard, Paris, traduit par M. Albert Montémont.
  • 1830 : King's Own, ou il est au Roi [5] (The King's Own)
    Première édition française en 1837, Paris : Charles Gosselin.
  • 1832 : Newton Forster ou la Marine Marchande [6] (Newton Forster or, the Merchant Service)
    Première édition française en 1837, Paris : Ollivier, 2 vol., In-8°
  • 1834 : Pierre Simple [7] (Peter Simple)
    Première édition française en 1834, Paris : C. Gosselin.
  • 1834 : Jacob fidèle, ou les Marins d'eau douce [5] (Jacob Faithful)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.
  • 1835 : Le Pacha à mille et une queues[5] (The Pacha of Many Tales)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin. Dernière réédition : 1975, trad. A. J. B. Defauconpret, préf. Laude Haumont ; Verviers : Marabout ; Paris : diffusion Inter-forum, Collection : Bibliothèque Marabout no 45, 376 p.
  • 1836 : M. le Midshipman Aisé[8] (Mr Midshipman Easy)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.
    en ligne sur Google livres
  • 1836 : Japhet à la recherche d'un père (Japhet, in Search of a Father)
    Première édition française en 1837, Paris : C. Gosselin.
  • 1836 : Le Pirate[9] (The Pirate)
    Première édition française en 1837, Paris : Ollivier.
  • 1836 : Les Trois Cutters[9] (The Three Cutters)
    Première édition française en 1837, Paris : Ollivier.
  • 1837 : Snarley Yow ou Le Chien diable[10] (Snarleyyow, or the Dog Fiend)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin et W. Coquebert. Réédition (seul) en 1869 sous le titre Le Chien diable, Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », traduction de La Bédollière, 64 p.[11].
  • 1837 : Le Vieux Commodore[5] (The Old Commodore)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.
  • 1838 : Rattlin le Marin[12] (Rattling the Reefer)
    Écrit avec Edward Howard. Première édition française en 1837, Paris : C. Gosselin.
  • 1839 : Diary in America
  • 1840 : Olla Podrida
  • 1840 : Le Pauvre Jack[5] (Poor Jack)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin. Réédition en 1869, Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », trad. Émile de La Bédollière, 64 p.[13].
  • 1841 : Le Naufrage du Pacifique, ou Les Nouveaux Robinsons[14] (Masterman Ready, or the Wreck in the Pacific)
    Première édition française en 1861, Paris : Lécrivain et Toubon, 2 vol. in-8°. Rééditions : 1952 sous le titre Le Naufrage du "Pacifique", Paris, Éditions G. P., collection « Bibliothèque rouge et or », trad. R. et A. Prophétie, illustrations de Henri Dimpre, In-16, 192 p.[15] ; 1955 sous le titre : Les Robinsons du "Pacifique", Paris, Tournai, Casterman, « collection Grand large », trad. Lucie Dermine, ill. François Craenhals, In-8°, 140 p.[16].
  • 1841 : Joseph Rushbrook, or the Poacher
  • 1842 : Percival Keene[5] (Percival Keene)
    Première édition française en 1838, Paris : C. Gosselin.
  • 1843 : M. Violette, ou Aventures d'un jeune émigré français de 1830[17] (Monsieur Violet)
    Première édition française en 1845, Paris : Charles Gosselin, 2 vol., in-8.
  • 1844 : Les Colons du Canada[18] (Settlers in Canada)
    Première édition française en 1852, Paris : Marc Ducloux, 2 vol. in-18.
  • 1845 : La Mission, ou Scènes africaines[19] (The Mission, or Scenes in Africa)
    Première édition française en 1853, Paris : C. Meyrueis, 2 vol., in-18.
  • 1846 : The Privateersman, or One Hundred Years Ago
  • 1847 : Les Enfants de la Forêt-Neuve[20] (The Children of the New Forest)
    Première édition française en 1854, Paris : C. Meyrueis, 2 vol. in-18. Réédition en 1958, Tournai, Paris, Casterman, collection « Grand large », traduction d'Agnès Derbaix-Misonne, illustrations de Fred Funcken, 141 p.)[21]
  • 1848 : Le Petit sauvage[22] (The Little Savage)
    Publication posthume. Première édition française en 1859, Paris : Grassart, 2 vol. in-18.
  • 1848 : Valerie
    Publication posthume.
  • 1856 : Code universel de signaux à l'usage des navires du commerce de toutes les nations[23] (The Universal code of signals for the mercantile marine of all nations)
    Première édition française en 1857, Londres : Richardson frères, 6 parties en 1 vol. in-8°

Traductions françaises[modifier | modifier le code]

Note : la plupart des romans de Frederick Marryat ont paru en langue française dans des recueils publiés de 1837 à 1941 :

  • Œuvres complètes du capitaine Marryat[12], In-8°, Paris : Charles Gosselin, 1837-1838
    Comprend : Franck Mildmay, ou l'Officier de marine, 1837, 2 vol. ; Japhet à la recherche d'un père, 1837, 2 vol. ; Pierre Simple, 1837, 2 vol. ; Rattlin le marin par E. G. G. Howard, publié par Marryat, 1838, 2 vol.
  • Œuvres complètes du capitaine Marryat[10], In-8°, Paris : C. Gosselin et W. Coquebert, 1838
    Traduites par A.-J.-B. Defauconpret. Comprend : Ardent Troughton, ou le Commerçant naufragé par E. G. G. Howard, publié par le capitaine Marryat, 2 vol. ; Japhet à la recherche d'un père, 2 vol. ; King's own, ou Il est au Roi, 2 vol. ; M. le midshipman Aisé, 2 vol. ; Newton Forster, ou la Marine marchande, 2 vol. ; Le Pacha à mille et une queues, 2 vol. ; Pierre Simple, 2 vol. ; Le Pirate et les Trois cutters, suivis de Clair de lune, 2 vol. ; Rattlin le marin par E. G. G. Howard, publié par Marryat, 2 vol. ; Snarley Yow, ou le Chien diable, 2 vol. ; Le Vieux commodore par E. G. G. Howard, publié par le capitaine Marryat, 1838, 2 vol.
  • Œuvres complètes du capitaine Marryat, Paris : G. Barba, 60 vol. in-12, 1838-1841
    Comprend : I-IV. Pierre Simple, ou Aventures d'un officier de marine ; V-VIII. Jacob Fidèle, ou les Marins d'eau douce ; IX-XII. Japhet à la recherche d'un père ; XIII-XVI. M. le Midshipman Aisé ; XVII-XX. Rattlin le marin par E. G. G. Howard, publié par Marryat ; XXI-XXIV. King's own, ou Il est au Roi ; XXV-XXVIII. Le Pirate et les Trois cutters, suivi de Clair de lune ; XXIX-XXXII. Franck Mildmay, ou l'Officier de marine ; XXXIII-XXXVI. Newton Forster, ou la Marine marchande ; XXXVII-XL. Snarley Yow ; XLI-XLIV. Le Pacha à mille et une queues ; XLV-XLVIII. Le Vieux commodore par E. G. G. Howarn, publié par Marryat ; XLIX-LII. Ardent Troughton par E. G. G. Howard, publié par Marryat ; LIII-LVI. Le Vaisseau fantôme ; LVII-LX. Le Pauvre Jack, ou le Fils du matelot. Note : Les T. I-XVIII sont traduits par S.-A. Derazey, les T. XLIX-XLVI, par A.-J.-B. Defauconpret, les T. LVII-LX, par Émile de La Bédollière.
Traductions hors recueil
  • Le Marin à terre[24] (titre original inconnu), Paris : C. Gosselin, 2 vol., in-8, 1841
  • Le Retour du condamné, récit d'un vicaire de campagne[25] (titre original inconnu) - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865
  • Le Sommeil de Magloire[25] (titre original inconnu) - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865
  • Ibrahim (titre original inconnu)[26] - Paris : G. Barba, collection « Romans populaires illustrés », 1865
  • Le Spectre de l'océan (suite du Vaisseau fantôme - titre original inconnu)[27] - Paris : G. Barba, collection « A.-L. Guyot », 2 vol. in-16, 1900
  • L'Héritage de William Seymour (titre original inconnu)[28] - Paris : G. Barba, collection « Grandes aventures et voyages excentriques » no 323, In-16, 223 p., 1930

Biographie sur l'auteur[modifier | modifier le code]

  • Maurice-Paul Gautier, Captain Frederick Marryat : L'Homme et l’Œuvre Montréal ; Paris ; Bruxelles : Didier, collection : Études anglaises no 41, 518 p., 1973

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paru en France pour la première fois en 1854. Cf. notice n°: FRBNF30890205 de la bibliothèque nationale de France
  2. « Lifeboat » : en français, « canot de sauvetage ».
  3. J. K. Laughton, « Marryat, Frederick (1792–1848) », in révérend Andrew Lambert, Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004 (mis en ligne en octobre 2006, consulté le 4 janvier 2008).
  4. Notice n°: FRBNF30890253 de la bibliothèque nationale de France
  5. a b c d e f et g Notice n°: FRBNF30890196 de la bibliothèque nationale de France
  6. Notice n°: FRBNF30890199 de la BnF
  7. Notice n°: FRBNF30890272 de la bibliothèque nationale de France. En ligne sur Google livres
  8. Notice n°: FRBNF30890196 de la BnF
  9. a et b Notice n°: FRBNF30890199 de la bibliothèque nationale de France
  10. a et b Notice n°: FRBNF30890198 de la bibliothèque nationale de France
  11. Notice n°: FRBNF30890311 de la bibliothèque nationale de France
  12. a et b Notice n°: FRBNF30890197 de la bibliothèque nationale de France
  13. Notice n°: FRBNF30890297 de la bibliothèque nationale de France
  14. Notice n°: FRBNF30890235 de la bibliothèque nationale de France
  15. Notice n°: FRBNF32422081 de la bibliothèque nationale de France
  16. Notice n°: FRBNF32422079 de la bibliothèque nationale de France
  17. Notice n°: FRBNF30890245 de la bibliothèque nationale de France
  18. Notice n°: FRBNF30890207 de la bibliothèque nationale de France
  19. Notice n°: FRBNF30890238 de la bibliothèque nationale de France
  20. Notice n°: FRBNF30890205 de la bibliothèque nationale de France
  21. Notice n°: FRBNF32422074 de la bibliothèque nationale de France
  22. Notice n°: FRBNF30890277 de la bibliothèque nationale de France
  23. Notice n°: FRBNF30890319 de la bibliothèque nationale de France
  24. Notice n°: FRBNF30890233 de la bibliothèque nationale de France
  25. a et b Notice n°: FRBNF30890290 de la bibliothèque nationale de France
  26. Notices n°: FRBNF30890290 et FRBNF30890213 de la bibliothèque nationale de France
  27. Notice n°: FRBNF30890285 de la bibliothèque nationale de France
  28. Notice n°: FRBNF30890212 de la bibliothèque nationale de France

Sources[modifier | modifier le code]

  • Oliver Warner, Captain Marryat: a Rediscovery, 1953
  • Florence Marryat, Life and Letters, 1872
  • David Hannay, Life of Marryat, 1889
  • Bibliothèque nationale de France (catalogue général)

Liens externes[modifier | modifier le code]