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	Monastère des Saints-Apôtres
	; Le monastère dans les années 1900.
Présentation
Nom local	(hy) Սուրբ Առաքելոց Վանք
Culte	Abandon (anciennement apostolique arménien)
Type	Monastère
Début de la construction	IVe / Xe siècle
Style dominant	Arménien
Géographie
Pays	Turquie
Région	Mouch
Province historique	Tôroubéran, Taron
Ville	Mouch
Coordonnées	38° 41′ 45″ nord, 41° 31′ 11″ est
Géolocalisation sur la carte : Turquie
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Le monastère des Saints-Apôtres ou monastère Sourp Arakelots (en arménien Սուրբ Առաքելոց Վանք, Sourp Arakelots) est un monastère arménien situé en dehors des frontières arméniennes, en Turquie près de l'actuelle ville de Muş. Fondé selon la tradition par saint Grégoire l'Illuminateur au IV^e siècle mais ne se développant qu'à partir des X^e et XI^e siècles, cet important centre religieux arménien a été fortement endommagé lors du génocide arménien et dynamité par les autorités locales après 1960.

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Les ruines de Sourp Arakelots se situent à 4 kilomètres au sud de la ville de Muş en Turquie, sur le flanc sud-est du mont Tirnkatar^[1], à 1 750 m d'altitude^[2]. Il se dressait dans la région historique arménienne du Taron, dans l'ancienne province de Tôroubéran^[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

La tradition populaire fait remonter la fondation du monastère à l'époque de saint Grégoire l'Illuminateur au IV^e siècle : ce dernier y aurait déposé des reliques des Apôtres (d'où le nom du monastère) ramenées de Rome^[1]. Selon Zénob de Glag, les reliques étaient la main gauche de l'apôtre André et celle de l'Evangéliste Saint Luc. Il se développe cependant seulement aux X^e et XI^e siècles avec la reprise en main de la région par les Mamikonian, et connaît un essor marqué au XII^e siècle ; des rénovations ont lieu en 1125, 1614, 1663 et 1791^[2].

Le monastère est un des principaux centres religieux arméniens^[3], et son scriptorium est renommé ; y est notamment réalisé l'Homéliaire de Mouch, le plus grand des manuscrits arméniens^[4].

Le monastère est pillé en 1895 lors des massacres hamidiens, mais continue à fonctionner jusqu'au génocide arménien^[5]. Relativement en bon état en 1960, la partie principale du monastère est dynamitée par la suite par les autorités et est aujourd'hui complètement ruinée^[4].

Bâtiments[modifier | modifier le code]

L'église principale du lieu, Sourp Arakelots, pourrait remonter au X^e siècle et était bâtie en briques et mortier^[4]. Il s'agissait d'une croix inscrite cloisonnée fermée complétée de chapelles de coin à deux étages, avec arcs et voûtes en plein cintre ; elle était surmontée d'un tambour octogonal et d'un toit pyramidal^[2]. On peut encore discerner des restes de décors peints dans ses ruines^[4]. La porte de son entrée, en noyer, réalisée en 1134 par les sculpteurs Toros, Grigor et Lukas^[2], fut dérobée par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale mais récupérée par les Russes lors de leur occupation de la région en 1916^[5]. Elle est aujourd'hui conservée au Musée d'histoire de l'Arménie à Erevan^[2].

L'église était flanquée à l'ouest d'un gavit érigé en 1555 et aujourd'hui détruit, de plan carré et comptant quatre piliers surmontant un petit dôme^[4]. Lui-même était flanqué à l'ouest d'une tour-clocher (1791) à trois niveaux dont seul le premier subsiste^[2]. Deux chapelles étaient adossées à l'église principale : Sourp Gevork (« Saint-Georges ») au nord et Sourp Stepanos (« Saint-Étienne », 1663, une mononef dotée d'une abside^[4]) au sud^[2].

Enfin, 300 m à l'est se dresse la seconde église du site, Sourp Taddeos (« Saint-Thaddée »)^[2], une croix inscrite en tuf, dont la datation est incertaine^[6] ; son dôme orné de stalactites est supporté par quatre arc et surmonté d'un tambour octogonal à l'extérieur et cylindrique à l'intérieur^[2].

L'ensemble monastique était entouré d'une muraille^[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} Jean V. Guréghian, Les monuments de la région Mouch - Sassoun - Van en Arménie historique, Sigest, Alfortville, 2008 (ISBN 978-2-917329-06-1), p. 9.
↑ ^{a b c d e f g h i j et k} Patrick Donabédian et Jean-Michel Thierry, Les arts arméniens, Éditions Mazenod, Paris, 1987 (ISBN 2-85088-017-5), p. 559.
↑ (en) Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian Baghesh/Bitlis and Taron/Mush, Mazda Publishers, Costa Mesa, 2001 (ISBN 978-1568591360), p. 120.
↑ ^{a b c d e et f} (en) Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., p. 121.
↑ ^{a et b} Jean V. Guréghian, op. cit., p. 10.
↑ (en) Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., p. 122.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Monastère des Saints-Apôtres (Muş), sur Wikimedia Commons

Article connexe[modifier | modifier le code]

Taron

Liens externes[modifier | modifier le code]

(en) « Cultural Genocide », sur The Armenian Genocide Museum-Institute (consulté le 22 juin 2009).
Cette page reprend notamment une photographie des ruines du monastère.
(en) « Surp Arak'elots Vank », sur VirtualANI (consulté le 22 juin 2009).

[Guréghian_9-1] {a et b} Jean V. Guréghian, Les monuments de la région Mouch - Sassoun - Van en Arménie historique, Sigest, Alfortville, 2008 (ISBN 978-2-917329-06-1), p. 9.

[arts-2] {a b c d e f g h i j et k} Patrick Donabédian et Jean-Michel Thierry, Les arts arméniens, Éditions Mazenod, Paris, 1987 (ISBN 2-85088-017-5), p. 559.

[3] (en) Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian Baghesh/Bitlis and Taron/Mush, Mazda Publishers, Costa Mesa, 2001 (ISBN 978-1568591360), p. 120.

[hov_121-4] {a b c d e et f} (en) Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., p. 121.

[Guréghian_10-5] {a et b} Jean V. Guréghian, op. cit., p. 10.

[hov_122-6] (en) Richard G. Hovannisian (dir.), op. cit., p. 122.

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+{{Voir homonymes|Monastère des Saints-Apôtres}}
 {{Infobox Édifice religieux
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 Le '''monastère des Saints-Apôtres''' ou '''monastère ''Sourp Arakelots''''' (en [[arménien]] ''{{lang|hy|Սուրբ Առաքելոց Վանք}}'', ''Sourp Arakelots'') est un [[Liste des monastères arméniens|monastère arménien]] situé en dehors des frontières [[arménie]]nnes, en [[Turquie]] près de l'actuelle ville de [[Muş]]. Fondé selon la tradition par [[Grégoire Ier l'Illuminateur|saint Grégoire l'Illuminateur]] au {{s|IV|e}} mais ne se développant qu'à partir des {{s2|X|e|XI|e}}, cet important centre religieux arménien a été fortement endommagé lors du [[génocide arménien]] et dynamité par les autorités locales après [[1960]].
 == Situation géographique ==
+{{Article général|Tôroubéran|Taron (Arménie)}}
 Les ruines de ''Sourp Arakelots'' se situent à 4 kilomètres au sud de la ville de [[Muş]] en [[Turquie]], sur le flanc sud-est du mont Tirnkatar<ref name="Guréghian 9">Jean V. Guréghian, ''Les monuments de la région Mouch - Sassoun - Van en Arménie historique'', Sigest, Alfortville, 2008 {{ISBN|978-2-917329-06-1}}, {{p.}}9.</ref>, à {{unité|1750|m}} d'altitude<ref name="arts">Patrick Donabédian et Jean-Michel Thierry, ''Les arts arméniens'', Éditions Mazenod, Paris, 1987 {{ISBN|2-85088-017-5}}, {{p.}}559.</ref>. Il se dressait dans la région historique arménienne du [[Taron (Arménie)|Taron]], dans l'ancienne province de [[Tôroubéran]]<ref name="arts"/>.
 == Histoire ==
-[[Fichier:Matenadaran - biggest and smallest.jpg|thumb|Homéliaire de Mouch, (1200-1202), Ms. 7729 (avec à droite le plus petit manuscrit arménien, un calendrier liturgique, {{s-|XV|e}}, Ms. 7728), [[Matenadaran]], [[Erevan]].]]
+[[Fichier:Matenadaran - biggest and smallest.jpg|thumb|left|Homéliaire de Mouch, (1200-1202), Ms. 7729 (avec à droite le plus petit manuscrit arménien, un calendrier liturgique, {{s-|XV|e}}, Ms. 7728), [[Matenadaran]], [[Erevan]].]]
-La tradition populaire fait remonter la fondation du monastère à l'époque de [[Grégoire Ier l'Illuminateur|saint Grégoire l'Illuminateur]] au {{s|IV|e}} : ce dernier y aurait déposé des [[relique]]s des [[Apôtre]]s (d'où le nom du monastère) ramenées de [[Rome]]<ref name="Guréghian 9"/>. Il se développe cependant seulement aux {{s2|X|e|XI|e}} avec la reprise en main de la région par les [[Mamikonian]], et connaît un essor marqué au {{s|XII|e}} ; des rénovations ont lieu en [[1125]], [[1614]], [[1663]] et [[1791]]<ref name="arts"/>. Le monastère est un des principaux centres religieux arméniens<ref>{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''Armenian Baghesh/Bitlis and Taron/Mush'', Mazda Publishers, Costa Mesa, 2001 {{ISBN|978-1568591360}}, {{p.}}120.</ref>, et son ''[[scriptorium]]'' est renommé ; y est notamment réalisé l'Homéliaire de Mouch, le plus grand des manuscrits arméniens<ref name="hov 121">{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''op. cit.'', {{p.}}121.</ref>.
+La tradition populaire fait remonter la fondation du monastère à l'époque de [[Grégoire Ier l'Illuminateur|saint Grégoire l'Illuminateur]] au {{s|IV|e}} : ce dernier y aurait déposé des [[relique]]s des [[Apôtre]]s (d'où le nom du monastère) ramenées de [[Rome]]<ref name="Guréghian 9"/>. Selon Zénob de Glag, les reliques étaient la main gauche de l'apôtre André et celle de l'Evangéliste Saint Luc. Il se développe cependant seulement aux {{s2|X|e|XI|e}} avec la reprise en main de la région par les [[Mamikonian]], et connaît un essor marqué au {{s|XII|e}} ; des rénovations ont lieu en [[1125]], [[1614]], [[1663]] et [[1791]]<ref name="arts"/>.
+Le monastère est un des principaux centres religieux arméniens<ref>{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''Armenian Baghesh/Bitlis and Taron/Mush'', Mazda Publishers, Costa Mesa, 2001 {{ISBN|978-1568591360}}, {{p.}}120.</ref>, et son ''[[scriptorium]]'' est renommé ; y est notamment réalisé l'Homéliaire de Mouch, le plus grand des manuscrits arméniens<ref name="hov 121">{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''op. cit.'', {{p.}}121.</ref>.
 Le monastère est pillé en [[1895]] lors des [[massacres hamidiens]], mais continue à fonctionner jusqu'au [[génocide arménien]]<ref name="Guréghian 10">Jean V. Guréghian, ''op. cit.'', {{p.}}10.</ref>. Relativement en bon état en [[1960]], la partie principale du monastère est dynamitée par la suite par les autorités et est aujourd'hui complètement ruinée<ref name="hov 121"/>.
 == Bâtiments ==
+{{Article général|Architecture arménienne}}
+[[Fichier:Arakelots12.jpg|thumb|left|Ruines du monastère en 2010.]]
-L'église principale du lieu, ''Sourp Arakelots'', pourrait remonter au {{s-|X|e}} et était bâtie en briques et mortier<ref name="hov 121"/>. Il s'agissait d'une croix inscrite cloisonnée fermée complétée de chapelles de coin à deux étages, avec [[arc (architecture)|arc]]s et [[voûte]]s en plein cintre ; elle était surmontée d'un [[tambour (architecture)|tambour]] octogonal et d'un toit pyramidal<ref name="arts"/>. On peut encore discerner des restes de décors peints dans ses ruines<ref name="hov 121"/>. La porte de son entrée, en [[noyer]], réalisée en [[1134]] par les sculpteurs Toros, Grigor et Lukas<ref name="arts"/>, fut dérobée par les Allemands pendant la [[Première Guerre mondiale]] mais récupérée par les Russes lors de leur occupation de la région en [[1916]]<ref name="Guréghian 10"/>. Elle est aujourd'hui conservée au [[Musée d'histoire de l'Arménie]] à [[Erevan]]<ref name="arts"/>. L'église était flanquée à l'ouest d'un ''[[gavit]]'' érigé en [[1555]] et aujourd'hui détruit, de plan carré et comptant quatre piliers surmontant un petit [[dôme (architecture)|dôme]]<ref name="hov 121"/>. Lui-même était flanqué à l'ouest d'une tour-clocher ([[1791]]) à trois niveaux dont seul le premier subsiste<ref name="arts"/>. Deux chapelles étaient adossées à l'église principale : ''Sourp Gevork'' (« Saint-Georges ») au nord et ''Sourp Stepanos'' (« Saint-Étienne », [[1663]], une mononef dotée d'une [[abside]]<ref name="hov 121"/>) au sud<ref name="arts"/>.
+L'église principale du lieu, ''Sourp Arakelots'', pourrait remonter au {{s-|X|e}} et était bâtie en briques et mortier<ref name="hov 121"/>. Il s'agissait d'une croix inscrite cloisonnée fermée complétée de chapelles de coin à deux étages, avec [[arc (architecture)|arc]]s et [[voûte]]s en plein cintre ; elle était surmontée d'un [[tambour (architecture)|tambour]] octogonal et d'un toit pyramidal<ref name="arts"/>. On peut encore discerner des restes de décors peints dans ses ruines<ref name="hov 121"/>. La porte de son entrée, en [[noyer]], réalisée en [[1134]] par les sculpteurs Toros, Grigor et Lukas<ref name="arts"/>, fut dérobée par les Allemands pendant la [[Première Guerre mondiale]] mais récupérée par les Russes lors de leur occupation de la région en [[1916]]<ref name="Guréghian 10"/>. Elle est aujourd'hui conservée au [[Musée d'histoire de l'Arménie]] à [[Erevan]]<ref name="arts"/>.
+L'église était flanquée à l'ouest d'un ''[[gavit]]'' érigé en [[1555]] et aujourd'hui détruit, de plan carré et comptant quatre piliers surmontant un petit [[dôme (architecture)|dôme]]<ref name="hov 121"/>. Lui-même était flanqué à l'ouest d'une tour-clocher ([[1791]]) à trois niveaux dont seul le premier subsiste<ref name="arts"/>. Deux chapelles étaient adossées à l'église principale : ''Sourp Gevork'' (« Saint-Georges ») au nord et ''Sourp Stepanos'' (« Saint-Étienne », [[1663]], une mononef dotée d'une [[abside]]<ref name="hov 121"/>) au sud<ref name="arts"/>.
-Enfin, {{unité|300|m}} à l'est se dresse la seconde église du site, ''Sourp Taddeos'' (« Saint-Thaddée »)<ref name="arts"/>, une croix inscrite en [[tuf]], dont la datation est incertaine<ref name="hov 122">{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''op. cit.'', {{p.}}122.</ref> ; son dôme orné de [[stalactite]]s est supporté par quatre arc et surmonté d'un tambour octogonal à l'extérieur et cylindrique à l'intérieur<ref name="arts"/>.
+Enfin, {{unité|300|m}} à l'est se dresse la seconde église du site, ''Sourp Taddeos'' (« Saint-Thaddée »)<ref name="arts"/>, une croix inscrite en [[Tuf volcanique|tuf]], dont la datation est incertaine<ref name="hov 122">{{en}} Richard G. Hovannisian (dir.), ''op. cit.'', {{p.}}122.</ref> ; son dôme orné de [[stalactite]]s est supporté par quatre arc et surmonté d'un tambour octogonal à l'extérieur et cylindrique à l'intérieur<ref name="arts"/>.
 L'ensemble monastique était entouré d'une muraille<ref name="arts"/>.
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 == Voir aussi ==
+{{Autres projets|commons=Category:Holy Apostles Monastery}}
 === Article connexe ===
 * [[Taron (Arménie)|Taron]]
-=== Lien externe ===
+=== Liens externes ===
 * {{en}} {{lien web|url=http://www.genocide-museum.am/eng/cultural_genocide.php|titre=Cultural Genocide|site=The Armenian Genocide Museum-Institute|consulté le=22 juin 2009}}.{{Commentaire biblio|Cette page reprend notamment une photographie des ruines du monastère.}}
+* {{en}} {{lien web|url=http://www.virtualani.org/arakelots/index.htm|titre=Surp Arak'elots Vank|site=VirtualANI|consulté le=22 juin 2009}}.
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v · m Principaux monastères arméniens
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Haut-Karabagh	Amaras Dadivank Erits Mankants Gandzasar Gtichavank Katarovank Saint-Élisée-l'Apôtre Tsitsernavank
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Iran	Saint-Stepanos de Djolfa Saint-Thaddée Dzordzor
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Autres pays	Monastère mékhitariste de Vienne (Autriche) Sainte-Croix de Sourkhat (Ukraine) Saint-Jacques de Jérusalem (Jérusalem) San Lazzaro degli Armeni (Italie) Saint-Nicolas de Jaffa (Israël) Zamca (Roumanie)
Architecture	Gavit Jamatoun Khatchkar