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{{Ébauche|personnalité politique|personnalité nicaraguayenne}}
{{Ébauche|personnalité politique|personnalité nicaraguayenne}}{{Infobox Politicien
| charte = Chef d'État
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| nom = Francisco Urcuyo Maliaños
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| légende = Francisco Urcuyo Maliaños.
| fonction1 = [[Liste des présidents du Nicaragua|Président de la république du Nicaragua]]<br><small>(intérim)</small>
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| jusqu'au fonction1 = 18 juillet 1979<br><small>({{durée|17|7|1979|18|7|1979}})</small>
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| prédécesseur 1 = [[Anastasio Somoza Debayle]]
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| jusqu'au fonction2 = 1 mai 1972<br><small>(5 ans)</small>
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| prédécesseur 2 = Silvio Argüello Cardenal et Gustavo Raskosky
| successeur 2 = ''Fonction abolie''
| nom de naissance = Francisco Urcuyo Maliaños
| date de naissance = 30 juillet 1915
| lieu de naissance = [[Rivas (Nicaragua)|Rivas]], [[Département de Rivas|Rivas]], ({{Nicaragua}})
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'''Francisco Urcuyo Maliaños''', né le {{date|30|juillet|1915}} à [[Rivas (Nicaragua)|Rivas]] et mort le {{date|14|septembre|2001}} à [[Managua]], est un médecin et [[homme d'État]] [[nicaragua]]yen.
'''Francisco Urcuyo Maliaños''', né le {{date|30|juillet|1915}} à [[Rivas (Nicaragua)|Rivas]] et mort le {{date|14|septembre|2001}} à [[Managua]], est un médecin et [[homme d'État]] [[nicaragua]]yen.


==Biographie==
== Biographie ==


Diplômé en 1944 de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) à Mexico, il s'installe comme chirurgien. Il commence une carrière politique en 1954 en étant élu député, puis devient sous-ministre de la Santé, puis vice-président de la République de mai 1967 à mai 1972. Président du Congrès quand [[Anastasio Somoza Debayle]] doit fuir le pays le 17 juillet 1979, Urcuyo assure l'intérim, conformément aux dispositions de la Constitution de 1974.
Diplômé en [[1944]] de l'[[Université nationale autonome du Mexique]] (UNAM) à [[Mexico]], il s'y installe comme [[chirurgien]]. Il commence une carrière politique en [[1954]] en étant élu député, puis devient sous-ministre de la Santé, puis vice-président de la République de {{date-|mai 1967}} à {{date-|mai 1972}} sous la présidence d'[[Anastasio Somoza Debayle]]. Dans un contexte de violences et d'affrontements entre le gouvernement et, principalement, le [[Front sandiniste de libération nationale]], le président Somoza Debayle fuit le pays le {{date-|17 juillet 1979}}. Alors président du {{Lien|langue=es|trad=Congreso Nacional de Nicaragua|fr=Congrès national du Nicaragua|texte=Congrès national}}, Urcuyo est élu président intérimaire par ses confrères, et ce, en conformité avec les dispositions de la Constitution de 1974<ref name=":0">{{Article |langue=es |prénom1=Ángel Luis de la |nom1=Calle |titre=Somoza abandonó Nicaragua en compañía de sus colaboradores directos |périodique=El País |date=1979-07-17 |issn=1134-6582 |lire en ligne=https://elpais.com/diario/1979/07/18/internacional/301096808_850215.html |consulté le=2021-09-02 }}</ref>. Assistant à la violence qui secouait le pays, l'[[Organisation des États américains]] et les [[États-Unis]], par son ambassadeur nicaraguayen, anticipaient que le président nouvellement élu veille à la réconciliation nationale, à une transmission du pouvoir et en appelle à un [[cessez-le-feu]]<ref name=":1">{{Lien web |langue=en-US |auteur=Liz Dee |titre=Exit Somoza, Enter the Sandinistas |url=https://adst.org/2015/04/exit-somoza-enter-the-sandinistas/ |site=Association for Diplomatic Studies & Training |date=2015-04-02 |consulté le=2021-09-02}}</ref>.


Au cours de sa brève présidence de 43 heures, il déclare son intention de terminer le mandat de Somoza qui expire en mai 1981 et d'engager un dialogue avec les différentes forces politiques. Le nouveau directeur de la Garde nationale, le lieutenant-colonel Federico Mejía González l'appuie. Son appel est rejeté par les Sandinistes. Le même jour, les ministres des Affaires étrangères de l'[[Équateur (pays)| Équateur]], du [[Venezuela]] et du [[Pérou]], pays membres du [[Pacte andin]], se réunissent à [[San José (Costa Rica)|San José]] au [[Costa Rica]] et s'opposent à la déclaration d'Urcuyo, tout comme la plupart des autres pays latino-américains, ainsi que l'administration américaine du président [[Jimmy Carter]].
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À son retour au Nicaragua au cours des années 1990, il reste à l'écart de la politique. Il meurt des suites d'un [[infarctus]] à l'âge de 86 ans et est enterré dans sa ville natale.
À son retour au Nicaragua au cours des années 1990, il reste à l'écart de la politique. Il meurt des suites d'un [[infarctus]] à l'âge de 86 ans et est enterré dans sa ville natale.
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Dernière version du 24 janvier 2023 à 23:58

Francisco Urcuyo Maliaños
Illustration.
Francisco Urcuyo Maliaños.
Fonctions
Président de la république du Nicaragua
(intérim)

(1 jour)
Prédécesseur Anastasio Somoza Debayle
Successeur Junte de reconstruction nationale
Vice-président de la république du Nicaragua

(5 ans)
Président Anastasio Somoza Debayle
Prédécesseur Silvio Argüello Cardenal et Gustavo Raskosky
Successeur Fonction abolie
Biographie
Nom de naissance Francisco Urcuyo Maliaños
Date de naissance
Lieu de naissance Rivas, Rivas, (Drapeau du Nicaragua Nicaragua)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Managua, Managua, (Drapeau du Nicaragua Nicaragua)
Nationalité nicaraguayenne
Parti politique PLN
Diplômé de Université nationale autonome du Mexique
Profession chirurgien, homme politique
Religion Catholicisme

Francisco Urcuyo Maliaños
Président de la république du Nicaragua

Francisco Urcuyo Maliaños, né le à Rivas et mort le à Managua, est un médecin et homme d'État nicaraguayen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Diplômé en 1944 de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM) à Mexico, il s'y installe comme chirurgien. Il commence une carrière politique en 1954 en étant élu député, puis devient sous-ministre de la Santé, puis vice-président de la République de à sous la présidence d'Anastasio Somoza Debayle. Dans un contexte de violences et d'affrontements entre le gouvernement et, principalement, le Front sandiniste de libération nationale, le président Somoza Debayle fuit le pays le . Alors président du Congrès national (es), Urcuyo est élu président intérimaire par ses confrères, et ce, en conformité avec les dispositions de la Constitution de 1974[1]. Assistant à la violence qui secouait le pays, l'Organisation des États américains et les États-Unis, par son ambassadeur nicaraguayen, anticipaient que le président nouvellement élu veille à la réconciliation nationale, à une transmission du pouvoir et en appelle à un cessez-le-feu[2].

Toutefois, au cours de sa brève présidence de 43 heures, Urcuyo déclare son intention de terminer le mandat de Somoza qui expire en et d'engager un dialogue avec les différentes forces politiques, en refusant cependant leur accession au pouvoir[3]. Le nouveau directeur de la Garde nationale, le lieutenant-colonel Federico Mejía González l'appuie[1]. Son appel est rejeté par les Sandinistes. Le même jour, les ministres des Affaires étrangères de l'Équateur, du Venezuela et du Pérou, pays membres du Pacte andin, se réunissent à San José au Costa Rica et s'opposent à la déclaration d'Urcuyo, tout comme la plupart des autres pays latino-américains, ainsi que l'administration Carter aux États-Unis.

Dans la matinée du , Sergio Ramírez, Alfonso Robelo, et Violeta Barrios de Chamorro, quittent San José et rejoignent à León, Daniel Ortega Saavedra et Moisés Hassan Morales. Ils sont reconnus par la communauté internationale comme le gouvernement légitime de la République la même journée[2]. Abandonné par tous, Urcuyo quitte Managua et part en exil au Guatemala.

À son retour au Nicaragua au cours des années 1990, il reste à l'écart de la politique. Il meurt des suites d'un infarctus à l'âge de 86 ans et est enterré dans sa ville natale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) Ángel Luis de la Calle, « Somoza abandonó Nicaragua en compañía de sus colaboradores directos », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  2. a et b (en-US) Liz Dee, « Exit Somoza, Enter the Sandinistas », sur Association for Diplomatic Studies & Training, (consulté le )
  3. (en) Department of State of United States of America - Office of Historian, « Foreign Relations of the United States 1977–1980; Volume XV; Central America, 1977–1980 - Office of the Historian », sur history.state.gov, (consulté le )