« Quatrième mur » : différence entre les versions

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{{confusion|texte=Ne doit pas être confondu avec ''[[Le Quatrième Mur]]''}}{{À sourcer|date=juin 2021}}
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Au [[théâtre]], le '''quatrième mur''' désigne un « mur » imaginaire situé sur le devant de la scène, séparant la scène des spectateurs et « au travers » duquel ceux-ci voient les acteurs jouer<ref name="Bell">{{Ouvrage | langue=en | auteur1=Elizabeth S. Bell | titre=''Theories of Performance'' | éditeur=Sage | année=2008 | pages totales=320 | passage=203 | isbn=978-1-4129-2637-9}}.</ref>{{,}}<ref name="Wallis">{{Ouvrage | langue=en | auteur1=Mick Wallis | auteur2=Simon Shepherd | titre=''Studying plays'' | éditeur=Arnold | année=1998 | passage=214 | isbn=0-340-73156-7}}</ref>. Ce concept fut pour la première fois formulé par le philosophe et critique [[Denis Diderot]] et plus largement repris au {{s|XIX}} avec l'avènement du théâtre [[Réalisme (arts)|réaliste]]<ref>{{en}} ''The Fourth Wall and the Third Space'' par John Stevenson, créateur du [[Playback Theatre]].</ref>, puis par le comédien et metteur en scène [[André Antoine (théâtre)|André Antoine]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=André Antoine |titre=Causerie sur la mise en scène |périodique=Revue de Paris |date=1er avril 1903 |issn= |lire en ligne= |pages=p.603-604 }}</ref> qui voulait recréer sur scène la [[vraisemblance]].
Au [[théâtre]], le '''quatrième mur''' désigne un « mur » imaginaire situé sur le devant de la scène, séparant la scène des spectateurs et « au travers » duquel ceux-ci voient les acteurs jouer<ref name="Bell">{{Ouvrage | langue=en | auteur1=Elizabeth S. Bell | titre=''Theories of Performance'' | éditeur=Sage | année=2008 | pages totales=320 | passage=203 | isbn=978-1-4129-2637-9}}.</ref>{{,}}<ref name="Wallis">{{Ouvrage | langue=en | auteur1=Mick Wallis | auteur2=Simon Shepherd | titre=''Studying plays'' | éditeur=Arnold | année=1998 | passage=214 | isbn=0-340-73156-7}}</ref>. Ce concept fut pour la première fois formulé par le philosophe et critique [[Denis Diderot]] et plus largement repris au {{s|XIX}} avec l'avènement du théâtre [[Réalisme (arts)|réaliste]]<ref>{{en}} ''The Fourth Wall and the Third Space'' par John Stevenson, créateur du [[Playback Theatre]].</ref>, puis par le comédien et metteur en scène [[André Antoine (théâtre)|André Antoine]]<ref>{{Article |langue=français |auteur1=André Antoine |titre=Causerie sur la mise en scène |périodique=Revue de Paris |date=1er avril 1903 |lire en ligne= |pages=p.603-604 }}</ref> qui voulait recréer sur scène la [[vraisemblance]].

Le dramaturge allemand Berthold Brecht a aussi utilisé le {{4e}} mur pour provoquer l’effet de [[Distanciation (théâtre)|distanciation]] par divers procédés communs aux deux approches.

Les [[écrans]] (cinématographiques, cathodiques, ou autres) représentent la variation physique du concept.

Paradoxalement, alors que le {{4e}} mur constitue le lieu, sinon le lien ''physique'' entre une œuvre scénique et la salle de spectacle, et qu’un écran permet de surmonter les distances les plus grandes, l’obstacle du {{4e}} mur sépare ''psychologiquement'' les uns des autres.


L'expression « briser le quatrième mur » fait surtout référence aux comédiens sur scène s'adressant directement au public et, au [[cinéma]], quand des acteurs le font par le biais de la caméra. L'expression fait aussi référence à d'autres techniques ; certaines sont considérées comme des techniques de [[métafiction]]. Par exemple, les conteurs de [[Conte urbain|contes urbains]] essaient de « briser le quatrième mur » qui sépare les acteurs de théâtre classique et le public.
L'expression « briser le quatrième mur » fait surtout référence aux comédiens sur scène s'adressant directement au public et, au [[cinéma]], quand des acteurs le font par le biais de la caméra. L'expression fait aussi référence à d'autres techniques ; certaines sont considérées comme des techniques de [[métafiction]]. Par exemple, les conteurs de [[Conte urbain|contes urbains]] essaient de « briser le quatrième mur » qui sépare les acteurs de théâtre classique et le public.


== Historique ==
== Historique ==
[[Denis Diderot]], dans le ''Discours sur la poésie dramatique'' (1758), avait formulé l'idée qu'un mur virtuel devait séparer les acteurs des spectateurs : {{citation|Imaginez sur le bord du théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre ; jouez comme si la toile ne se levait pas.}} (Chap. 11, « De l'intérêt ».)
[[Denis Diderot]], dans le ''Discours sur la poésie dramatique'' (1758), avait formulé l'idée qu'un mur virtuel devait séparer les acteurs des spectateurs : {{citation|Imaginez sur le bord du théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre ; jouez comme si la toile ne se levait pas.}} (chap. 11, « De l'intérêt ».)

Autre explication de l'esthétique du quatrième mur, par [[Stendhal]] cette fois : {{citation|L’action se passe dans une salle dont un des murs a été enlevé par la baguette magique de [[Melpomène]], et remplacé par le parterre. Les personnages ne savent pas qu’il y a un public|Stendhal, ''Racine et Shakespeare''.}}.


== Description ==
== Description ==
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== Autres usages ==
== Autres usages ==
Dans les [[série télévisée|séries télévisées]] (ou les [[cinéma|films]], les [[bande dessinée|bandes dessinées]], les [[jeu vidéo|jeux vidéo]], etc.), supprimer le quatrième mur représente soit un moment où le personnage s'adresse au public, soit lorsqu'il énonce un fait hors du cadre de la série et qu'il lui est impossible de connaître. Par exemple, s'il parle du public ou de sa propre condition, un personnage brise le quatrième mur.

Les récits réalistes ne doivent pas transgresser le quatrième mur sous peine de briser l’illusion réaliste. Le personnage qui s’adresse directement au public (par un aparté) ou qui parle de sa propre condition (de personnage dans un film, par exemple) dans les comédies, risque de rompre le « contrat narratif » réaliste ([[suspension consentie de l'incrédulité]]) et de le faire basculer vers l’absurde ou le fantastique.

Le contrat narratif est l'{{citation|ensemble de clauses implicitement (im)posées qui contribuent à (pré)déterminer le comportement logique d'un récit}}<ref>[[Gabrielle Gourdeau]], ''Analyse du discours narratif'', Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 1993, {{p.}}2</ref>. Le contrat narratif réaliste se définit comme :
Le contrat narratif est l'{{citation|ensemble de clauses implicitement (im)posées qui contribuent à (pré)déterminer le comportement logique d'un récit}}<ref>[[Gabrielle Gourdeau]], ''Analyse du discours narratif'', Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 1993, {{p.}}2</ref>. Le contrat narratif réaliste se définit comme :
* ce qui arrive dans le récit est possible et pourrait arriver ;
* ce qui arrive dans le récit est possible et pourrait arriver ;
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Il s’agit du contrat narratif le plus fréquent dans les fictions et les [[docufiction]]s cinématographiques et télévisuelles. Parmi les autres contrats narratifs, on retrouve : le [[fantastique]] et l'[[Horreur (littérature)|horreur]], la [[science-fiction]], l'absurde, l'historique et la [[comédie musicale]].
Il s’agit du contrat narratif le plus fréquent dans les fictions et les [[docufiction]]s cinématographiques et télévisuelles. Parmi les autres contrats narratifs, on retrouve : le [[fantastique]] et l'[[Horreur (littérature)|horreur]], la [[science-fiction]], l'absurde, l'historique et la [[comédie musicale]].

Ce procédé se produit entre autres dans le film ''[[À bout de souffle]]'' de [[Jean-Luc Godard]] avec [[Jean-Paul Belmondo]] : ({{citation|Si vous n'aimez pas la mer…}}), la série télévisée ''[[Clair de lune (série télévisée)|Clair de lune]]'', dans le film québécois ''[[Nuit de noces (film)|Nuit de Noces]]'' (2001), dans le film français ''[[Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain|le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain]]'' (2001) ou dans ''[[High Fidelity]]'' (2000) avec [[John Cusack]], ainsi que dans de nombreux films de [[Bertrand Blier]], dont c´est une spécialité.

Il est systématiquement utilisé au début de chaque épisode de la série télévisée ''[[Le Saint (série télévisée)|Le Saint]]'', dans sa partie noir et blanc, avec les confidences de [[Roger Moore]] en début de film, créant ainsi une connivence avec le spectateur. Dans la série policière ''[[Les Cinq Dernières Minutes]]'', le commissaire Bourrel faisait de même, peu avant le dénouement. Également utilisé dans la série ''[[House of Cards (série télévisée, 2013)|House of Cards]]'', où le personnage de [[Frank Underwood]] s'adresse régulièrement au spectateur en regardant la caméra, brisant ainsi le quatrième mur.

Dans ''[[Star Trek: Deep Space Nine]]'', il est utilisé plusieurs fois, mais de manière détournée, en prenant pour les épisodes « Les Règles du combat » et « Dr Bashir, je présume ? », la vue de la personne en train d'interroger les personnages, et « Sous la lune pâle » en prenant la vue de l'ordinateur enregistrant le journal personnel.

Enfin, dans la franchise ''James Bond'', il est brisé grâce à la séquence d’ouverture de chaque film (excepté dans ''Quantum of Solace'' et ''Skyfall'', où il conclut les deux films) appelée ''Gunbarrel'', dans laquelle James Bond est visé par un canon de pistolet. Une fois ce dernier arrivé au milieu de l’écran, Bond tire sur celui-ci.

== Œuvres brisant le quatrième mur ==
{{section à sourcer|date=mars 2016}}

=== Romans ===
* ''[[Le Quatrième Mur]]'' de [[Sorj Chalandon]] (2013) ;
* ''[[Le Mystère des dieux]]'' de [[Bernard Werber]] (2007) ;
* ''[[Monogatari (série) |Monogatari]]'' (série de nouvelles, depuis 2006) ;
* ''[[Le Passage (roman, 1998) |Le Passage]]'' (''Holes'') de [[Louis Sachar]] (1998) ;
* ''[[Le Livre du voyage]]'' de [[Bernard Werber]] (1997) ;
* ''[[Antigone (Anouilh) |Antigone]]'' de [[ Jean Anouilh |Anouilh]] (1944)

=== Films ===
{{Section à sourcer | date = décembre 2021}}
{{Colonnes | taille = 30| 1=
[[Image:One Week - 4th wall.jpg|''La Maison démontable'' (1920). |vignette]]
* ''[[Le Vol du grand rapide]]'' (''The Great Train Robbery'', 1903) d'[[Edwin S. Porter|Edwin Stanton Porter]] et [[Wallace McCutcheon]] — un desperado tire face à la caméra en fixant les spectateurs du regard. Ces derniers, peu habitués au cinéma, se baissent par réflexe de défense.
* ''[[La Maison démontable]]'' (''One Week'', 1920) de [[Buster Keaton]] et [[Edward F. Cline]] — lorsque la jeune mariée se penche hors de la baignoire pour attraper un savon qui a glissé, la main d'un inconnu, peut-être le cameraman, se pose sur l'objectif pour que les spectateurs ne la voient pas nue.
* ''[[Penny Wisdom]]'' ([[1937 au cinéma|1937]]) de [[David Miller (réalisateur)|David Miller]] - tout au long du film le narrateur fait des commentaires comiques et intervient même pour aider Chloé dans sa cuisine.
* ''[[Tous les biens de la terre]]'' ([[1941 au cinéma|1941]]) de [[William Dieterle]] - à la fin du film, Monsieur Scratch (le diable), regarde droit devant vers le spectateur en disant " tu es le prochain ! ".
* ''[[Went the Day Well?]]'' ([[1942 au cinéma|1942]]) de [[Alberto Cavalcanti]] - au début du film, un villageois s'adresse directement aux spectateurs pour leur raconter l'histoire de la tombe d'un soldat allemand.
* ''[[Quelque part dans la nuit]]'' ([[1946 au cinéma|1946]]) de [[Joseph L. Mankiewicz]] — à la toute fin du film, la dernière scène se passe entre le lieutenant de police Donald Kendall ([[Lloyd Nolan]]) et l'agent Moscowitz. Le lieutenant lui demande s'il s'est déjà demandé pourquoi un inspecteur garde toujours son chapeau sur la tête et lui en explique la raison : « Voyez-vous pour être prêt à tirer, mieux vaut ne pas avoir son chapeau dans la main... les cinéastes l'ont bien compris ».
* ''[[Le Grand Sommeil]]'' ([[1946 au cinéma|1946]]) de [[Howard Hawks]] — vers la fin du film, lorsque détective Philip Marlowe surprend Eddie Mars à fouiller dans un bureau, il le force à passer aux aveux en le menaçant d'un pistolet. Alors que la tension monte après avoir tiré un premier coup de feu, Marlow demande ironiquement ce qu'il devrait faire : « Qu'est-ce que vous voulez que je fasse ? Que je compte jusqu'à trois comme au cinéma ? ».
* ''[[Le Troisième Homme (film)]]'' ([[1949 au cinéma|1949]]) d'[[Carol Reed]] - au début du film, le personnage principal explique avec humour aux spectateurs le fonctionnement administratif de la ville de Vienne sous l'occupation alliée.
* ''[[Monsieur Belvédère au collège]]'' ([[1949 au cinéma|1949]]) d'[[Elliott Nugent]] — à la fin du film, le personnage principal reçoit son diplôme universitaire mais lors de la cérémonie, on lui tend un magazine enroulé. Il le déroule pour apprendre qu'il s'agit d'un exemplaire avec une photo de M. Belvédère recevant son diplôme sur la couverture comme article principal. Belvédère brise alors le quatrième mur et sourit au public d'un air entendu.
* ''[[La Valse de Paris]]'' ([[1950 au cinéma|1950]]) de [[ Marcel Achard]] — le générique se termine par un dialogue entre le scénariste et Jacques Offenbach en ombres chinoises : <br > ''Marcel Achard'' : « Excusez-moi des libertés que j'ai prises avec la vérité. »<br > ''Jacques Offenbach'' : « Oh, j'ai l'habitude... Mais j'espère que vous n'avez pas touché à ma musique ! » <br > ''Marcel Achard'' : « Bien sûr que non, mon cher maître ! ». <br >En réalité, ce n'est pas le cas, la musique étant adaptée par [[Louis Beydts]].
* ''[[La Sarabande des pantins]]'' ([[1952 au cinéma|1952]]) — tout au long du film, un narrateur conte aux spectateurs diverses histoires sorti de sa bibliothèque.
* ''[[L'Histoire du petit Muck]]'' (1958) de [[Wolfgang Staudte]] - à la fin du film, le petit Muck, devenu un vieillard que les enfants acclament et soulèvent du sol, regarde en souriant les spectateurs droit dans les yeux.
* ''[[La loi, c'est la loi]]'' (1958) de [[Christian-Jaque]] — au début du film, dans les Alpes méditerranéennes, Ferdinand Pastorelli ([[Fernandel]]) en aparté (sans qu'on le voit), explique au public le curieux fonctionnement délimitant les frontières italiennes et françaises qui zigzaguent de bout en bout. À la dernière scène du film, cette fois, il s'adresse directement à l'écran : « Oui je sais, je sais mais la loi, c'est la loi ! ».
* ''[[À bout de souffle]]'' (1960) de [[Jean-Luc Godard]] — au début du film, en voiture, Michel ([[Jean-Paul Belmondo]]) en aparté (fixant la caméra), déclare au public : « Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la montagne, si vous n'aimez pas la ville... allez vous faire foutre ! ».
* ''[[Babes in Toyland (film, 1961)]]'' (1961) de [[Jack Donohue]] - lorsque Mère Oye invite le spectateur à venir assister au mariage de Tom Piper et de Mary Contrary.
* ''[[Pierrot le Fou]]'' (1965) de [[Jean-Luc Godard]] — filmé de dos, à bord d'une décapotable, [[Jean-Paul Belmondo]] se tourne vers la caméra et dit : « Voyez, elle ne pense qu'à rigoler... », « À qui tu parles ? » interroge [[Anna Karina]], « Aux spectateurs. », « Ah ? ».
* ''[[Sur la piste de la grande caravane]]'' (1965) de [[John Sturges]] tout au long du film une voix narrative commente avec humour les évènements.
* ''[[Alfie le dragueur]]'' (1966) de [[Lewis Gilbert]] — le héros, interprété par [[Michael Caine]], s'adresse tout au long du film au spectateur, le prenant régulièrement à témoin.
* ''[[Oscar (film)|Oscar]]'' (1968), d'[[Édouard Molinaro]] — Germaine Barnier, jouée par [[Claude Gensac]], s'adresse directement au spectateur en faisant face à la caméra et lui dit, d'un air complice : {{citation |Après tout, c'est p't-être moi qui deviens folle...}}
* ''[[Au service secret de Sa Majesté (film)|Au service secret de sa majesté]]'' (1969) — lorsque Tracy lui échappe à l'issue du pré-générique, 007 dit à la caméra : « Ça, ce n'est jamais arrivé à l'autre », en référence à [[Sean Connery]]. C'est la seule fois où l'on s'adresse directement au public dans un film de [[James Bond]].
* Dans ''[[Drame de la jalousie]]'' (1970) d'[[Ettore Scola]], Oreste ([[Marcello Mastroianni]]) apparaît à l'écran et s'adresse au spectateur pour commenter un plan dans lequel il est déjà présent. Le résultat est que son personnage apparaît deux fois sur l'écran, pour montrer qu'il juge ''a posteriori'' ses actions du présent. Ce procédé est répété sur d'autres personnages tout au long du film.
* ''[[Le Grand Blond avec une chaussure noire]]'' (1972) de [[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] — Pierre Richard s'adresse directement à la caméra en évoquant son activité de compositeur lorsqu'il est chez [[Mireille Darc]].
* ''[[Je sais rien, mais je dirai tout]]'' (1973) de et avec Pierre Richard — plusieurs fois, le personnage s'adresse directement au spectateur.
* Dans ''[[Nous nous sommes tant aimés]]'' (1974) d'[[Ettore Scola]], toute l'intrigue est un [[flashback]], introduit et conclu par des adresses au spectateur.
* ''[[Le shérif est en prison]]'' (1974) de et avec [[Mel Brooks]].
* ''[[Objectif Lotus]]'' (1975) de [[Robert Stevenson (réalisateur)|Robert Stevenson]] - Au début et à la fin du film, les personnages s'adressent aux spectateurs pour leur raconter la fameuse histoire du mystérieux Lotus X.
* ''[[Annie Hall]]'' (1977) de, et avec [[Woody Allen]] — plusieurs fois, le personnage d'Alvy Singer (incarné par Woody Allen) s'adresse directement aux spectateurs.
* ''[[L'Avare (film, 1980)|L'Avare]]'' (1980) de [[Jean Girault]] et [[Louis de Funes]].
* ''[[Beau-père (film)|Beau-père]]'' (1981) de [[Bertrand Blier]] - au début du film, [[Patrick Dewaere]] s'adresse directement à la caméra pour commencer à raconter son histoire.
* ''[[Top secret !]]'' (1984) par [[ZAZ (cinéma)|Zucker, Abrahams and Zucker]] — l'actrice se tourne vers le public et répond, inquiète, {{Citation|Ce n'est pas un mauvais film, n'est-ce pas ?}} à la réplique {{Citation|On ne voit ça que dans les mauvais films.}}
* ''[[Le Soulier de satin]]'' (1985) de [[Manoel de Oliveira]].
* ''[[La Rose pourpre du Caire]]'' (1985) de [[Woody Allen]] (dans une certaine mesure).
* ''[[La Folle Journée de Ferris Bueller]]'' (1986) de [[John Hughes (réalisateur)|John Hughes]].
* ''[[Tenue de soirée]]'' (1986) de [[Bertrand Blier]] - [[Michel Blanc]] jette un coup d'œil et sourit à la caméra à la fin du film.
* ''[[Trop belle pour toi]]'' (1989) de [[Bertrand Blier]] - Marcello s'adresse au spectateur lorsqu´il prépare son appartement pour les amants. Et dans la dernière séquence du film, alors que [[Gérard Depardieu]] s'éloigne sur fond de musique de [[Schubert]], il fait tout à coup demi-tour et revient vers la caméra en courant pour crier "Il m'fait chier votre Schubert, vous comprenez ? Il m'fait chier !".
* [[Gremlins 2 : La Nouvelle Génération]] (1990) de [[Joe Dante]].
* ''[[Les Affranchis (film)|Les Affranchis]]'' (1990) de [[Martin Scorsese]] — lorsque [[Ray Liotta]] s'adresse au spectateur au tribunal juste après la condamnation de plusieurs chefs de la mafia, à la toute fin du film.
* ''[[Merci la vie]]'' (1991) de [[Bertrand Blier]] - Le procédé est utilisé plusieurs fois dans le film. Notamment par [[Michel Blanc]] qui se retrouve à un moment seul (pendant la [[Deuxième Guerre mondiale]]) ; il se tourne vers la caméra et s'exclame "Je voudrais qu'on se mette bien d'accord sur l'époque où on vit : parce que si c'est l'époque du sida, eh bien il n'y a pas les Allemands. Et si c'est l´époque des Allemands, alors il n'y a pas le sida ! Et on baise !".
* ''[[Louis, enfant roi]]'' (1993) de [[Roger Planchon]], Philipe d'Orléans, le frère de [[Louis XIV]], s'adresse régulièrement au spectateur.
* ''[[Last Action Hero]]'' (1993) de [[John McTiernan]].
* ''[[Sacré Robin des Bois]]'' (''Robin Hood: Men In Tights'', 1993) de [[Mel Brooks]] — les héros s'adressent à la caméra plusieurs fois durant le film. La caméra est aussi heurtée dans une scène et, dans une autre, on aperçoit également l'équipe technique.
* ''[[The Mask (film)|The Mask]]'' (1994) — à la suite d'un simulacre de mort joué avec une grande finesse, des ombres représentant les silhouettes d'un public qui se lèvent pour une standing ovation apparaissent au bas de l'écran. [[Jim Carrey]] reçoit alors une récompense et remercie les spectateurs.
* ''[[Jumanji (film, 1995)|Jumanji]]'' (1995) — Vers la fin du film, Alan ([[Robin Williams]]) demande à Peter ([[Bradley Pierce]]), d'aller chercher une hache dans la remise pour se débarrasser d'araignées géantes. La porte est cadenassée alors Peter s'empare d'une hache et commence à frapper le cadenas. Réalisant qu'il détient l'objet convoité, il regarde sans rien dire la caméra avant de retourner vers la maison.
* [[Breaking the Waves]] (1996) : À plusieurs reprises, Bess incarnée par [[Emily Watson]] regarde directement vers la caméra.
* ''[[Space Jam]] ([[1996 au cinéma|1996]]) : {{pas clair |[[Bugs Bunny]] demande aux téléspectateurs si des intelligences extraterrestre dans l'{{ quoi |univers indésiral}}}}.
* ''[[Le Miroir (film, 1997)|Le Miroir]]'' (1997) de [[Jafar Panahi]].
* ''[[Funny Games (film, 1997)|Funny Games]]'' (1997) et ''[[Funny Games U.S.]]'' (2007) de [[Michael Haneke]].
* ''[[Fight Club (film)|Fight Club]]'' (1999) de [[David Fincher]] — le narrateur, joué par [[Edward Norton]], brise souvent le quatrième mur en s'adressant au public, notamment durant la scène où il explique ce que Tyler Durden fait pour gagner sa vie.
* ''[[High Fidelity]]'' (2000) de [[Stephen Frears]] — [[John Cusack]] s'adresse régulièrement au spectateur.
* ''[[Kuzco, l'empereur mégalo]]'' (2000) de [[Mark Dindal]] — tout au long du film, le personnage principal s'adresse régulièrement aux spectateurs.
* ''[[Elvira et le Château hanté]]'' (2001), de [[ Sam Irvin]] — l'héroïne s'adresse à la caméra durant la scène de son bain en expliquant ironiquement que ce film doit rester un film familial.
* ''[[Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain]]'' (2001), de [[Jean-Pierre Jeunet]] — l'héroïne s'adresse régulièrement à la caméra.
* ''[[Jay et Bob contre-attaquent]]'' (2001) de [[Kevin Smith (réalisateur)|Kevin Smith]] - plusieurs fois dans le film, les acteurs de certaines scènes se retournent et regardent la caméra pour appuyer leurs propos : {{Citation|Franchement, voir un film avec Jay & Silent Bob, qui serait assez stupide pour voir ça ?}}, suivi d'un regard à la caméra.
* ''[[Anything Else]]'' (2003), de Woody Allen.
* ''[[Brice de Nice (film)|Brice de Nice]]'' (2005), de [[James Huth]] - au début du film [[Brice de Nice|Brice]] fait un geste au spectateur en allant surfer, et plus tard s'adresse directement à lui.
* ''[[Lord of War]]'' (2005) d'[[Andrew Niccol]].
* ''[[Dans Paris]]'' (2006) de [[Christophe Honoré]] - au début du film, Jonathan fait une apostrophe et s'accorde le droit d'être le narrateur de l'histoire.
* ''[[Boulevard de la mort]]'' (2007) de [[Quentin Tarantino]] — le moment où Stuntman Mike rentre dans sa voiture avec sa victime à l'intérieur ([[Rose McGowan]]), il regarde la caméra avec un grand sourire.
* ''[[Whatever Works]]'' (2009) de Woody Allen.
* ''[[Rubber]]'' (2010) de [[Quentin Dupieux]] — où il est expliqué dès le départ au spectateur qu'il va regarder un film absurde. L'action du film est également regardée par des spectateurs présents eux-mêmes dans le film.
* ''[[Men in Black 3]]'' (2012) de [[Barry Sonnenfeld]].
* ''[[Hitchcock (film)|Hitchcock]]'' (2012) de [[Sacha Gervasi]].
* ''[[Deux automnes trois hivers]]'' (2013) de [[Sébastien Betbeder]] — les chapitres du film sont introduits par les personnages avec une adresse aux spectateurs.
* ''[[Ordure !]]'' (2013) de Jon S. Baird — [[James McAvoy]] regarde la caméra à plusieurs reprises dans le film, et parle directement au spectateur à la toute dernière scène.
* ''[[Jersey Boys (film)|Jersey Boys]]'' (2014) de [[Clint Eastwood]].
* ''[[Descendants (téléfilm)|Descendants]]'' (2015) de [[Kenny Ortega]] - Mal ([[Dove Cameron]]) s'adresse aux spectateurs à la fin du film pour les prévenir que ce n'est pas la fin de l'histoire. Sa suite, ''[[Descendants 2]]'' (2017), contient une scène similaire, mais avec Uma ([[China Anne McClain]]).
* ''[[The Revenant]]'' (2015) - Hugh Glass joué par Leonardo DiCaprio fixe la caméra dans la scène finale.
* ''[[Deadpool (film)|Deadpool]]'' (2016) — le personnage principal, [[Deadpool]], conscient qu'il est un [[personnage de fiction]], s'adresse aux spectateurs.
* ''[[Deadpool 2 (film)|Deadpool 2]]'' (2018) — le personnage principal, [[Deadpool]], conscient qu'il est un [[personnage de fiction]], s'adresse aux spectateurs.
* ''[[Au poste !]]'' (2018) de [[Quentin Dupieux]]
* ''Chien sous enquête'' (2018) de [[Raja Gosnell]] — lorsque Frank et son chien, Max, s'infiltre dans un hangar, ce dernier se fait porter et lui dit de faire attention car des enfants regardent.
* ''[[Vice (film, 2018)|Vice]]'' (2018) de [[Adam McKay]] — à la fin du film, [[Dick Cheney]] (incarné par [[Christian Bale]]) se tourne vers le spectateur en expliquant ressentir leurs reproches sans pour autant regretter ses actions controversées.
* ''[[The Laundromat : L'Affaire des Panama Papers]]'' (2019) — les fondateurs du cabinets d'avocats [[Mossack Fonseca]], [[Jürgen Mossack]] et [[Ramón Fonseca Mora|Ramón Fonseca]], expliquent aux spectateurs le scandale des ''[[Panama Papers]]''.
* ''[[Enola Holmes (film)|Enola Holmes]]'' (2020) - l'héroïne s'adresse à plusieurs reprises aux spectateurs.
* ''[[Doctor Strange in the Multiverse of Madness]]'' (2022) - [[Wanda Maximoff]] (incarnée par [[Elizabeth Olsen]]) plonge directement son regard dans celui des spectateurs. }}

=== Séries télévisées ===
La [[série télévisée]] ''[[Clair de lune (série télévisée)|Clair de lune]]'' est, historiquement, la première série à briser le quatrième mur, autrement que par l'aparté au public (référence aux épisodes suivants, à la publicité, erreur de scénario). D'autres séries utilisent ce procédé régulièrement :

{{Colonnes|taille=30| <!-- DÉBUT DU MODÈLE:COLONNES Laissez ''Clair de Lune'' au-dessus-->
* Dans ''[[Les Rois maudits (mini-série, 1972)|Les Rois maudits]]'' (1972), le personnage du banquier lombard Spinello Tolomei ([[Louis Seigner]]) s'adresse fréquemment au spectateur lors des scènes dont il est le principal interprète ou l'un des principaux interprètes.
* Dans l'épisode 14 de la quatrième saison de la série ''[[Vikings (série télévisée)|Vikings]]'', Ragnar Lothbrok ([[Travis Fimmel]]) s'adresse au public, comme pour les rassurer du fait de la tournure que prennent les événements.
* Dans ''[[Le Prince de Bel Air]]'' (1990), dans l'épisode « Will passe à la télé », Will explique qu'il se fait régulièrement engager dans des feuilletons télévisés en faisant un clin d'œil au spectateur.
* Dans ''[[Profit (série télévisée)|Profit]]'' (1996), le personnage principal Jim Profit brise régulièrement le quatrième mur pour informer les spectateurs de ses futurs plans.
* ''[[Le Visiteur du futur]]''
* ''[[Angelo la Débrouille]]''
* ''[[Titus (série télévisée)|Titus]]''
* ''[[Sauvés par le gong]]''
* ''[[Parker Lewis ne perd jamais]]''
* ''[[Malcolm (série télévisée)|Malcolm]]'', l'adresse en aparté au spectateur du personnage principal (Malcolm) est récurrent.
* ''[[Les Simpson]]''
* ''[[South Park]]''
* ''[[Boston Justice]]''
* ''[[Journal intime d'une call girl]]''
* ''[[House of Lies]]''
* Dans ''[[House of Cards (série télévisée, 1990)|House of Cards]]'' (série britannique, 1990), le personnage principal, Francis Urquhart, s'adresse fréquemment au spectateur, y compris au milieu d'une scène où il est entouré d'une assistance pour faire part de ses réflexions. Il en va de même dans les deux suites ''To Play the King'' (1993) et ''The Final Cut'' (1995).
* Dans ''[[House of Cards (série télévisée, 2013)|House of Cards]]'' (série américaine, depuis 2013), le personnage principal, [[Frank Underwood]], s'adresse souvent à la caméra afin de commenter la situation. Le personnage secondaire, [[Claire Underwood]], le fait aussi à partir de la {{4e|saison}}.
* ''[[Earl (série télévisée)|Earl]]''
* ''[[Kaeloo]]''
* Dans ''[[Skins (série télévisée, 2007)|Skins]]'', les scènes finales de plusieurs épisodes (saison 2, épisodes 7 et 8) montrent le personnage d'[[Effy Stonem]] souriant malicieusement à la caméra.
* ''[[Supernatural (série télévisée)|Supernatural]]'', dans l'épisode 15 de la saison 6.
* Dans ''[[Liv et Maddie]]'', les personnages de Liv et Maddie adressent leurs pensées directement au spectateur.
* Dans ''[[How I Met Your Mother]]'', Robin, le temps d'une scène, ainsi que Marshall dans l'épisode 18 de la saison 9.
* Dans ''[[Community]]'', le personnage d'Abed est surnommé « ''Fourth wall'' » dans l'épisode 11 de la saison 5.
* Dans ''[[Narcos]]'', l'agent de la [[Drug Enforcement Administration|DEA]] Steve Murphy raconte au spectateur les événements de la série.
* Dans ''[[Charmed]]'', Piper dans l'épisode 2 de la saison 7.
* Dans ''[[Garfield (bande dessinée)|Garfield]]'', adaptation de la bande dessinée, [[Garfield (personnage)|Garfield]] adresse souvent la parole aux spectateurs. Par exemple, Jon dit un jour à Garfield qu'il croit que les personnages de la télévision pouvaient l'entendre ; ce dernier se tourne vers la caméra et dit : « Hé, vous là, derrière votre écran, ne riez pas, OK ? »
* ''[[Magnum (série télévisée)|Magnum]]''
* Dans ''[[Scrubs]]'', le personnage du {{Dr}} John Michael « J.D. » Dorian, le personnage principal et narrateur, adresse certains de ses monologues à la caméra.
* Dans ''[[Star Trek: Deep Space Nine]]'', épisodes « Les Règles du combat », « Dr Bashir, je présume ? » et « Sous la lune pâle ».
* Dans ''[[Violetta (série télévisée)|Violetta]]'', à la fin des saisons, Violetta regarde le spectateur en faisant un clin d’œil.
* Dans ''[[Hercule Poirot (série télévisée)|Hercule Poirot]]'' (épisode « Hercule Poirot quitte la scène »), le personnage d'[[Hercule Poirot]] regarde vers le spectateur avec les deux derniers mots « Hercule Poirot ». Indépendamment de cette participation du héros à la rupture du quatrième mur, on note au moins deux représentations fictionnelles de la rupture du quatrième mur à l'intérieur même des histoires représentées dans la série (dont « L'Appartement du troisième ») : lorsque le personnage de Poirot se trouve au théâtre, assistant à la représentation d'une pièce policière, l'un des acteurs sur la scène s'adresse au public pour lui faire constater, en déclamant, la mort d'un personnage de la pièce.
* ''[[Les Beaux Malaises]]''
* Dans ''[[Shameless (série télévisée, 2011)|Shameless]]'', en début d'épisode, le résumé des épisodes précédents est introduit par un personnage s'adressant directement au téléspectateur. (par exemple : « Vous étiez où, la semaine dernière ? », ou « Voilà ce que vous avez raté la semaine dernière ! »)
* Dans ''[[Ramdam]]'', certains des jeunes regardent la caméra lors de discussion avec d'autres personnages et pensent à quoi dire et quoi faire, car ils sont souvent troublés. (Manolo, Simon, Sélina, Nathan, Sara, Gary-Bob sont ceux qui parlent à la caméra).
* Dans ''[[Rick et Morty]]'', à la fin de la première saison, Rick célèbre celle-ci et rompt le quatrième mur. À la fin de la deuxième saison, c'est Mr Poopybutthole qui commente les événements du dernier épisode en s'adressant au spectateur.
* Dans ''[[Mr. Robot (série télévisée)|Mr. Robot]]'', durant toute la série, Elliot, le personnage principal, confie ses idées aux spectateurs.
* Dans ''[[Doctor Who]]'', plusieurs occurrences surviennent durant lesquelles le docteur s'adresse directement et explicitement au téléspectateur, notamment dans la séquence pré-générique d’« [[Avant l'inondation]] ».
* Dans ''[[Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (série télévisée)|Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire]]'', [[Lemony Snicket]] s'adresse aux spectateurs durant chaque épisode de la série pour leur faire part d'informations, mais également pour les avertir qu'ils risquent de voir des choses choquantes ou tristes. Le générique de la série, interprété par [[Neil Patrick Harris]] en version originale, s'adresse également aux spectateurs en leur conseillant de ne pas regarder la série tout en résumant ce que vont vivre les orphelins dans l'épisode.
* Dans ''[[Legends of Tomorrow]]'', épisode 8 de la saison 4, [[Atom (comics)|Ray]] se demande si lui et son équipe n'auraient pas raté le [[Crossover (fiction)|Crossover]] avec les autres séries du [[arrowverse]].
* Dans la série ''[[The Protector]]'', le personnage principal s'adresse au début et notamment à la fin de la saison 1 aux spectateurs. Lors de la fin de cette dernière, il se retourne alors que le décor tombe.
* Dans la série ''[[Euphoria (série télévisée)|Euphoria]]'', Rue Bennett, le personnage principal est également la narratrice de la série. Il lui arrive parfois de s'adresser directement aux spectateurs, notamment en regardant la caméra.
* Dans la série ''[[High Fidelity]]'', Robyn, le personnage principal, regarde la caméra et s'adresse fréquemment aux spectateurs pour partager ses souvenirs et ressentis.
* Dans la ''[[sitcom]]'' ''[[Modern Family]]'', les personnages parlent souvent à la caméra, sous forme d'interviews documentaires.
*[[Assassination Classroom]]
*Dans la version originale de la série [[Un gars, une fille (série télévisée, 1997)|Un gars, une fille]], les « personnages secondaires étaient souvent derrière la caméra et on n'entendait que leur voix ou on ne voyait que leurs mains ». Selon les techniques de sons d'ambiance modernes, les spectateurs auraient dû entendre ces personnages, soit en leur lieu ou place et, à l'occasion, derrière leur dos. Dans ce cas, la matérialisation du quatrième mur aurait été non seulement visuelle (mains, notamment), mais aussi sonore.
* Dans ''[[Arrête Papa, tu me fais honte !]]'', les deux personnages principaux s'adressent souvent à la caméra pour donner leurs pensées.
* À la fin de l'épisode « Trafic sauvage » de la série ''Alerte cobra'', Semir s'adresse directement à la caméra.
* Dans ''[[Only Murders in the Building]]'' (série américaine, depuis 2021), plusieurs personnages ont tendance à s'adresser directement à la caméra, y compris Tim Kono, la victime du meurtre sur laquelle enquêtent les protagonistes dans la première saison. }}<!-- FIN DU MODÈLE:COLONNES -->

=== Dessins animés ===
Un des auteurs les plus cités lorsqu'il est question de briser le quatrième mur dans un [[dessin animé]] est [[Tex Avery]] ; ses personnages à l'[[humour absurde]] passent leur temps à faire des clins d’œil au spectateur, notamment [[Bugs Bunny]] et [[Casse-noisettes (personnage)|Casse Noisettes]] l'écureuil déjanté. Dans un autre opus intitulé ''[[Le crime ne paie pas (film)|Thugs with dirty mugs]]'', une parodie des films de gangsters d'[[Edward G. Robinson]], le gag va encore plus loin : c'est un spectateur qui s'immisce dans le gang, puis au commissariat pour jouer les indicateurs de police, indiquant qu'il sait où le gang va frapper… « puisqu'il a déjà vu le film deux fois »{{référence souhaitée}} !

{{Colonnes|taille=30|1=
* ''[[Der Gross méchant loup]]'' : lorsque le Adolf Wolf reçoit une tomate de la part du public.
* ''[[Looney Tunes]]'' : plusieurs épisodes ont un gag récurrent qui consiste à s'adresser au public en demandant " y a-t-il un docteur dans la salle ? " ou encore en tirant un coup de feu sur un spectateur qui quittait son siège qui s'écroule alors raide mort.
* ''[[Tom et Jerry Show (série télévisée d'animation, 2014)]]'' : à la fin de l'épisode "Le facétieux génie", Tom et Jerry regrettent leurs vœux qui ont été exaucés, car ces derniers ne leurs apportent que des problèmes et font le vœu de revenir en arrière. Le génie exauce ce vœu, mais le duo ne se souvenant pas des dangers qu'entrainent ses vœux, ils vont lui redemander de les exaucer, ce qui amuse beaucoup le génie qui s'adresse au public en disant qu'il ne s'en lasse vraiment pas.
* ''[[The Cleveland Show]]''
* ''[[Daria (série télévisée d'animation)|Daria]]''
* ''[[My Little Pony]]'' : Pinkie Pie brise souvent le {{4e}} Mur.
* ''[[Objectif Lune (film)|Objectif Lune]]'', adaptation des [[Les Aventures de Tintin, d'après Hergé|''Aventures de Tintin'' de 1959]].
* ''[[Pokémon (série télévisée)|Pokémon]]''
* ''[[South Park]]''
* ''[[Ultimate Spider-Man]]''
* ''[[Sonic X]]''
* ''[[Sonic Boom (série télévisée d'animation)|Sonic Boom]]''
* ''[[Grojband]]''
* ''[[Dora l'exploratrice]]''
* ''[[Freakazoid!]]''
* ''[[Animaniacs]]''
* ''[[Garfield et Cie]]'' : le chat s'adresse aux spectateurs et lit le script.
* ''[[Bienvenue chez les Loud]]'' : Lincoln s'adresse au public.
* [[Les Douze Travaux d'Astérix]]
* [[Le Monde incroyable de Gumball]]
* [[Teen Titans Go!]]
* [[Kaeloo]]
}}

=== Bandes dessinées ===
{{colonnes|taille=30|1=
* [[Tintin]], en couverture des ''[[Les Bijoux de la Castafiore|Bijoux de la Castafiore]]'', à la fin de l'album ''[[Le Secret de La Licorne]]'' (« chers amis »{{, etc.}}) et son clin d'œil au lecteur en dernière page de l'album ''[[Le Sceptre d'Ottokar]]''.
* ''[[Léonard (bande dessinée)|Léonard]]''
* ''[[Garfield (bande dessinée)|Garfield]]'', où Garfield parle aux lecteurs dans de nombreux gags.
* ''[[Le Chat (bande dessinée)|Le Chat]]''
* ''[[Iznogoud]]'' où les personnages s'adressent parfois au lecteur ou au dessinateur.
* ''[[Sardine de l'espace]]''
* [[Achille Talon]] sait qu'il est un personnage de bande dessinée et sait qu'il est le personnage principal de ses aventures ; dans les gags en une ou deux planches qui le mettent en scène (par opposition à ses aventures en quarante-cinq planches), Achille Talon s'adresse régulièrement au lecteur, voire commente l'enchaînement des cases qui composent la planche.
* ''[[Imbattable]]'' où le héros peut par exemple passer d'une case à une autre en dehors de la narration linéaire classique afin d'arrêter un méchant.
}}

=== Mangas ===
{{Colonnes|taille=30|1=
* ''[[Unico (manga)|Unico]]''
* ''[[My Hero Academia]]'' : Dans l’animé, on peut voir à plusieurs reprises le personnage Yuga Aoyama regarder en direction de la caméra ou faire un clin d’œil aux téléspectateurs, la plupart du temps de façon discrète.
* ''[[Beelzebub]]''
* ''[[Doraemon]]''
* ''[[Dr Slump]]''
* ''[[Gintama]]''
* ''[[Reborn!]]''
* ''[[Sket Dance]]''.
* ''Setokai no Ichizon''
* ''[[Black Jack (manga)|Black Jack]]''
* ''[[Médaka Box]]''
* ''[[Dragon Ball]]''
* [[Kenshin le vagabond]] (Sanosuke Sagara)
* ''[[Assassination Classroom]]''
* ''[[JoJo's Bizarre Adventure]]'' : ''[[Battle Tendency]]'' : Dans le chapitre 81, Joseph, après avoir vu Lisa Lisa nue à travers le trou de la serrure, se tourne vers le lecteur en s'exclamant "Nice!". ''
* ''[[JoJo's Bizarre Adventure]]'': ''[[Stardust Crusaders]]'' : dans le chapitre 153, pensant qu’il avait mortellement brulé Jotaro, ZZ, représenté par La Roue De La Fortune, s’exclame "J’ai gagné ! J'ai stoppé la troisième partie prématurément !", ce à quoi Jotaro répond "Ah oui ? Et qui me remplacera en tant que personnage principal ?".
* ''[[JoJo's Bizarre Adventure]]'': ''{{Lien|langue=en|trad=Thus Spoke Kishibe Rohan}}'': dans plusieurs chapitres de cette oeuvre spin-off, Rohan Kishibe, le protagoniste (et personnage secondaire de ''[[Diamond is Unbreakable]]'') s'adresse plusieurs fois au lecteur, généralement au début du chapitre.
* ''[[Mr. Osomatsu|Osomatsu-san]]''
*[[Dreamland]]
*{{Lien
|langue= en
|trad= The 100 Girlfriends Who Really, Really, Really, Really, Really Love You
|fr= The 100 Girlfriends Who Really, Really, Really, Really, Really Love You
|texte= 100 Kanojo
}}
*[[Me & Roboco]]
}}

=== Personnages de ''comics'' ===
* Deadpool
* Miss Hulk
* [[Joker (comics)|Le Joker]]
* L'[[Homme pourpre]]
* cosmic armor (superman)
*gwenpool
*[[Animal Man]]

=== Jeux vidéo ===
* ''[[Doki Doki Literature Club!]]'' : le président du club a la conscience d'être dans un jeu et souhaite une histoire d'amour avec le joueur plutôt qu'avec le personnage du joueur.
* ''[[Yandere Simulator]]'' : Dans le profil de Midori, celle-ci mentionne vouloir briser le quatrième mur.
* ''[[Metal Gear (jeu vidéo)|Metal Gear]]'' : Vers la fin du jeu, lorsque Solid Snake touche au but de sa mission, Big Boss qui ne veut pas le voir réussir lui dit que la mission est terminée et lui ordonne d’éteindre la MSX (console de jeu).
* ''[[Metal Gear Solid]]'' :
** Lors du combat contre Psycho Mantis, celui-ci dit au joueur de poser la manette au sol. Il utilise alors ses pouvoirs télékinétiques pour la faire bouger (la manette se met à vibrer). Il se renseigne également sur « le passé » du joueur, en lui indiquant ses genres et séries de jeu préférées après avoir lu sa memory card (sur PS1).
** Lorsque Revolver Ocelot torture Solid Snake, il lui informe des commandes pour résister au choc électrique (appuyer rapidement sur une touche) puis lui indique que s’il utilise l’ « auto-fire » (Un cheat pour appuyer sur une touche très rapidement), il le saura. (Si le joueur ignore sa mise en garde, il électrocute Snake et le joueur est forcé de revenir à l’écran principal.) Dans le remake [[Metal Gear Solid: The Twin Snakes]], le fait qu’il brise le quatrième mur est encore plus évident, puisqu’il va pointer l’écran du doigt lorsqu’il met en garde sur l’utilisation de l’ « auto-fire ».
* ''[[Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty]]'' : Vers la fin du jeu, peu avant qu’il soit révélé que [[Raiden (Metal Gear)|Raiden]] ait été manipulé par les Patriotes depuis le début de l’opération, notamment en trompant sa confiance en utilisant des IA de sa femme Rosemary de son supérieur, le colonel Campbell, ce dernier tente de déséquilibrer Raiden en le harcelant d’appels, notamment pour lui ordonner d’éteindre la console de jeu sur-le-champ, similairement à ce que Big Boss disait à Solid Snake sur Outer Heaven pendant les événements de Metal Gear.
* ''[[Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots]]'' : Après qu’[[Solid Snake|Old Snake]] ait vaincu Screaming Beauty, la psyché de [[Psycho Mantis]] le fait réapparaître brièvement devant lui. Tout comme dans ''[[Metal Gear Solid]]'', il tente de se renseigner sur les habitudes du joueur en tentant de lire sa memory card. Mais il s’étonne bientôt que cette dernière est absente de la console. En effet, Metal Gear Solid 4 est un jeu sorti en 2008 sur PS3 et ne possède donc pas de memory card. Il lui demande ensuite une nouvelle fois de poser la manette au sol, afin qu’il la fasse vibrer.
* ''[[Metal Gear Solid V: Ground Zeroes]]'' : Pendant l’introduction de la mission Ground Zeroes, a sa première apparition, [[Big Boss]] retire ses jumelles de vision nocturne et dit en regardant la caméra sa fameuse réplique: « Kept you waiting, huh? »
* ''[[Conker's Bad Fur Day]]''
* ''[[EarthBound]]''
* ''[[Paper Mario : La Porte millénaire]]'' : un ennemi déguisé en allié parle au joueur en lui demandant de ne pas dévoiler sa vraie identité.
* ''[[Super Paper Mario]]'' : Merveillus mentionne le joueur lors de l'apprentissage du système D (quand il parle du bouton A et dit que "quelqu'un" sait de quel bouton il parle).
* ''[[Deadpool (jeu vidéo)|Deadpool]]'' : [[Deadpool]] s'adresse souvent au joueur et dit lui-même qu'il est dans son jeu, il leur demande parfois d'appuyer sur une touche afin de progresser.
* ''[[Spyro the Dragon (série)|Spyro the Dragon]]'' : intervention de la fée pour expliquer sur quelles touches appuyer pour déplacer la caméra.
* ''[[Sly (série)|Sly]]'' : Les tutos de Bentley la tortue indique au joueur (incarnant [[Sly Cooper]]) sur quelle touches appuyer pour exécuter une action.
* ''[[Harry Potter]]'' : Ron mentionne le noms des différentes touches de l'interface pour expliquer au joueur comment se déplacer dans les niveaux.
* ''[[Rayman 2: The Great Escape]]'' & ''[[Rayman 3: Hoodlum Havoc]]'' : Murfy s'adresse au joueur en tant que [[didacticiel]] du jeu.
* ''[[Kid Icarus: Uprising]]''
* ''[[Undertale]]'' : À plusieurs reprises, les personnages du jeu parlent du joueur et des fichiers de sauvegarde. À la fin de la [[Undertale#Fin_neutre|route neutre]], ''Flowey'' vous annonce qu'il a supprimé votre sauvegarde, puis précise qu'il sauvegardera personnellement votre partie après chacune de vos morts, pour qu’il puisse vous tuer encore et encore. Il brisera le quatrième mur plusieurs monologues plus tard... ''Sans'' aussi vous parlera directement (à vous en tant que joueur et non en tant que personnage) à plusieurs reprises et plus souvent (voire même uniquement) en [[Undertale#Fin_génocidaire|route génocide]]. Il vous parlera aussi de vos sauvegardes et vous demandera de reset (réinitialisez en français) lors de son combat final (toujours en génocide).
* ''[[Sunset Overdrive]]''
* ''[[Tomb Raider]]''
* ''[[Bravely Second: End Layer]]'' : le [[Boss]] de fin, Providence, va interagir avec le joueur, en le menaçant de supprimer sa partie, et le héros du jeu, Yew, va venir aider le joueur, en lui parlant directement.
* ''[[The Elder Scrolls]]'' : La folie incarnée (Shéogorath) brise le quatrième mur.
* ''[[:en:OneShot (video game)|OneShot]]'' : À plusieurs reprises, Niko (le protagoniste du jeu) parlera au joueur. Aussi, un ordinateur vous donnera des idées qui sont situés sur votre ordinateur, par exemple, le jeu donnera un code caché dans vos documents.
* ''[[Danganronpa: Trigger Happy Havoc]]'' : Au procès de classe du chapitre 2, lorsque Monokuma s'apprête à révéler le passé de Mondo, il indique au joueur comment passer un dialogue si ce qu’il va dire viendrait à l’ennuyer.
* ''[[Danganronpa Another Episode: Ultra Despair Girls]]'' : Durant le prologue, Le Servant rendra à Komaru son arme après son réveil, tout en lui ayant retiré des capacités (récupérables plus tard) pour "préserver l'équilibre du jeu".
* ''[[Danganronpa V3: Killing Harmony]]'' : Dans le chapitre 6, pendant le temps d’investigation, si le joueur se retrouve bloqué trop longtemps devant le puzzle du coffre-fort dans le laboratoire de recherche de Rantaro, Himiko s’adressera au personnage principal en donnant un conseil que ce dernier ne comprendra pas, mais le joueur oui.
* ''[[Astérix et Obélix XXL 2 : Mission Las Vegum]]'' : Sam Fichaure s’adresse directement au joueur pour expliquer les mécaniques de jeu, ainsi que quelles touches utiliser pour effectuer des actions spécifiques.
* ''[[Les Simpson, le jeu]]'' : les Simpson ont conscience qu'ils sont des personnages de jeux vidéo. Ils vont même avoir à affronter des personnages comme [[Matt Groening]], leur créateur ou [[Will Wright]], grand développeur de jeu vidéo. Le jeu parodie les autres jeux de leur studio de développement [[Electronic Arts]]. À la fin du jeu, [[Ralph Wiggum]] regarde l'écran en disant que quelqu'un le regarde.
* ''[[Detroit: Become Human]]'' : Chloe, l'androïde présent dans le menu principal du jeu, est l’hôtesse du joueur et va avoir de nombreuses interactions avec lui : elle le questionnera sur sa journée, lui racontera des anecdotes, lui proposera de participer à un sondage réalisé par l’entreprise fictive Cyberlife qui l’a conçue... Elle réagira aussi aux différentes voies que vous avez fait prendre aux personnages ou à leur mort. Après la fin du jeu, Chloe déclarera qu’elle a besoin de partir (s’en aller du menu, ce qui correspondrait à quitter le domicile du joueur), afin de découvrir qui elle est, requête que le joueur peut ou bien accepter, ce qui causera le départ définitif de Chloe dans la présente sauvegarde, ou la refuser, ce qui mènera à sa réinitialisation, pour qu’elle puisse oublier qui elle est devenue, et redevenir la même « machine » que lors de sa première rencontre avec le joueur.
* ''[[Mystic Messenger]]''
* ''[[Death Stranding]]'' :
**Sam (joué par [[Norman Reedus]]) a de très nombreuses interactions avec le joueur dans la chambre privée.
** Si Sam est laissé seul pendant un moment, il s'assiéra en disant au joueur « Well, at least you know your limits, huh... », faisant alors une pause tout comme lui.
** Le jour de l’anniversaire du joueur (tel qu’il l’a fixé au début du jeu), si Sam a accès à un souvenir de BB (généralement en sortant d’une chambre privée), Clifford (joué par [[Mads Mikkelsen]]) ne s’adressera pas à BB mais directement au joueur, lui souhaitant un joyeux anniversaire.
** Lors de leur rencontre, Heartman (visage: [[Nicolas Winding Refn]], voix anglaise: Darren Jacobs) et Sam vont briser plusieurs fois le quatrième mur, avec notamment Heartman qui balayera de sa main un message normalement exclusivement visible par le joueur pour le faire disparaître.
* ''[[Shin Megami Tensei: Persona 3]]'' : Dès le {{date-|22 Avril}} du calendrier du jeu, une élève dans la classe du protagoniste indique où se trouve les lieux à intérêt du lycée et l'informe d'une rumeur sur une touche □ qui permettrait de s'approcher de sa destination (voyage rapide).
** Si le joueur décide de jouer en ayant modifié le code du jeu d’une certaine manière, Mitsuru ou Fuuka (en fonction de la progression du joueur) commentera en combat sa déception envers le joueur.
* ''[[Yo-kai Watch 3]]'' : Le Yo-kai Deadcool brisera plusieurs fois le {{4e}} mur que ce soit dans l'aventure ou dans des quêtes (Il est inspiré de Deadpool donc c'est assez logique qu'il ait cette faculté)
* ''[[Nexomon : Extinction]]'' : Dans ce jeu, beaucoup de personnages briseront le {{4e}} mur, notamment Coco, qui fera une référence au mot « Extinction » du titre du jeu lorsque le joueur s’adressera à un PNJ faisant de la corde à sauter sur une poutre au-dessus du vide. Ainsi que la voyante dans le manoir de la Cité Immortelle qui dit qu’elle vit dans le support sur lequel joue le joueur
*[[Five night's at freddy's: Help Wanted]]: Dans ce jeu d'horreur en VR, nous jouons un bêta-testeur dudit jeu en réalité virtuelle créé par Fazbear Company qui contient un bug terrifiant; [[glitchtrap]]. Le jeu brise le quatrième mur dès sa scène d'introduction qui nous annonce que nous jouons à un jeu d'horreur qui a pour vocation de se moquer du "passé" en parlant également d'un éberlué ayant terni la franchise au travers de ces jeux d'horreur qui n'est autre que [[Scott Cawthon|Scott Cawhton]], le créateur des 7 premiers jeux principaux de la série [[Five Nights at Freddy's|Five night's at Freddy's]].
*[[The Stanley Parable]] : Dans ce jeu, le narrateur (seul réel personnage) brise constamment le quatrième mur, en s'adressant directement au joueur ou en parlant de sa condition de jeu mais également par tous ses [[Easter egg|easter eggs]], ses fins totalement détachées les unes des autres qui nous poussent toutes à réfléchir sur l'industrie vidéoludique, le fonctionnement de celle-ci et abordent également des thèmes philosophiques comme la perception de la réalité, le choix etc. Il y a même une fin qui nous transporte nous, joueur, dans le monde de [[Minecraft]] puis de [[Portal (jeu vidéo)|Portal]] pour enfin revenir sur la map du mod initial de [[Half-Life 2]] où [[The Stanley Parable]] a vu le jour; tout ça accompagné des commentaires cyniques du narrateur doublé par [[Kevan Brighting]].
*[[The Beginner's Guide]]: Un jeu réalisé par [[Davey Wreden]], un des créateurs de [[The Stanley Parable]], qui se dit être un mix de tous les jeux étranges et originaux de "Coda", un ami de Davey avec qui il a perdu contact. Ainsi nous sommes accompagnés par Davey Wreden qui nous explique, nous montre et nous fait interagir avec les jeux de Coda.

=== WebComics ===
* ''[[Homestuck]]''


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 14 février 2023 à 08:32

Au théâtre, le quatrième mur désigne un « mur » imaginaire situé sur le devant de la scène, séparant la scène des spectateurs et « au travers » duquel ceux-ci voient les acteurs jouer[1],[2]. Ce concept fut pour la première fois formulé par le philosophe et critique Denis Diderot et plus largement repris au XIXe siècle avec l'avènement du théâtre réaliste[3], puis par le comédien et metteur en scène André Antoine[4] qui voulait recréer sur scène la vraisemblance.

L'expression « briser le quatrième mur » fait surtout référence aux comédiens sur scène s'adressant directement au public et, au cinéma, quand des acteurs le font par le biais de la caméra. L'expression fait aussi référence à d'autres techniques ; certaines sont considérées comme des techniques de métafiction. Par exemple, les conteurs de contes urbains essaient de « briser le quatrième mur » qui sépare les acteurs de théâtre classique et le public.

Historique[modifier | modifier le code]

Denis Diderot, dans le Discours sur la poésie dramatique (1758), avait formulé l'idée qu'un mur virtuel devait séparer les acteurs des spectateurs : « Imaginez sur le bord du théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre ; jouez comme si la toile ne se levait pas. » (chap. 11, « De l'intérêt ».)

Description[modifier | modifier le code]

Le quatrième mur est un écran imaginaire qui sépare l'acteur du spectateur. Parallèle au mur de fond de scène, il se situe entre le plateau et la salle, au niveau de la rampe. Avec ce système, les acteurs ont commencé à avoir des déplacements plus naturalistes et quotidiens, ils pouvaient par exemple jouer dos au public.

Le public voit alors une action qui est censée se dérouler indépendamment de lui. Il se trouve en position de voyeur : rien ne lui échappe, mais il ne peut pas intervenir. Le personnage peut briser cette illusion en faisant un commentaire directement au public, ou bien en aparté.

Autres usages[modifier | modifier le code]

Le contrat narratif est l'« ensemble de clauses implicitement (im)posées qui contribuent à (pré)déterminer le comportement logique d'un récit »[5]. Le contrat narratif réaliste se définit comme :

  • ce qui arrive dans le récit est possible et pourrait arriver ;
  • les personnages qui habitent l’univers du récit, les événements qui s’y produisent et les sociétés qui y sont présentées sont réalistes, soit des reflets de la réalité, naturalistes et vraisemblables.

Il s’agit du contrat narratif le plus fréquent dans les fictions et les docufictions cinématographiques et télévisuelles. Parmi les autres contrats narratifs, on retrouve : le fantastique et l'horreur, la science-fiction, l'absurde, l'historique et la comédie musicale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Elizabeth S. Bell, Theories of Performance, Sage, , 320 p. (ISBN 978-1-4129-2637-9), p. 203.
  2. (en) Mick Wallis et Simon Shepherd, Studying plays, Arnold, (ISBN 0-340-73156-7), p. 214
  3. (en) The Fourth Wall and the Third Space par John Stevenson, créateur du Playback Theatre.
  4. André Antoine, « Causerie sur la mise en scène », Revue de Paris,‎ , p.603-604
  5. Gabrielle Gourdeau, Analyse du discours narratif, Boucherville, Gaëtan Morin éditeur, 1993, p. 2

Articles connexes[modifier | modifier le code]