« Moraíto Chico » : différence entre les versions
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| légende = Moraíto Chico lors d'un concert au [[Palais de la musique catalane]], le {{date|26 avril 2008}}. |
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'''Manuel Moreno Junquera''' (né le {{date de naissance|13|septembre|1956}} à [[Jerez de la Frontera]], mort le {{date de décès|10|aout|2011}} à Jerez de la Frontera), dit '''Moraíto Chico''', est un guitariste de [[flamenco]] |
'''Manuel Moreno Junquera''' (né le {{date de naissance|13|septembre|1956}} à [[Jerez de la Frontera]] dans le quartier de Santiago, mort le {{date de décès|10|aout|2011}} à Jerez de la Frontera), dit '''Moraíto Chico''', est un guitariste de [[flamenco]]. |
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Moraíto Chico a réalisé des albums comme guitariste soliste et comme accompagnateur de [[José Mercé]]<ref>{{Lien web|titre=Moraíto Chico: Estandarte y compás del toque jerezano|url=https://uah-chs.blogspot.fr/2013/06/moraito-chico-estandarte-del-mas-puro.html|site=uah-chs.blogspot.fr|consulté le=2018-01-24}}</ref> (1996, "Seguiriya"), [[Diego Carrasco]], [[Manuel Agujetas|Agujetas]] Hijo, [[Fernando Terremoto]], et plusieurs autres ''cantaores'' de flamenco<ref>[http://www.flamenco-world.com/artists/moraito/emorait-perfil.htm El ángel por encima de todo] en flamenco-world.</ref>. En 1989, il accompagne Fernando Terremoto, puis en 1990, il joue pour [[Juan Moneo]] "el Torta". L'année suivante, il est aux côtés de Luis de la Pica, pour "Heroina". En 1999, il joue pour le ''cantaor'' de Cadix, Alonso Núñez Núñez "Rancapino". Il a été en effet durant toute sa carrière très recherché comme accompagnateur par de nombreux cantaores, et pas seulement des chanteurs issus de sa terre natale Jerez. Par exemple, entre de nombreux autres : [[Miguel Poveda]], Luis el Zambo, [[La Macanita]] (de Jerez, elle), [[Carmen Linares]], etc.<ref name=ElPais1/>. Jerez reste néanmoins le principal marqueur de son style, le fameux ''toque jerezano'' (jeu de guitare de Jerez), marqué par la prééminence du rythme sur l'ornement<ref>{{Lien web|langue=es|auteur institutionnel=[[El País]]|traduction titre=Moraíto Chico, la guitare que recherchaient les chanteurs de flamenco|titre=Moraíto Chico, el toque que buscaban los cantaores|jour=11|mois=août|année=2011|format=journal quotidien|url=https://elpais.com/diario/2011/08/11/necrologicas/1313013602_850215.html|consulté le=27 janvier 2018}}.</ref>, proche mais distinct du ''toque gitano'' (jeu de guitare de style gitan). Il en est souvent considéré comme un des représentants les plus saillants<ref name=ElPais1>{{Lien web|langue=es|auteur institutionnel=[[El País]]|traduction titre=Le guitariste de flamenco Moraíto Chico est décédé|titre=Fallece el guitarrista flamenco Moraíto Chico|jour=10|mois=août|année=2011|format=journal quotidien|url=https://elpais.com/cultura/2011/08/10/actualidad/1312927201_850215.html|consulté le=27 janvier 2018}}.</ref>. |
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Appartenant à une famille d'artistes de flamenco, il était le neveu de [[Manuel Moreno Jiménez]], et |
Appartenant à une famille d'artistes de flamenco, il était le neveu de [[Manuel Moreno Jiménez]] (aussi appelé Manuel Morao), et le fils de Juan Morao lui aussi surnommé Moraíto chico. Son propre fils [[Diego del Morao]] est aussi guitariste. Une de ses dernières apparitions en public, s'est produite au Festival de flamenco de [[Nîmes]] (France) en {{date-|janvier 2011}}<ref>[http://www.theatredenimes.com/fest-18-festival_flamenco.html programme détaillé] site du théâtre de Nîmes</ref>. Ayant commencé à jouer vers l'âge de 10 ans avec son oncle, guitariste lui aussi, il amorce véritablement sa carrière dans les années 1980 en jouant dans les tablaos de Jerez, Cadix, Cordoba, Madrid, dont les célèbres Los Canasteros et La Venta del Gato. Attaché à sa ville natale, il accompagne régulièrement les plus grands cantaors ([[Manolo Caracol]], [[La Paquera de Jerez]], [[Manuel Agujetas]], [[Camarón de la Isla]]...) à son festival d'automne. Attaché au quartier de Santiago comme à celui de San Miguel à Jerez, c'est de là qu'il parvient à être deux fois primé dans le Concours national de guitare flamenca en 1972 et 1986). Il apparaît dans le documentaire de [[Dominique Abel]], "Agujetas" sorti en 1998 et accompagne le cantaor jerezano. Il se produit régulièrement à la Biennale de Séville. Il meurt le {{date-|10 août}} de la même année à l'âge de 54 ans emporté par un cancer du poumon<ref>[http://www.aireflamenco.com/noticias/704-fallece-moraito-guitarrista-flamenco-fundamental-100811 Fallece Moraíto, guitarrista flamenco fundamental]</ref>. Il est enterré au cimetière municipal de la Merced à Jerez de la Frontera. En 2012, la municipalité de Jerez a décidé d'attribuer son nom à une rue de la ville "Calle Moraíto" dans le quartier de Santiago. |
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==Discographie == |
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*[http://www.elpais.com/articulo/Necrologicas/Moraito/Chico/toque/buscaban/cantaores/elpepinec/20110811elpepinec_2/Tes Article nécrologique] journal [[El País]] |
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*Hommage à Moraito "[https://www.youtube.com/watch?v=U7BuglyDmCA&t=5160s El Flamenco por Moraíto Chico]" en {{date-|décembre 2011}} à Madrid. |
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*Une [https://www.youtube.com/watch?v=sy1CON72lac&t=688s vidéo sur Moraito] et la famille Morao sous-titrée en anglais |
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Dernière version du 16 avril 2023 à 23:02
Surnom | Moraíto Chico |
---|---|
Nom de naissance | Manuel Moreno Junquera |
Naissance |
Jerez de la Frontera |
Décès |
(à 54 ans) Jerez de la Frontera |
Activité principale | Musicien |
Genre musical | Flamenco |
Instruments | Guitare |
Manuel Moreno Junquera (né le à Jerez de la Frontera dans le quartier de Santiago, mort le à Jerez de la Frontera), dit Moraíto Chico, est un guitariste de flamenco.
Biographie[modifier | modifier le code]
Moraíto Chico a réalisé des albums comme guitariste soliste et comme accompagnateur de José Mercé[1] (1996, "Seguiriya"), Diego Carrasco, Agujetas Hijo, Fernando Terremoto, et plusieurs autres cantaores de flamenco[2]. En 1989, il accompagne Fernando Terremoto, puis en 1990, il joue pour Juan Moneo "el Torta". L'année suivante, il est aux côtés de Luis de la Pica, pour "Heroina". En 1999, il joue pour le cantaor de Cadix, Alonso Núñez Núñez "Rancapino". Il a été en effet durant toute sa carrière très recherché comme accompagnateur par de nombreux cantaores, et pas seulement des chanteurs issus de sa terre natale Jerez. Par exemple, entre de nombreux autres : Miguel Poveda, Luis el Zambo, La Macanita (de Jerez, elle), Carmen Linares, etc.[3]. Jerez reste néanmoins le principal marqueur de son style, le fameux toque jerezano (jeu de guitare de Jerez), marqué par la prééminence du rythme sur l'ornement[4], proche mais distinct du toque gitano (jeu de guitare de style gitan). Il en est souvent considéré comme un des représentants les plus saillants[3].
Appartenant à une famille d'artistes de flamenco, il était le neveu de Manuel Moreno Jiménez (aussi appelé Manuel Morao), et le fils de Juan Morao lui aussi surnommé Moraíto chico. Son propre fils Diego del Morao est aussi guitariste. Une de ses dernières apparitions en public, s'est produite au Festival de flamenco de Nîmes (France) en [5]. Ayant commencé à jouer vers l'âge de 10 ans avec son oncle, guitariste lui aussi, il amorce véritablement sa carrière dans les années 1980 en jouant dans les tablaos de Jerez, Cadix, Cordoba, Madrid, dont les célèbres Los Canasteros et La Venta del Gato. Attaché à sa ville natale, il accompagne régulièrement les plus grands cantaors (Manolo Caracol, La Paquera de Jerez, Manuel Agujetas, Camarón de la Isla...) à son festival d'automne. Attaché au quartier de Santiago comme à celui de San Miguel à Jerez, c'est de là qu'il parvient à être deux fois primé dans le Concours national de guitare flamenca en 1972 et 1986). Il apparaît dans le documentaire de Dominique Abel, "Agujetas" sorti en 1998 et accompagne le cantaor jerezano. Il se produit régulièrement à la Biennale de Séville. Il meurt le de la même année à l'âge de 54 ans emporté par un cancer du poumon[6]. Il est enterré au cimetière municipal de la Merced à Jerez de la Frontera. En 2012, la municipalité de Jerez a décidé d'attribuer son nom à une rue de la ville "Calle Moraíto" dans le quartier de Santiago.
Discographie[modifier | modifier le code]
Comme soliste[modifier | modifier le code]
Il a enregistré deux albums solos[7] :
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Feria Del Caballo (Sevillanas) | 3:11 |
2. | Alameda Viegja (Rondena) | 6:02 |
3. | Buleriando (Buleria I) | 3:54 |
4. | Bronce (Solea) | 5:57 |
5. | Musica En El Aire (Buleria II) | 3:43 |
6. | Terremoto (Siguiriya Et Cabal) | 5:41 |
7. | Rompeserones (Tangos) | 3:47 |
8. | Ventorrillo De La Union (Taranto) | 4:11 |
9. | Mercado Persa (Vals-Buleria) | 4:27 |
No | Titre | Durée |
---|---|---|
1. | Rocayisa | 4:32 |
2. | Sor Bulería | 3:42 |
3. | El Zambo | 4:15 |
4. | Romance de Huelva | 3:58 |
5. | Marivala | 5:22 |
6. | Guiriñaga Julián | 4:47 |
7. | Comparito Gabriel | 3:27 |
8. | Pámpano Verde | 3:30 |
9. | Lleva Compás | 3:23 |
10. | Morao Morao | 7:04 |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Moraíto Chico: Estandarte y compás del toque jerezano », sur uah-chs.blogspot.fr (consulté le )
- El ángel por encima de todo en flamenco-world.
- (es) El País, « Fallece el guitarrista flamenco Moraíto Chico » [« Le guitariste de flamenco Moraíto Chico est décédé »] [journal quotidien], (consulté le ).
- (es) El País, « Moraíto Chico, el toque que buscaban los cantaores » [« Moraíto Chico, la guitare que recherchaient les chanteurs de flamenco »] [journal quotidien], (consulté le ).
- programme détaillé site du théâtre de Nîmes
- Fallece Moraíto, guitarrista flamenco fundamental
- Moraíto sur allmusic
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Flamenco Forum
- Article nécrologique journal El País
- Hommage à Moraito "El Flamenco por Moraíto Chico" en à Madrid.
- Une vidéo sur Moraito et la famille Morao sous-titrée en anglais