« Les Cent Contes drolatiques » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rpajares (discuter | contributions)
m L'information sur le numéro réel de contes (30) est importante et sa place est au début de l'article pour faire contrepoids au titre qui fait espérer une centaine.
 
(34 versions intermédiaires par 23 utilisateurs non affichées)
Ligne 5 : Ligne 5 :
| pays= {{France}}
| pays= {{France}}
| lieuparution =[[Paris]]
| lieuparution =[[Paris]]
| éditeur = C. Gosselin et [[Edmond Werdet|E. Werdet]]
| éditeur = [[Charles Gosselin (éditeur)|Charles Gosselin]] et [[Edmond Werdet]]
| dateparution = [[1832 en littérature|1832]]-[[1837 en littérature|1837]]
| dateparution = {{Date-|||1832|en littérature}}-{{Date-|||1837|en littérature}}
| image= BalzacContesDrolatiques01.jpg
| image= BalzacContesDrolatiques01.jpg
| légende = [[Jacques Clément Wagrez]]
| légende = Dessin de [[Jacques Clément Wagrez]], gravé par [[Frédéric-Émile Jeannin]] (eau-forte, 1895)
| dessinateur =
| dessinateur =
| artiste_couverture =
| artiste_couverture =
Ligne 19 : Ligne 19 :
| suivant =
| suivant =
}}
}}
'''''Les Cent Contes drolatiques''''', est un recueil de [[conte]]s publiés par [[Honoré de Balzac]] à [[Paris]], chez C. Gosselin (et E. Werdet) de [[1832 en littérature|1832]] à [[1837 en littérature|1837]]. Ils constituent une réminiscence du ''[[Décaméron]]'' de [[Boccace]], revendiquée par l'auteur lui-même<ref>Avertissement en préface de la première édition de 1832.</ref>, avec lequel plusieurs universitaires ont fait le rapprochement<ref>Stéphane Vachon, Honoré de Balzac, Presses Universitaires Paris-Sorbonne, [[1999]], p.185 {{ISBN|2840501597}}</ref>
'''''Les Cent Contes drolatiques''''' est un recueil de [[conte]]s publiés par [[Honoré de Balzac]] à [[Paris]], chez [[Charles Gosselin (éditeur)|Charles Gosselin]] et [[Edmond Werdet]] de {{Date-|||1832|en littérature}} à {{Date-|||1837|en littérature}}. Ils constituent une réminiscence du ''[[Décaméron]]'' de [[Boccace]], revendiquée par l'auteur lui-même<ref>Avertissement en préface de la première édition de 1832.</ref>, avec lequel plusieurs universitaires ont fait le rapprochement<ref>Stéphane Vachon, ''Honoré de Balzac'', Presses Universitaires Paris-Sorbonne, 1999 {{ISBN|978-2-84050-159-6}}, {{p.|185}}.</ref>.
{{citation bloc|Cecy est ung livre de haulte digestion, plein de deduicts de grant goust pour ces goutteulx trez-illustres et beuveurs trez-prétieulx auxquels s’adressoyt nostre digne compatriote, esterne honneur de Tourayne, François Rabelays []|[[Prologue (littérature)|Prologue]].}}
{{citation bloc|Colligez ez abbayes de Touraine et mis en lumiere par le sieur de Balzac pour l’esbattement des pantagruelistes et non aultres […]}}


Sur les 100 contes initialement prévus, Balzac n'en a écrit que 30, regroupés en trois ''dixains''<ref name="Delville">{{Lien web |langue=fr |titre=Les Cent Contes drolatiques d’Honoré de Balzac : une écriture des limites. |url=https://preo.u-bourgogne.fr/shc/index.php?id=184}}</ref>.
''Cecy est ung livre de haulte digestion, plein de deduicts de grant goust pour ces goutteulx trez-illustres et beuveurs trez-prétieulx auxquels s’adressoyt nostre digne compatriote, esterne honneur de Tourayne, François Rabelays ()'' » ([[Prologue (littérature)|Prologue]]).
''Colligez ez abbayes de Touraine et mis en lumiere par le sieur de Balzac pour l’esbattement des pantagruelistes et non aultres…'' »


== Le style==
== Le style==


Les ''Cent Contes drolatiques'', publiés en 1832, forment un projet insolite d’écriture ludique et d’imitation pour ''demourer soy-mesme en pastissant devant le moule d’aultrui'' qui fit un beau scandale à l’époque, autant par sa truculence que par les fantaisies d’une langue imaginée.
Les ''Cent Contes drolatiques'', publiés en 1832, forment un projet insolite d’écriture ludique et d’imitation pour {{citation|demourer soy-mesme en pastissant devant le moule d’aultrui}} (« demeurer soi-même en cuisinant devant le moule d’autrui ») qui fit un beau scandale à l’époque, autant par sa truculence que par les fantaisies d’une langue imaginée.


En effet, le multilangage de Balzac, d’inspiration [[François Rabelais|rabelaisienne]], et qui voulait reproduire dans l’unicité celui d’un [[Moyen Âge]] s’échelonnant sur trois siècles et treize règnes, est fait de [[néologisme]]s, de mots forgés, de termes techniques, savants avec leurs nombreux latinismes, mais également dialectaux et burlesques sans oublier les [[calembour]]s, le tout servi par une graphie et des constructions archaïsantes qui donnent aux [[conte]]s un ton et un style jugés par l’auteur conformes à son projet, à savoir un « livre concentrique » dans une « œuvre concentrique ».
En effet, le multilangage de Balzac, d’inspiration [[François Rabelais|rabelaisienne]], et qui voulait reproduire dans l’unicité celui d’un [[Moyen Âge]] s’échelonnant sur trois siècles et treize règnes, est fait de [[néologisme]]s, de mots forgés, de termes techniques savants avec leurs nombreux latinismes, mais également dialectaux et burlesques {{incise|sans oublier les [[calembour]]s}}, le tout servi par une graphie et des constructions archaïsantes qui donnent aux [[conte]]s un ton et un style jugés par l’auteur conformes à son projet, à savoir un « livre concentrique » dans une « œuvre concentrique ».


Ce recueil est beaucoup plus [[Honoré de Balzac|balzacien]] qu'on ne l'a jugé de prime abord. Notamment en ce qui concerne le style inattendu chez Balzac, déclaré choquant, et sur lequel revient Jean-Claude Polet :{{citation| Déjà entre [[1830 en littérature|1830]] et [[1850 en littérature|1850]] émerge ce que d'aucuns ont appelé la subversion totale du sujet et il s'agira de donner peut-être un jour leur place exacte aux Contes drolatiques<ref>Balzac dans : Patrimoine littéraire européen, renaissances nationales et conscience universelle [[1832 en littérature|1832]]-[[1885 en littérature|1885]], romantismes triomphants. vol.11a, Éditions [[De Boeck]]-université, [[Bruxelles]], [[1999]], {{p.}} 230 {{ISBN|2804128059}}</ref>.}}
Ce recueil est beaucoup plus [[Honoré de Balzac|balzacien]] qu'on ne l'a jugé de prime abord. Notamment en ce qui concerne le style, inattendu chez Balzac, déclaré choquant, et sur lequel revient Georges Jacques : {{citation| Déjà entre {{Date-|||1830|en littérature}} et {{Date-|||1850|en littérature}} émerge ce que d'aucuns ont appelé la subversion totale du sujet et il s'agira de donner peut-être un jour leur place exacte aux ''Contes drolatiques''<ref>Balzac dans : ''Patrimoine littéraire européen, renaissances nationales et conscience universelle {{Date-|||1832|en littérature}}-{{Date-|||1885|en littérature}}, romantismes triomphants'', {{vol.|11a}}, Éditions [[De Boeck]]-université, [[Bruxelles]], 1999, {{ISBN|978-2-80412-805-0}}, {{OCLC|313542461}}, {{pc|lxix}}, 966{{nb p.}}, {{p.}} 230.</ref>.}}


L'écart d'inspiration avec ''[[Louis Lambert]]'' ou ''[[Séraphîta]]'' —des nouvelles qu'il écrivait en même temps que ces contes— a beaucoup intrigué la critique. Selon Roland Chollet, la veine drolatique {{citation|a servi à Balzac d'espace expérimental, et d'antidote au sérieux romantique<ref>{{Harvsp|Pléiade 1990|p=1134}}</ref>}}. Oliver y voit aussi {{Citation|un pari esthétique : est-ce possible, au dix-neuvième siècle, de retrouver tout en les renouvelant les sources historiques d'un rire bien français<ref>{{Harvsp|Oliver 2008|p=xi}}</ref>?}}. Pour [[Stefan Zweig]], une telle combinaison d'écrits aussi disparates menés de front ne peut s'expliquer que par son désir de tester son génie, afin de voir jusqu'à quel niveau il pouvait aller : tout comme un architecte, en faisant le plan d'un édifice, calcule les dimensions et les effets de charge, Balzac voulait tester ses forces en établissant les fondations sur lesquelles s'élèverait sa ''Comédie humaine''<ref>{{Harvsp|Zweig 1946|p=173}}</ref>.
L'écart d'inspiration avec ''[[Louis Lambert]]'' ou ''[[Séraphîta]]'' {{incise|des nouvelles qu'il écrivait en même temps que ces contes}} a beaucoup intrigué la critique. Selon Roland Chollet, la veine drolatique {{citation|a servi à Balzac d'espace expérimental, et d'antidote au sérieux romantique<ref>{{Harvsp|Pléiade 1990|p=1134}}.</ref>}}. Oliver y voit aussi {{Citation|un pari esthétique : est-ce possible, au {{s-|XIX}}, de retrouver tout en les renouvelant les sources historiques d'un rire bien français<ref>{{Harvsp|Oliver 2008|p=xi}}.</ref> ?}}. Pour [[Stefan Zweig]], une telle combinaison d'écrits aussi disparates menés de front ne peut s'expliquer que par son désir de tester son génie, afin de voir jusqu'à quel niveau il pouvait aller : tout comme un architecte, en faisant le plan d'un édifice, calcule les dimensions et les effets de charge, Balzac voulait tester ses forces en établissant les fondations sur lesquelles s'élèverait sa ''Comédie humaine''<ref>{{Harvsp|Zweig 1946|p=173}}.</ref>.


== Personnages ==
== Personnages ==


[[Image:Scipion Sardini par Doré.jpg|thumb|left|200px|[[Scipion Sardini]], par [[Gustave Doré]] pour l'édition de 1855 des ''Contes drolatiques'' de [[Honoré de Balzac|Balzac]].]]
[[Fichier:Scipion Sardini par Doré.jpg|vignette|left|200px|[[Scipion Sardini]], par [[Gustave Doré]] pour l'édition de 1855 de [[Armand Dutacq|Dutacq]] des ''Contes drolatiques'' de [[Honoré de Balzac|Balzac]].]]


Beaucoup de personnages historiques ou célèbres ont inspiré Balzac.
Beaucoup de personnages historiques ou célèbres ont inspiré Balzac. Il a notamment consacré un conte entier à [[Scipion Sardini]], comte de Chaumont (1526-1609), banquier d'[[Henri III de France]] et de [[Catherine de Médicis]], dont le père était [[gonfalonier]] de la seigneurie de [[Lucques]] en [[Toscane]].
Il a notamment consacré un conte entier à [[Scipion Sardini]], comte de Chaumont, [[1526]]-[[1609]], banquier d'[[Henri III de France]] et de [[Catherine de Médicis]] dont le père était [[gonfalonnier]] de la seigneurie de [[Lucques]] en [[Toscane]].
Ce Français d'origine [[italie]]nne qui compta parmi les "partisans" italiens de l'entourage de Catherine de Médicis<ref>Larousse en 10 volumes, vol IX, {{p.}}9424 {{ISBN|2031023098}}</ref>, a laissé dans [[Paris]] une trace architecturale : l'hôtel Scipion Sardini ([[1565]]), au {{numéro}}13 de la [[rue Scipion]], une demeure construite pour sa maîtresse [[Isabelle de Limeuil]]. Il devint aussi propriétaire du [[château de Chaumont-sur-Loire]] de [[1600]] à [[1667]]<ref>Mémoires de la Société des Sciences et des Lettres de la ville de [[Blois]], t.V, [[1856]], {{p.}} 286-289.</ref>. Dans ''[[La Chière nuictée d'amour]]'' Scipion Sardini est une victime de l'amour qu'il porte à l'épouse de l'avocat parisien [[Pierre des Avenelles]], l'affaire se déroulant sur fond des préparatifs de la [[conjuration d'Amboise]] ([[1560]]).
Ce Français d'origine [[italie]]nne, qui compta parmi les « partisans » italiens de l'entourage de Catherine de Médicis<ref>''Larousse'' en 10 volumes, {{vol.|IX}} {{ISBN|978-2-03102-309-8}}, {{p.|9424}}.</ref>, a laissé dans [[Paris]] une trace architecturale : l'hôtel Scipion Sardini (1565), au {{numéro}}13 de la [[rue Scipion]], une demeure construite pour sa maîtresse [[Isabelle de Limeuil]]. Il devint aussi propriétaire du [[château de Chaumont-sur-Loire]] de 1600 à 1667<ref>''Mémoires de la Société des sciences et des lettres de la ville de [[Blois]]'', t. V, 1856, {{p.|286-289}}.</ref>. Dans ''[[La Chière nuictée d'amour]]'', Scipion Sardini est une victime de l'amour qu'il porte à l'épouse de l'avocat parisien [[Pierre des Avenelles]], l'affaire se déroulant sur fond des préparatifs de la [[conjuration d'Amboise]] (1560).


Le [[Famille d'Amboise|Seigneur de Rochecorbon]] et [[Maison de Craon|Jeanne de Craon]] sont également les protaganistes de ''[[le Péché véniel]]'', et ils se trouvent naturellement dans des situations grotesques avec moults références au pucelage et aux questions de lit.
Le [[Famille d'Amboise|seigneur de Rochecorbon]], le [[Château de Montsoreau|comte de Montsoreau]] et [[Maison de Craon|Jeanne de Craon]] sont également les protagonistes du ''[[le Péché véniel|Péché véniel]]'', et ils se trouvent naturellement dans des situations grotesques avec moult références au pucelage et aux questions de lit.


L'[[Diocèse de Coire|évêque de Coire]], secrétaire de l'archevêque de [[Bordeaux]] est pris lui-même dans les filets de la séduction de ''[[la Belle Impéria]]'' menacée d'excommunication pour avoir ''péché'' de chair.
L'[[Diocèse de Coire|évêque de Coire]], secrétaire de l'archevêque de [[Bordeaux]], est pris lui-même dans les filets de la séduction de ''[[La Belle Impéria]]'', menacée d'excommunication pour avoir commis le péché de chair.


== Illustrations ==
== Illustrations ==
Outre [[Albert Robida]], [[Gustave Doré]], les peintres et caricaturistes ont été souvent inspiré par les contes drolatiques. [[Albert Dubout]] en a produit une version délirante.
Outre [[Albert Robida]] et [[Gustave Doré]], de nombreux peintres et caricaturistes ont été inspirés par les ''Contes drolatiques'' de Balzac. [[Albert Dubout]] en a produit une version délirante.

== Liste des contes ==
Cette liste est celle de la treizième édition chez Garnier Frères, Paris 1924. Chaque dixain est encadré par un prologue et un épilogue, qui sont aussi de savoureux morceaux de littérature balzacienne. "l'Avertissement du Libraire" (Balzac lui-même) qui figure dans la première édition de 1832 (premier dixain), est reprise dès l'édition de 1855 (la cinquième) par cet éditeur.

=== Premier dixain ===

* ''[[La Belle Impéria]]''
* ''[[Le Péché véniel]]''
* ''La Mye du Roy''
* ''L'Héritier du Diable''
* ''Les Ioyeulsetez du roy Loys le unziesme''
* ''La Connestable''
* ''La pucelle de Thilhouze''
* ''Le Frère d'armes''
* ''Le Curé d'Azay-le-rideau''
* ''L'Apostrophe''

=== Secund dixain ===

* ''Les trois Clercs de Saint-Nicholas''
* ''Le Ieusne de Françoys premier''
* ''Les bons Proupos des religieuses de Poissy''
* ''Comment feut basty le chasteau d'Azay''
* ''La faulse Courtizane''
* ''Le Dangier d'estre trop coquebin''
* ''[[La Chière nuictée d'amour]]''
* ''Le Prosne du ioyeulx curé de Meudon''
* ''Le Succube''
* ''Desespérance d'amour''

=== Troisième dixain ===

* ''Persévérance d'amour''
* ''D'ung iusticiard qui ne se remembroyt les chouses''
* ''Sur le Moyne Amador, qui feut ung glorieux Abbé de Turpenay''
* ''Berthe la repentie''
* ''Comment la belle Fille de Portillon quinaulda son iuge''
* ''Cy est demonstré que la Fortune est touiours femelle''
* ''D'ung paouvre qui avait nom le Vieulx-par-chemins''
* ''Dires incongrus de trois pèlerins''
* ''Naifveté''
* ''La belle Impéria mariée''


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références|taille=30}}


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
=== Éditions du texte ===
=== Éditions du texte ===
* {{Ouvrage|auteur1=Pierre-Georges Castex|auteur2=Roland Chollet|auteur3=René Guise|auteur4=Nicole Mozet|titre=Honoré de Balzac|sous-titre=Œuvres diverses|tome=1|passage=1-519|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|collection=Pléiade|numéro dans collection=364|année=1990|pages totales=1904|isbn=2070106640|présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/oeuvres-diverses|id=Pléiade 1990}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre-Georges Castex|auteur2=Roland Chollet|auteur3=René Guise|auteur4=Nicole Mozet|titre=Honoré de Balzac|sous-titre=œuvres diverses|tome=1|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|collection=Pléiade|numéro dans collection=364|année=1990|pages totales=1904|passage=1-519|isbn=2-07-010664-0|présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Bibliotheque-de-la-Pleiade/oeuvres-diverses|id=Pléiade 1990}}.
* {{Ouvrage|auteur1=Andrew Oliver|titre=Les Cent Contes drolatiques colligez ès abbaïes de Touraine et mis en lumière par le sieur de Balzac|sous-titre=Premier Dixain|tome=|lieu=Toronto|éditeur=Éditions de l'originale|collection=|année=2008|pages totales=224|isbn=9780980930719|présentation en ligne=|id=Oliver 2008}}
* {{Ouvrage|auteur1=Andrew Oliver|titre=Les Cent Contes drolatiques colligez ès abbaïes de Touraine et mis en lumière par le sieur de Balzac|sous-titre=premier dixain|lieu=Toronto|éditeur=Éditions de l'originale|année=2008|pages totales=224|isbn=978-0-9809307-1-9|id=Oliver 2008}}.


=== Études ===
=== Études ===
* Jean-Christophe Abramovici, « Cronos écrivain : jeunesse et vieillesse dans les ''Contes drolatiques'' », ''[[L'Année balzacienne]]'', juillet 1999, 20 (1), p. 47-58.
* Jean-Christophe Abramovici, « Cronos écrivain : jeunesse et vieillesse dans les ''Contes drolatiques'' », ''[[L'Année balzacienne]]'', {{date-|juillet 1999}}, {{numéro|20}}, {{vol.|1}}, {{p.|47-58}}.
* Marie-Claire Bichard-Thomine, « Le Projet des ''Contes drolatiques'' d’après leurs prologues », ''L’Année balzacienne'', 1995, 16, p. 151-64.
* Marie-Claire Bichard-Thomine, « Le projet des ''Contes drolatiques'' d’après leurs prologues », ''L’Année balzacienne'', 1995, {{numéro|16}}, {{p.|151-164}}.
* Eric Bordas, « Quand l’écriture d’une préface se dédouble : l’‘Avertissement’ et le ‘prologue’ des ''Contes drolatiques'' de Balzac », ''Neophilologus'', July 1998, 82 (3), p. 369-83.
* Eric Bordas, « Quand l’écriture d’une préface se dédouble : l’“avertissement” et le “prologue” des ''Contes drolatiques'' de Balzac », ''Neophilologus'', {{date-|juillet 1998}}, {{numéro|82}}, {{vol.|3}}, p. 369-383.
* Véronique Bui, « ''Ave Eva'' : la Femme, la Genèse et Balzac », ''Genèses du roman : Balzac et Sand'', Amsterdam, Rodopi, 2004, p. 179-93.
* Véronique Bui, « ''Ave Eva'' : la femme, la Genèse et Balzac », ''Genèses du roman. Balzac et Sand'', Amsterdam, Rodopi, 2004, {{p.|179-193}}.
* Roland Chollet, « La Jouvence de l’archaïsme : libre causerie en Indre-et-Loire », ''L’Année balzacienne'', 1995, 16, p. 135-50.
* Roland Chollet, « La jouvence de l’archaïsme : libre causerie en Indre-et-Loire », ''L’Année balzacienne'', 1995, {{numéro|16}}, {{p.|135-150}}.
* Rolland Chollet, « Le Second Dixain des contes drolatiques : Ébauche d’une chronologie de la composition », ''L’Année balzacienne'', 1966, p. 85-126.
* Rolland Chollet, « Le second dixain des contes drolatiques : ébauche d’une chronologie de la composition », ''L’Année balzacienne'', 1966, p. 85-126.
* Étienne Cluzel, « Quelques remarques sur ''Les Contes drolatiques'' de Balzac illustrés par [[Gustave Doré]] », ''Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire'', 1957, 3, p. 79-90.
* Étienne Cluzel, « Quelques remarques sur ''Les Contes drolatiques'' de Balzac illustrés par [[Gustave Doré]] », ''Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire'', 1957, {{numéro|3}}, p. 79-90.
* {{en}} Wayne Conner, « The Influence of [[Étienne Tabourot|Tabourot des Accords]] on Balzac’s Contes drolatiques », ''Romanic Review'', 1950, 41, p. 195-205.
* {{en}} Wayne Conner, « The Influence of [[Étienne Tabourot|Tabourot des Accords]] on Balzac’s ''Contes drolatiques'' », ''Romanic Review'', 1950, {{numéro|41}}, p. 195-205.
* {{en}} G. M. Fess, {{lang|en|« A New Source for Balzac’s Contes Drolatiques », ''Modern Language Notes''}}, juin 1937, 52 (6), p. 419-21.
* {{en}} G. M. Fess, {{lang|en|« A New Source for Balzac’s ''Contes Drolatiques'' », ''Modern Language Notes''}}, {{date-|juin 1937}}, {{numéro|52}}, {{vol.|6}}, p. 419-421.
* René Favret, « Balzac, un autre Rabelais : propos sur ''Les Contes drolatiques'' (1832, 1833, 1837) », ''Bulletin de l’Association des Amis de Rabelais et de La Devinière'', 2000, 5 (9), p. 555-68.
* René Favret, « Balzac, un autre Rabelais : propos sur ''Les Contes drolatiques'' (1832, 1833, 1837) », ''Bulletin de l’Association des amis de Rabelais et de La Devinière'', 2000, {{numéro|5}}, {{vol.|9}}, p. 555-568.
* Abdellah Hammouti, « La Moralité dans les ''Contes drolatiques'' de Balzac », ''L’Année balzacienne'', 1995, 16, p. 165-78.
* Abdellah Hammouti, « La moralité dans les ''Contes drolatiques'' de Balzac », ''L’Année balzacienne'', 1995, {{numéro|16}}, p. 165-178.
* {{de}} Ernst Hartner, ''Probleme der euphemistischen Ausdrucksweise: Dargestellt anhand ausgewahlter Beispiele aus den ''Contes drolatiques'' von Honoré de Balzac'', Zurich, 1970.
* {{de}} Ernst Hartner, ''Probleme der euphemistischen Ausdrucksweise: Dargestellt anhand ausgewahlter Beispiele aus den « Contes drolatiques » von Honoré de Balzac'', Zurich, 1970.
* {{de}} Wolf-Dieter Lange, « Poetik des Pastiche: Zu Balzacs ''Contes drolatiques'' », ''Honoré de Balzac'', Munich, Fink, 1980, p. 411-35.
* {{de}} Wolf-Dieter Lange, « Poetik des Pastiche: Zu Balzacs ''Contes drolatiques'' », ''Honoré de Balzac'', Munich, Fink, 1980, p. 411-435.
* [[Pierre-Robert Leclercq]], « L’Hommage à Rabelais », ''Magazine Littéraire'', février 1999, 373, p. 58.
* [[Pierre-Robert Leclercq]], « L’hommage à Rabelais », ''Magazine littéraire'', {{date-|février 1999}}, {{numéro|373}}, p. 58.
* Scott Lee, « Retour à Tours : ''les Contes drolatiques'' ou la lettre des origines », ''Réflexions sur l’autoréflexivité balzacienne'', Toronto, Centre d’Études du {{s-|XIX|e|}} Joseph Sablé, 2002, p. 181-88.
* Scott Lee, « Retour à Tours : ''Les Contes drolatiques'' ou la lettre des origines », ''Réflexions sur l’autoréflexivité balzacienne'', Toronto, Centre d’études du {{s-|XIX|e|}} Joseph Sablé, 2002, p. 181-188.
* Catherine Nesci, « ‘Le Sucube’ ou l’itinéraire de Tours en Orient : essai sur les lieux du poétique balzacien », ''L’Année balzacienne'', 1985, 5, p. 263-95.
* [[Catherine Nesci]], « “Le succube” ou l’itinéraire de Tours en Orient : essai sur les lieux du poétique balzacien », ''L’Année balzacienne'', 1985, {{numéro|5}}, p. 263-295.
* Catherine Nesci, « Balzac et l’incontinence de l’histoire : à propos des ''Contes drolatiques'' », ''French Forum'', septembre 1988; 13 (3), 351-64.
* Catherine Nesci, « Balzac et l’incontinence de l’histoire : à propos des ''Contes drolatiques'' », ''French Forum'', {{date-|septembre 1988}}, {{numéro|13}}, {{vol.|3}}, p. 351-364.
* {{en}} Anne Lake Prescott, « The Stuart Masque and Pantagruel’s Dreams », ''ELH'', Fall 1984; 51 (3), 407-30.
* {{en}} Anne Lake Prescott, « The Stuart Masque and Pantagruel’s Dreams », ''ELH'', automne 1984, {{numéro|51}}, {{vol.|3}}, p. 407-430.
* Eberhard Valentin, « Le Frère d’armes : Examen de l’archaïsme d’un conte drolatique. », ''L’Année balzacienne'', 1974, 69-90.
* Eberhard Valentin, « Le frère d’armes : examen de l’archaïsme d’un conte drolatique », ''L’Année balzacienne'', 1974, {{numéros|69-90}}.
* {{en}} Andrew Watts, « Two Tales of One City: Balzac and the Decline of Tours », ''French Studies Bulletin'', Summer 2006, 99, p. 37-40.
* {{en}} Andrew Watts, « Two Tales of One City: Balzac and the Decline of Tours », ''French Studies Bulletin'', été 2006, {{numéro|99}}, p. 37-40.
* {{Ouvrage|lang=en|nom1=Zweig|prénom1=Stefan|lien auteur1=Stefan Zweig|titre=Balzac|traduction=|lien éditeur=|éditeur=Viking|lieu=New York|année=1946|réimpression=|pages totales=404|isbn=|id=Zweig 1946}}
* {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Stefan|nom1=Zweig|lien auteur1=Stefan Zweig|titre=Balzac|lieu=New York|éditeur=Viking|année=1946|pages totales=404|id=Zweig 1946}}


== Liens externes ==
{{Autres projets|wikisource = Les Contes drolatiques}}
{{Autres projets|wikisource = Les Contes drolatiques}}
{{Autres projets|commons = Category:Les Contes Drolatiques by Gustave Doré}}


{{Portail|contes|littérature|France au XIXe siècle}}
{{Portail|contes|littérature française|humour|France au XIXe siècle}}


{{DEFAULTSORT:Cent Contes drolatiques}}
{{DEFAULTSORT:Cent Contes drolatiques}}
[[Catégorie:Recueil de contes]]
[[Catégorie:Recueil de contes]]
[[Catégorie:Conte français]]
[[Catégorie:Conte français]]
[[Catégorie:Œuvre d'Honoré de Balzac]]
[[Catégorie:Conte d'Honoré de Balzac]]
[[Catégorie:1832 en littérature]]

Dernière version du 16 mai 2023 à 09:39

Les Cent Contes drolatiques
Image illustrative de l’article Les Cent Contes drolatiques
Dessin de Jacques Clément Wagrez, gravé par Frédéric-Émile Jeannin (eau-forte, 1895)

Auteur Honoré de Balzac
Pays Drapeau de la France France
Genre Conte
Éditeur Charles Gosselin et Edmond Werdet
Lieu de parution Paris
Date de parution -

Les Cent Contes drolatiques est un recueil de contes publiés par Honoré de Balzac à Paris, chez Charles Gosselin et Edmond Werdet de à . Ils constituent une réminiscence du Décaméron de Boccace, revendiquée par l'auteur lui-même[1], avec lequel plusieurs universitaires ont fait le rapprochement[2].

« Cecy est ung livre de haulte digestion, plein de deduicts de grant goust pour ces goutteulx trez-illustres et beuveurs trez-prétieulx auxquels s’adressoyt nostre digne compatriote, esterne honneur de Tourayne, François Rabelays […] »

— Prologue.

« Colligez ez abbayes de Touraine et mis en lumiere par le sieur de Balzac pour l’esbattement des pantagruelistes et non aultres […] »

Sur les 100 contes initialement prévus, Balzac n'en a écrit que 30, regroupés en trois dixains[3].

Le style[modifier | modifier le code]

Les Cent Contes drolatiques, publiés en 1832, forment un projet insolite d’écriture ludique et d’imitation pour « demourer soy-mesme en pastissant devant le moule d’aultrui » (« demeurer soi-même en cuisinant devant le moule d’autrui ») qui fit un beau scandale à l’époque, autant par sa truculence que par les fantaisies d’une langue imaginée.

En effet, le multilangage de Balzac, d’inspiration rabelaisienne, et qui voulait reproduire dans l’unicité celui d’un Moyen Âge s’échelonnant sur trois siècles et treize règnes, est fait de néologismes, de mots forgés, de termes techniques savants avec leurs nombreux latinismes, mais également dialectaux et burlesques — sans oublier les calembours —, le tout servi par une graphie et des constructions archaïsantes qui donnent aux contes un ton et un style jugés par l’auteur conformes à son projet, à savoir un « livre concentrique » dans une « œuvre concentrique ».

Ce recueil est beaucoup plus balzacien qu'on ne l'a jugé de prime abord. Notamment en ce qui concerne le style, inattendu chez Balzac, déclaré choquant, et sur lequel revient Georges Jacques : « Déjà entre et émerge ce que d'aucuns ont appelé la subversion totale du sujet et il s'agira de donner peut-être un jour leur place exacte aux Contes drolatiques[4]. »

L'écart d'inspiration avec Louis Lambert ou Séraphîta — des nouvelles qu'il écrivait en même temps que ces contes — a beaucoup intrigué la critique. Selon Roland Chollet, la veine drolatique « a servi à Balzac d'espace expérimental, et d'antidote au sérieux romantique[5] ». Oliver y voit aussi « un pari esthétique : est-ce possible, au XIXe siècle, de retrouver tout en les renouvelant les sources historiques d'un rire bien français[6] ? ». Pour Stefan Zweig, une telle combinaison d'écrits aussi disparates menés de front ne peut s'expliquer que par son désir de tester son génie, afin de voir jusqu'à quel niveau il pouvait aller : tout comme un architecte, en faisant le plan d'un édifice, calcule les dimensions et les effets de charge, Balzac voulait tester ses forces en établissant les fondations sur lesquelles s'élèverait sa Comédie humaine[7].

Personnages[modifier | modifier le code]

Scipion Sardini, par Gustave Doré pour l'édition de 1855 de Dutacq des Contes drolatiques de Balzac.

Beaucoup de personnages historiques ou célèbres ont inspiré Balzac. Il a notamment consacré un conte entier à Scipion Sardini, comte de Chaumont (1526-1609), banquier d'Henri III de France et de Catherine de Médicis, dont le père était gonfalonier de la seigneurie de Lucques en Toscane.

Ce Français d'origine italienne, qui compta parmi les « partisans » italiens de l'entourage de Catherine de Médicis[8], a laissé dans Paris une trace architecturale : l'hôtel Scipion Sardini (1565), au no 13 de la rue Scipion, une demeure construite pour sa maîtresse Isabelle de Limeuil. Il devint aussi propriétaire du château de Chaumont-sur-Loire de 1600 à 1667[9]. Dans La Chière nuictée d'amour, Scipion Sardini est une victime de l'amour qu'il porte à l'épouse de l'avocat parisien Pierre des Avenelles, l'affaire se déroulant sur fond des préparatifs de la conjuration d'Amboise (1560).

Le seigneur de Rochecorbon, le comte de Montsoreau et Jeanne de Craon sont également les protagonistes du Péché véniel, et ils se trouvent naturellement dans des situations grotesques avec moult références au pucelage et aux questions de lit.

L'évêque de Coire, secrétaire de l'archevêque de Bordeaux, est pris lui-même dans les filets de la séduction de La Belle Impéria, menacée d'excommunication pour avoir commis le péché de chair.

Illustrations[modifier | modifier le code]

Outre Albert Robida et Gustave Doré, de nombreux peintres et caricaturistes ont été inspirés par les Contes drolatiques de Balzac. Albert Dubout en a produit une version délirante.

Liste des contes[modifier | modifier le code]

Cette liste est celle de la treizième édition chez Garnier Frères, Paris 1924. Chaque dixain est encadré par un prologue et un épilogue, qui sont aussi de savoureux morceaux de littérature balzacienne. "l'Avertissement du Libraire" (Balzac lui-même) qui figure dans la première édition de 1832 (premier dixain), est reprise dès l'édition de 1855 (la cinquième) par cet éditeur.

Premier dixain[modifier | modifier le code]

  • La Belle Impéria
  • Le Péché véniel
  • La Mye du Roy
  • L'Héritier du Diable
  • Les Ioyeulsetez du roy Loys le unziesme
  • La Connestable
  • La pucelle de Thilhouze
  • Le Frère d'armes
  • Le Curé d'Azay-le-rideau
  • L'Apostrophe

Secund dixain[modifier | modifier le code]

  • Les trois Clercs de Saint-Nicholas
  • Le Ieusne de Françoys premier
  • Les bons Proupos des religieuses de Poissy
  • Comment feut basty le chasteau d'Azay
  • La faulse Courtizane
  • Le Dangier d'estre trop coquebin
  • La Chière nuictée d'amour
  • Le Prosne du ioyeulx curé de Meudon
  • Le Succube
  • Desespérance d'amour

Troisième dixain[modifier | modifier le code]

  • Persévérance d'amour
  • D'ung iusticiard qui ne se remembroyt les chouses
  • Sur le Moyne Amador, qui feut ung glorieux Abbé de Turpenay
  • Berthe la repentie
  • Comment la belle Fille de Portillon quinaulda son iuge
  • Cy est demonstré que la Fortune est touiours femelle
  • D'ung paouvre qui avait nom le Vieulx-par-chemins
  • Dires incongrus de trois pèlerins
  • Naifveté
  • La belle Impéria mariée

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Avertissement en préface de la première édition de 1832.
  2. Stéphane Vachon, Honoré de Balzac, Presses Universitaires Paris-Sorbonne, 1999 (ISBN 978-2-84050-159-6), p. 185.
  3. « Les Cent Contes drolatiques d’Honoré de Balzac : une écriture des limites. »
  4. Balzac dans : Patrimoine littéraire européen, renaissances nationales et conscience universelle -, romantismes triomphants, vol. 11a, Éditions De Boeck-université, Bruxelles, 1999, (ISBN 978-2-80412-805-0), (OCLC 313542461), lxix, 966 p., p.  230.
  5. Pléiade 1990, p. 1134.
  6. Oliver 2008, p. xi.
  7. Zweig 1946, p. 173.
  8. Larousse en 10 volumes, vol. IX (ISBN 978-2-03102-309-8), p. 9424.
  9. Mémoires de la Société des sciences et des lettres de la ville de Blois, t. V, 1856, p. 286-289.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Éditions du texte[modifier | modifier le code]

  • Pierre-Georges Castex, Roland Chollet, René Guise et Nicole Mozet, Honoré de Balzac : œuvres diverses, t. 1, Paris, Gallimard, coll. « Pléiade » (no 364), , 1904 p. (ISBN 2-07-010664-0, présentation en ligne), p. 1-519.
  • Andrew Oliver, Les Cent Contes drolatiques colligez ès abbaïes de Touraine et mis en lumière par le sieur de Balzac : premier dixain, Toronto, Éditions de l'originale, , 224 p. (ISBN 978-0-9809307-1-9).

Études[modifier | modifier le code]

  • Jean-Christophe Abramovici, « Cronos écrivain : jeunesse et vieillesse dans les Contes drolatiques », L'Année balzacienne, , no 20, vol. 1, p. 47-58.
  • Marie-Claire Bichard-Thomine, « Le projet des Contes drolatiques d’après leurs prologues », L’Année balzacienne, 1995, no 16, p. 151-164.
  • Eric Bordas, « Quand l’écriture d’une préface se dédouble : l’“avertissement” et le “prologue” des Contes drolatiques de Balzac », Neophilologus, , no 82, vol. 3, p. 369-383.
  • Véronique Bui, « Ave Eva : la femme, la Genèse et Balzac », Genèses du roman. Balzac et Sand, Amsterdam, Rodopi, 2004, p. 179-193.
  • Roland Chollet, « La jouvence de l’archaïsme : libre causerie en Indre-et-Loire », L’Année balzacienne, 1995, no 16, p. 135-150.
  • Rolland Chollet, « Le second dixain des contes drolatiques : ébauche d’une chronologie de la composition », L’Année balzacienne, 1966, p. 85-126.
  • Étienne Cluzel, « Quelques remarques sur Les Contes drolatiques de Balzac illustrés par Gustave Doré », Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire, 1957, no 3, p. 79-90.
  • (en) Wayne Conner, « The Influence of Tabourot des Accords on Balzac’s Contes drolatiques », Romanic Review, 1950, no 41, p. 195-205.
  • (en) G. M. Fess, « A New Source for Balzac’s Contes Drolatiques », Modern Language Notes, , no 52, vol. 6, p. 419-421.
  • René Favret, « Balzac, un autre Rabelais : propos sur Les Contes drolatiques (1832, 1833, 1837) », Bulletin de l’Association des amis de Rabelais et de La Devinière, 2000, no 5, vol. 9, p. 555-568.
  • Abdellah Hammouti, « La moralité dans les Contes drolatiques de Balzac », L’Année balzacienne, 1995, no 16, p. 165-178.
  • (de) Ernst Hartner, Probleme der euphemistischen Ausdrucksweise: Dargestellt anhand ausgewahlter Beispiele aus den « Contes drolatiques » von Honoré de Balzac, Zurich, 1970.
  • (de) Wolf-Dieter Lange, « Poetik des Pastiche: Zu Balzacs Contes drolatiques », Honoré de Balzac, Munich, Fink, 1980, p. 411-435.
  • Pierre-Robert Leclercq, « L’hommage à Rabelais », Magazine littéraire, , no 373, p. 58.
  • Scott Lee, « Retour à Tours : Les Contes drolatiques ou la lettre des origines », Réflexions sur l’autoréflexivité balzacienne, Toronto, Centre d’études du XIXe siècle Joseph Sablé, 2002, p. 181-188.
  • Catherine Nesci, « “Le succube” ou l’itinéraire de Tours en Orient : essai sur les lieux du poétique balzacien », L’Année balzacienne, 1985, no 5, p. 263-295.
  • Catherine Nesci, « Balzac et l’incontinence de l’histoire : à propos des Contes drolatiques », French Forum, , no 13, vol. 3, p. 351-364.
  • (en) Anne Lake Prescott, « The Stuart Masque and Pantagruel’s Dreams », ELH, automne 1984, no 51, vol. 3, p. 407-430.
  • Eberhard Valentin, « Le frère d’armes : examen de l’archaïsme d’un conte drolatique », L’Année balzacienne, 1974, nos 69-90.
  • (en) Andrew Watts, « Two Tales of One City: Balzac and the Decline of Tours », French Studies Bulletin, été 2006, no 99, p. 37-40.
  • (en) Stefan Zweig, Balzac, New York, Viking, , 404 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Sur les autres projets Wikimedia :