« Johann Nepomuk Hummel » : différence entre les versions

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* [[Concerto pour piano nº 2 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|2}}]] en la mineur, Op.85
* [[Concerto pour piano no 2 de Hummel|Concerto pour piano {{numéro|2}}]] en la mineur, {{op.|l|85}}
* [[Concerto pour piano nº 3 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|3}}]] en si mineur, Op.89
* [[Concerto pour piano no 3 de Hummel|Concerto pour piano {{numéro|3}}]] en si mineur, op. 89
* [[Sonate pour piano nº 5 de Hummel|Sonate pour piano {{nº|5}}]] en ''fa dièse mineur'', Op.81
* [[Sonate pour piano no 5 de Hummel|Sonate pour piano {{numéro|5}}]] en ''fa dièse mineur'', op. 81
* Messe en ''ré majeur'', Op. 111
* Messe en ''ré majeur'', op. 111
* Concerto pour trompette en ''mi majeur'', S.49
* Concerto pour trompette en ''mi majeur'', S.49
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'''Johann Nepomuk Hummel''' (<small>en français :</small> '''Jean-Népomucène Hummel''') est un [[compositeur]] et [[pianiste]] autrichien né le {{Date-|14|novembre|1778}} à [[Bratislava|Presbourg]] et mort le {{date-|17|octobre|1837}} à [[Weimar]]. Élève de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], de [[Joseph Haydn|Haydn]] et de [[Antonio Salieri|Salieri]], il est considéré comme l'un des meilleurs [[pianiste]]s de concert d'[[Europe]] de son temps. Principalement reconnu pour son concerto pour trompette écrit en [[1803 en musique classique|1803]] et ses huit concertos pour piano qui connurent en leur temps un succès considérable, il a consacré l'essentiel de son activité à des pièces pour le [[piano]]. En parallèle de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], dont il est le contemporain, sa musique se classe à la jonction entre le [[Musique de la période classique|classicisme]] et le [[Musique romantique|romantisme]] dont il inspira nombre de compositeurs comme [[Frédéric Chopin|Chopin]].
'''Johann Nepomuk Hummel''' (<small>en français :</small> '''Jean-Népomucène Hummel''') est un [[compositeur]] et [[pianiste]] autrichien né le {{Date-|14|novembre|1778}} à [[Bratislava|Presbourg]] et mort le {{date-|17|octobre|1837}} à [[Weimar]]. Élève de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]], de [[Joseph Haydn|Haydn]] et de [[Antonio Salieri|Salieri]], il est considéré comme l'un des meilleurs [[pianiste]]s de concert d'[[Europe]] de son temps. Principalement reconnu pour son concerto pour trompette écrit en [[1803 en musique classique|1803]] et ses huit concertos pour piano qui connurent en leur temps un succès considérable, il a consacré l'essentiel de son activité à des pièces pour le [[piano]]. En parallèle de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], dont il est le contemporain, sa musique se classe à la jonction entre le [[Musique de la période classique|classicisme]] et le [[Musique romantique|romantisme]], dont il inspira nombre de compositeurs, comme [[Frédéric Chopin|Chopin]].


== Biographie ==
== Biographie ==
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=== Enfance et études ===
=== Enfance et études ===


[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel's_Birth_House.jpg|vignette|alt=maison de naissance|redresse=0.8|gauche|Maison de naissance d'Hummel, rue Klobučnícka à Bratislava]]
[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel's_Birth_House.jpg|vignette|alt=maison de naissance|redresse=0.8|gauche|Maison de naissance de Hummel, rue Klobučnícka à Bratislava]]
Johann Nepomuk Hummel est né le {{Date-|14|novembre|1778}} à [[Bratislava|Presbourg]], alors en [[Royaume de Hongrie (1538–1867)|Hongrie royale]] (aujourd'hui [[Bratislava]] en [[Slovaquie]]). Fils unique, ses parents le nomment en l'honneur du saint patron tchèque [[Jean Népomucène]]. Enfant prodige, il reçoit l'enseignement musical de son père, Johannes Hummel, musicien à l'école impériale de musique militaire de [[Vienne (Autriche)|Vienne]] et chef d'orchestre du théâtre {{sfn|Honegger|1979|p=524}}{{,}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}} ainsi que du virtuose claveciniste [[Franz Paul Rigler]].
Johann Nepomuk Hummel est né le {{Date-|14|novembre|1778}} à [[Bratislava|Presbourg]], alors en [[Royaume de Hongrie (1538–1867)|Hongrie royale]] (aujourd'hui [[Bratislava]] en [[Slovaquie]]). Fils unique, ses parents le nomment en l'honneur du saint patron tchèque [[Jean Népomucène]]. Enfant prodige, il reçoit l'enseignement musical de son père, Johannes Hummel, musicien à l'école impériale de musique militaire de [[Vienne (Autriche)|Vienne]] et chef d'orchestre du théâtre{{sfn|Honegger|1979|p=524}}{{,}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}} ainsi que du virtuose claveciniste [[Franz Paul Rigler]].


[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel_-_Schabblatt_Franz_Wrenk_nach_Zeichnung_Escherich.jpg|vignette|alt=|redresse=0.6|droite|Hummel jeune par Katharina Escherich]]
[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel_-_Schabblatt_Franz_Wrenk_nach_Zeichnung_Escherich.jpg|vignette|alt=|redresse=0.6|droite|Hummel jeune par Katharina Escherich]]
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Ensuite lorsque la famille déménage à Vienne en [[1786 en musique classique|1786]], Hummel est présenté au célèbre compositeur [[Wolfgang Amadeus Mozart]] qui l'accepte immédiatement dans son propre domicile en tant d'étudiant pendant deux années ([[1786 en musique classique|1786]]-[[1788 en musique classique|1788]]){{sfn|Vignal|2011|p=672}}. Son enseignement lui permet de donner son premier concert en public à [[Dresde]] à l'âge de seulement neuf ans. Suivant les conseils de Mozart, le père entreprend avec son fils une tournée de concerts à travers les principaux centres musicaux européens pendant quatre ans ([[1788 en musique classique|1788]]-[[1792 en musique classique|1792]]), ce qui fait de lui un interprète célèbre. Hummel commence à composer pendant ses voyages notamment à Londres où sa première composition connue date de [[1791 en musique classique|1791]]<ref>Opus 1 : Trois variations pour piano (Londres, 1791)</ref>.
Ensuite lorsque la famille déménage à Vienne en [[1786 en musique classique|1786]], Hummel est présenté au célèbre compositeur [[Wolfgang Amadeus Mozart]] qui l'accepte immédiatement dans son propre domicile en tant d'étudiant pendant deux années ([[1786 en musique classique|1786]]-[[1788 en musique classique|1788]]){{sfn|Vignal|2011|p=672}}. Son enseignement lui permet de donner son premier concert en public à [[Dresde]] à l'âge de seulement neuf ans. Suivant les conseils de Mozart, le père entreprend avec son fils une tournée de concerts à travers les principaux centres musicaux européens pendant quatre ans ([[1788 en musique classique|1788]]-[[1792 en musique classique|1792]]), ce qui fait de lui un interprète célèbre. Hummel commence à composer pendant ses voyages notamment à Londres où sa première composition connue date de [[1791 en musique classique|1791]]<ref>Opus 1 : Trois variations pour piano (Londres, 1791)</ref>.


Pendant cette série de concerts, il rencontre de prestigieux compositeurs, tels que [[Joseph Haydn]] ([[1791 en musique classique|1791]]), qui, à l’issue d’un concert du jeune musicien, lui donne en remerciement une [[guinée (monnaie)|guinée]]. De retour à Vienne, il suit l'enseignement auprès plusieurs maîtres comme le compositeur autrichien [[Johann Georg Albrechtsberger]], le virtuose italien [[Muzio Clementi]] et également auprès d’[[Antonio Salieri]] qui lui apprend la composition pour le chant ainsi que l'esthétique musicale.
Pendant cette série de concerts, il rencontre de prestigieux compositeurs, tels que [[Joseph Haydn]] ([[1791 en musique classique|1791]]), qui, à l’issue d’un concert du jeune musicien, lui donne en remerciement une [[guinée (monnaie)|guinée]]. De retour à Vienne, il suit l'enseignement auprès plusieurs maîtres comme le compositeur autrichien [[Johann Georg Albrechtsberger]], le virtuose italien [[Muzio Clementi]] et également auprès d’[[Antonio Salieri]], qui lui apprend la composition pour le chant ainsi que l'esthétique musicale.
[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel.jpg|vignette|alt=Dessin d'Hummel.|redresse=0.6|gauche|Dessin par Ehregott Grunler.]]
[[Fichier:Johann_Nepomuk_Hummel.jpg|vignette|alt=Dessin d'Hummel.|redresse=0.6|gauche|Dessin par Ehregott Grunler.]]


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En 1792, le jeune [[Ludwig van Beethoven]] arrive à Vienne. On dit souvent qu’entre les deux compositeurs, il y avait une rivalité très marquée. En fait, ils sont amis, même si leurs relations connurent des hauts et des bas et que leurs partisans forment deux camps rivaux.
En 1792, le jeune [[Ludwig van Beethoven]] arrive à Vienne. On dit souvent qu’entre les deux compositeurs, il y avait une rivalité très marquée. En fait, ils sont amis, même si leurs relations connurent des hauts et des bas et que leurs partisans forment deux camps rivaux.


En [[1804 en musique classique|1804]], à l'âge de {{nombre|26|ans}}, Hummel devient {{traduction|langue=de|1=[[Maître de chapelle|Hofkapellmeister]]|2=[[maître de chapelle]] de la cour}} et directeur musical auprès du [[Maison Esterházy|prince Esterházy]]. Il est responsable de toutes les fonctions du poste d'Haydn, puisque celui-ci n'occupe le poste de [[Maître de chapelle|Kapellmeister]] que nominalement jusqu'à sa mort. Étant déjà l'auteur de nombreuses œuvres (plusieurs concertos, six opéras ainsi que de multiples pièces pour piano seul), il consacre cette période de sa vie à l'écriture de pièces religieuses (cinq messes). En [[1811 en musique classique|1811]], il quitte la cour du prince.
En [[1804 en musique classique|1804]], à l'âge de {{nombre|26|ans}}, Hummel devient ''[[Konzertmeister]]'' (premier violon) auprès du prince [[Nicolas II Esterházy]]. Il est responsable de toutes les fonctions du poste d'Haydn, puisque celui-ci n'occupe le poste de ''[[Kapellmeister]]'' (maître de chapelle) que nominalement jusqu'à sa mort. Étant déjà l'auteur de nombreuses œuvres (plusieurs concertos, six opéras ainsi que de multiples pièces pour piano seul), il consacre cette période de sa vie à l'écriture de pièces religieuses (cinq messes). En [[1811 en musique classique|1811]], il quitte la cour du prince.


En {{date-|mai 1813}}, il épouse la célèbre chanteuse viennoise [[Elisabeth Röckel]] (1793–1883), qui lui donne deux fils : Eduard (1814–1893), également musicien et [[Carl Hummel|Carl]] (1821–1907), peintre et aquafortiste. Elle l'encourage notamment à démarrer une grande tournée en Allemagne qui participe à la reconnaissance du public.
En {{date-|mai 1813}}, il épouse la célèbre chanteuse viennoise [[Elisabeth Röckel]] (1793–1883), qui lui donne deux fils : Eduard (1814–1893), également musicien et [[Carl Hummel|Carl]] (1821–1907), peintre et aquafortiste. Elle l'encourage notamment à démarrer une grande tournée en Allemagne qui participe à la reconnaissance du public.


La famille déménage brièvement à [[Stuttgart]] où il occupe le poste de Kapellmeister pendant deux ans ([[1816 en musique classique|1816]]-[[1818 en musique classique|1818]]).
La famille déménage brièvement à [[Stuttgart]] où il occupe le poste de ''Kapellmeister'' pendant deux ans ([[1816 en musique classique|1816]]-[[1818 en musique classique|1818]]).


=== Weimar ===
=== Weimar ===


[[Fichier:JNHummel_2.jpg|vignette|alt=Hummel en 1820.|Portrait d'Hummel par [[Joseph Karl Stieler]] en 1820.]]
[[Fichier:JNHummel_2.jpg|vignette|alt=Hummel en 1820.|Portrait d'Hummel par [[Joseph Karl Stieler]] en 1820.]]
En [[1819 en musique classique|1819]], à la demande de [[Marie Pavlovna de Russie (1786-1859)|Marie Pavlovna]], mécène musicale de la ville de [[Weimar]], Hummel est nommé Kapellmeister au [[Théâtre national allemand|théâtre de la Cour grand-ducale]] où il restera jusqu'à la fin de sa vie<ref name="fondation-hummel">{{Lien web |langue=de |titre=« Fondation Hummel de Weimar » |url=http://www.hummel-gesellschaft-weimar.de/ |date= |site= |consulté le= 21 décembre 2019}}.
En [[1819 en musique classique|1819]], à la demande de [[Marie Pavlovna de Russie (1786-1859)|Marie Pavlovna]], mécène musicale de la ville de [[Weimar]], Hummel est nommé ''Kapellmeister'' au [[Théâtre national allemand|théâtre de la Cour grand-ducale]] où il restera jusqu'à la fin de sa vie<ref name="fondation-hummel">{{Lien web |langue=de |titre=« Fondation Hummel de Weimar » |url=http://www.hummel-gesellschaft-weimar.de/ |date= |consulté le= 21 décembre 2019}}.
</ref>. Il est notamment préféré au musicien [[Carl Maria von Weber]].
</ref>. Il est notamment préféré au musicien [[Carl Maria von Weber]].


Hummel atteint alors la plus grande renommée européenne. Il joue dans toute l'Europe lors de grandes tournées en Russie, Pologne et France et ses compositions sont très populaires et jouées par de nombreux interprètes. Parallèlement à ses activités, il enseigne à de nombreux élèves comme [[Ferdinand Hiller]] <ref name="fondation-hummel"></ref>.
Hummel atteint alors la plus grande renommée européenne. Il joue dans toute l'Europe lors de grandes tournées en Russie, Pologne et France et ses compositions sont très populaires et jouées par de nombreux interprètes. Parallèlement à ses activités, il enseigne à de nombreux élèves comme [[Ferdinand Hiller]]<ref name="fondation-hummel" />.


Durant cette période, il s'intéresse à la littérature et s'en inspire pour ses dernières œuvres : il fonde une forte amitié avec [[Johann Wolfgang von Goethe]] et admire le poète [[Friedrich von Schiller]].
Durant cette période, il s'intéresse à la littérature et s'en inspire pour ses dernières œuvres : il fonde une forte amitié avec [[Johann Wolfgang von Goethe]] et admire le poète [[Friedrich von Schiller]].
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=== Dernières années ===
=== Dernières années ===


En [[1825 en musique classique|1825]], Hummel entame un voyage vers Paris. Il devient membre honoraire de la ''Société Académique des Enfants d'Apollon''<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur= Mylène Pardoen |titre= La Musique Française au XVIIIème siècle|url=https://sites.univ-lyon2.fr/musiquefr-18/salles/paris/salleconcert/salon/enfants.html |consulté le= 20 décembre 2019}}</ref>, un groupe organisant des concerts réguliers. L'éditeur parisien [[Aristide Farrenc]] acquiert, à ce moment là, ses droits de publications pour l'entièreté de ses œuvres futures<ref>Bea Friedland, ''Louise Farrenc, 1804–1875: Composer, Performer, Scholar'', 1980, Ann Arbor, UMI Press, {{p.|15–16}}, ISN=0-8357-1111-0</ref>. En [[1827 en musique classique|1827]], il publie une méthode pour le jeu au piano {{traduction|langue=de|1=Anweisung zum Piano-Forte-Spiel|2=Instructions pour le jeu du [[pianoforte]]}} {{Citation|qui eut une importance considérable dans la première moitié du {{s-|XIX}}}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}}.
En [[1825 en musique classique|1825]], Hummel entame un voyage vers Paris. Il devient membre honoraire de la ''Société Académique des Enfants d'Apollon''<ref>{{Lien web |langue=fr|auteur= Mylène Pardoen |titre= La Musique Française au XVIIIème siècle|url=https://sites.univ-lyon2.fr/musiquefr-18/salles/paris/salleconcert/salon/enfants.html |consulté le= 20 décembre 2019}}</ref>, un groupe organisant des concerts réguliers. L'éditeur parisien [[Aristide Farrenc]] acquiert, à ce moment-là, ses droits de publications pour l'entièreté de ses œuvres futures<ref>Bea Friedland, ''Louise Farrenc, 1804–1875: Composer, Performer, Scholar'', 1980, Ann Arbor, UMI Press, {{p.|15–16}}, ISN=0-8357-1111-0</ref>. En [[1827 en musique classique|1827]], il publie une méthode pour le jeu au piano {{traduction|langue=de|1=Anweisung zum Piano-Forte-Spiel|2=Instructions pour le jeu du [[pianoforte]]}} {{Citation|qui eut une importance considérable dans la première moitié du {{s-|XIX}}}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}}.


[[Fichier:JNHummel.jpg|vignette|alt=Buste d'Hummel.|redresse=0.6|Buste représentant Hummel proche du théâtre national de Weimar]]
[[Fichier:JNHummel.jpg|vignette|alt=Buste d'Hummel.|redresse=0.6|Buste représentant Hummel proche du théâtre national de Weimar]]
À partir de [[1835 en musique classique|1835]], son état de santé de détériore. Ses derniers concerts sont moins suivis et son jeu pianiste est considéré comme dépassé en comparaison des grands concerts de l'école virtuose menée par [[Franz Liszt]] <ref name="fondation-hummel"></ref>.
À partir de [[1835 en musique classique|1835]], son état de santé se détériore. Ses derniers concerts sont moins suivis et son jeu pianiste est considéré comme dépassé en comparaison des grands concerts de l'école virtuose menée par [[Franz Liszt]]<ref name="fondation-hummel" />.


Les cures répétées dans la ville thermale de [[Bad Kissingen]] n'ont pas l'effet escompté et Hummel décède le {{Date|17|octobre|1837}} <ref name="fondation-hummel"></ref>.
Les cures répétées dans la ville thermale de [[Bad Kissingen]] n'ont pas l'effet escompté et Hummel décède le {{Date|17|octobre|1837}}<ref name="fondation-hummel" />.
[[Fichier:Hummel-Grab_Weimar.jpg|vignette|alt=Tombe d'Hummel.|droite|Tombe d'Hummel au cimetière historique de Weimar.]]
[[Fichier:Hummel-Grab_Weimar.jpg|vignette|alt=Tombe d'Hummel.|droite|Tombe d'Hummel au cimetière historique de Weimar.]]


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=== Opéras ===
=== Opéras ===
Parmi ses 22 opéras commencés, on peut compter 10 opéras complets. Les autres sont demeurés incomplets ou ont été perdus.
Parmi ses 22 opéras commencés, on peut compter 10 opéras complets. Les autres sont demeurés incomplets ou ont été perdus.


* Opéras complets
* Opéras complets
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=== Musique religieuse et profane ===
=== Musique religieuse et profane ===
Hummel a composé des airs de concert, cantates (dont une ''[[cantate pour le Mariage de l'Empereur Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche]]''), lieds et offertoires. On compte aussi un oratorio, un ''Salve Regina'', un ''Te Deum'' et plusieurs messes (composées pendant la période d'activité à Esterhaza) :
Hummel a composé des airs de concert, cantates (dont une ''[[cantate pour le mariage de l'empereur Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche]]'' en 1810), lieds et offertoires. On compte aussi un oratorio, un ''Salve Regina'', un ''Te Deum'' et plusieurs messes (composées pendant la période d'activité à Esterhaza) :


* Au moins 4 grandes messes :
* Au moins 4 grandes messes :
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** ''Messe en ré mineur'', WoO.13 / S.67 (1805)
** ''Messe en ré mineur'', WoO.13 / S.67 (1805)
** ''Messe solennelle en ut majeur'', WoO.12 / S.74 (1806)
** ''Messe solennelle en ut majeur'', WoO.12 / S.74 (1806)

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* Et de multiples œuvres profanes :
*D'autres œuvres religieuses dont :
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** ''Air de concert « Peuplu Nacqucres »'', S.15 (~1790)
⚫
** ''Air de concert « Beneath the Laurel's Friendly Shade »'', S.17 (1791-1793)
⚫
** ''Air « Amis Connaissez-Vous »'', S.57 (1804)
** ''Salve Regina'', S.54 (1800-1810)
** ''Salve Regina'', S.54 (1800-1810)
** ''Te Deum en ré majeur'', WoO.16 / S.70 (1806)
** ''Te Deum en ré majeur'', WoO.16 / S.70 (1806)
** ''Oratorio « Der Durchzug durschs rote Meer »'', WoO.11 / S.33 (vers 1800-1810)
** ''Oratorio « Der Durchzug durschs rote Meer »'', WoO.11 / S.33 (vers 1800-1810)

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* Et des œuvres profanes dont :
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** ''Air de concert « Peuplu Nacqucres »'', S.15 (~1790)
⚫
** ''Air de concert « Beneath the Laurel's Friendly Shade »'', S.17 (1791-1793)
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** ''Air « Amis Connaissez-Vous »'', S.57 (1804)


=== Orchestre ===
=== Orchestre ===
Si Hummel n'a pas composé de symphonie, il s'est illustré dans la musique de ballet, de nombreuses ouvertures ainsi que des [[variation|variations]] pour orchestre notamment :
Si Hummel n'a pas composé de symphonie, il s'est illustré dans la musique de ballet, de nombreuses ouvertures ainsi que des [[variation|variations]] pour piano et orchestre notamment :
* ''[[rondo (musique)|Rondo]] brillant en [[la majeur]]'', Op.56 (1812)
* ''[[rondo (musique)|Rondo]] brillant en [[la majeur]]'', pour piano et orchestre Op.56 (1812)
* ''Introduction et rondo brillant en [[si bémol majeur]]'', Op.98 (1824)
* ''Introduction et rondo brillant en [[si bémol majeur]]'', pour piano et orchestre Op.98 (1824)
* ''Ouverture pour orchestre en [[si bémol majeur]]'', Op.101 (1824)
* ''Ouverture pour orchestre en [[si bémol majeur]]'', Op.101 (1824)
* ''Introduction, thème et variations pour [[hautbois]] et orchestre en [[fa majeur]]'', Op.102 (1824)
* ''Introduction, thème et variations pour [[hautbois]] et orchestre en [[fa majeur]]'', Op.102 (1824)
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* Avec numéro d'opus :
* Avec numéro d'opus :
** ''Concerto pour piano en do majeur'', Op.34a/36 (Vienne, 1816)
** ''Concerto pour piano n° 1 en do majeur'', Op.34a/36 (Vienne, 1816)
** ''Concerto pour piano {{nº|1}} en sol majeur'', Op.73 (Vienne, 1799-1816)
** ''Concertino pour piano en sol majeur'', Op.73 (Vienne, 1799-1816)
** ''[[Concerto pour piano nº 2 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|2}}]] en la mineur'', Op.85 (Vienne, 1816)
** ''[[Concerto pour piano nº 2 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|2}}]] en la mineur'', Op.85 (Vienne, 1816)
** ''[[Concerto pour piano nº 3 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|3}}]] en si mineur'', Op.89 (Leipzig, 1819)
** ''[[Concerto pour piano nº 3 de Hummel|Concerto pour piano {{nº|3}}]] en si mineur'', Op.89 (Leipzig, 1819)
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** ''Concerto pour piano en fa majeur'', Op.Posth.1 (1830-1833)
** ''Concerto pour piano en fa majeur'', Op.Posth.1 (1830-1833)
** ''Concerto pour piano en la majeur'', S4, WoO 24 (1790)
** ''Concerto pour piano en la majeur'', S4, WoO 24 (1790)
** ''Concerto pour piano en la majeur'', S5 (1791)
** ''Concerto pour piano en la majeur'', S5, WoO 24a (1791)


=== Autres concertos ===
=== Autres concertos ===
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=== Piano seul ===
=== Piano seul ===
Hummel s'est particulièrement illustré dans la composition pour piano seul dont il laisse un imposant corpus. On peut notamment citer 9 sonates, des fantaisies, des études, des variations et des préludes.
Hummel s'est particulièrement illustré dans la composition pour piano seul dont il laisse un imposant corpus. On peut notamment citer 9 sonates, des fantaisies, des études, des variations et des préludes.
* 9 sonates pour piano seul
* 9 sonates pour piano seul
** ''Sonate pour piano {{nº|1}} en do majeur'', Op.2a (1792)
** ''Sonate pour piano {{nº|1}} en do majeur'', Op.2a (1792)
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Même s’il fut l’intermédiaire entre le [[Musique de la période classique|classicisme]] (Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart) et le [[Musique romantique|romantisme]] ([[Felix Mendelssohn]], [[Franz Schubert]]), sa musique, qui servit de modèle à [[Franz Liszt]] et à [[Niccolò Paganini]], ne fut que très peu reprise après sa mort.
Même s’il fut l’intermédiaire entre le [[Musique de la période classique|classicisme]] (Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart) et le [[Musique romantique|romantisme]] ([[Felix Mendelssohn]], [[Franz Schubert]]), sa musique, qui servit de modèle à [[Franz Liszt]] et à [[Niccolò Paganini]], ne fut que très peu reprise après sa mort.


On lui doit une méthode pour piano, {{traduction|langue=de|1=Anweisung zum Pianofortespiel|2=Instructions pour le jeu du [[pianoforte]]}}, {{Citation|qui eut une importance considérable dans la première moitié du {{s-|XIX}}}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}}.
On lui doit une méthode pour piano, {{traduction|langue=de|1=Anweisung zum Pianofortespiel|2=Instructions pour le jeu du [[pianoforte]]}}, {{Citation|qui eut une importance considérable dans la première moitié du {{s-|XIX}}{{sfn|Vignal|2011|p=672}}.}}


De son œuvre, qui influença entre autres [[Frédéric Chopin]] et [[Robert Schumann]] dans leurs débuts, on connaît surtout son concerto pour trompette (1803), sa [[musique de chambre]] et ses huit concertos pour piano, qui connurent en leur temps un succès considérable.
De son œuvre, qui influença entre autres [[Frédéric Chopin]] et [[Robert Schumann]] dans leurs débuts, on connaît surtout son concerto pour trompette (1803), sa [[musique de chambre]] et ses huit concertos pour piano, qui connurent en leur temps un succès considérable.


Le {{date-|10 décembre 1842}}, cinq ans après la mort de Hummel, Chopin devait proclamer que Mozart, Beethoven, et Hummel sont les « maîtres que nous reconnaissons tous » et prétendait encore entendre l'Adagio de Hummel « résonner à ses oreilles ».
Le {{date-|10 décembre 1842}}, cinq ans après la mort de Hummel, Chopin devait proclamer que Mozart, Beethoven et Hummel sont les « maîtres que nous reconnaissons tous » et prétendait encore entendre l'Adagio de Hummel « résonner à ses oreilles ».


== Discographie ==
== Discographie ==
* ''Concertos pour piano op. 85 et 89'' - [[English Chamber Orchestra]], [[Stephen Hough]], piano (22-{{date-|23 septembre 1986}} [[Chandos Records|Chandos]]) {{OCLC|320964915}}
* ''Concertos pour piano op. 85 et 89'' - [[English Chamber Orchestra]], [[Stephen Hough]], piano (22-{{date-|23 septembre 1986}} [[Chandos Records|Chandos]]) {{OCLC|320964915}}
* ''Concertos pour piano'' op. 34 ; Rondos brillants, op. 56 et 98 - [[London Mozart Players]], [[Howard Shelley]] (13-{{date-|14 juin 2003}}, Chandos) {{OCLC|811239855}}
* ''Concertos pour piano'' op. 34 ; Rondos brillants, op. 56 et 98 - [[London Mozart Players]], [[Howard Shelley]] (13-{{date-|14 juin 2003}}, Chandos) {{OCLC|811239855}}
* ''Sonate pour piano Op.81 & 24 études'' - Danielle Laval, piano (1992 [[Naïve Records|Naïve]]) {{OCLC|658669488}}
* ''Sonate pour piano op. 81 & 24 études'' - Danielle Laval, piano (1992 [[Naïve Records|Naïve]]) {{OCLC|658669488}}
* ''Sonates pour Piano'' - [[Stephen Hough]], piano (2003 [[Hyperion Records|Hyperion]]) {{OCLC|54099864}}
* ''Sonates pour piano'' - [[Stephen Hough]], piano (2003 [[Hyperion Records|Hyperion]]) {{OCLC|54099864}}
* ''Concertos pour piano'' op. 113 ; Concertino, op. 73 ; ''Gesellschafts-Rondo'', op. 117 - London Mozart Players, Howard Shelley (21-{{date-|22 janvier 1997}}, Chandos) {{OCLC|38574421}}
* ''Concertos pour piano'' op. 113 ; Concertino, op. 73 ; ''Gesellschafts-Rondo'', op. 117 - London Mozart Players, Howard Shelley (21-{{date-|22 janvier 1997}}, Chandos) {{OCLC|38574421}}
* ''Concerto pour basson'' en ''fa'' majeur ; Variations en ''fa'' majeur pour hautbois ; Quatuor en ''mi-bémol'' majeur pour clarinette, violon, alto et violoncelle ([[Naxos (label)|Naxos]])
* ''Concerto pour basson'' en ''fa'' majeur ; Variations en ''fa'' majeur pour hautbois ; Quatuor en ''mi-bémol'' majeur pour clarinette, violon, alto et violoncelle ([[Naxos (label)|Naxos]])
* Concerto pour trompette, Concerto pour mandoline ; Introduction, thème & variations pour hautbois, op. 102 ; Gesellschafts Rondo : pour piano, op. 117 ; Sonates pour flûte et piano piano, op. 2 {{n°|2}}, 50, 64 ; Grand rondo brillant pour flûte et piano, op. 126 - Maurice André, trompette ; Ensemble orchestral de Paris, dir. [[Jean-Pierre Wallez]] ; Anne Queffélec, piano ; Orchestre de chambre Jean-François Paillard ; András Adorján, flûte ; Noël Lee, piano (1973/1981 2CD Erato) {{OCLC|42077536}}
* ''Concerto pour trompette, Concerto pour mandoline ; Introduction, thème & variations pour hautbois, op. 102'' ; Gesellschafts Rondo : pour piano, op. 117 ; Sonates pour flûte et piano piano, op. 2 {{n°|2}}, 50, 64 ; Grand rondo brillant pour flûte et piano, op. 126 - Maurice André, trompette ; Ensemble orchestral de Paris, dir. [[Jean-Pierre Wallez]] ; Anne Queffélec, piano ; [[Orchestre de chambre Jean-François Paillard]] ; András Adorján, flûte ; Noël Lee, piano (1973/1981 2CD Erato) {{OCLC|42077536}}
* ''Adagio, Variations et Rondo'', op. 78 ; Sonate pour violoncelle, op. 104 ; Sonate pour piano {{n°|5}}, op. 81 - András Adorján, flûte ; Boris Pergamenschikow, violoncelle ; Pavel Gililov, piano (23-{{date-|25 avril 1991}}, Orfeo) {{OCLC|966319240}}
* ''Adagio, Variations et Rondo'', op. 78 ; Sonate pour violoncelle, op. 104 ; Sonate pour piano {{n°|5}}, op. 81'' - András Adorján, flûte ; Boris Pergamenschikow, violoncelle ; Pavel Gililov, piano (23-{{date-|25 avril 1991}}, Orfeo) {{OCLC|966319240}}
* ''Trio avec piano'' : {{n°|1}} op. 12, {{n°|3}} op. 35, {{n°|4}} op. 65, {{n°|7}} op. 96 - Beaux Arts Trio : Menahem Pressler, piano ; Ida Kavafian, violon et Peter Wiley, violoncelle (« Complete Philips Recordings » CD 31)
* ''Trio avec piano'' : {{n°|1}} op. 12, {{n°|3}} op. 35, {{n°|4}} op. 65, {{n°|7}} op. 96 - Beaux Arts Trio : Menahem Pressler, piano ; Ida Kavafian, violon et Peter Wiley, violoncelle (« Complete Philips Recordings » CD 31)
* ''Sappho von Mitilene'', op. 68, ''Le Château magique'', Douze Valses et Coda - London Mozart Players, Howard Shelley (3-{{date-|4 juillet 2006}}, Chandos) {{OCLC|154810136}}
* ''Sappho von Mitilene'', op. 68, ''Le Château magique'', Douze Valses et Coda - London Mozart Players, Howard Shelley (3-{{date-|4 juillet 2006}}, Chandos) {{OCLC|154810136}}
* ''Mathilde de Guise'', opéra ([[Brilliant Classics]])
* ''Mathilde de Guise'', opéra, Eva Susková, Martin Mikus, Ondrej Saling, Solamente Naturali, dir. Didier Talpain, Choir Alea, 2013, [[Brilliant Classics]]
* Messes en ''ré'' mineur, ''si-bémol'' majeur, ''mi-bémol'' majeur ; ''Salve Regina'' ; ''Te Deum ; Alma virgo ; Quod in orbe'' - Susan Gritton, soprano ; Ann Murray, mezzo-soprano ; James Gilchrist, ténor ; Stephen Varcoe, baryton ; Collegium Musicum 90, dir. [[Richard Hickox]] (1-{{date-|3 octobre 2001}}, 2CD Chandos) {{OCLC|80491179|156724956}}
* Messes en ''ré'' mineur, ''si-bémol'' majeur, ''mi-bémol'' majeur ; ''Salve Regina'' ; ''Te Deum ; Alma virgo ; Quod in orbe'' - Susan Gritton, soprano ; Ann Murray, mezzo-soprano ; James Gilchrist, ténor ; Stephen Varcoe, baryton ; Collegium Musicum 90, dir. [[Richard Hickox]] (1-{{date-|3 octobre 2001}}, 2CD Chandos) {{OCLC|80491179|156724956}}
* ''La traversée de la mer rouge'', Oratorio - Simone Kermes, Veronika, sopranos ; Hans Jörg Mammel, ténor ; Das Kleine Konzert, dir. [[Hermann Max]] ({{date-|22 septembre 2004}}, CPO) {{OCLC|743079049}}
* ''La Traversée de la mer rouge'', Oratorio - Simone Kermes, Veronika, sopranos ; Hans Jörg Mammel, ténor ; Das Kleine Konzert, dir. [[Hermann Max]] ({{date-|22 septembre 2004}}, CPO) {{OCLC|743079049}}


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== Liens externes ==
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* [http://www.symphozik.info/Johann_Nepomuk+Hummel,76.html Notice biographique]
* [http://www.symphozik.info/Johann_Nepomuk+Hummel,76.html Notice biographique]
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Johann Nepomuk Hummel
Description de cette image, également commentée ci-après
Johann Nepomuk Hummel en 1814

Naissance
Presbourg, Drapeau du Royaume de Hongrie Royaume de Hongrie
Décès (à 58 ans)
Weimar, Grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach
Activité principale Compositeur et pianiste
Style Classique et Romantique
Activités annexes Professeur de piano
Lieux d'activité Weimar Drapeau du Grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach Grand-duché de Saxe-Weimar-Eisenach, à partir de 1819
Années d'activité 1787-1837
Maîtres Rigler, Mozart, Haydn, Clementi, Salieri.
Élèves Ferdinand Hiller
Conjoint Elisabeth Röckel
Descendants Carl, Eduard

Œuvres principales

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Johann Nepomuk Hummel (en français : Jean-Népomucène Hummel) est un compositeur et pianiste autrichien né le à Presbourg et mort le à Weimar. Élève de Mozart, de Haydn et de Salieri, il est considéré comme l'un des meilleurs pianistes de concert d'Europe de son temps. Principalement reconnu pour son concerto pour trompette écrit en 1803 et ses huit concertos pour piano qui connurent en leur temps un succès considérable, il a consacré l'essentiel de son activité à des pièces pour le piano. En parallèle de Beethoven, dont il est le contemporain, sa musique se classe à la jonction entre le classicisme et le romantisme, dont il inspira nombre de compositeurs, comme Chopin.

Biographie

Enfance et études

maison de naissance
Maison de naissance de Hummel, rue Klobučnícka à Bratislava

Johann Nepomuk Hummel est né le à Presbourg, alors en Hongrie royale (aujourd'hui Bratislava en Slovaquie). Fils unique, ses parents le nomment en l'honneur du saint patron tchèque Jean Népomucène. Enfant prodige, il reçoit l'enseignement musical de son père, Johannes Hummel, musicien à l'école impériale de musique militaire de Vienne et chef d'orchestre du théâtre[1],[2] ainsi que du virtuose claveciniste Franz Paul Rigler.

Hummel jeune par Katharina Escherich

Ensuite lorsque la famille déménage à Vienne en 1786, Hummel est présenté au célèbre compositeur Wolfgang Amadeus Mozart qui l'accepte immédiatement dans son propre domicile en tant d'étudiant pendant deux années (1786-1788)[2]. Son enseignement lui permet de donner son premier concert en public à Dresde à l'âge de seulement neuf ans. Suivant les conseils de Mozart, le père entreprend avec son fils une tournée de concerts à travers les principaux centres musicaux européens pendant quatre ans (1788-1792), ce qui fait de lui un interprète célèbre. Hummel commence à composer pendant ses voyages notamment à Londres où sa première composition connue date de 1791[3].

Pendant cette série de concerts, il rencontre de prestigieux compositeurs, tels que Joseph Haydn (1791), qui, à l’issue d’un concert du jeune musicien, lui donne en remerciement une guinée. De retour à Vienne, il suit l'enseignement auprès plusieurs maîtres comme le compositeur autrichien Johann Georg Albrechtsberger, le virtuose italien Muzio Clementi et également auprès d’Antonio Salieri, qui lui apprend la composition pour le chant ainsi que l'esthétique musicale.

Dessin d'Hummel.
Dessin par Ehregott Grunler.

Premiers succès

En 1792, le jeune Ludwig van Beethoven arrive à Vienne. On dit souvent qu’entre les deux compositeurs, il y avait une rivalité très marquée. En fait, ils sont amis, même si leurs relations connurent des hauts et des bas et que leurs partisans forment deux camps rivaux.

En 1804, à l'âge de 26 ans, Hummel devient Konzertmeister (premier violon) auprès du prince Nicolas II Esterházy. Il est responsable de toutes les fonctions du poste d'Haydn, puisque celui-ci n'occupe le poste de Kapellmeister (maître de chapelle) que nominalement jusqu'à sa mort. Étant déjà l'auteur de nombreuses œuvres (plusieurs concertos, six opéras ainsi que de multiples pièces pour piano seul), il consacre cette période de sa vie à l'écriture de pièces religieuses (cinq messes). En 1811, il quitte la cour du prince.

En , il épouse la célèbre chanteuse viennoise Elisabeth Röckel (1793–1883), qui lui donne deux fils : Eduard (1814–1893), également musicien et Carl (1821–1907), peintre et aquafortiste. Elle l'encourage notamment à démarrer une grande tournée en Allemagne qui participe à la reconnaissance du public.

La famille déménage brièvement à Stuttgart où il occupe le poste de Kapellmeister pendant deux ans (1816-1818).

Weimar

Hummel en 1820.
Portrait d'Hummel par Joseph Karl Stieler en 1820.

En 1819, à la demande de Marie Pavlovna, mécène musicale de la ville de Weimar, Hummel est nommé Kapellmeister au théâtre de la Cour grand-ducale où il restera jusqu'à la fin de sa vie[4]. Il est notamment préféré au musicien Carl Maria von Weber.

Hummel atteint alors la plus grande renommée européenne. Il joue dans toute l'Europe lors de grandes tournées en Russie, Pologne et France et ses compositions sont très populaires et jouées par de nombreux interprètes. Parallèlement à ses activités, il enseigne à de nombreux élèves comme Ferdinand Hiller[4].

Durant cette période, il s'intéresse à la littérature et s'en inspire pour ses dernières œuvres : il fonde une forte amitié avec Johann Wolfgang von Goethe et admire le poète Friedrich von Schiller.

Dernières années

En 1825, Hummel entame un voyage vers Paris. Il devient membre honoraire de la Société Académique des Enfants d'Apollon[5], un groupe organisant des concerts réguliers. L'éditeur parisien Aristide Farrenc acquiert, à ce moment-là, ses droits de publications pour l'entièreté de ses œuvres futures[6]. En 1827, il publie une méthode pour le jeu au piano Anweisung zum Piano-Forte-Spiel (« Instructions pour le jeu du pianoforte ») « qui eut une importance considérable dans la première moitié du XIXe siècle »[2].

Buste d'Hummel.
Buste représentant Hummel proche du théâtre national de Weimar

À partir de 1835, son état de santé se détériore. Ses derniers concerts sont moins suivis et son jeu pianiste est considéré comme dépassé en comparaison des grands concerts de l'école virtuose menée par Franz Liszt[4].

Les cures répétées dans la ville thermale de Bad Kissingen n'ont pas l'effet escompté et Hummel décède le [4].

Tombe d'Hummel.
Tombe d'Hummel au cimetière historique de Weimar.

Œuvres (sélection)

Le piano-forte de la maison natale du compositeur.

Hummel laisse environ 450 œuvres musicales.

Opéras

Parmi ses 22 opéras commencés, on peut compter 10 opéras complets. Les autres sont demeurés incomplets ou ont été perdus.

  • Opéras complets
  1. Dankgefühl einer Geretteten (Sentiment de gratitude d'une personne sauvée), S.29 (1799)
  2. Don Anchise Campione, S.42 (vers 1800)
  3. Dies Haus ist zu verkaufen (Cette maison est à vendre), WoO.28 / S.90 (vers 1800)
  4. Le Vicende d'Amore (Les Vicissitudes de l'Amour), WoO.26 / S.56 (1804)
  5. Die Messenier (Les Messéniens), WoO.29 / S.61, grand opéra (vers 1805-1810)
  6. Die vereitelten Ränke (Les Intrigues déjouées), WoO.27 / S.71 (1806)
  7. Mathilde von Guise, op. 100 (1810, révisé en 1827)
  8. Fünf sind Zwey, S.95 (1813)
  9. Der Junker in der Mühle (L'Aristocrate au moulin), S.97 (1813)
  10. Die Eselshaut oder Die blaue Insel (La Peau de l'âne ou L'Île bleue), S.101 (1814)
  • Œuvres perdues ou incomplètes (liste non exhaustive)
    • Il Viaggiatore ridicolo (Le Voyageur ridicule), WoO.30 / S.61 (1797, incomplet)
    • Demogorgon, S.41 (vers 1800, incomplet)
    • Die beyden Genies (Les Deux Génies), S.65, opéra comique (1805, perdu)
    • Stadt und Land, S.85 (1810, incomplet)
    • Die Rückfahrt des Kaisers (Le Retour de l'Empereur), op. 69, singspiel (vers 1814, perdu)
    • Attila, S.163 (entre 1825 et 1827, incomplet et perdu)

Musique religieuse et profane

Hummel a composé des airs de concert, cantates (dont une cantate pour le mariage de l'empereur Napoléon avec Marie-Louise d'Autriche en 1810), lieds et offertoires. On compte aussi un oratorio, un Salve Regina, un Te Deum et plusieurs messes (composées pendant la période d'activité à Esterhaza) :

  • Au moins 4 grandes messes :
    • Messe no 1 en si bémol majeur , Op.77 (vers 1804-1810)
    • Messe no 2 en mi bémol majeur, Op.80 (1804 )
    • Messe no 3 en ré majeur, Op.111 (1805 ?)
    • Messe en ré mineur, WoO.13 / S.67 (1805)
    • Messe solennelle en ut majeur, WoO.12 / S.74 (1806)
  • D'autres œuvres religieuses dont :
    • Salve Regina, S.54 (1800-1810)
    • Te Deum en ré majeur, WoO.16 / S.70 (1806)
    • Oratorio « Der Durchzug durschs rote Meer », WoO.11 / S.33 (vers 1800-1810)
  • Et des œuvres profanes dont :
    • Air de concert « Peuplu Nacqucres », S.15 (~1790)
    • Air de concert « Beneath the Laurel's Friendly Shade », S.17 (1791-1793)
    • Air « Amis Connaissez-Vous », S.57 (1804)

Orchestre

Si Hummel n'a pas composé de symphonie, il s'est illustré dans la musique de ballet, de nombreuses ouvertures ainsi que des variations pour piano et orchestre notamment :

Concertos pour piano

Parmi les œuvres les plus intéressantes et les plus appréciées de Hummel figurent les cinq concertos pour piano, écrits pendant la période de maturité du compositeur. Ces concertos ont eu une influence certaine sur le genre puisque de nombreux compositeurs de l'ère romantique s'en inspirèrent comme Chopin. En leurs temps, ces concertos furent très populaires et concurrençaient, aux yeux du public, ceux de Beethoven.

  • Avec numéro d'opus :
    • Concerto pour piano n° 1 en do majeur, Op.34a/36 (Vienne, 1816)
    • Concertino pour piano en sol majeur, Op.73 (Vienne, 1799-1816)
    • Concerto pour piano no 2 en la mineur, Op.85 (Vienne, 1816)
    • Concerto pour piano no 3 en si mineur, Op.89 (Leipzig, 1819)
    • Concerto pour piano no 4 en mi majeur, Op.110 (Leipzig, )
    • Concerto pour piano no 5 en la bémol majeur, Op.113 (Vienne, 1827)
  • Sans numéro d'opus :
    • Concerto pour piano en fa majeur, Op.Posth.1 (1830-1833)
    • Concerto pour piano en la majeur, S4, WoO 24 (1790)
    • Concerto pour piano en la majeur, S5, WoO 24a (1791)

Autres concertos

  • Concerto pour violon (vers 1795-1799, incomplet)
  • Concerto pour mandoline, S.28 (1799)
  • Concerto pour trompette, WoO.1 / S.49 (1803)
  • Concerto pour violon et piano, op. 17 (vers 1805)
  • Grand concerto pour basson, WoO.23 / S.63 (1805)

Musique de chambre

  • 8 trios pour piano, violon et violoncelle :
    • Sonate en trio en si bémol majeur, Op.2a (1792)
    • Trio no 1 en mi bémol majeur, Op.12 (1805)
    • Trio no 2 en fa majeur, Op.22 (1799)
    • Trio no 3 en sol majeur, Op.35 (1811)
    • Trio no 4 en sol majeur, Op.65 (1814-1815)
    • Trio no 5 en mi majeur, Op.83 (1819)
    • Trio no 6 en mi bémol majeur, Op.93
    • Trio no 7 en mi bémol majeur, Op.96 (1819)
  • 3 sonates pour flûte et piano :
    • Sonate pour flûte et piano en sol majeur, Op.2a (1792)
    • Sonate pour flûte et piano en ré majeur, Op.50 (1810)
    • Sonate pour flûte et piano en la majeur, Op.64 (1810)
  • 2 septuors :
    • Septuor pour piano, flûte, hautbois, cors, alto, violoncelle et contrebasse no 1 en do mineur, Op.74 (1816)
    • Septuor pour piano, flûte, clarinette, violon, trompette, violoncelle et contrebasse no 2 « Militaire » en do majeur, Op.114 (1829)
  • Quintette pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse en mi bémol mineur, Op.87 ()
  • Quatuor pour piano en sol majeur, WoO 6

Piano seul

Hummel s'est particulièrement illustré dans la composition pour piano seul dont il laisse un imposant corpus. On peut notamment citer 9 sonates, des fantaisies, des études, des variations et des préludes.

  • 9 sonates pour piano seul
    • Sonate pour piano no 1 en do majeur, Op.2a (1792)
    • Sonate pour piano no 2 en mi bémol majeur, Op.13 (1803-1805)
    • Sonate pour piano no 3 en fa mineur, Op.20 (1807)
    • Sonate pour piano no 4 en do majeur, Op.38 (1808)
    • Sonate pour piano no 5 en fa dièse mineur, Op.81 (1819)
    • Sonate pour piano no 6 en ré majeur, Op.106 ()
    • Sonate pour piano no 7 en sol majeur (1795)
    • Sonate pour piano no 8 en la bémol majeur (1795)
    • Sonate pour piano no 9 en do majeur (1795)
  • Fantaisies pour piano :
    • Fantaisie « rondo » pour piano en mi majeur, Op.19 (1804)
    • Fantaisie pour piano en mi bémol majeur, Op.18 (1805)
    • Fantaisie pour piano en sol mineur, Op.123 (1833)
  • Corpus d’œuvres pour piano :
    • 24 préludes pour piano, Op.67 (1815)
    • 6 bagatelles pour piano, Op.107 (1824)
    • 24 études pour piano, Op.125 (1833)

Postérité

Même s’il fut l’intermédiaire entre le classicisme (Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart) et le romantisme (Felix Mendelssohn, Franz Schubert), sa musique, qui servit de modèle à Franz Liszt et à Niccolò Paganini, ne fut que très peu reprise après sa mort.

On lui doit une méthode pour piano, Anweisung zum Pianofortespiel (« Instructions pour le jeu du pianoforte »), « qui eut une importance considérable dans la première moitié du XIXe siècle[2]. »

De son œuvre, qui influença entre autres Frédéric Chopin et Robert Schumann dans leurs débuts, on connaît surtout son concerto pour trompette (1803), sa musique de chambre et ses huit concertos pour piano, qui connurent en leur temps un succès considérable.

Le , cinq ans après la mort de Hummel, Chopin devait proclamer que Mozart, Beethoven et Hummel sont les « maîtres que nous reconnaissons tous » et prétendait encore entendre l'Adagio de Hummel « résonner à ses oreilles ».

Discographie

  • Concertos pour piano op. 85 et 89 - English Chamber Orchestra, Stephen Hough, piano (22- Chandos) (OCLC 320964915)
  • Concertos pour piano op. 34 ; Rondos brillants, op. 56 et 98 - London Mozart Players, Howard Shelley (13-, Chandos) (OCLC 811239855)
  • Sonate pour piano op. 81 & 24 études - Danielle Laval, piano (1992 Naïve) (OCLC 658669488)
  • Sonates pour piano - Stephen Hough, piano (2003 Hyperion) (OCLC 54099864)
  • Concertos pour piano op. 113 ; Concertino, op. 73 ; Gesellschafts-Rondo, op. 117 - London Mozart Players, Howard Shelley (21-, Chandos) (OCLC 38574421)
  • Concerto pour basson en fa majeur ; Variations en fa majeur pour hautbois ; Quatuor en mi-bémol majeur pour clarinette, violon, alto et violoncelle (Naxos)
  • Concerto pour trompette, Concerto pour mandoline ; Introduction, thème & variations pour hautbois, op. 102 ; Gesellschafts Rondo : pour piano, op. 117 ; Sonates pour flûte et piano piano, op. 2 no 2, 50, 64 ; Grand rondo brillant pour flûte et piano, op. 126 - Maurice André, trompette ; Ensemble orchestral de Paris, dir. Jean-Pierre Wallez ; Anne Queffélec, piano ; Orchestre de chambre Jean-François Paillard ; András Adorján, flûte ; Noël Lee, piano (1973/1981 2CD Erato) (OCLC 42077536)
  • Adagio, Variations et Rondo, op. 78 ; Sonate pour violoncelle, op. 104 ; Sonate pour piano no 5, op. 81 - András Adorján, flûte ; Boris Pergamenschikow, violoncelle ; Pavel Gililov, piano (23-, Orfeo) (OCLC 966319240)
  • Trio avec piano : no 1 op. 12, no 3 op. 35, no 4 op. 65, no 7 op. 96 - Beaux Arts Trio : Menahem Pressler, piano ; Ida Kavafian, violon et Peter Wiley, violoncelle (« Complete Philips Recordings » CD 31)
  • Sappho von Mitilene, op. 68, Le Château magique, Douze Valses et Coda - London Mozart Players, Howard Shelley (3-, Chandos) (OCLC 154810136)
  • Mathilde de Guise, opéra, Eva Susková, Martin Mikus, Ondrej Saling, Solamente Naturali, dir. Didier Talpain, Choir Alea, 2013, Brilliant Classics
  • Messes en ré mineur, si-bémol majeur, mi-bémol majeur ; Salve Regina ; Te Deum ; Alma virgo ; Quod in orbe - Susan Gritton, soprano ; Ann Murray, mezzo-soprano ; James Gilchrist, ténor ; Stephen Varcoe, baryton ; Collegium Musicum 90, dir. Richard Hickox (1-, 2CD Chandos) (OCLC 80491179 et 156724956)
  • La Traversée de la mer rouge, Oratorio - Simone Kermes, Veronika, sopranos ; Hans Jörg Mammel, ténor ; Das Kleine Konzert, dir. Hermann Max (, CPO) (OCLC 743079049)

Notes et références

  1. ↑ Honegger 1979, p. 524.
  2. ↑ a b c et d Vignal 2011, p. 672.
  3. ↑ Opus 1 : Trois variations pour piano (Londres, 1791)
  4. ↑ a b c et d (de) « Fondation Hummel de Weimar » (consulté le ).
  5. ↑ Mylène Pardoen, « La Musique Française au XVIIIème siècle » (consulté le )
  6. ↑ Bea Friedland, Louise Farrenc, 1804–1875: Composer, Performer, Scholar, 1980, Ann Arbor, UMI Press, p. 15–16, ISN=0-8357-1111-0

Bibliographie

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Liens externes

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