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| pays = Canada |
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| genre = Magazine scientifique |
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| date de fondation = 1962 |
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| éditeur = Vélo Québec Éditions |
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| rédactrice en chef = Mélissa Guillemette |
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| ISSN = 0021-6127 |
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==Histoire== |
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En 1950, [[Léo Brassard]] fonde ''Le Viateur Naturaliste'', revue de sciences naturelles destinée aux enfants. Elle est remplacée en 1951 par ''Le Jeune naturaliste'' qui paraît mensuellement de janvier 1951 à juin 1962. En novembre 1962, l'[[ |
En 1950, [[Léo Brassard]] fonde ''Le Viateur Naturaliste'', revue de sciences naturelles destinée aux enfants<ref>{{Lien web |titre=Première parution de la revue «Le jeune naturaliste» |url=http://bilan.usherbrooke.ca/bilan/pages/evenements/1166.html |site=bilan.usherbrooke.ca |consulté le=2021-07-31}}</ref>. Elle est remplacée en 1951 par ''Le Jeune naturaliste'' qui paraît mensuellement de {{date-|janvier 1951}} à {{date-|juin 1962}}. En {{date-|novembre 1962}}, l'Association canadienne française pour l'avancement des sciences (aujourd'hui, l'[[acfas]]) rachète ''Le Jeune naturaliste'' et en fait une revue de vulgarisation scientifique, ''Le Jeune scientifique'', éditée par les [[Presses de l'Université du Québec]], qui paraît jusqu'en 1969 avant de changer de nom à partir du numéro de janvier 1970 pour devenir Québec Science<ref>{{Article |langue=Français |auteur1=Michel Gauquelin |titre=Québec Science : Une vitrine du savoir scientifique |périodique=Québec Français |date=Été 1996 |lire en ligne=https://www.erudit.org/en/journals/qf/1996-n102-qf1377394/58632ac.pdf |pages=Page 70 }}</ref> |
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En 1992, les Presses de l'Université du Québec vendent le magazine au Cégep de Jonquière. La même année, la production du magazine déménage à Montréal. Il était auparavant produit à [[Québec (ville)|Québec]]<ref>{{Lien web |titre=StackPath |url=https://www.quebecscience.qc.ca/wp-content/uploads/2018/07/qs-historiquefr.pdf |site=www.quebecscience.qc.ca |consulté le=2021-07-31}}</ref>. |
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Le [[Cégep de Jonquière]], propriétaire du magazine depuis février 1992, le vend en avril [[2008]] à la compagnie [[Vélo Québec éditions]]<ref>Paul Cauchon. ''[http://www.ledevoir.com/2008/04/10/184394.html Québec Science est vendu à Vélo Québec éditions]'', Le Devoir, 10 avril 2008.</ref>. |
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Le [[Cégep de Jonquière]], propriétaire du magazine depuis {{date-|février 1992}}, le vend en avril [[2008]] à [[Vélo Québec]]<ref>{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Aucun thème sélectionné- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Québec Science change de mains |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/391985/quebec-science |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2021-07-31}}</ref>. La vente a notamment été motivée par des déficits répétés. L'organisme détient le magazine via sa division ''Vélo Québec Éditions''. |
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Raymond Lemieux est rédacteur en chef du magazine de 1994 à 2016. Il a signé un ouvrage relatant l'histoire du magazine aux Éditions Multimondes («Il était une fois... Québec Science», 2012). |
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Marie Lambert-Chan est rédactrice en chef depuis juillet 2016. Le directeur artistique est François Émond. Marine Corniou et Mélissa Guillemette sont reporters à temps plein pour la revue. |
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Québec Science est un magazine destiné au grand public, qui met l’actualité scientifique et technologique à portée de tous. {{refnec|En 2022, le tirage était de {{nombre|25000|copies}} papier. }} |
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Québec Science fait appel à de nombreux journalistes pigistes parmi lesquels Joël Leblanc, Fabien Gruhier, Hélène Matteau, Martine Letarte et [[Binh An Vu Van]]. |
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[[Serge Bouchard]], Catherine Mathys, Normand Baillargeon et Jean-François Cliche signent chacun une chronique dans le magazine. |
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L'Association québécoise des éditeurs de magazines ainsi que la Fondation nationale des prix du magazine canadien ont remis plusieurs honneurs à Québec Science. En 2005 et 2010, le magazine a obtenu le Prix du magazine de l'année, attribué par l'Association des Éditeurs de magazines du Québec. En 2014, il a reçu la médaille d'or pour le meilleur dossier thématique pour son numéro sur le Sexe, moteur de l'évolution [archive] (été 2013). Le numéro soulignant le [[400e anniversaire de Québec|400{{e}} anniversaire de Québec]] (été 2008) a été un des plus grands succès de ventes en kiosque de l'histoire du magazine tandis que le numéro spécial « Enfants, ce que la science révèle » a reçu le prix du meilleur dossier thématique par l'Association québécoise des éditeurs de magazines en 2010 et la médaille d'argent dans la catégorie « Dossiers thématiques », remis par la {{lien|trad=National Media Awards Foundation|fr=Fondation des prix du magazine canadien}}. |
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En 2017, le magazine a remporté le prix du meilleur magazine dans la catégorie « Sciences, affaires et politique » aux ''Canadian Magazine Awards/Grands prix du magazine''. |
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Québec Science compte environ {{NaU|338000|lecteurs}} en 2007<ref>{{lien web |
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|url=http://www.cem.ulaval.ca/pdf/Anciens%20et%20nouveaux%20medias.pdf |
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|titre=Anciens et nouveaux médias : des changements importants se profilent |
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|auteur=Daniel Giroux |
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|site=Université Laval - Centre d’études sur les médias |
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|date=27 mars 2009}}</ref>. En 2008, ce nombre chute à {{formatnum:262000}}<ref>{{lien web |
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|url=http://www.cem.ulaval.ca/pdf/Anciens%20et%20nouveaux%20medias.pdf |
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|titre=Les magazines |
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|site=Université Laval - Centre d’études sur les médias |
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|date=septembre 2009}}</ref>. Le tirage en 2011 est de {{NaU|24 000|copies}}<ref>{{lien web |
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|url=http://www.cybersciences.com/cyber/uploads/KitMediaQuebecScience.pdf |
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|titre=Tarifs publicitaires |
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|date=2010 |
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|auteur=Québec Science}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |
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|url=http://www.magazinesquebec.com/activites/les-grands-prix-2010/ |
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|titre=Les grands prix 2010 |
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|auteur=Association québécoise des éditeurs de magazines |
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|site=MagazinesQuebec.com |
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|extrait=Reportage – tirage de moins de 50 000}}</ref>. Le lecteur-type est masculin, instruit et abonné. |
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En 2010, Québec Science a été récompensé par le Prix du magazine de l'année par l'Association des Éditeurs de magazines du Québec. |
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Les journalistes de Québec Science ont eux aussi été récompensés par de nombreux prix au fil des ans. Pascale Millot a reçu en 2011 le prix du meilleur reportage remis par l'Association québécoise des éditeurs de magazines et la médaille d'or dans la catégorie Santé-médecine remise par la Fondation nationale des prix du magazine canadien pour son reportage « Quand je serai plus là, qui va s'occuper de mes poissons ? » ({{date-|octobre 2011}}). La journaliste Marie-Pier Elie a reçu le prix Jean-Paré du journaliste de l'année en [[2006]]. Elle a été finaliste en 2014 dans la catégorie Grand reportage aux [[Prix Judith-Jasmin]], pour son texte ''Immunothérapie : le nouvel espoir'', qui a reçu le prix du meilleur reportage de l’Association des journalistes indépendants du Québec et la médaille d’or en santé et médecine aux Prix du magazine canadien. La journaliste [[Noémi Mercier]] a reçu le prix mondial Reuters-UICN 2008 d’excellence en journalisme environnemental pour son article ''Nos ordinateurs empoisonnent la planète''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Noémi Mercier remporte le prix mondial Reuters-UICN 2008 pour les médias et l’environnement pour son article "Nos ordinateurs empoisonnent la planète" |url=https://www.iucn.org/fr/content/noemi-mercier-remporte-le-prix-mondial-reuters-uicn-2008-pour-les-medias-et-lenvironnement-pour-son-article-nos-ordinateurs-empoisonnent-la-planete |site=UICN |date=2008-10-07 |consulté le=2020-07-24}}</ref> et le prix Jean-Paré en 2010<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=Les Grands Prix 2010 « Association québécoise des éditeurs de magazines {{!}} AQEM |url=https://www.aqem-quebec.com/activites/les-grands-prix-2010/ |site=aqem-quebec.com |date= |consulté le=2020-07-24}}</ref>. Marie-Pier Elie, Marine Corniou et Mathieu Gobeil ont également reçu le prix du journalisme scientifique de la fondation française Marguerite et Alexandre Varenne. |
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Marine Corniou a été finaliste en 2017 pour le prix ''Judith-Jasmin'' dans la catégorie journalisme spécialisé. Ses reportages ont reçu plusieurs distinctions, dont la médaille d’excellence en journalisme dans le domaine de la recherche médicale, décernée par les Canadiens pour la recherche médicale et Sanofi-Pasteur, en 2013 pour l’article ''Du sang pour tous, tout le temps'' et en 2016 pour ''L’or vert des pharmas''. Marine Corniou a été récompensée pour son article d'{{date-|octobre 2019}}, "Prêts pour la prochaine pandémie ?", par le prix Judith-Jasmin 2019 dans la catégorie Sciences et environnement. |
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{{refnec|En 2017, Mélissa Guillemette était en lice pour le [[Prix Roberval|Prix ''Roberval'']] 2017 dans la catégorie journalisme pour son reportage ''Le pouvoir du mental''.}} |
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{{refnec|Depuis 2022, Mélissa Guillemette assure la rédaction en chef du magazine, et Marine Corniou est rédactrice en chef adjointe.}} |
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L'[[Association québécoise des éditeurs de magazines]] ainsi que la [[Fondation nationale des prix du magazine canadien]] ont remis plusieurs honneurs à Québec Science. En 2014, il s'est mérité la médaille d'or pour le meilleur dossier thématique pour son numéro sur le [http://www.quebecscience.qc.ca/Science/or-et-le-sexe Sexe, moteur de l'évolution] (été 2013). Québec Science a notamment été couronné du titre de magazine de l'année en 2005 et en 2010. Le numéro soulignant le {{400e|anniversaire}} de Québec (été 2008) a été un des plus grands succès de ventes en kiosque de l'histoire du magazine tandis que le numéro spécial «Enfants, ce que la science révèle» a reçu le prix du meilleur dossier thématique par l'[[Association québécoise des éditeurs de magazines]] en 2010 et le prix « Argent » dans la catégorie « numéro de l'année », remis par la [[Fondation canadienne des magazines]]. Pascale Millot a reçu en 2011 le prix du meilleur reportage remis par L'[[Association québécoise des éditeurs de magazines]] et la médaille d'or dans la catégorie Santé-médecine remise par la [[Fondation nationale des prix du magazine canadien]] pour son reportage «Quand je serai plus là, qui va s'occuper de mes poissons?» (Octobre 2011). La journaliste Marie-Pier Elie a notamment reçu le [[prix Jean-Paré]] du journaliste de l'année en [[2006]]. La journaliste Noémi Mercier a reçu le prix Jean-Paré en 2010. Marie-Pier Elie, Marine Corniou et Mathieu Gobeil ont également reçu le prix du journalisme scientifique de la fondation françaises Marguerite et Alexandre Varenne. |
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== Notes et références == |
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== Annexes == |
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=== Bibliographie === |
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* {{Ouvrage|langue=fr|titre=Il était une fois--Québec science : cinquante ans d'information scientifique au Québec|prénom1=Raymond|nom1=Lemieux|lieu=Québec|éditeur=Éditions MultiMondes Québec Science|année=2012|pages totales=165|isbn=978-2-895-44198-4|oclc=827723908}} |
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* Raymond Lemieux, ''Il était une fois... Québec science'', Multimondes Editions, 2012 {{ISBN|2895441987}} |
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* [http://www.quebecscience.qc.ca/ Site officiel] |
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{{Portail|sciences|Québec|Presse écrite}} |
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[[Catégorie:Revue de vulgarisation scientifique]] |
[[Catégorie:Revue de vulgarisation scientifique]] |
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[[Catégorie:Presse mensuelle au Québec]] |
[[Catégorie:Presse mensuelle au Québec]] |
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[[Catégorie:Presse écrite au Canada]] |
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[[Catégorie:Titre de presse créé en 1963]] |
[[Catégorie:Titre de presse créé en 1963]] |
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Dernière version du 2 septembre 2023 à 12:30
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| Québec Science | |
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| Pays | Canada |
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | Mensuel |
| Genre | Magazine scientifique |
| Date de fondation | 1962 |
| Éditeur | Vélo Québec Éditions |
| Propriétaire | Vélo Québec |
| Rédactrice en chef | Mélissa Guillemette |
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Québec Science (QS) est un magazine scientifique québécois grand public fondé en 1962. Huit numéros sont publiés chaque année.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1950, Léo Brassard fonde Le Viateur Naturaliste, revue de sciences naturelles destinée aux enfants[1]. Elle est remplacée en 1951 par Le Jeune naturaliste qui paraît mensuellement de à . En , l'Association canadienne française pour l'avancement des sciences (aujourd'hui, l'acfas) rachète Le Jeune naturaliste et en fait une revue de vulgarisation scientifique, Le Jeune scientifique, éditée par les Presses de l'Université du Québec, qui paraît jusqu'en 1969 avant de changer de nom à partir du numéro de janvier 1970 pour devenir Québec Science[2]
En 1992, les Presses de l'Université du Québec vendent le magazine au Cégep de Jonquière. La même année, la production du magazine déménage à Montréal. Il était auparavant produit à Québec[3].
En 1995, Québec Science est le premier média québécois à lancer un site Internet, cybersciences.com. En 2001, un dérivé jeunesse du site est lancé : Cybersciences junior.
Le Cégep de Jonquière, propriétaire du magazine depuis , le vend en avril 2008 à Vélo Québec[4]. La vente a notamment été motivée par des déficits répétés. L'organisme détient le magazine via sa division Vélo Québec Éditions.
Lectorat[modifier | modifier le code]
Québec Science est un magazine destiné au grand public, qui met l’actualité scientifique et technologique à portée de tous. En 2022, le tirage était de 25 000 copies papier. [réf. nécessaire]
Prix et distinctions[modifier | modifier le code]
L'Association québécoise des éditeurs de magazines ainsi que la Fondation nationale des prix du magazine canadien ont remis plusieurs honneurs à Québec Science. En 2005 et 2010, le magazine a obtenu le Prix du magazine de l'année, attribué par l'Association des Éditeurs de magazines du Québec. En 2014, il a reçu la médaille d'or pour le meilleur dossier thématique pour son numéro sur le Sexe, moteur de l'évolution [archive] (été 2013). Le numéro soulignant le 400e anniversaire de Québec (été 2008) a été un des plus grands succès de ventes en kiosque de l'histoire du magazine tandis que le numéro spécial « Enfants, ce que la science révèle » a reçu le prix du meilleur dossier thématique par l'Association québécoise des éditeurs de magazines en 2010 et la médaille d'argent dans la catégorie « Dossiers thématiques », remis par la Fondation des prix du magazine canadien (en).
En 2017, le magazine a remporté le prix du meilleur magazine dans la catégorie « Sciences, affaires et politique » aux Canadian Magazine Awards/Grands prix du magazine.
Les journalistes de Québec Science ont eux aussi été récompensés par de nombreux prix au fil des ans. Pascale Millot a reçu en 2011 le prix du meilleur reportage remis par l'Association québécoise des éditeurs de magazines et la médaille d'or dans la catégorie Santé-médecine remise par la Fondation nationale des prix du magazine canadien pour son reportage « Quand je serai plus là, qui va s'occuper de mes poissons ? » (). La journaliste Marie-Pier Elie a reçu le prix Jean-Paré du journaliste de l'année en 2006. Elle a été finaliste en 2014 dans la catégorie Grand reportage aux Prix Judith-Jasmin, pour son texte Immunothérapie : le nouvel espoir, qui a reçu le prix du meilleur reportage de l’Association des journalistes indépendants du Québec et la médaille d’or en santé et médecine aux Prix du magazine canadien. La journaliste Noémi Mercier a reçu le prix mondial Reuters-UICN 2008 d’excellence en journalisme environnemental pour son article Nos ordinateurs empoisonnent la planète[5] et le prix Jean-Paré en 2010[6]. Marie-Pier Elie, Marine Corniou et Mathieu Gobeil ont également reçu le prix du journalisme scientifique de la fondation française Marguerite et Alexandre Varenne.
Marine Corniou a été finaliste en 2017 pour le prix Judith-Jasmin dans la catégorie journalisme spécialisé. Ses reportages ont reçu plusieurs distinctions, dont la médaille d’excellence en journalisme dans le domaine de la recherche médicale, décernée par les Canadiens pour la recherche médicale et Sanofi-Pasteur, en 2013 pour l’article Du sang pour tous, tout le temps et en 2016 pour L’or vert des pharmas. Marine Corniou a été récompensée pour son article d', "Prêts pour la prochaine pandémie ?", par le prix Judith-Jasmin 2019 dans la catégorie Sciences et environnement.
En 2017, Mélissa Guillemette était en lice pour le Prix Roberval 2017 dans la catégorie journalisme pour son reportage Le pouvoir du mental.[réf. nécessaire]
Depuis 2022, Mélissa Guillemette assure la rédaction en chef du magazine, et Marine Corniou est rédactrice en chef adjointe.[réf. nécessaire]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Première parution de la revue «Le jeune naturaliste» », sur bilan.usherbrooke.ca (consulté le )
- Michel Gauquelin, « Québec Science : Une vitrine du savoir scientifique », Québec Français, , Page 70 (lire en ligne)
- « StackPath », sur www.quebecscience.qc.ca (consulté le )
- Zone Aucun thème sélectionné- ICI.Radio-Canada.ca, « Québec Science change de mains », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Noémi Mercier remporte le prix mondial Reuters-UICN 2008 pour les médias et l’environnement pour son article "Nos ordinateurs empoisonnent la planète" », sur UICN, (consulté le )
- « Les Grands Prix 2010 « Association québécoise des éditeurs de magazines | AQEM », sur aqem-quebec.com (consulté le )
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Raymond Lemieux, Il était une fois--Québec science : cinquante ans d'information scientifique au Québec, Québec, Éditions MultiMondes Québec Science, , 165 p. (ISBN 978-2-895-44198-4, OCLC 827723908)
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à la recherche :
