« Lorenz Oken » : différence entre les versions

Fonctions
Recteur; Université de Zurich
1833-1835
Président de l'université de Zurich
1833-1834
Naissance	1er août 1779; Offenbourg
Décès	11 août 1851 (à 72 ans); Zurich
Sépulture	Zurich
Nationalités	suisse; badoise
Formation	Université de Fribourg-en-Brisgau; Université de Wurtzbourg
Activités	Entomologiste, professeur d'université, philosophe, médecin, naturaliste, biologiste, ornithologue, botaniste
A travaillé pour	Université Louis-et-Maximilien de Munich; Université Friedrich-Schiller d'Iéna; Université de Göttingen; Université de Zurich
Membre de	Académie des sciences de Turin (1840); Académie nationale de médecine; Académie bavaroise des sciences; Académie royale des sciences de Suède; Académie Léopoldine
Abréviation en botanique	Oken

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Lorenz Oken (1^er août 1779 - 11 août 1851), de son vrai nom Lorenz Ockenfuss, est un naturaliste allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Bohlsbach, Souabe, il étudie l'histoire naturelle et la médecine à l'université de Wurtzbourg. Une fois admis à celle de Göttingen, il est nommé Privatdozent et abrège son nom en Oken. En tant que Lorenz Oken, il publie un court travail intitulé Grundriss der Naturphilosophie, der Theorie der Sinne, mit der darauf gegründeten Classification der Thiere (1802) ; cela fut le premier document d'une série de publications qui lui ont conféré le statut de chef de file de la Naturphilosophie ou école physio-philosophique allemande.

À travers cette discipline, il réinvestit dans les sciences physiques les principes philosophiques qu'Emmanuel Kant avait déjà appliqués à la morale. Oken a été précédé en cela par Johann Gottlieb Fichte qui, s'appuyant sur les travaux de Kant, considérait que toutes les briques pour construire une science universelle étaient à disposition et qu'il ne restait plus qu'à faire un travail de coordination systématique de ces éléments disparates. Cette tâche entamée par Fichte est développée dans la Doctrine de la Science (Wissenschaftslehre), dont le but est la construction de toute connaissance a priori. Concernant cet objectif, Fichte n'a fait qu'esquisser la voie à suivre. Schelling est celui qui met en œuvre ces éléments de réflexion, et Oken celui qui en explore véritablement l'architecture, véritable labyrinthe dont il tire une vue d'ensemble et un plan systématique.

Liste partielle des publications[modifier | modifier le code]

Die Zeugung (1805)
Abriß des Systems der Biologie (1806, ein auch sprachschöpferisch ehrgeiziges Werk)
Über das Universum als Fortsetzung des Sinnensystems (1808)
Erste Ideen zur Theorie des Lichts, der Finsternis, der Farben und der Wärme (1808)
Grundzeichnung des natürlichen Systems der Erze (1809)
Esquisse du système d'anatomie, de physiologie et d'histoire naturale (Paris 1821)

Édition récente[modifier | modifier le code]

La génération (1805), traduction et commentaire par Stéphane Schmitt, Paris, Honoré Champion, 2017.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(de) Stefan Büttner (de), « Oken (eigentlich Okenfuß), Lorenz », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 19, Berlin, Duncker & Humblot, 1999, p. 498–499 (original numérisé).
(de) Arnold Lang, « Oken, Lorenz », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 24, Leipzig, Duncker & Humblot, 1887, p. 216-226
Hermann Bräuning-Oktavio (de), Oken und Goethe im Lichte neuer Quellen., Weimar, 1959.
Rudolph Zaunick, Max Pfannenstiel (de), Aus Leben und Werk von Lorenz Oken: dem Begründer der deutschen Naturforscherversammlungen: Eine Quellensammlung im Auftrage der Gesellschaft Deutscher Naturforscher und Ärzte. Zweiter Abschnitt: Lorenz Oken und J. W. von Goethe. Dans: Sudhoffs Archiv für Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften., Volume 33, Heft 3/4, 1941, p. 113–173 (JSTOR).
Walter Brednow (de), Lorenz Oken. Zu seinem 100. Todestage. Dans: Berichte der Naturforschenden Gesellschaft zu Freiburg. Volume 42, 1952, p. 115–141 (PDF).
Olaf Breidbach, Hans-Joachim Fliedner, Klaus Ries (de) (dir.), Lorenz Oken (1779–1851). Ein politischer Naturphilosoph., Hermann Böhlaus Nachfolger, Weimar, 2001, (ISBN 3-7400-1165-3).
Dietrich von Engelhardt, Jürgen Nolte, Von Freiheit und Verantwortung in der Forschung: Symposium zum 150. Todestag von Lorenz Oken (1779–1851) (= Schriftenreihe zur Geschichte der Versammlungen deutscher Naturforscher und Ärzte. Volume 9). Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft, Stuttgart, 2002, (ISBN 3-8047-1955-4).
Friedrich Maurer (de), Lorenz Oken, sein Leben und Wirken. Gedächtnisrede, gehalten in der Aula der Universität Jena bei Gelegenheit der Sitzung der Medizinisch-Naturwissenschaftlichen Gesellschaft am 31. Januar 1930. Dans: Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft., Volume 64, 1930, p. 531–550.
Emil Huschke (de), L. Oken. Gedächtnissrede gehalten am 18. September bei der Versammlung der Naturforscher zu Gotha. Dans: Akademische Monatsschrift., Herrmann Bethmann, Leipzig, 1851, p. 494–506 (online).

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Oken est l’abréviation botanique standard de Lorenz Oken.

Consulter la liste des abréviations d'auteur en botanique ou la liste des plantes assignées à cet auteur par l'IPNI

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+{{Infobox Biographie2}}
-[[Image:Lorenz Oken.jpg|thumb|Lorenz Oken]]'''Lorenz Oken''' ({{1er août}} [[1779]] - {{Date|11|août|1851}}), de son vrai nom '''Lorenz Ockenfuss''', est un [[naturaliste]] [[Allemagne|allemand]].
+'''Lorenz Oken''' ({{Date|1 août 1779}} - {{Date|11|août|1851}}), de son vrai nom '''Lorenz Ockenfuss''', est un [[naturaliste]] [[Allemagne|allemand]].
-[[Image:Geburtshaus Oken Ansichtskarte.png|thumb|Lieu de naissance à [[Ortenau]] (Bohlsbach, [[Souabe]]). Carte illustrée de 1880.]]
+== Biographie ==
-Né à Bohlsbach, [[Souabe]], il étudie l'histoire naturelle et la médecine à l'[[Université de Würzburg]]. Une fois admis à celle de [[Université de Göttingen|Göttingen]], il est nommé ''[[Privatdozent]]'' et abrège son nom en Oken. En tant que Lorenz Oken, il publie un court travail intitulé ''Grundriss der Naturphilosophie, der Theorie der Sinne, mit der darauf gegründeten Classification der Thiere'' (1802) ; cela fut le premier document d'une série de publications qui lui ont conféré le statut de chef de file de la « [[Naturphilosophie]] » ou école physio-philosophique allemande.
+[[Image:Geburtshaus Oken Ansichtskarte.png|thumb|gauche|Lieu de naissance à [[Ortenau]] (Bohlsbach, [[Souabe]]). Carte illustrée de 1880.]]
+Né à Bohlsbach, [[Souabe]], il étudie l'histoire naturelle et la médecine à l'[[université de Wurtzbourg]]. Une fois admis à celle de [[Université de Göttingen|Göttingen]], il est nommé ''[[Privatdozent]]'' et abrège son nom en Oken. En tant que Lorenz Oken, il publie un court travail intitulé ''Grundriss der Naturphilosophie, der Theorie der Sinne, mit der darauf gegründeten Classification der Thiere'' (1802) ; cela fut le premier document d'une série de publications qui lui ont conféré le statut de chef de file de la ''[[Naturphilosophie]]'' ou école physio-philosophique allemande.
-À travers cette discipline, il réinvestit dans les sciences physiques les principes philosophiques qu'[[Emmanuel Kant]] avait déjà appliqués à la morale. Oken a été précédé en cela par [[Johann Gottlieb Fichte]] qui, s'appuyant sur les travaux de Kant, considérait que toutes les briques pour construire une science universelle étaient à disposition et qu'il ne restait plus qu'à faire un travail de coordination systématique de ces éléments disparates. Cette tâche entamée par Fichte est développée dans la ''Doctrine de la Science'' (''Wissenschaftslehre''), dont le but ultime est la construction de toute connaissance ''a priori''. Concernant cet objectif, Fichte n'a fait qu'esquisser la voie à suivre. [[Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling|Schelling]] est celui qui met en œuvre ces éléments de réflexion, et Oken celui qui en explore véritablement l'architecture, véritable labyrinthe dont il tire une vue d'ensemble et un plan systématique.
+À travers cette discipline, il réinvestit dans les sciences physiques les principes philosophiques qu'[[Emmanuel Kant]] avait déjà appliqués à la morale. Oken a été précédé en cela par [[Johann Gottlieb Fichte]] qui, s'appuyant sur les travaux de Kant, considérait que toutes les briques pour construire une science universelle étaient à disposition et qu'il ne restait plus qu'à faire un travail de coordination systématique de ces éléments disparates. Cette tâche entamée par Fichte est développée dans la ''Doctrine de la Science'' (''Wissenschaftslehre''), dont le but est la construction de toute connaissance ''a priori''. Concernant cet objectif, Fichte n'a fait qu'esquisser la voie à suivre. [[Friedrich Wilhelm Joseph von Schelling|Schelling]] est celui qui met en œuvre ces éléments de réflexion, et Oken celui qui en explore véritablement l'architecture, véritable labyrinthe dont il tire une vue d'ensemble et un plan systématique.
 == Liste partielle des publications ==
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 *''Esquisse du système d'anatomie, de physiologie et d'histoire naturale'' (Paris 1821)
+== Édition récente ==
-==Liens externes==
+*''La génération (1805)'', traduction et commentaire par Stéphane Schmitt, Paris, Honoré Champion, 2017.
-* {{en}} [http://vlp.mpiwg-berlin.mpg.de/people/data?id=per350 Biographie et référence bibliographiques aux sources numériques] dans le projet VLP de l’[[Institut Max-Planck d'histoire des sciences]]
+== Bibliographie ==
+* {{NDB|19|498|499|Oken (eigentlich Okenfuß), Lorenz|{{lien|lang=de|trad=Stefan Büttner (Philologe)|fr=Stefan Büttner}}|118589717}}
+* {{ADB|24|216|226|Oken, Lorenz|[[Arnold Lang]]|ADB:Oken, Lorenz}}
+* {{lien|lang=de|Hermann Bräuning-Oktavio}}, ''Oken und Goethe im Lichte neuer Quellen.'', Weimar, 1959.
+* Rudolph Zaunick, {{lien|lang=de|Max Pfannenstiel}}, ''Aus Leben und Werk von Lorenz Oken: dem Begründer der deutschen Naturforscherversammlungen: Eine Quellensammlung im Auftrage der Gesellschaft Deutscher Naturforscher und Ärzte. Zweiter Abschnitt: Lorenz Oken und J. W. von Goethe.'' Dans: ''Sudhoffs Archiv für Geschichte der Medizin und der Naturwissenschaften.'', Volume 33, Heft 3/4, 1941, p. 113–173 ([http://www.jstor.org/stable/20773964 JSTOR]).
+* {{lien|lang=de|Walter Brednow}}, ''Lorenz Oken. Zu seinem 100. Todestage.'' Dans: ''Berichte der Naturforschenden Gesellschaft zu Freiburg.'' Volume 42, 1952, p. 115–141 ([https://www.zobodat.at/pdf/Berichte-naturf-Ges-Freiburg-Br_42_0115-0141.pdf PDF]).
+* Olaf Breidbach, Hans-Joachim Fliedner, {{lien|lang=de|Klaus Ries}} (dir.), ''Lorenz Oken (1779–1851). Ein politischer Naturphilosoph.'', Hermann Böhlaus Nachfolger, Weimar, 2001, {{ISBN|3-7400-1165-3}}.
+* [[Dietrich von Engelhardt]], Jürgen Nolte, ''Von Freiheit und Verantwortung in der Forschung: Symposium zum 150. Todestag von Lorenz Oken (1779–1851)'' (= ''Schriftenreihe zur Geschichte der Versammlungen deutscher Naturforscher und Ärzte.'' Volume 9). Wissenschaftliche Verlagsgesellschaft, Stuttgart, 2002, {{ISBN|3-8047-1955-4}}.
+* {{lien|lang=de|trad=Friedrich Maurer (Mediziner)|fr=Friedrich Maurer (médecin)|texte=Friedrich Maurer}}, ''Lorenz Oken, sein Leben und Wirken. Gedächtnisrede, gehalten in der Aula der Universität Jena bei Gelegenheit der Sitzung der Medizinisch-Naturwissenschaftlichen Gesellschaft am 31. Januar 1930.'' Dans: ''Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft.'', Volume 64, 1930, p. 531–550.
+* {{lien|lang=de|Emil Huschke}}, ''L. Oken. Gedächtnissrede gehalten am 18. September bei der Versammlung der Naturforscher zu Gotha.'' Dans: ''Akademische Monatsschrift.'', Herrmann Bethmann, Leipzig, 1851, p. 494–506 ([http://books.google.de/books?id=SE4FAAAAQAAJ&pg=PA494 online]).
+== Liens externes ==
 {{Autres projets|commons= Lorenz Oken}}
+* {{Autorité}}
+* {{Bases}}
+* {{Dictionnaires}}
+* {{en}} [http://vlp.mpiwg-berlin.mpg.de/people/data?id=per350 Biographie et référence bibliographiques aux sources numériques] dans le projet VLP de l’[[Institut Max-Planck d'histoire des sciences]]
 {{Botan.|Oken}}
-{{Portail|histoire de la zoologie et de la botanique}}
+{{Portail|histoire de la zoologie et de la botanique|Grand-duché de Bade}}
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-[[Catégorie:Naturaliste]]
 [[Catégorie:Naturaliste allemand]]
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 [[Catégorie:Naissance en août 1779]]
+[[Catégorie:Naissance à Offenbourg]]
 [[Catégorie:Décès en août 1851]]
+[[Catégorie:Décès à Zurich]]
+[[Catégorie:Décès à 72 ans]]