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La '''conférence de Berlin de 1954''' est une réunion du [[Conseil des Quatre]] ministres des Affaires étrangères [[États-Unis|des États-Unis]] ([[John Foster Dulles]]), de [[Royaume-Uni|Grande]] - [[Royaume-Uni|Bretagne]] ([[Anthony Eden]]), de [[France]] ([[Georges Bidault]]) et de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] ([[Viatcheslav Molotov|Vyacheslav Molotov]]), se tenant du {{date-|25 janvier 1954-}} au {{date-|18 février 1954}}.
[[Fichier:Stamps of Germany (DDR) 1954, MiNr 0424.jpg|vignette|Timbre de la République démocratique allemande représentant la Conférence de Berlin (1954).]]
La '''conférence de Berlin de 1954''' était une réunion du [[Conseil des Quatre]] ministres des Affaires étrangères [[États-Unis|des États-Unis]] ([[John Foster Dulles]]), de [[Royaume-Uni|Grande]] - [[Royaume-Uni|Bretagne]] ([[Anthony Eden]]), de [[France]] ([[Georges Bidault]]) et de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] ([[Viatcheslav Molotov|Vyacheslav Molotov]]), se tenant du {{date-|25 janvier 1954-}} au {{date-|18 février 1954}}.


Les ministres sont convenus de convoquer une conférence internationale plus large pour discuter d'un règlement à la récente [[guerre de Corée]] et à la [[guerre d'Indochine]] en cours entre la France et le [[Việt Minh]], sans parvenir à un accord sur les questions de sécurité européenne et sur le statut international de l'[[Allemagne]] et de l'[[Autriche]], sous occupation des quatre puissances après la [[Seconde Guerre mondiale]] <ref>{{Lien web|titre=GHDI - Document|url=http://ghdi.ghi-dc.org/sub_document.cfm?document_id=3039|site=ghdi.ghi-dc.org|consulté le=2019-06-07}}</ref>.
Les ministres sont convenus de convoquer une conférence internationale plus large pour discuter d'un règlement à la récente [[guerre de Corée]] et à la [[guerre d'Indochine]] en cours entre la France et le [[Việt Minh]], sans parvenir à un accord sur les questions de sécurité européenne et sur le statut international de l'[[Allemagne]] et de l'[[Autriche]], sous occupation des quatre puissances après la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>{{Lien web|titre=GHDI - Document|url=http://ghdi.ghi-dc.org/sub_document.cfm?document_id=3039|site=ghdi.ghi-dc.org|consulté le=2019-06-07}}</ref>{{Source insuffisante|date={{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}}}.


La réunion de Berlin a été l'un des premiers fruits de la première période de ''[[Détente (guerre froide)|détente]]'' ou de "dégel" américano-soviétique pendant la [[guerre froide]]. Peu de progrès ont été accomplis, sauf avec l'Autriche, dont les Soviétiques ont accepté de se retirer si elle devenait [[Neutralité (relations internationales)|neutre]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Austria - Anschluss and World War II|url=https://www.britannica.com/place/Austria|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2019-06-07}}</ref>. La [[Accords de Genève|conférence de Genève]] qui suivit devait aboutir à une paix provisoire en [[Indochine française|Indochine]] et au retrait de la France du [[Viêt Nam]], même si la paix officielle en [[Corée]] demeurait difficile à atteindre<ref>{{Ouvrage|prénom1=Rund|nom1=van Dijk|titre=Encyclopedia of the Cold War|éditeur=[[Taylor & Francis]]|année=2008|pages totales=51|isbn=978-0-415-97515-5|isbn2=0-415-97515-8}}</ref>. La conférence de Berlin a eu pour effet, entre autres, d'empêcher les dirigeants de parvenir à un accord<ref>RESULTS OF THE BERLIN CONFERENCE Statement by V. 1\1. l\lolotoy, Minister of Foreign Affairs of the U.S.S.H.</ref>. Il y avait une "peur de la liberté", c'était entre l'Est et l'Ouest pour des questions telles que les élections libres en Allemagne et en Autriche. L'URSS n'était pas disposée à faire confiance aux deux pays. Huit semaines après la clôture de cette conférence, ils ont planifié la [[Accords de Genève|conférence de Genève]].
La réunion de Berlin est l'un des premiers fruits de la première période de ''[[Détente (guerre froide)|détente]]'' ou de "dégel" américano-soviétique pendant la [[guerre froide]]. Peu de progrès ont été accomplis, sauf avec l'Autriche, dont les Soviétiques acceptent de se retirer si elle devient [[Neutralité (relations internationales)|neutre]]<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Austria - Anschluss and World War II|url=https://www.britannica.com/place/Austria|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2019-06-07}}</ref>. La [[Accords de Genève|conférence de Genève]] qui suit doit aboutir à une paix provisoire en [[Indochine française|Indochine]] et au retrait de la France du [[Viêt Nam]], même si la paix officielle en [[Corée]] demeure difficile à atteindre<ref>{{Ouvrage|prénom1=Rund|nom1=van Dijk|titre=Encyclopedia of the Cold War|éditeur=[[Taylor & Francis]]|année=2008|pages totales=51|isbn=978-0-415-97515-5|isbn2=0-415-97515-8}}</ref>. La conférence de Berlin a pour effet, entre autres, d'empêcher les dirigeants de parvenir à un accord<ref>RESULTS OF THE BERLIN CONFERENCE Statement by V. 1\1. l\lolotoy, Minister of Foreign Affairs of the U.S.S.H.</ref>.


== Références ==
== Références ==

Dernière version du 30 septembre 2023 à 01:00

La conférence de Berlin de 1954 est une réunion du Conseil des Quatre ministres des Affaires étrangères des États-Unis (John Foster Dulles), de Grande - Bretagne (Anthony Eden), de France (Georges Bidault) et de l'Union soviétique (Vyacheslav Molotov), se tenant du au .

Les ministres sont convenus de convoquer une conférence internationale plus large pour discuter d'un règlement à la récente guerre de Corée et à la guerre d'Indochine en cours entre la France et le Việt Minh, sans parvenir à un accord sur les questions de sécurité européenne et sur le statut international de l'Allemagne et de l'Autriche, sous occupation des quatre puissances après la Seconde Guerre mondiale[1][source insuffisante].

La réunion de Berlin est l'un des premiers fruits de la première période de détente ou de "dégel" américano-soviétique pendant la guerre froide. Peu de progrès ont été accomplis, sauf avec l'Autriche, dont les Soviétiques acceptent de se retirer si elle devient neutre[2]. La conférence de Genève qui suit doit aboutir à une paix provisoire en Indochine et au retrait de la France du Viêt Nam, même si la paix officielle en Corée demeure difficile à atteindre[3]. La conférence de Berlin a pour effet, entre autres, d'empêcher les dirigeants de parvenir à un accord[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « GHDI - Document », sur ghdi.ghi-dc.org (consulté le )
  2. (en) « Austria - Anschluss and World War II », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. Rund van Dijk, Encyclopedia of the Cold War, Taylor & Francis, , 51 p. (ISBN 978-0-415-97515-5 et 0-415-97515-8)
  4. RESULTS OF THE BERLIN CONFERENCE Statement by V. 1\1. l\lolotoy, Minister of Foreign Affairs of the U.S.S.H.

Liens externes[modifier | modifier le code]