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'''Édouard Michelin''', industriel français, cogérant du groupe [[Michelin]], fils de [[François Michelin]], né le [[13 août]] [[1963]] à [[Clermont-Ferrand]], décédé le [[26 mai]] [[2006]] au large de l’[[île de Sein]].
{{Infobox Biographie2
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| date de naissance = 13 août 1963
| lieu de naissance = [[Clermont-Ferrand]] ([[France]])
| date de décès = 26 mai 2006
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'''Édouard Michelin''', né le {{Date de naissance|13|août|1963}} à [[Clermont-Ferrand]] et mort le {{Date de décès|26|mai|2006}} au large de l’[[île de Sein]], en [[mer Celtique]], est un industriel français, cogérant du groupe [[Michelin]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Scolarité et études ===
=== Scolarité et études ===
Après avoir fréquenté l'école privée [[Jean-Baptiste Massillon|Massillon]] de [[Clermont-Ferrand]], il poursuit ses études au [[lycée privé Sainte-Geneviève]] de [[Versailles]]. Diplômé de l'[[École centrale Paris]] en [[1987]], il accomplit son [[service national]] à bord d'un [[sous-marin nucléaire]], l’''[[SNLE|Inflexible]]''.

Après avoir fréquenté l'école privée [[Jean-Baptiste Massillon|Massillon]] de [[Clermont-Ferrand]], il poursuit ses études au [[lycée privé Sainte-Geneviève]] de [[Versailles]]. Diplômé de l'[[École centrale Paris]] en [[1987]], il accomplit son [[service militaire]] dans un [[sous-marin]] [[nucléaire]], l’''[[SNLE|Inflexible]]''.


=== Vie professionnelle ===
=== Vie professionnelle ===
En 1985, il rejoint le groupe Michelin, alors dirigé par son père, [[François Michelin]]. D'abord chef de fabrication de l'usine du [[Le Puy-en-Velay|Puy-en-Velay]], il est ensuite nommé chef d'équipe à [[Montceau-les-Mines]] ([[Saône-et-Loire]]). En 1989, il prend la direction de la filiale américaine ''{{lang|en|Michelin North America}}''. Sous la houlette de [[Carlos Ghosn]], futur [[Président-directeur général|PDG]] du groupe [[Renault]]-[[Nissan]], il est chargé de la direction industrielle de l'ensemble des usines nord-américaines, ainsi que de la responsabilité du commerce et de la [[distribution (commerce)|distribution]] des pneumatiques pour [[poids lourd]]s.


Nommé cogérant en 1991, il rejoint François Michelin et [[René Zingraff]] au siège de Clermont-Ferrand à la mi-année 1993. En 1999, il succède à son père à la tête de la manufacture fondée par ses aïeux 110 ans plus tôt. {{ref nec|{{citation|Édouard, à toi le soin}}, lui lance le vieil homme, ému, lors de la cérémonie, adoubant officiellement par ce terme de [[Navigation|marine]] l'élu choisi parmi ses six enfants.}}{{citation|Merci, Capitaine}} répond en écho Édouard à ce père autoritaire, mais fier, à qui il voue une admiration sans bornes<ref>{{Lien web
En 1985, il rejoint le groupe [[Michelin]], alors dirigé par son père. D'abord chef de fabrication de l'usine du [[Le Puy-en-Velay|Puy-en-Velay]], il est ensuite nommé chef d'équipe à [[Montceau-les-Mines]] ([[Saône-et-Loire]]). En 1989, il prend la direction de la filiale américaine ''{{lang|en|Michelin North America}}''. Sous la houlette de [[Carlos Ghosn]], futur [[Président-directeur général|PDG]] du Groupe [[Renault (Groupe)|Renault]]-[[Nissan (automobile)|Nissan]], il est chargé de la direction industrielle de l'ensemble des usines nord-américaines, ainsi que de la responsabilité du [[commerce]] et de la [[distribution]] des [[Pneumatique (véhicule)|pneumatiques]] [[poids lourd]]s.
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Peu rompu à la communication, Édouard Michelin provoque une polémique en annonçant le {{Date-|8|septembre|1999}} des bénéfices en hausse de 20 % et la suppression de {{unité|7500 postes}} en [[Europe]]. L’expression de [[licenciement boursier]] est largement employée et resservira pour d’autres entreprises. Cet épisode malheureux va cependant renforcer la détermination d'Édouard Michelin. Pour la première fois dans l’histoire de Michelin, il ouvre des négociations sociales, négocie la mise en place des [[35 heures]], met en place un plan d'actionnariat salarié et relance le comité d’entreprise européen. Parallèlement, il réorganise l’entreprise par marchés et ouvre des usines en [[Chine]], aux États-Unis, en [[Russie]], en [[Amérique latine]] et en [[Inde]]. On lui doit également le retour de la firme en [[Formule 1]]. Après le réel scepticisme qui accompagna ses débuts, Édouard Michelin aura réussi à moderniser et dynamiser son entreprise.
Nommé cogérant en 1991, il rejoint [[François Michelin]] et René Zingraff au siège de [[Clermont-Ferrand]] à la mi-année 1993. En 1999, il succède à son père à la tête de la célèbre manufacture fondée par ses aïeux 110 ans plus tôt. {{ref nec|{{citation|Édouard, à toi le soin}}, lui lance le vieil homme, ému, lors de la cérémonie, adoubant officiellement par ce terme de [[Navigation|marine]] l'élu choisi parmi ses six enfants. {{citation|Merci, Capitaine}} répond en écho Édouard à ce père autoritaire, mais fier, à qui il voue une admiration sans bornes}}.

Peu rompu à la communication, Édouard Michelin provoque une polémique en annonçant le 8 septembre 1999 des bénéfices en hausse de 20 % et la suppression de {{formatnum:7500}} postes en Europe. L’expression de [[licenciement boursier]] est largement employée et resservira pour d’autres entreprises. Cet épisode malheureux va cependant renforcer sa détermination. Pour la première fois depuis l’histoire de [[Michelin]], il ouvre des négociations sociales, négocie la mise en place des [[35 heures]], met en place un plan d'actionnariat salarié et relance le comité d’entreprise européen. Parallèlement, il réorganise l’entreprise par marchés et ouvre des usines en [[République populaire de Chine|Chine]], aux [[États-Unis]], en [[Russie]], en [[Amérique latine]] et en [[Inde]]. On lui doit également le retour de la firme en [[Formule 1]]. Après le réel scepticisme qui accompagna ses débuts, Édouard Michelin aura réussi à moderniser et dynamiser son entreprise.


=== Famille ===
=== Famille ===
Il se marie en 1992 avec Cécile Gravier<ref>Elle décède le {{Date de décès|13|novembre|2011}} d'un [[cancer]].

Il se marie en 1992 avec Cécile Gravier (décédée le 13 novembre 2011 d'un cancer<ref>
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=== Décès ===
=== Décès ===
Il meurt noyé le {{Date de décès|26|mai|2006}} dans le [[naufrage]] d'un [[bateau de pêche]], nommé ''Liberté'', au large de l’[[île de Sein]], à l'âge de 42 ans<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20060527.OBS9205/edouard-michelin-est-mort.html Édouard Michelin est mort] sur ''[[L'Obs]]'', 27 mai 2006</ref>. Le bateau est retrouvé le surlendemain gisant par 70 mètres de fond, sans dégât apparent, à quelque 8 [[Mille marin|milles marins]] sur l'ouest de l’île de Sein, soit environ {{unité|15 kilomètres}}<ref>{{Lien web

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Il meurt noyé le 26 mai 2006 dans le [[naufrage]] d'un [[bateau de pêche]], nommé ''Liberté'', au large de l’[[île de Sein]]. Le bateau a été retrouvé le surlendemain gisant par 70 mètres de fond, sans dégât apparent, à quelque 8 [[Mille marin|milles marins]] sur l'ouest de l’[[île de Sein]], soit environ 15 kilomètres<ref>{{Lien web
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[[Catégorie:Mort par noyade lors d'un naufrage]]
[[Catégorie:Famille Michelin|Edouard 02]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée dans le Puy-de-Dôme]]
[[Catégorie:Personnalité française du monde des affaires du XXe siècle]]
[[Catégorie:Élève du lycée Sainte-Geneviève]]

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Édouard Michelin
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Biographie
Naissance
Décès
(à 42 ans)
Mer Celtique
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Mère
Bernadette Montagne (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Édouard Michelin, né le à Clermont-Ferrand et mort le au large de l’île de Sein, en mer Celtique, est un industriel français, cogérant du groupe Michelin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Scolarité et études[modifier | modifier le code]

Après avoir fréquenté l'école privée Massillon de Clermont-Ferrand, il poursuit ses études au lycée privé Sainte-Geneviève de Versailles. Diplômé de l'École centrale Paris en 1987, il accomplit son service national à bord d'un sous-marin nucléaire, l’Inflexible.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

En 1985, il rejoint le groupe Michelin, alors dirigé par son père, François Michelin. D'abord chef de fabrication de l'usine du Puy-en-Velay, il est ensuite nommé chef d'équipe à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). En 1989, il prend la direction de la filiale américaine Michelin North America. Sous la houlette de Carlos Ghosn, futur PDG du groupe Renault-Nissan, il est chargé de la direction industrielle de l'ensemble des usines nord-américaines, ainsi que de la responsabilité du commerce et de la distribution des pneumatiques pour poids lourds.

Nommé cogérant en 1991, il rejoint François Michelin et René Zingraff au siège de Clermont-Ferrand à la mi-année 1993. En 1999, il succède à son père à la tête de la manufacture fondée par ses aïeux 110 ans plus tôt. « Édouard, à toi le soin », lui lance le vieil homme, ému, lors de la cérémonie, adoubant officiellement par ce terme de marine l'élu choisi parmi ses six enfants.[réf. nécessaire]« Merci, Capitaine » répond en écho Édouard à ce père autoritaire, mais fier, à qui il voue une admiration sans bornes[1].

Peu rompu à la communication, Édouard Michelin provoque une polémique en annonçant le des bénéfices en hausse de 20 % et la suppression de 7 500 postes en Europe. L’expression de licenciement boursier est largement employée et resservira pour d’autres entreprises. Cet épisode malheureux va cependant renforcer la détermination d'Édouard Michelin. Pour la première fois dans l’histoire de Michelin, il ouvre des négociations sociales, négocie la mise en place des 35 heures, met en place un plan d'actionnariat salarié et relance le comité d’entreprise européen. Parallèlement, il réorganise l’entreprise par marchés et ouvre des usines en Chine, aux États-Unis, en Russie, en Amérique latine et en Inde. On lui doit également le retour de la firme en Formule 1. Après le réel scepticisme qui accompagna ses débuts, Édouard Michelin aura réussi à moderniser et dynamiser son entreprise.

Famille[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1992 avec Cécile Gravier[2] en la cathédrale de Chartres, son frère aîné le père Étienne Michelin célébrant la cérémonie. Il est le père de six enfants.

Décès[modifier | modifier le code]

Il meurt noyé le dans le naufrage d'un bateau de pêche, nommé Liberté, au large de l’île de Sein, à l'âge de 42 ans[3]. Le bateau est retrouvé le surlendemain gisant par 70 mètres de fond, sans dégât apparent, à quelque 8 milles marins sur l'ouest de l’île de Sein, soit environ 15 kilomètres[4]. Il est inhumé dans le caveau familial, au cimetière d'Orcines (Puy-de-Dôme).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Bibendum Story : épisodes 3 et 4 », sur le site de France Télévisions (consulté le )
  2. Elle décède le d'un cancer. « Cécile Michelin, veuve d’Édouard Michelin, est décédée », sur le site du quotidien Le Progrès (consulté le )
  3. Édouard Michelin est mort sur L'Obs, 27 mai 2006
  4. « Mort d'Édouard Michelin: l'épave du bateau de pêche retrouvée », sur www.lefigaro.fr, Le Figaro (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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