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Un derviche (du persan درويش, derviš, « pauvre, mendiant ») est une personne qui suit la voie ésotérique soufie (Tarîqa,« voie, méthode »), requérant l'acceptation du dénuement comme voie de recherche spirituelle, ainsi que le choix de vie d'une pauvreté et d'une austérité extrêmes, semblable aux frères des ordres mendiants chrétiens ou aux sādhus hindous, bouddhistes ou jaïns.

Sens de la pauvreté[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'une « pauvreté spirituelle » (ar. faqr), prémisse à la connaissance de soi et aux mystères de l'Univers. Il convient de faire barrage à toutes les convoitises de l'ego et du monde, quelles que soient leurs formes, en vue d'une régénération spirituelle en prenant pour guide les meilleurs exemples que sont les prophètes, et en suivant la tarîqa comprise comme voie de préparation des capacités intellectuelles et spirituelles à percevoir d'autres dimensions que celles qui sont accessibles par les cinq sens.

Histoire du mot[modifier | modifier le code]

Le terme derviche est d'origine persane et désigne un mendiant. Ce sens est proche du mot d'origine arabe fakir, « pauvre »^[1]. Le sens est à la fois matériel et spirituel. Ainsi, dans le Coran, Dieu rappelle aux hommes qu'ils sont pauvres (faqîr) face à Dieu qui lui est riche (ghanî): « Ô vous les hommes ! Vous êtes des pauvres devant Dieu. Dieu est celui qui se suffit à soi-même » (Sourate 35, Fâtir, v. 15 ; traduction Denise Masson). Le verset 24 de la sourate 28, Al-Qasas, présente une idée similaire : « (J'étais) nécessiteux [faqîr] du bien que Tu as fais descendre jusqu'à moi » (Traduction Maurice Gloton).

« Derviche » et « fakir » ont progressivement servi à désigner les membres de certaines confréries soufies, pratiquant ou non la mendicité, et aussi ceux qui vivent en permanence dans les khânqâh^[2]. Le mot darviš est passé à l'arabe (دَرويش, darwīš) et au turc (derviş), et il ne désigne parfois que les membres de certaines confréries religieuses. Arrivé en Afrique du Nord, par exemple en kabyle « aderwic », le mot a fini par désigner le fou du village.

Les derviches dans le monde turco-persan[modifier | modifier le code]

Les derviches sont présents dans le chiisme notamment dans la voie alevie-kizilbach, tout particulièrement dans les confréries bektachies. Le derviche est également présent dans le sunnisme par le biais du mystique soufi Djalâl ad-Dîn Rûmî, qui, en faisant la rencontre de Shams-i Tabrizi, s'éleva aux portes de la Marifat.

Le derviche est initié par un maître (cheikh ou murchid) et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu (dhikr), et en d'autres pratiques comme la danse ou le chant, pouvant mener à l'extase mystique et à l'« extinction » (fana’). La confrérie la plus connue est celle des derviches tourneurs en Turquie^[3] et en Iran. On trouvait également au XIX^e siècle à Constantinople des derviches hurleurs^[4] mentionnés notamment par Xavier Marmier^[5]. Le poète persan Djalâl ad-Dîn Rûmî (1207-1273) est connu pour ses textes religieux influencés par les styles littéraires derviches. Il fut un chantre de l'« Amour mystique ». C'est le fondateur de l'ordre soufi Mevlevi, celui des derviches tourneurs.

Derviche de Perse, années 1870. Photo de Dimitri Ermakov.
Un derviche vers 1900, avec un chapeau de feutre. Photo d'Antoine Sevruguin.
Musulman derviche en 1895. Alphonse Birck, aquarelle sur papier, 1895. musée des Beaux-Arts de Morlaix.

Références[modifier | modifier le code]

↑ Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 2001, p. 159.
↑ Marc Gaborieau, « Les modes d'organisation », dans Alexandre Popovic et Gilles Veinstein, Les Voies d'Allah. Les ordres mystiques dans le monde musulman des origines à aujourd'hui, Paris, Fayard, 1996, 711 p. (ISBN 978-2-213-59449-1), p. 207
↑ Olivier Bouquet, Pourquoi l'Empire ottoman ? : Six siècles d'histoire, 2022, Folio; édition illustrée (ISBN 2072941431).
↑ « Derviche hurleur, vers 1900 - Turquie-culture », sur turquie-culture.fr (consulté le 18 juillet 2023)
↑ Xavier Marmier, Du Rhin au Nil, Paris, 1847, p. 384 (lire en ligne).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) Mansour Shaki, Hamid Algar, « DARVĪŠ », sur iranicaonline.org, Encyclopaedia Iranica, 2011 [•1994] (consulté le 1^er février 2021)
Alexandre Papas, Ainsi parlait le derviche. Les marginaux de l'islam en Asie centrale xv^e – xx^e siècle, Paris, Cerf, coll. « Islam - Nouvelles approches », 2018, 362 p. (ISBN 978-2-204-12699-1)
Alexandre Papas, Mystiques et vagabonds en islam. Portraits de trois soufis qalandar, Paris, Cerf, coll. « Patrimoines - Visages de l'islam », 2010, 338 p. (ISBN 978-220-409294-4)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices d'autorité :
- BnF (données)
- LCCN
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- Israël
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
« A propos des marginaux dans les sociétés musulmanes », entretien avec Alexandre Papas - 54 min., sur franceculture.fr, 12 juillet 2020 (consulté le 31 janvier 2021)

[1] Malek Chebel, Dictionnaire des symboles musulmans, Paris, Éditions Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes », 2001, p. 159.

[2] Marc Gaborieau, « Les modes d'organisation », dans Alexandre Popovic et Gilles Veinstein, Les Voies d'Allah. Les ordres mystiques dans le monde musulman des origines à aujourd'hui, Paris, Fayard, 1996, 711 p. (ISBN 978-2-213-59449-1), p. 207

[3] Olivier Bouquet, Pourquoi l'Empire ottoman ? : Six siècles d'histoire, 2022, Folio; édition illustrée (ISBN 2072941431).

[4] « Derviche hurleur, vers 1900 - Turquie-culture », sur turquie-culture.fr (consulté le 18 juillet 2023)

[5] Xavier Marmier, Du Rhin au Nil, Paris, 1847, p. 384 (lire en ligne).

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-{{Voir homonymes | Derviche (homonymie)}}{{Sources secondaires|date=janvier 2021}}[[Fichier:Riza i-Abbasi - Princely Youth and Dervish.png|vignette|250px|Derviche instruisant un jeune noble. Ispahan, deuxième quart du {{S-|xvii}}. [[Metropolitan Museum of Art|Metropolitant Museum of Art]], New York]]
+{{Voir homonymes | Derviche (homonymie)}}
+{{Sources secondaires|date=janvier 2021}}
+[[Fichier:Riza i-Abbasi - Princely Youth and Dervish.png|vignette|250px|Derviche instruisant un jeune noble. Ispahan, deuxième quart du {{S-|xvii}}. [[Metropolitan Museum of Art|Metropolitant Museum of Art]], New York.]]
-[[Fichier:Preziosi - Derviş cerşetor.jpg|vignette|250px|Derviche de Palestine dans les années 1860. [[Aquarelle]] de Amedeo Preziosi, 1860. [[Musée national d'Art de Roumanie|Musée national d'art de Roumanie]].]]
+[[Fichier:Preziosi - Derviş cerşetor.jpg|vignette|250px|Derviche de Palestine dans les années 1860. [[Aquarelle]] de Amedeo Preziosi, 1860. [[Musée national d'Art de Roumanie|Musée national d'art de Roumanie]].]]
-Un '''derviche''' (du [[persan]] {{lang|rtl|fa|درويش}}, « ''derviš'' », pauvre, mendiant) est une personne qui suit la voie [[ascèse|ascétique]] [[Soufisme|soufie]] (la « ''[[Tarîqa]]'' », la voie ou méthode), requérant l'acceptation du dénuement comme voie de recherche spirituelle ainsi que le choix de vie d'une pauvreté et d'une austérité extrêmes, semblable aux [[moine]]s des [[ordre mendiant|ordres mendiants]] [[chrétien]]s ou aux ''[[sādhu]]s'' [[Hindouisme|hindous]], [[bouddhiste]]s ou [[jaïn]]s.
+Un '''derviche''' (du [[persan]] {{langue|rtl|fa|درويش}}, ''derviš'', « pauvre, mendiant ») est une personne qui suit la voie ésotérique [[Soufisme|soufie]] (''[[Tarîqa]]'',« voie, méthode »), requérant l'acceptation du dénuement comme voie de recherche spirituelle, ainsi que le choix de vie d'une pauvreté et d'une austérité extrêmes, semblable aux frères des [[ordre mendiant|ordres mendiants]] [[chrétien]]s ou aux ''[[sādhu]]s'' [[Hindouisme|hindous]], [[bouddhiste]]s ou [[jaïn]]s.
+== Sens de la pauvreté ==
-Il s'agit d'une pauvreté matérielle pour parvenir à la connaissance de soi et des mystères de l'Univers, impliquant une recherche des mystères de la création. Il convient de faire barrage à toutes les convoitises du monde matériel quelles que soient leurs formes, et de rechercher l'élévation spirituelle en prenant pour guide les meilleurs exemples que sont les prophètes, et en suivant la ''Tarîqa'' (« manière de vivre ») comprise comme voie de préparation des capacités intellectuelles à percevoir d'autres dimensions que celles qui, dans le monde matériel, sont accessibles par les cinq sens dont sont dotés les êtres humains.
+Il s'agit d'une « pauvreté spirituelle » (ar. ''faqr''), prémisse à la connaissance de soi et aux mystères de l'Univers. Il convient de faire barrage à toutes les convoitises de l'ego et du monde, quelles que soient leurs formes, en vue d'une régénération spirituelle en prenant pour guide les meilleurs exemples que sont les [[Prophètes de l'islam|prophètes]], et en suivant la ''[[tarîqa]]'' comprise comme voie de préparation des capacités intellectuelles et spirituelles à percevoir d'autres dimensions que celles qui sont accessibles par les cinq sens.
-== Désignation ==
+== Histoire du mot ==
-Le terme ''derviche'' ([[persan]] : {{lang|rtl|fa|درويش}}, « ''derviš'' », mendiant) est d'origine persane et désigne un mendiant. Ce mot a un sens et, parfois, un usage proches du mot d'origine [[arabe]] ''[[fakir]]'', « pauvre »<ref>[[Malek Chebel]], ''Dictionnaire des symboles musulmans'', Paris, [[Éditions Albin Michel]], format poche, {{coll.|Spiritualités vivantes}}, 2001, p. 159.</ref>. Dans le [[Coran]], Dieu rappelle aux hommes qu'ils sont pauvres (''faqîr'') face à Dieu qui lui est riche (''ghanî''): {{Citation|Ô vous les hommes! Vous êtes des pauvres devant Dieu. Dieu est celui qui se suffit à soi-même. (Sourate 30, v. 15; traduction [[Denise Masson|Denise Masson]])}}.
+Le terme ''derviche'' est d'origine persane et désigne un mendiant. Ce sens est proche du mot d'origine [[arabe]] ''[[fakir]]'', « pauvre »<ref>[[Malek Chebel]], ''Dictionnaire des symboles musulmans'', Paris, [[Éditions Albin Michel]], {{coll.|Spiritualités vivantes}}, 2001, p. 159.</ref>. Le sens est à la fois matériel et spirituel. Ainsi, dans le [[Coran]], Dieu rappelle aux hommes qu'ils sont pauvres (''faqîr'') face à Dieu qui lui est riche (''ghanî''): {{Citation|Ô vous les hommes ! Vous êtes des pauvres devant Dieu. Dieu est celui qui se suffit à soi-même}} (Sourate 35, [[Fatir|Fâtir]], v. 15 ; traduction [[Denise Masson]]). Le verset 24 de la sourate 28, [[Al-Qasas]], présente une idée similaire : {{Citation|(J'étais) nécessiteux [faqîr] du bien que Tu as fais descendre jusqu'à moi}} (Traduction Maurice Gloton).
-Par glissement sémantique, les membres de certaines [[Tariqa|confréries]] [[Soufisme|soufies]], pratiquant ou non la mendicité, ont été désignés comme « derviches ». Le mot est passé à l'[[Langue arabe|arabe]] ({{lang|rtl|ar|دَرويش}}, ''darwīš'') et au [[Langue turque|turc]] (''derviş''), où il ne désigne que les membres de certaines confréries religieuses. Arrivé en [[Afrique du Nord]], par exemple en [[kabyle]] « ''aderwic'' », le mot a fini par désigner le fou du village.
+« Derviche » et « fakir » ont progressivement servi à désigner les membres de certaines [[Tariqa|confréries]] [[Soufisme|soufies]], pratiquant ou non la mendicité, et aussi ceux qui vivent en permanence dans les ''[[Khanqah|khânqâh]]''<ref>{{Chapitre|langue=fr|auteur1=Marc Gaborieau|titre chapitre=Les modes d'organisation|auteurs ouvrage=Alexandre Popovic et [[Gilles Veinstein]]|titre ouvrage=Les Voies d'Allah. Les ordres mystiques dans le monde musulman des origines à aujourd'hui|lieu=Paris|éditeur=Fayard|année=1996|pages totales=711|isbn=978-2-213-59449-1|lire en ligne=|passage=207}}</ref>. Le mot ''darviš'' est passé à l'arabe ({{langue|rtl|ar|دَرويش}}, ''darwīš'') et au [[Langue turque|turc]] (''derviş''), et il ne désigne parfois que les membres de certaines confréries religieuses. Arrivé en [[Afrique du Nord]], par exemple en [[kabyle]] « ''aderwic'' », le mot a fini par désigner le fou du village.
 == Les derviches dans le monde turco-persan ==
-Les derviches sont présents dans le chiisme notamment dans la voie alevie-[[Qizilbash|kizilbach]], tout particulièrement dans les confréries [[Bektachi|bektachies]]. Le derviche est également présent dans le sunnisme par le biais du mystique soufi [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]], qui, en faisant la rencontre de [[Shams ed Dîn Tabrîzî|Shams-i Tabrizi]], s'éleva aux portes de la [[Marifat]].
+Les derviches sont présents dans le chiisme notamment dans la voie alevie-[[Qizilbash|kizilbach]], tout particulièrement dans les confréries [[bektachi]]es. Le derviche est également présent dans le sunnisme par le biais du mystique soufi [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]], qui, en faisant la rencontre de [[Shams ed Dîn Tabrîzî|Shams-i Tabrizi]], s'éleva aux portes de la [[Marifat]].
-Le derviche est initié par un maître (''[[cheikh]]'' ou ''[[murchid]]'') et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu (''[[dhikr]]''), ou en d'autres pratiques hypnotiques, comme la danse ou le chant jusqu'à l'extase mystique, l'anéantissement (''[[Fana (islam)|fana’]]''). La confrérie la plus connue est celle des [[derviches tourneurs]] en [[Turquie]] et en [[Iran]]. Le poète persan [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]] ([[1207]]-[[1273]]), est connu pour ses textes religieux influencés par les styles littéraires derviches. Il fut un chantre de l'« Amour mystique ». C'est le fondateur de l'ordre des soufis de [[Ordre mevlevi|mevlevi]]. Les soufis mevlevi sont, en réalité, les ancêtres les plus proches et les plus directs des actuels [[derviches tourneurs]].
+Le derviche est initié par un maître (''[[cheikh]]'' ou ''[[murchid]]'') et participe aux rituels de la confrérie, qui consistent souvent en des invocations répétées du nom de Dieu (''[[dhikr]]''), et en d'autres pratiques comme la danse ou le chant, pouvant mener à l'extase mystique et à l'« extinction » (''[[Fana (islam)|fana’]]''). La confrérie la plus connue est celle des [[derviches tourneurs]] en [[Turquie]]<ref>Olivier Bouquet, ''Pourquoi l'Empire ottoman ? : Six siècles d'histoire'', 2022, Folio; édition illustrée {{ISBN|2072941431}}.</ref> et en [[Iran]]. On trouvait également au {{s-|XIX|e}} à [[Constantinople]] des [[derviches hurleurs]]<ref>{{Lien web |titre=Derviche hurleur, vers 1900 - Turquie-culture |url=https://turquie-culture.fr/pages/photographies/gens-de-turquie/derviche-hurleur-vers-1900.html |site=turquie-culture.fr |consulté le=2023-07-18}}</ref> mentionnés notamment par [[Xavier Marmier]]<ref>[[Xavier Marmier]], ''Du Rhin au Nil'', Paris, 1847, p. 384 ([https://books.google.fr/books?id=xCtiAAAAcAAJ&hl=fr&pg=PA384#v=onepage&q=derviches%20hurleurs&f=false lire en ligne]).</ref>. Le poète persan [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]] ([[1207]]-[[1273]]) est connu pour ses textes religieux influencés par les styles littéraires derviches. Il fut un chantre de l'« Amour mystique ». C'est le fondateur de l'ordre soufi [[Ordre mevlevi|Mevlevi]], celui des [[derviches tourneurs]].
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 Fichier:Ermakov. № 5286. Dervish. 199. (Persia, 1870s).jpg|Derviche de Perse, années 1870. Photo de [[Dimitri Ermakov]].
 Fichier:Antoin Sevruguin dervish.jpg|Un derviche vers 1900, avec un chapeau de feutre. Photo d'[[Antoine Sevruguin]].
-Fichier:P1270581 Birck Derviche.jpg|''Musulman derviche''1895. Alphonse Birck, aquarelle sur papier, 1895. [[musée des Beaux-Arts de Morlaix]].
+Fichier:P1270581 Birck Derviche.jpg|''Musulman derviche en'' 1895. [[Alphonse Birck]], aquarelle sur papier, 1895. [[musée des Beaux-Arts de Morlaix]].
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 == Bibliographie ==
+* {{Lien web |langue=en |auteur=Mansour Shaki, Hamid Algar |titre=DARVĪŠ |url=https://www.iranicaonline.org/articles/darvis |site=iranicaonline.org |périodique=Encyclopaedia Iranica |date=2011 [•1994] |consulté le=1 février 2021}}
-* {{Ouvrage|langue=|auteur1=Alexandre Papas|titre=Ainsi parlait le derviche. Les marginaux de l'islam en Asie centrale {{sp-|xv|-|xx}}|passage=|lieu=Paris|éditeur=Cerf|collection=Islam - Nouvelles approches|date=2018|pages totales=362|isbn=978-2-204-12699-1|lire en ligne=}}
+* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Alexandre Papas|titre=Ainsi parlait le derviche. Les marginaux de l'islam en Asie centrale {{sp-|xv|-|xx}}|passage=|lieu=Paris|éditeur=Cerf|collection=Islam - Nouvelles approches|date=2018|pages totales=362|isbn=978-2-204-12699-1|lire en ligne=}}
-*{{Ouvrage|langue=|auteur1=Alexandre Papas|titre=Mystiques et vagabonds en islam. Portraits de trois soufis qalandar|passage=|lieu=Paris|éditeur=Cerf|date=2010|pages totales=338|isbn=978-220-409294-4|lire en ligne=|collection=Patrimoines - ''Visages de l'islam''}}
+* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Alexandre Papas|titre=Mystiques et vagabonds en islam. Portraits de trois soufis qalandar|passage=|lieu=Paris|éditeur=Cerf|date=2010|pages totales=338|isbn=978-220-409294-4|lire en ligne=|collection=Patrimoines - ''Visages de l'islam''}}
 == Voir aussi ==
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 === Liens externes ===
-* {{Lien web |langue= |auteur= |titre=A propos des marginaux dans les sociétés musulmanes |description=entretien avec Alexandre Papas - 54 min. |url=https://www.franceculture.fr/emissions/questions-dislam/a-propos-des-marginaux-dans-les-societes-musulmanes-0 |site=franceculture.fr |date=12 juillet 2020 |consulté le=31 janvier 2021}}
 * {{Autorité}}
 * {{Dictionnaires}}
+* {{Bases}}
+* {{Lien web |langue=fr|auteur= |titre=A propos des marginaux dans les sociétés musulmanes |description=entretien avec Alexandre Papas - 54 min. |url=https://www.franceculture.fr/emissions/questions-dislam/a-propos-des-marginaux-dans-les-societes-musulmanes-0 |site=franceculture.fr |date=12 juillet 2020 |consulté le=31 janvier 2021}}
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v · m Soufisme
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Voir aussi	Tawhid Charia Haqiqa Histoire du soufisme (en) Musée Mevlâna Poésie soufie

v · m Vocabulaire du soufisme
Soufis	Al-Insān al-Kāmil Derviche Fakir Hafiz Imam Khatib Majdhub Marabout Murīd Salik Talib Wali
Concepts	Âme Baqa’ Charia Esprit Fana Haal Ihsan Lataif-e-sitta Qalb Tawhid Wahdat al-wujud Yaqeen
Litanies	Dhikr Douâa Mouraqaba Sabr Tafakkour Tawassoul Zouhd
Rétributions	Barakah Haqiqa Ichrak Irfān Kashf Marifat Noor
Déviations	Rahbania Zandaqa
Cérémonies	Achoura Bay'a Mawlid Moussem Ouzia Silsila Tariqa Touiza Ziyarat
Arts et sciences	Cosmologie soufie Nasheed Poésie soufie Psychologie soufie Qawwalî Samā‘
Lieux et édifices	Daara Dargah Gongbei Masjid Jama Khanqah Külliye Maquâm Mausolée Mazar Médersa Mosquée Musalla Ribat Tekiyeh Turbe Zaouïa
Tenues et objets	Burnous Chéchia Djellaba Gandoura Khirqa Misbaha Siwak Tapis de prière Tarbouche Turban