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'''Pierre Boilley''' est un [[Histoire|historien]] [[France|français]], professeur à l'[[Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]], spécialiste de l'[[Afrique subsaharienne]] contemporaine, du [[Sahara]] et des [[Touareg]]s. Il a été directeur du laboratoire «Mutations africaines dans la longue durée» (MALD) et du [[Centre d'études des mondes africains]] (CEMAf); depuis janvier 2014 il dirige l'[[Institut des mondes africains]] (IMAF).
| date de naissance = 1957
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'''Pierre Boilley''' est un [[Histoire|historien]] [[France|français]], professeur à l'[[université Paris-1 Panthéon-Sorbonne]], spécialiste de l'[[Afrique subsaharienne]] contemporaine, du [[Sahara]] et des [[Touareg]]s. Il a été directeur du laboratoire « Mutations africaines dans la longue durée » (MALD) et du [[Centre d'études des mondes africains]] (CEMAf). Depuis {{date-|janvier 2014}}, il dirige l'[[Institut des mondes africains]] (IMAF).


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Jeunesse et formation ===
Après avoir soutenu une thèse consacrée à la révolte de 1990 des Touaregs [[Kel Adagh]] sous la direction de [[Catherine Coquery-Vidrovitch]], il est nommé [[maître de conférences]] à l'[[Université Paris VII - Diderot|université Paris VII]]. Il est ensuite élu professeur à l'université Paris I, où il prend la direction du laboratoire «Mutation africaines dans la longues durée» (MALD). Lorsque ce dernier intègre le [[Centre d'études des mondes africains]] (CEMAf)<ref>http://www.cemaf.cnrs.fr/</ref> en 2006, il en devient directeur. Pierre Boilley est ensuite porteur de la fusion du CEMAf, du CEAf et du CHSIM, et devient directeur de l'[[Institut des mondes africains]]<ref>http://imaf.cnrs.fr/</ref> en 2014. Il est aussi porteur du Groupement d'intérêt scientifique (GIS) «Études africaines en France»<ref>http://etudes-africaines.cnrs.fr</ref>, destiné à fédérer chercheurs et centres travaillant sur l'Afrique en Sciences humaines et sociales.
Pierre Boilley est né en 1957, d'un père comptable et d'une mère infirmière<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Pierre Boilley|titre=Devenir historien de l’Afrique grâce à un C.A.P de mécanique auto|passage=26|lieu=Paris|éditeur=Karthala|date=2022|isbn=978-2-8111-2429-8|lire en ligne=|consulté le=13 octobre 2023}}</ref>. Après avoir passé toute sa scolarité primaire et secondaire au [[Lycée Carnot (Paris)|lycée Carnot]], il obtient un [[baccalauréat scientifique]] en 1974 et s'inscrit en [[biologie]] à [[Université de Jussieu|Jussieu]]. Déçu par les enseignements proposés, il décide la même année de se réorienter dans des études d'histoire à l'[[Université Paris-Nanterre|université de Nanterre]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Pierre|nom1=Boilley|titre=Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto|passage=22|lieu=Paris|éditeur=Karthala|date=2022|isbn=978-2-8111-2429-8|consulté le=2023-10-13}}</ref>.


Il obtient un [[Diplôme d'études universitaires générales|DEUG]] dans cette discipline en 1976, puis effectue en 1978 sous la direction de [[Philippe Vigier (historien)|Philippe Vigier]] un mémoire de maîtrise en histoire contemporaine consacré au quotidien utopiste ''[[La Démocratie pacifique]]''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Pierre|nom1=Boilley|titre=Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto|passage=27-32|lieu=Paris|éditeur=Karthala|date=2022|isbn=978-2-8111-2429-8|consulté le=2023-10-13}}</ref>. À la fin de ses études, il entreprend de rejoindre des amis dans l’ascension du [[Kilimandjaro]], après une longue traversée de l’Afrique qui lui fait découvrir une passion pour le continent.
Historien engagé, Pierre Boilley participe ou organise plusieurs réactions à la suite du [[discours de Dakar]] de Nicolas Sarkozy<ref>Pierre Boilley, «Les visions françaises de l'Afrique et des Africains», ''in'' Adame Ba Konaré, ''Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy'', Paris, La Découverte, 2008 ; Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, Achille Mbembe, Ibrahima Thioub, ''L' Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire'', Paris, Karthala, 2008.</ref>. Il s'implique aussi lors du [[Guerre du Mali|conflit dans le Nord du Mali]] avec de nombreuses interventions dans les médias.


Au retour de son voyage, il prépare un [[Certificat d'aptitude professionnelle|CAP de mécanicien automobile]] et suit en parallèle des cours de [[Tamasheq|tamashaq]] à l’[[Institut national des langues et civilisations orientales|INALCO]] pour préparer un certificat de langue berbère. Son objectif est alors d'être autonome dans ses déplacements et sa communication, afin de préparer une deuxième traversée saharienne à bord d’une [[Peugeot 404]] qu’il a acheté spécialement pour l’occasion<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Christiane |nom=Peyronnard |titre=Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto |url=https://clio-cr.clionautes.org/devenir-historien-de-lafrique.html |site=La Cliothèque |date=2022-11-16 |consulté le=2023-10-13}}</ref>. Il effectue par la suite plusieurs voyages en [[Afrique saharienne]], qui viennent renforcer sa connaissance des cultures locales.
== Publications ==


=== Parcours universitaire ===
* Pierre Boilley, Edmond Bernus, Jean Clauzel, [[Jean-Louis Triaud (historien)|Jean-Louis Triaud]] (dir.), ''Nomades et commandants : administration et sociétés nomades dans l'ancienne A.O.F.'', Paris, Karthala, 1993
De nouveau de retour en France, il enseigne quelque temps dans des établissements du [[Enseignement secondaire|secondaire]], et décide de poursuivre les études en histoire qu'il avait laissé inachevées. Il obtient ainsi un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] en 1989, pendant lequel il réalise un mémoire sur l’histoire du Sahara sous la direction de [[Catherine Coquery-Vidrovitch]].
* Boilley (Pierre), ''Les Touaregs Kel Adagh : dépendances et révoltes : du Soudan français au Mali contemporain'', Paris, Karthala, 1999, 644 p.

* Boilley (Pierre), ''Amidou Mariko, Mémoires d’un crocodile. Du sujet français au citoyen malien'', Bamako, Éditions Donniya, 2001, 198 p.
En 1997, il soutient une [[thèse]] d'histoire contemporaine intitulée « Les [[Kel Adagh]] :&nbsp;Un siècle de dépendances, de la prise de Tombouctou (1893) au Pacte national (1992) », toujours sous la direction de Catherine Coquery-Vidrovitch<ref>{{Lien web |titre=Les Kel Adagh : Un siècle de dépendances, de la prise de Tombouctou (1893) au Pacte national (1992) : Etude des évolutions politiques, sociales et économiques d'une population touarègue (Soudan français, République du Mali) |url=https://theses.fr/1994PA070074 |site=theses.fr |consulté le=13 octobre 2023}}</ref>. Il est ensuite nommé [[maître de conférences]] à l'[[Université Paris VII - Diderot|université Paris VII]], avant d'être élu professeur des universités à [[Université Panthéon-Sorbonne|Paris-I]], où il prend la direction du laboratoire « Mutation africaines dans la longues durée » (MALD). Lorsque ce dernier intègre le [[Centre d'études des mondes africains]] (CEMAf) en 2006, il en devient le directeur. Pierre Boilley est ensuite porteur de la fusion du CEMAf, du CEAf et du CHSIM, et devient directeur de l'[[Institut des mondes africains]] en 2014. Il est aussi porteur du Groupement d'intérêt scientifique (GIS) « Études africaines en France »<ref>{{lien web |titre=Accueil - GIS Études africaines en France |url=http://etudes-africaines.cnrs.fr |site=GIS Études africaines en France |date=30-11-2021 |consulté le=03-06-2023}}.</ref>, destiné à fédérer chercheurs et centres travaillant sur l'Afrique en sciences humaines et sociales.
* Pierre Boilley, [[Jean-Pierre Chrétien]], [[Achille Mbembe]], [[Ibrahima Thioub]], ''L' Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire'', Paris, Karthala, 2008

* Boilley (Pierre), Chrétien (Jean-Pierre), ''Histoire de l’Afrique ancienne {{s mini-|VIII|e}}-{{s mini-|XVI|e}} siècle'', Paris, La Documentation française, {{n°|8075}}, mai-juin 2010 , 65 p. + 18 illustrations
Historien engagé, Pierre Boilley participe ou organise plusieurs réactions à la suite du [[discours de Dakar]] de Nicolas Sarkozy<ref>Pierre Boilley, «Les visions françaises de l'Afrique et des Africains», ''in'' Adame Ba Konaré, ''Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy'', Paris, La Découverte, 2008 ; Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, Achille Mbembe, Ibrahima Thioub, ''L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire'', Paris, Karthala, 2008.</ref>. Il s'implique aussi lors du [[Guerre du Mali|conflit dans le Nord du Mali]] avec de nombreuses interventions dans les médias. En outre, il intervient régulièrement dans la sphère médiatique pour promouvoir une place plus importante de l'histoire de l'Afrique dans les programmes scolaires<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Jean-Pierre |nom=Chrétien |prénom2=Pierre |nom2=Boilley |titre=Enseignement de l'Afrique à l'école, un oubli coupable |url=https://www.liberation.fr/debats/2015/10/09/enseignement-de-l-afrique-a-l-ecole-un-oubli-coupable_1400534/ |site=Libération |consulté le=2023-10-13}}</ref>.

Il a été membre du [[Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire]]<ref>{{lien web |titre=Adhérents du CVUH |url=http://cvuh.blogspot.fr/2007/07/adherents-du-cvuh.html |site=cvuh.blogspot.fr|consulté le=24-08-2020}}.</ref>.

== Publications ==
* Pierre Boilley, Edmond Bernus, Jean Clauzel, [[Jean-Louis Triaud (historien)|Jean-Louis Triaud]] (dir.), ''Nomades et commandants : administration et sociétés nomades dans l'ancienne A.O.F.'', Paris, Karthala, 1993.
* Pierre Boilley, ''Les Touaregs Kel Adagh : dépendances et révoltes : du Soudan français au Mali contemporain'', Paris, Karthala, 1999.
* Pierre Boilley, ''Amidou Mariko, Mémoires d’un crocodile. Du sujet français au citoyen malien'', Bamako, Éditions Donniya, 2001.
* Pierre Boilley, [[Jean-Pierre Chrétien]], [[Achille Mbembe]], [[Ibrahima Thioub]], ''L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire'', Paris, Karthala, 2008.
* Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, ''Histoire de l’Afrique ancienne {{s mini-|VIII|e}}-{{s mini-|XVI|e}} siècle'', Paris, La Documentation française, {{n°|8075}}, mai-{{date-|juin 2010}}.
* Pierre Boilley, ''Devenir historien de l'Afrique grâce à un C.A.P. de mécanique auto'', Paris, Karthala, 2022.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


=== Liens externes ===
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* La [http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article29 page de Pierre Boilley] sur le site de l'Institut des mondes africains.
* La [http://imaf.cnrs.fr/spip.php?article29 page de Pierre Boilley] sur le site de l'Institut des mondes africains.


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Pierre Boilley
Pierre Boilley en 2015.
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Pierre Boilley est un historien français, professeur à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'Afrique subsaharienne contemporaine, du Sahara et des Touaregs. Il a été directeur du laboratoire « Mutations africaines dans la longue durée » (MALD) et du Centre d'études des mondes africains (CEMAf). Depuis , il dirige l'Institut des mondes africains (IMAF).

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Pierre Boilley est né en 1957, d'un père comptable et d'une mère infirmière[1]. Après avoir passé toute sa scolarité primaire et secondaire au lycée Carnot, il obtient un baccalauréat scientifique en 1974 et s'inscrit en biologie à Jussieu. Déçu par les enseignements proposés, il décide la même année de se réorienter dans des études d'histoire à l'université de Nanterre[2].

Il obtient un DEUG dans cette discipline en 1976, puis effectue en 1978 sous la direction de Philippe Vigier un mémoire de maîtrise en histoire contemporaine consacré au quotidien utopiste La Démocratie pacifique[3]. À la fin de ses études, il entreprend de rejoindre des amis dans l’ascension du Kilimandjaro, après une longue traversée de l’Afrique qui lui fait découvrir une passion pour le continent.

Au retour de son voyage, il prépare un CAP de mécanicien automobile et suit en parallèle des cours de tamashaq à l’INALCO pour préparer un certificat de langue berbère. Son objectif est alors d'être autonome dans ses déplacements et sa communication, afin de préparer une deuxième traversée saharienne à bord d’une Peugeot 404 qu’il a acheté spécialement pour l’occasion[4]. Il effectue par la suite plusieurs voyages en Afrique saharienne, qui viennent renforcer sa connaissance des cultures locales.

Parcours universitaire[modifier | modifier le code]

De nouveau de retour en France, il enseigne quelque temps dans des établissements du secondaire, et décide de poursuivre les études en histoire qu'il avait laissé inachevées. Il obtient ainsi un DEA en 1989, pendant lequel il réalise un mémoire sur l’histoire du Sahara sous la direction de Catherine Coquery-Vidrovitch.

En 1997, il soutient une thèse d'histoire contemporaine intitulée « Les Kel Adagh : Un siècle de dépendances, de la prise de Tombouctou (1893) au Pacte national (1992) », toujours sous la direction de Catherine Coquery-Vidrovitch[5]. Il est ensuite nommé maître de conférences à l'université Paris VII, avant d'être élu professeur des universités à Paris-I, où il prend la direction du laboratoire « Mutation africaines dans la longues durée » (MALD). Lorsque ce dernier intègre le Centre d'études des mondes africains (CEMAf) en 2006, il en devient le directeur. Pierre Boilley est ensuite porteur de la fusion du CEMAf, du CEAf et du CHSIM, et devient directeur de l'Institut des mondes africains en 2014. Il est aussi porteur du Groupement d'intérêt scientifique (GIS) « Études africaines en France »[6], destiné à fédérer chercheurs et centres travaillant sur l'Afrique en sciences humaines et sociales.

Historien engagé, Pierre Boilley participe ou organise plusieurs réactions à la suite du discours de Dakar de Nicolas Sarkozy[7]. Il s'implique aussi lors du conflit dans le Nord du Mali avec de nombreuses interventions dans les médias. En outre, il intervient régulièrement dans la sphère médiatique pour promouvoir une place plus importante de l'histoire de l'Afrique dans les programmes scolaires[8].

Il a été membre du Comité de vigilance face aux usages publics de l'histoire[9].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Pierre Boilley, Edmond Bernus, Jean Clauzel, Jean-Louis Triaud (dir.), Nomades et commandants : administration et sociétés nomades dans l'ancienne A.O.F., Paris, Karthala, 1993.
  • Pierre Boilley, Les Touaregs Kel Adagh : dépendances et révoltes : du Soudan français au Mali contemporain, Paris, Karthala, 1999.
  • Pierre Boilley, Amidou Mariko, Mémoires d’un crocodile. Du sujet français au citoyen malien, Bamako, Éditions Donniya, 2001.
  • Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, Achille Mbembe, Ibrahima Thioub, L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire, Paris, Karthala, 2008.
  • Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, Histoire de l’Afrique ancienne VIIIe-XVIe siècle, Paris, La Documentation française, no 8075, mai-.
  • Pierre Boilley, Devenir historien de l'Afrique grâce à un C.A.P. de mécanique auto, Paris, Karthala, 2022.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Boilley, Devenir historien de l’Afrique grâce à un C.A.P de mécanique auto, Paris, Karthala, (ISBN 978-2-8111-2429-8), p. 26
  2. Pierre Boilley, Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto, Paris, Karthala, (ISBN 978-2-8111-2429-8), p. 22
  3. Pierre Boilley, Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto, Paris, Karthala, (ISBN 978-2-8111-2429-8), p. 27-32
  4. Christiane Peyronnard, « Devenir historien de l'Afrique grâce à un CAP de mécanique auto », sur La Cliothèque, (consulté le )
  5. « Les Kel Adagh : Un siècle de dépendances, de la prise de Tombouctou (1893) au Pacte national (1992) : Etude des évolutions politiques, sociales et économiques d'une population touarègue (Soudan français, République du Mali) », sur theses.fr (consulté le )
  6. « Accueil - GIS Études africaines en France », sur GIS Études africaines en France, (consulté le ).
  7. Pierre Boilley, «Les visions françaises de l'Afrique et des Africains», in Adame Ba Konaré, Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy, Paris, La Découverte, 2008 ; Pierre Boilley, Jean-Pierre Chrétien, Achille Mbembe, Ibrahima Thioub, L'Afrique de Sarkozy : un déni d'histoire, Paris, Karthala, 2008.
  8. Jean-Pierre Chrétien et Pierre Boilley, « Enseignement de l'Afrique à l'école, un oubli coupable », sur Libération (consulté le )
  9. « Adhérents du CVUH », sur cvuh.blogspot.fr (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]