« Please, Please, Please » : différence entre les versions
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Le [[Disc jockey|DJ]] Hamp Swain raconte que Clint Brantley, le manager de [[Little Richard]], amène Brown et son groupe, les Famous Flames, à [[Macon (Géorgie)|Macon]], en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]]. Selon [[Etta James]], Little Richard écrit les mots « Please Please Please » sur une serviette, et Brown propose les paroles et la musique<ref name="Macon" />. |
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En 1956, le DJ Charles "Big Saul" Greene emmène Brown et son groupe en studio pour enregistrer la chanson [[a cappella]]. Swain la diffuse en radio et c'est un succès immédiat. Un cadre de [[King Records (États-Unis)|King Records]] fait alors venir Brown à [[Cincinnati]] pour faire une [[Démo (musique)|démo]]<ref name="Macon" />. Ralph Bass souhaite produire la chanson, mais Syd Nathan, le directeur de King, trouve que « c'est une merde »<ref name="Rolling Stone">{{Article|langue=en|prénom1=Rolling|nom1=Stone|titre=500 Greatest Songs of All Time|périodique=Rolling Stone|date=2011-04-07|lire en ligne=https://www.rollingstone.com/music/music-lists/500-greatest-songs-of-all-time-151127/james-brown-and-his-famous-flames-please-please-please-64681/|consulté le=2018-07-03}}.</ref>. Bass décide de la sortir quand même sur [[Federal Records]], filiale de King. Elle est enregistrée à Cincinnati le {{date-|4 février 1956}}. |
En 1956, le DJ Charles "Big Saul" Greene emmène Brown et son groupe en studio pour enregistrer la chanson [[a cappella]]. Swain la diffuse en radio et c'est un succès immédiat. Un cadre de [[King Records (États-Unis)|King Records]] fait alors venir Brown à [[Cincinnati]] pour faire une [[Démo (musique)|démo]]<ref name="Macon" />. [[Ralph Bass]] souhaite produire la chanson, mais Syd Nathan, le directeur de King, trouve que « c'est une merde »<ref name="Rolling Stone">{{Article|langue=en|prénom1=Rolling|nom1=Stone|titre=500 Greatest Songs of All Time|périodique=Rolling Stone|date=2011-04-07|lire en ligne=https://www.rollingstone.com/music/music-lists/500-greatest-songs-of-all-time-151127/james-brown-and-his-famous-flames-please-please-please-64681/|consulté le=2018-07-03}}.</ref>. Bass décide de la sortir quand même sur [[Federal Records]], filiale de King. Elle est enregistrée à Cincinnati le {{date-|4 février 1956}}. |
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== Reprises == |
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Dernière version du 10 novembre 2023 à 18:31
| Face A | I Don't Mind |
|---|---|
| Face B | Why Do You Do Me |
| Sortie | |
| Enregistré |
Cincinnati, Ohio |
| Durée | 2:43 |
| Genre | Soul |
| Format | 45 tours |
| Auteur | James Brown |
| Producteur | Ralph Bass |
| Label | King, Federal |
Singles de James Brown
| Sortie | 3 décembre 1956 |
|---|---|
| Durée | 2:46 |
| Genre | Rock |
| Auteur | James Brown |
| Compositeur | James Brown |
Pistes de My Generation
Please, Please, Please est une chanson de rhythm and blues écrite par James Brown, et enregistrée par Brown et les Famous Flames[1].
Genèse et enregistrement[modifier | modifier le code]
Please, Please, Please est fortement ancrée dans une sensibilité gospel. Les paroles présentent la complainte d'un homme au cœur brisé suppliant sa fiancée de ne pas le quitter.
Le DJ Hamp Swain raconte que Clint Brantley, le manager de Little Richard, amène Brown et son groupe, les Famous Flames, à Macon, en Géorgie. Selon Etta James, Little Richard écrit les mots « Please Please Please » sur une serviette, et Brown propose les paroles et la musique[1].
En 1956, le DJ Charles "Big Saul" Greene emmène Brown et son groupe en studio pour enregistrer la chanson a cappella. Swain la diffuse en radio et c'est un succès immédiat. Un cadre de King Records fait alors venir Brown à Cincinnati pour faire une démo[1]. Ralph Bass souhaite produire la chanson, mais Syd Nathan, le directeur de King, trouve que « c'est une merde »[2]. Bass décide de la sortir quand même sur Federal Records, filiale de King. Elle est enregistrée à Cincinnati le .
« Ralph Bass connaissait le répertoire ; il avait entendu plus de shouters à la voix graveleuse, de fans aigus, de rockers sautillants, de chanteurs religieux, d'aboyeurs burlesques, de crooners doo-wop et de raleurs doux et sucrés — plus d'amoureux, de partants, de perdants, de solitaires, de tueurs de femmes, de torpilleurs, de noctambules, de yakafokons et de lawdy-be boys — que n'importe quelle douzaine de juke-boxes pourrait contenir. Mais il n'avait jamais entendu une voix qui possédait l'essence de tous ces styles tout en les dépassant vers un son à la fois plus sauvage et plus sûr de lui, jusqu'à ce qu'il entende Please, Please, Please[3]. »
Réception[modifier | modifier le code]
Le single se vend à un million d'exemplaires, arrivant à la 6e place des charts R&B et à la 105e place des charts pop.
La chanson est placée au 143e rang du classement du magazine Rolling Stone des « 500 plus grandes chansons de tous les temps »[2]. Elle est également sélectionnée par le Rock and Roll Hall of Fame, en 1995, comme l'une des « 500 chansons qui ont façonné le rock 'n' roll »[4].
Reprises[modifier | modifier le code]
La chanson est reprise par plusieurs artistes, dont Tina Turner et The Who sur leur premier album My Generation.
Membres et instrumentistes[modifier | modifier le code]
The Famous Flames :
- Bobby Byrd : chant
- Johnny Terry : chant
- Sylvester Keels : chant
- Nash Knox : chant
- Nalfloyd Scott : guitare
et
- Wilbert "Lee Diamond" Smith : saxophone ténor
- Ray Felder : saxophone ténor
- Lucas "Fats" Gonder : piano
- Clarence Mack : guitare basse
- Edison Gore : batterie
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Phillip Ramati, « Midstate residents who knew James Brown hope new movie gets it right », Macon Telegraph, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Rolling Stone, « 500 Greatest Songs of All Time », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Philip Gourevitch, « Mr. Brown: On the road with His Bad Self », The New Yorker, (lire en ligne).
- (en) « 500 Songs That Shaped Rock », sur Infoplease (consulté le ).
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Please, Please, Please » (voir la liste des auteurs).
