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Les animaux '''poïkilothermes''' (ou à « '''sang froid''' ») sont des animaux ayant une [[température corporelle]] qui varie.

Les animaux '''poïkilothermes''' (dits à « '''sang froid''' » ou encore pœcilothermes<ref name="cnrtl">{{lien web |titre=POÏKILOTHERME : Définition de POÏKILOTHERME<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.cnrtl.fr/definition/po%C3%AFkilotherme |site=cnrtl.fr |consulté le=25-04-2023}}.</ref>) sont des animaux ayant une [[température corporelle]] qui varie avec celle de leur milieu<ref name="cnrtl" />{{,}}<ref>{{lien web |titre=Définition poïkilotherme - Dictionnaire français<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/po%C3%AFkilotherme |site=reverso.net |consulté le=25-04-2023}}.</ref>.
Par cette caractéristique, ils diffèrent et s'opposent aux [[homéotherme]]s qui ont une température interne relativement stable.
Par cette caractéristique, ils diffèrent et s'opposent aux [[homéotherme]]s qui ont une température interne relativement stable.
Ils ne sont pas à confondre avec les hétérothermes qui sont des homéothermes dont la température corporelle habituellement stable, varie dans certains cas (les animaux qui hibernent, les nourrissons dont la température corporelle n'est pas encore stable, etc.)
Ils ne sont pas à confondre avec les hétérothermes qui sont des homéothermes dont la température corporelle habituellement stable, varie dans certains cas (les animaux qui hibernent, les nourrissons dont la température corporelle n'est pas encore stable, etc.). Ils sont qualifiés à tort d'animaux « à sang froid » car leur température corporelle varie<ref>{{Ouvrage|auteur1=Roland Bauchot|auteur2=Cassian Bon|auteur3=Patrick David|titre=Serpents|éditeur=Éditions Artemis|année=2005|passage=76|isbn=}}.</ref>.


La plupart des organismes poïkilothermes (qui ne contrôlent pas leur température corporelle) sont également [[ectotherme]]s (c'est-à-dire que leur chaleur corporelle provient de l'extérieur). Il existe toutefois des cas particuliers, et il est nécessaire de rappeler que poïkilotherme et ectotherme ne sont pas synonymes.
La plupart des organismes poïkilothermes (qui ne contrôlent pas leur température corporelle) sont également [[ectotherme]]s (c'est-à-dire que leur chaleur corporelle provient de l'extérieur). Il existe toutefois des cas particuliers et il est nécessaire de rappeler que poïkilotherme et ectotherme ne sont pas synonymes. Par exemple, certains poissons des mers sont ectothermes (incapable d'utiliser leur énergie cellulaire pour augmenter leur température corporelle) mais ne sont pas poïkilothermes car la température de l'eau dans laquelle ils se trouvent ne varie jamais.


Cette non-maîtrise de leur température interne les empêche d'avoir une activité « normale » lors des périodes froides, mais c'est une caractéristique beaucoup plus économe en énergie que les [[homéotherme]]s. Les deux types ont survécu car ils sont caractéristiques de modes de vie différents, même si on considère que l'[[homéothermie]] est un [[caractère évolué]].
Cette non-maîtrise de leur température interne les empêche d'avoir une activité « normale » lors des périodes froides, mais c'est une caractéristique beaucoup plus économe en énergie que les [[homéotherme]]s. Les deux types ont survécu car ils sont caractéristiques de modes de vie différents.
Comme les insectes, les poissons et les reptiles, les animaux à sang froid ne peuvent pas contrôler leur température ambiante. Certaines doivent se réchauffer une fois le jour venu, afin de reprendre leur activité normale.

== Étymologie ==
Le mot poïkilothermes est composé du préfixe [[grec]] ''poïkilo-'', qui signifie irrégulier<ref>{{lien web |titre=Définition poïkilo - Dictionnaire français<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/po%C3%AFkilo |site=reverso.net |consulté le=25-04-2023}}.</ref>, et de therme, qui signifie chaleur.


== Classification ==
== Classification ==
Les animaux à sang froid font référence à 3 principaux mécanismes de [[thermorégulation]].
Les animaux à sang froid font référence à trois principaux mécanismes de [[thermorégulation]].


# L'exothermie : les animaux contrôlent la température de leur corps grâce à des moyens externes (se mettre au soleil, par exemple).
# L'[[ectothermie]] : les animaux contrôlent la température de leur corps grâce à des moyens externes (se mettre au soleil, par exemple).
# La poïkilothermie : la température de ces animaux varie, souvent en fonction de la température ambiante de l'environnement immédiat.
# La [[poïkilothermes|poïkilothermie]] : la température de ces animaux varie, souvent en fonction de la température ambiante de l'environnement immédiat.
# Le bradymétabolisme : le métabolisme au repos est bas (p.e. en cas de conditions hivernales extrêmes, ou par manque de nourriture) ; ces animaux peuvent "sombrer" dans des états proches de la mort, jusqu'au retour de conditions favorables (comme pour l'[[hibernation]]).
# Le [[bradymétabolisme]] : le métabolisme au repos est bas (par exemple en cas de conditions hivernales extrêmes ou par manque de nourriture) ; ces animaux peuvent « sombrer » dans des états proches de la mort, jusqu'au retour de conditions favorables (comme pour l'[[hibernation]]).


Très peu d'animaux possèdent seulement l'une de ces 3 caractéristiques ; la plupart utilisent une combinaison de ces 3 aspects de thermophysiologie (avec leurs contreparties : endothermie, homéothermie et tachymétabolisme), pour couvrir un large spectre de tous les types de températures corporelles.
Très peu d'animaux possèdent seulement l'une de ces trois caractéristiques ; la plupart utilisent une combinaison de ces aspects de thermophysiologie (avec leurs contreparties : endothermie, homéothermie et tachymétabolisme), pour couvrir un large spectre de tous les types de température corporelle.

De nombreux ectothermes terrestres sont poïkilothermiques, mais certains ectothermes restent dans des environnements à température constante au point de pouvoir maintenir une température interne constante (c'est-à-dire homéothermiques). Ils ne sont donc pas poïkilothermiques<ref name="hilde">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Milton Hildebrand; G. E. Goslow, Jr. Principal ill. Viola Hildebrand.|titre=Analysis of vertebrate structure|lieu=New York|éditeur=[[John Wiley & Sons|Wiley]]|année=2001|pages totales=635|passage=429|isbn=0-471-29505-1}}</ref>. C'est cette distinction qui rend souvent le terme « poikilothermique » plus utile que le vernaculaire « à sang froid », qui est parfois utilisé pour désigner les ectothermes de manière plus générale.


== Stratégie ==
== Stratégie ==
Différentes stratégies de contrôle de température incluent :
Différentes stratégies de contrôle de température incluent :
* Les [[serpents]] et les [[lézard]]s, profitant du soleil sur des rochers
* Les [[serpents]] et les [[lézard]]s, profitant du soleil sur des rochers
* Les [[poissons]], changeant de profondeur en fonction de la température de l'eau
* Les [[poisson]]s, changeant de profondeur en fonction de la température de l'eau
* Les animaux du désert, tirant profit du sable pendant la journée
* Les animaux du désert, tirant profit du sable pendant la journée
* Les [[insectes]], réchauffant les muscles de leurs ailes en produisant des vibrations
* Les [[Insecte|insectes]], réchauffant leur corps en faisant vibrer les muscles de leurs ailes.


Souvent, les poïkilothermes ont un métabolisme plus complexe que les homéothermes. Pour une réaction chimique importante, ils peuvent en effet avoir des systèmes de 4 à 10 [[enzymes]], qui opèrent à différents niveaux de températures. En conséquence, les poïkilothermes ont souvent des [[génome]]s plus complexes que leur homologues homéothermes dans une même [[niche écologique]]. Un bon exemple est la [[grenouille]], ainsi que le [[crapaud]].
Souvent, les poïkilothermes ont un métabolisme plus complexe que les homéothermes. Pour une réaction chimique importante, ils peuvent en effet avoir des systèmes de 4 à 10 [[Enzyme|enzymes]], qui opèrent à différents niveaux de températures. En conséquence, les poïkilothermes ont souvent des [[génome]]s plus complexes que leurs homologues homéothermes dans une même [[niche écologique]]<ref>{{article|nom=Cavalier-Smith|prénom=T.|date=1991|titre=Coevolution of vertebrate genome, cell, and nuclear sizes|journal=Symposium on the Evolution of Terrestrial Vertebrates|pages=51–86}}</ref>.


== Conséquences ==
== Conséquences ==
* À cause de leur métabolisme variable, les poïkilothermes ne sont pas très adaptés pour les systèmes complexes, ou avec de grandes exigences énergétiques, comme un cerveau plus volumineux.
À cause de leur métabolisme variable, les poïkilothermes ne sont pas très adaptés pour les systèmes complexes, ou avec de grandes exigences énergétiques, comme un cerveau plus volumineux. Certains grands poïkilothermes, grâce à un rapport ''volume/surface de peau'' favorable, sont capables de maintenir une température de corps relativement élevée et un métabolisme élevé. Ce phénomène, appelé [[gigantothermie]], a été observé sur les tortues de mer.
* Certains grands poïkilothermes, grâce à un rapport ''volume/surface de peau'' favorable, sont capables de maintenir une température de corps relativement élevée et un métabolisme élevé. Ce phénomène, appelé [[gigantothermie]], a été observé sur les tortues de mer.
* Le métabolisme anaérobie des Poïkilothermes reptiliens, qui fonctionne pratiquement sans oxygène musculaire, permet, à volume égal, d'avoir une puissance musculaire 2 à 3 fois supérieure à celui des [[homéotherme]]s<ref>Bennet et d'autres. 1981, 1985</ref>. En contrepartie, l'endurance des Poïkilothermes est moindre que celui des [[homéotherme]]s.


Le métabolisme anaérobie des poïkilothermes reptiliens, qui fonctionne pratiquement sans oxygène musculaire, permet, à volume égal, d'avoir une puissance musculaire deux à trois fois supérieure à celle des [[homéotherme]]s<ref>Bennet et d'autres. 1981, 1985.</ref>. En contrepartie, l'endurance des poïkilothermes est moindre que celle des [[homéotherme]]s.
== Entre sang-chaud et sang-froid ==
Nos connaissances s'améliorant, des animaux précédemment « catalogués » à sang froid (comme le thon ou l'espadon) furent déclassés car ils possèdent également des caractéristiques d'animaux à sang chaud. Ils sont donc dans une catégorie intermédiaire (voir paragraphe ad hoc dans l'article sur les [[Homéotherme#Entre sang chaud et sang froid|homéothermes]]).


== Entre sang chaud et sang froid ==
== Voir aussi ==
Nos connaissances s'améliorant, des animaux précédemment « catalogués » à sang froid (comme le thon ou l'espadon) ont été déclassés car ils possèdent également des caractéristiques d'animaux à sang chaud. Ils sont donc dans une catégorie intermédiaire (voir paragraphe ''ad hoc'' dans l'article sur les [[Homéotherme#Entre sang chaud et sang froid|homéothermes]]).


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* [[Héliothermie]]
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=== Lien externe ===
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[[uk:Холоднокровність]]
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Dernière version du 28 novembre 2023 à 17:34

La grenouille rousse est un poïkilotherme.

Les animaux poïkilothermes (dits à « sang froid » ou encore pœcilothermes[1]) sont des animaux ayant une température corporelle qui varie avec celle de leur milieu[1],[2]. Par cette caractéristique, ils diffèrent et s'opposent aux homéothermes qui ont une température interne relativement stable. Ils ne sont pas à confondre avec les hétérothermes qui sont des homéothermes dont la température corporelle habituellement stable, varie dans certains cas (les animaux qui hibernent, les nourrissons dont la température corporelle n'est pas encore stable, etc.). Ils sont qualifiés à tort d'animaux « à sang froid » car leur température corporelle varie[3].

La plupart des organismes poïkilothermes (qui ne contrôlent pas leur température corporelle) sont également ectothermes (c'est-à-dire que leur chaleur corporelle provient de l'extérieur). Il existe toutefois des cas particuliers et il est nécessaire de rappeler que poïkilotherme et ectotherme ne sont pas synonymes. Par exemple, certains poissons des mers sont ectothermes (incapable d'utiliser leur énergie cellulaire pour augmenter leur température corporelle) mais ne sont pas poïkilothermes car la température de l'eau dans laquelle ils se trouvent ne varie jamais.

Cette non-maîtrise de leur température interne les empêche d'avoir une activité « normale » lors des périodes froides, mais c'est une caractéristique beaucoup plus économe en énergie que les homéothermes. Les deux types ont survécu car ils sont caractéristiques de modes de vie différents. Comme les insectes, les poissons et les reptiles, les animaux à sang froid ne peuvent pas contrôler leur température ambiante. Certaines doivent se réchauffer une fois le jour venu, afin de reprendre leur activité normale.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le mot poïkilothermes est composé du préfixe grec poïkilo-, qui signifie irrégulier[4], et de therme, qui signifie chaleur.

Classification[modifier | modifier le code]

Les animaux à sang froid font référence à trois principaux mécanismes de thermorégulation.

  1. L'ectothermie : les animaux contrôlent la température de leur corps grâce à des moyens externes (se mettre au soleil, par exemple).
  2. La poïkilothermie : la température de ces animaux varie, souvent en fonction de la température ambiante de l'environnement immédiat.
  3. Le bradymétabolisme : le métabolisme au repos est bas (par exemple en cas de conditions hivernales extrêmes ou par manque de nourriture) ; ces animaux peuvent « sombrer » dans des états proches de la mort, jusqu'au retour de conditions favorables (comme pour l'hibernation).

Très peu d'animaux possèdent seulement l'une de ces trois caractéristiques ; la plupart utilisent une combinaison de ces aspects de thermophysiologie (avec leurs contreparties : endothermie, homéothermie et tachymétabolisme), pour couvrir un large spectre de tous les types de température corporelle.

De nombreux ectothermes terrestres sont poïkilothermiques, mais certains ectothermes restent dans des environnements à température constante au point de pouvoir maintenir une température interne constante (c'est-à-dire homéothermiques). Ils ne sont donc pas poïkilothermiques[5]. C'est cette distinction qui rend souvent le terme « poikilothermique » plus utile que le vernaculaire « à sang froid », qui est parfois utilisé pour désigner les ectothermes de manière plus générale.

Stratégie[modifier | modifier le code]

Différentes stratégies de contrôle de température incluent :

  • Les serpents et les lézards, profitant du soleil sur des rochers
  • Les poissons, changeant de profondeur en fonction de la température de l'eau
  • Les animaux du désert, tirant profit du sable pendant la journée
  • Les insectes, réchauffant leur corps en faisant vibrer les muscles de leurs ailes.

Souvent, les poïkilothermes ont un métabolisme plus complexe que les homéothermes. Pour une réaction chimique importante, ils peuvent en effet avoir des systèmes de 4 à 10 enzymes, qui opèrent à différents niveaux de températures. En conséquence, les poïkilothermes ont souvent des génomes plus complexes que leurs homologues homéothermes dans une même niche écologique[6].

Conséquences[modifier | modifier le code]

À cause de leur métabolisme variable, les poïkilothermes ne sont pas très adaptés pour les systèmes complexes, ou avec de grandes exigences énergétiques, comme un cerveau plus volumineux. Certains grands poïkilothermes, grâce à un rapport volume/surface de peau favorable, sont capables de maintenir une température de corps relativement élevée et un métabolisme élevé. Ce phénomène, appelé gigantothermie, a été observé sur les tortues de mer.

Le métabolisme anaérobie des poïkilothermes reptiliens, qui fonctionne pratiquement sans oxygène musculaire, permet, à volume égal, d'avoir une puissance musculaire deux à trois fois supérieure à celle des homéothermes[7]. En contrepartie, l'endurance des poïkilothermes est moindre que celle des homéothermes.

Entre sang chaud et sang froid[modifier | modifier le code]

Nos connaissances s'améliorant, des animaux précédemment « catalogués » à sang froid (comme le thon ou l'espadon) ont été déclassés car ils possèdent également des caractéristiques d'animaux à sang chaud. Ils sont donc dans une catégorie intermédiaire (voir paragraphe ad hoc dans l'article sur les homéothermes).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « POÏKILOTHERME : Définition de POÏKILOTHERME », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  2. « Définition poïkilotherme - Dictionnaire français », sur reverso.net (consulté le ).
  3. Roland Bauchot, Cassian Bon et Patrick David, Serpents, Éditions Artemis, , p. 76.
  4. « Définition poïkilo - Dictionnaire français », sur reverso.net (consulté le ).
  5. (en) Milton Hildebrand; G. E. Goslow, Jr. Principal ill. Viola Hildebrand., Analysis of vertebrate structure, New York, Wiley, , 635 p. (ISBN 0-471-29505-1), p. 429
  6. T. Cavalier-Smith, « Coevolution of vertebrate genome, cell, and nuclear sizes », Symposium on the Evolution of Terrestrial Vertebrates,‎ , p. 51–86
  7. Bennet et d'autres. 1981, 1985.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]