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'''Romica Puceanu''' ([[Bucarest]], 1927 - Bucarest, 24 octobre 1996) est une chanteuse rom originaire de Roumanie, interprète de musique [[Lăutari]].


'''Romica Puceanu''' (née le {{date|19 janvier 1927}} à [[Bucarest]]<ref>Crucea de marmură a mormântului din cimitirul ''Izvorul Nou'', zona Dristor</ref> où elle est décédée le {{date|24 octobre 1996}}<ref name="ed22">Ediție de colecție, p. 22</ref>) était une soliste roumaine de musique [[Lăutari]], d'origine [[Roms|rom]]. Elle a été surnommée ''la reine de la chanson'' ''Lăutari.''
Elle commença à chanter à l'âge de 14 ans dans le groupe Frères Gore Taraf, l'un des plus célèbres [[tarafuri]] de l'époque. Elle était très appréciée pour le son unique de sa voix, et la sensibilité de son chant, et fut comparée à [[Billie Holiday]] et [[Cesária Évora]].
Elle était mariée avec l'accordéoniste Bebe Șerban (connu sous le nom de Bebe de la Petrichioaia).
Malgré ses succès professionnels, elle eut une vie sentimentale malheureuse, et des problèmes d'alcool qui affectèrent sa voix vers la fin de sa vie. Elle mourut dans un accident de voiture en 1996. Cornelia Teişanu, sa niece, est aussi chanteuse.


== Voir aussi ==
== Biographie ==
Elle est née en 1927 à [[Bucarest]], fille du cymbaliste Constantin Puceanu (qui a joué au Hanul lui Manuc ) et petite-fille du violoniste Ion Puceanu de [[Teiș|Teiș, Dâmbovița]] (dont les [[Ethnomusicologie|ethnomusicologues]] ont enregistré sur disque dans les années 1930 une version anthologique de la chanson épique ''[[Maître Manol|Meșterul Manole]]'' ). Elle avait 5 frères : Culina, Veselina, Lorica, Gheorghe (appelé Boțogan) et Cuculeț.
* [[Musique roumaine]]


=== Début artistique ===
== Références ==
En 1934, elle commence à chanter avec son père, puis s'impose comme soliste dans le [[wikt:taraf|taraf]] des frères Gore (Aurel et Victor), dont elle est la cousine , interprétant ''des chansons de banlieue''. Elle débute à l'âge de 14 ans à ''Hanul Galben'' à [[Târgoviște]]<ref name="ed3">Ediție de colecție, p. 3</ref>.
Traduction de la page wikipedia anglaise
* Jurnalul Naţional - Romica Puceanu collection edition - March 26, 2007
* [https://eee.uci.edu/programs/rgarfias/sound-recordings/romania/romica.html Romica Puceanu, Romanian Gypsy Singer], contient de très nombreux enregistrements transcrits en .mp3
* [https://web.archive.org/web/20131016164314/http://www.cartage.org.lb/en/themes/Arts/music/Ethnomusic/Ethoworld/Romanian.htm The Romanian Doina]


== Liens externes ==
=== Carrière artistique ===
À partir de [[1944]], elle commence à être appelée de plus en plus souvent "Notre Reine" (des Roms). Entre [[1945]] et [[1964]], elle se fait un nom en chantant dans la plupart des bars des quartiers de [[Floreasca]] et [[Herastrau|Herăstrău]].
* {{autorité}}


En [[1963]], elle enregistre ses premiers titres sur le label [[Electrecord]], faisant ses débuts discographiques avec deux disques d'ébonite. Ces enregistrements ont ensuite été réédités sur disque compact vinyle (EPC).
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{{Portail|Roumanie|musiques du monde}}


En [[1964]], elle enregistre le premier album avec le taraf des frères Gore au Studio Tomis du label [[Electrecord]]. À partir de 1970, elle commence à faire des tournées à l'étranger, notamment en [[Israël]] et celui aux [[États-Unis|États-Unis d'Amérique]], importantes pour sa carrière.
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{{DEFAULTSORT:Puceanu, Romica}}

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[[Catégorie:Naissance en 1927]]
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[[Catégorie:Décès en octobre 1996]]

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[[Catégorie:Chanteuse roumaine]]
Appréciée pour sa voix unique et pour les thèmes de ses chansons (l'amour, la vie, le temps), elle devient dans les [[années 1960]] et [[Années 1970|1970]] la soliste de référence des ''cantece de pahar'' (en français : chansons de verre'')'', une forme de musique [[Lăutari]] urbaine qui associe des éléments orientaux à certains roumains sur un fond tsigane.
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[[Catégorie:Personnalité rom roumaine]]

Probablement, si le système politique communiste de l'époque lui aurait permis de chanter et d'être entendue à l'étranger, elle serait devenue aussi connue aujourd'hui que [[Cesária Évora|Cesaria Evora]] <ref>[http://www.lautari.ro/romica-puceanu/ Romica Puceanu] la lautari.ro</ref> ou [[Billie Holiday]]<ref name="Romica Puceanu">[http://www.asphalt-tango.de/records/puceanu/artist.html Romica Puceanu] Asphalt Tango Records</ref> . Elle este l'équivalent de [[Maria Tănase]] pour la minorité [[Roms|rom]]<ref name="Romica Puceanu" />. En 1986, elle a déménagé à New York et, en 1991, elle est revenue en Roumanie.

Tout au long de sa carrière, elle a visité les [[États-Unis]], le [[Japon]], la [[Chine]]<ref name="ed4">Ediție de colecție, p. 4</ref>, [[Israël]] (avec [[Doina Badea]] )<ref name="ed9">Ediție de colecție, p. 9</ref>, la [[République démocratique allemande|RDA]]<ref name="ed20">Ediție de colecție, p. 20</ref> . Elle a chanté dans divers restaurants de Bucarest : ''Salonul Spaniol al Restaurantului Caraiman''<ref name="ed5">Ediție de colecție, p. 5</ref>, ''Capitol''<ref name="ed17">Ediție de colecție, p. 17</ref>, ''Continental'' (tous trois situés sur [[Avenue de la Victoire (Bucarest)|Calea Victoriei]] ), [[Monte Carlo (Cişmigiu)|''Monte Carlo'']] de [[Parc Cișmigiu|Cișmigiu]], [[InterContinental Bucharest|''Intercontinental'']], ''Hôtel Flora'' (aujourd'hui Crowne Plaza)<ref name="ed13">Ediție de colecție, p. 13</ref>. Elle a également chanté sur la scène du Théâtre "Constantin Tănase", aux côtés de [[Stela Popescu]], [[Alexandru Arșinel]], [[Nicu Constantin]]<ref name="ed20" />. Malgré ses succès, elle eut des problèmes d'alcool qui affectèrent sa voix vers la fin de sa vie.

=== Décès ===
Elle est décédée le {{date|24 octobre 1996}} à Bucarest, quelques jours après un accident de la route survenu le [[19 octobre]] entre [[Dor Mărunt]] et [[Dragoș Vodă]] ([[județ de Călărași]] )<ref>a1.ro. </ref>. L'accordéoniste Viorel Fundament était également dans le véhicule, qui en ressort vivant<ref name="ed22" />. Les deux étaient partis pour un mariage à [[Constanța]]<ref name="ed22" /> .

Romica Puceanu a été enterrée au cimetière ''Izvorul Nou'' (quartier de [[Dristor]] ), connu pour l'allée des [[Lăutari]], où reposent d'autres musiciens célèbres : [[Nicușor Predescu]], [[Fărâmiță Lambru|Fărâmită Lambru]], [[Ion Albeșteanu]]<ref name="ed22" /> . Lors de ses funérailles le chanteur [[Ion Albeșteanu]] a chanté pour elle<ref name="ed22" />.

== Style musical ==
La voix de Romica à un timbre pénétrant, à l'intonation naturelle et à l'ambitus impressionnant. Elle est doublée d'un sens de la mesure et de la tonalité proche de celui des instrumentistes.

Elle possédait tout un arsenal de notes, mêlant le vibrato naturel de la voix à des trilles spécifiquement contrôlés, et les sauts aux octaves supérieures étaient suivies de certaines cadences.

Comme point de départ, Romica Puceanu a travaillé le folklore de [[Munténie]] en l'adaptant au style [[Lăutari]] de [[Bucarest]].

Aidée de [[Victor Gore]] et d'[[Aurel Gore]] qui s'aperçoivent qu'elle possède dès son plus jeune âge une réserve inépuisable de chansons de banlieue, notamment de nombreuses paroles pour l'époque et pour un violoniste urbain. Elle devient rapidement la chanteuse la plus populaire et la mieux payée, se transformant en l'image même du chanteur de musique [[Lăutari]] urbaine (mahala).

== Discographie ==
{{Détails|Discografia Romicăi Puceanu}}
Romica Puceanu a eu de nombreuses apparitions discographiques contenant des enregistrements réalisés pendant la période 1964-1994, notamment sur le label [[Electrecord]].

== Notes et références ==
{{références}}

== Bibliographie ==
* *** : ''Ediție de Colecție. Romica Puceanu'', Jurnalul Național, București, 26 martie 2007
* Daniela Roxana Gibescu: ''Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – La casa cu trestioară'' (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 802, București, 2007
* Gheorghe Palcu: ''Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – Șaraiman'' (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 883, București, 2008
* Gheorghe Palcu: ''Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – Vol.3. Pasăre necunoscută'' (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 1100, București, 2013

== Liens externes ==
{{liens}}
* [http://www.lautarie.net/category/romica-puceanu/ Lautarie.net Romica Puceanu]
* [http://www.jurnalul.ro/special/15-romica-puceanu-aceasta-cesaria-evora-a-romaniei-66154.htm 15 Romica Puceanu, cette Cesaria Evora de Roumanie], 28 juin 2004, Tatiana Dabija, ''National Journal''
* [http://www.jurnalul.ro/jurnalul-national/folclorul-urban-21093.htm Folklore urbain], 22 mai 2006, Irina Munteanu, ''National Journal''

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{{Portail|musique|Roumanie}}
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{{CLEDETRI:Puceanu, Romica}}
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[[Catégorie:Chanteuse roumaine du XXe siècle]]
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[[Catégorie:Naissance en janvier 1927]]
[[Catégorie:Naissance à Bucarest]]
[[Catégorie:Naissance à Bucarest]]
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[[Catégorie:Décès en octobre 1996]]
[[Catégorie:Décès à Bucarest]]
[[Catégorie:Décès à Bucarest]]
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[[Catégorie:Décès à 69 ans]]
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Romica Puceanu
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Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Romica PuceanuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Chanteuse, artiste d'enregistrementVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
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Autres informations
Discographie
Romica Puceanu discography (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Romica Puceanu (née le à Bucarest[1] où elle est décédée le [2]) était une soliste roumaine de musique Lăutari, d'origine rom. Elle a été surnommée la reine de la chanson Lăutari.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est née en 1927 à Bucarest, fille du cymbaliste Constantin Puceanu (qui a joué au Hanul lui Manuc ) et petite-fille du violoniste Ion Puceanu de Teiș, Dâmbovița (dont les ethnomusicologues ont enregistré sur disque dans les années 1930 une version anthologique de la chanson épique Meșterul Manole ). Elle avait 5 frères : Culina, Veselina, Lorica, Gheorghe (appelé Boțogan) et Cuculeț.

Début artistique[modifier | modifier le code]

En 1934, elle commence à chanter avec son père, puis s'impose comme soliste dans le taraf des frères Gore (Aurel et Victor), dont elle est la cousine , interprétant des chansons de banlieue. Elle débute à l'âge de 14 ans à Hanul Galben à Târgoviște[3].

Carrière artistique[modifier | modifier le code]

À partir de 1944, elle commence à être appelée de plus en plus souvent "Notre Reine" (des Roms). Entre 1945 et 1964, elle se fait un nom en chantant dans la plupart des bars des quartiers de Floreasca et Herăstrău.

En 1963, elle enregistre ses premiers titres sur le label Electrecord, faisant ses débuts discographiques avec deux disques d'ébonite. Ces enregistrements ont ensuite été réédités sur disque compact vinyle (EPC).

En 1964, elle enregistre le premier album avec le taraf des frères Gore au Studio Tomis du label Electrecord. À partir de 1970, elle commence à faire des tournées à l'étranger, notamment en Israël et celui aux États-Unis d'Amérique, importantes pour sa carrière.

Les collaborations avec le violoniste Florea Cioacă et l'accordéoniste Andrei Mihalache commencent pendant cette période et un peu plus tard avec le violoniste Ion Albeșteanu.

Appréciée pour sa voix unique et pour les thèmes de ses chansons (l'amour, la vie, le temps), elle devient dans les années 1960 et 1970 la soliste de référence des cantece de pahar (en français : chansons de verre), une forme de musique Lăutari urbaine qui associe des éléments orientaux à certains roumains sur un fond tsigane.

Probablement, si le système politique communiste de l'époque lui aurait permis de chanter et d'être entendue à l'étranger, elle serait devenue aussi connue aujourd'hui que Cesaria Evora [4] ou Billie Holiday[5] . Elle este l'équivalent de Maria Tănase pour la minorité rom[5]. En 1986, elle a déménagé à New York et, en 1991, elle est revenue en Roumanie.

Tout au long de sa carrière, elle a visité les États-Unis, le Japon, la Chine[6], Israël (avec Doina Badea )[7], la RDA[8] . Elle a chanté dans divers restaurants de Bucarest : Salonul Spaniol al Restaurantului Caraiman[9], Capitol[10], Continental (tous trois situés sur Calea Victoriei ), Monte Carlo de Cișmigiu, Intercontinental, Hôtel Flora (aujourd'hui Crowne Plaza)[11]. Elle a également chanté sur la scène du Théâtre "Constantin Tănase", aux côtés de Stela Popescu, Alexandru Arșinel, Nicu Constantin[8]. Malgré ses succès, elle eut des problèmes d'alcool qui affectèrent sa voix vers la fin de sa vie.

Décès[modifier | modifier le code]

Elle est décédée le à Bucarest, quelques jours après un accident de la route survenu le 19 octobre entre Dor Mărunt et Dragoș Vodă (județ de Călărași )[12]. L'accordéoniste Viorel Fundament était également dans le véhicule, qui en ressort vivant[2]. Les deux étaient partis pour un mariage à Constanța[2] .

Romica Puceanu a été enterrée au cimetière Izvorul Nou (quartier de Dristor ), connu pour l'allée des Lăutari, où reposent d'autres musiciens célèbres : Nicușor Predescu, Fărâmită Lambru, Ion Albeșteanu[2] . Lors de ses funérailles le chanteur Ion Albeșteanu a chanté pour elle[2].

Style musical[modifier | modifier le code]

La voix de Romica à un timbre pénétrant, à l'intonation naturelle et à l'ambitus impressionnant. Elle est doublée d'un sens de la mesure et de la tonalité proche de celui des instrumentistes.

Elle possédait tout un arsenal de notes, mêlant le vibrato naturel de la voix à des trilles spécifiquement contrôlés, et les sauts aux octaves supérieures étaient suivies de certaines cadences.

Comme point de départ, Romica Puceanu a travaillé le folklore de Munténie en l'adaptant au style Lăutari de Bucarest.

Aidée de Victor Gore et d'Aurel Gore qui s'aperçoivent qu'elle possède dès son plus jeune âge une réserve inépuisable de chansons de banlieue, notamment de nombreuses paroles pour l'époque et pour un violoniste urbain. Elle devient rapidement la chanteuse la plus populaire et la mieux payée, se transformant en l'image même du chanteur de musique Lăutari urbaine (mahala).

Discographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Discografia Romicăi Puceanu.

Romica Puceanu a eu de nombreuses apparitions discographiques contenant des enregistrements réalisés pendant la période 1964-1994, notamment sur le label Electrecord.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Crucea de marmură a mormântului din cimitirul Izvorul Nou, zona Dristor
  2. ↑ a b c d et e Ediție de colecție, p. 22
  3. ↑ Ediție de colecție, p. 3
  4. ↑ Romica Puceanu la lautari.ro
  5. ↑ a et b Romica Puceanu Asphalt Tango Records
  6. ↑ Ediție de colecție, p. 4
  7. ↑ Ediție de colecție, p. 9
  8. ↑ a et b Ediție de colecție, p. 20
  9. ↑ Ediție de colecție, p. 5
  10. ↑ Ediție de colecție, p. 17
  11. ↑ Ediție de colecție, p. 13
  12. ↑ a1.ro.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • *** : Ediție de Colecție. Romica Puceanu, Jurnalul Național, București, 26 martie 2007
  • Daniela Roxana Gibescu: Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – La casa cu trestioară (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 802, București, 2007
  • Gheorghe Palcu: Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – Șaraiman (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 883, București, 2008
  • Gheorghe Palcu: Comori ale muzicii lăutărești. Romica Puceanu – Vol.3. Pasăre necunoscută (bookletul CD-ului), Electrecord EDC 1100, București, 2013

Liens externes[modifier | modifier le code]

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