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Le '''Tigre de la Caspienne''' (''Panthera tigris virgata'') était la [[sous-espèce]] de [[tigre (mammifère)|tigre]] la plus occidentale. On le trouvait en [[Arménie]], en [[Azerbaïdjan]], en [[Géorgie (pays)|Géorgie]], dans le sud de la [[Russie]], au [[Kazakhstan]], en [[Iran]], en [[Irak]], en [[Afghanistan]], en [[Turquie]], en [[Mongolie]], au [[Tadjikistan]], au [[Turkménistan]] et en [[Ouzbékistan]] jusqu'à son [[Extinction des espèces|extinction]] dans les années 1970.
Le '''Tigre de la Caspienne''' (''Panthera tigris virgata'') était la [[sous-espèce]] de [[tigre (mammifère)|tigre]] la plus occidentale.
On le trouvait en [[Arménie]], en [[Azerbaïdjan]], en [[Géorgie (pays)|Géorgie]], dans le sud de la [[Russie]], au [[Kazakhstan]], en [[Iran]], en [[Irak]], en [[Afghanistan]], en [[Turquie]], en [[Syrie]], en [[Mongolie]], au [[Tadjikistan]], au [[Turkménistan]], au [[Kirghizistan]] et en [[Ouzbékistan]] jusqu'à son [[Extinction des espèces|extinction]] dans les années 1970.


Les recherches génétiques récentes ont montré que le tigre de la Caspienne appartient en réalité à la même sous-espèce que le [[tigre de Sibérie]] (''Panthera tigris altaica''), morphologiquement très proche et qui existe toujours, ce qui ouvre des perspectives de réintroduction en Asie centrale à partir de tigres de Sibérie<ref>Hartmut Jungius, ''Feasibility Study on the Possible Restoration of the Caspian Tiger in Central Asia'', 2010, [http://www.wwf.ru/data/publ/asia/final_tigerreporthartm5-07-2010.pdf]</ref>.
Les recherches génétiques récentes ont montré que le tigre de la Caspienne appartient en réalité à la même sous-espèce que le [[tigre de Sibérie]] (''Panthera tigris altaica''), morphologiquement très proche et qui existe toujours, ce qui ouvre des perspectives de réintroduction en Asie centrale à partir de tigres de Sibérie<ref>Hartmut Jungius, ''Feasibility Study on the Possible Restoration of the Caspian Tiger in Central Asia'', 2010, [http://www.wwf.ru/data/publ/asia/final_tigerreporthartm5-07-2010.pdf]</ref>.
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== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==
=== Corps ===
=== Corps ===
Le Tigre de la Caspienne arrivait en deuxième place par la taille parmi tous les tigres connus. Le corps de l'animal était assez massif et allongé, les membres forts, avec de grosses pattes larges et des griffes d'une taille inhabituelle. Les oreilles, petites et courtes, semblaient privées de poils sur la pointe.
Le tigre de la Caspienne arrivait en deuxième place par la taille parmi tous les tigres connus. Le corps de l'animal était assez massif et allongé, les membres forts, avec de grosses pattes larges et des griffes d'une taille inhabituelle. Les oreilles, petites et courtes, semblaient privées de poils sur la pointe.
* Longueur : {{unité|270 à 290 cm}} (mâle), {{unité|240 à 260 cm}} (femelle).
* Longueur : {{unité|270 à 290 cm (2,70 à 2,90 m}} (mâle), {{unité|240 à 260 cm (2,40 à 2,60m }} (femelle).
* Poids : {{unité|180 à 220 kg}} (mâle), {{unité|85 à 135 kg}} (femelle).
* Poids : {{unité|180 à 220 kg}} (mâle), {{unité|85 à 135 kg}} (femelle).


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== Phylogenèse ==
== Phylogenèse ==
{{Article détaillé|Sous-espèce du tigre}}
{{Article détaillé|Sous-espèce du tigre}}
En 2009, une étude menée sur les [[haplotype]]s d'[[Génome mitochondrial|ADN mitochondrial]] de vingt tigres de la Caspienne sauvages<ref group="Note">Les spécimens utilisés sont issus des collections des [[Musée d'histoire naturelle|muséums]]. Le choix s'est porté sur les tigres dont l'aire de collecte correspondait à l'aire de distribution supposée du Tigre de la Caspienne.</ref> a montré que le tigre de la Caspienne est en réalité très proche du [[tigre de Sibérie]] (''Panthera tigris altaica'') et que ces deux sous-espèces n'en forment en réalité qu'une seule (les auteurs proposent de les rassembler en une seule sous-espèce). Le plus proche [[Dernier ancêtre commun|ancêtre commun]] de ces deux populations date de moins de {{unité|10000|ans}}. Se basant sur des analyses [[Phylogéographie|phylogéographiques]], les auteurs supposent qu'un ancêtre plus lointain, proche de l'actuel tigre d'Indochine (''[[Panthera tigris corbetti]]'') serait parti du sud de la [[Chine]] et aurait colonisé l'[[Asie centrale]] en passant par le corridor du [[Gansu]], évoluant ensuite en Asie centrale pour devenir le tigre de la Caspienne. Puis beaucoup plus récemment, les tigres d'Asie centrale (devenu le tigre de la Caspienne) auraient traversé le sud de la [[Sibérie]] pour engendrer les populations du tigre de Sibérie en Extrême-Orient septentrional. Le tigre de Sibérie est en effet très proche du tigre de la Caspienne, alors qu'il est morphologiquement et génétiquement très différent du tigre chinois (''[[Panthera tigris amoyensis]]'') qui bordait son aire de répartition juste au sud aux temps modernes. Or de nombreuses incursions de tigres ont été notées en Sibérie aux {{sp-|XIX|et|XX}}s dans une vaste zone située entre les aires de répartition connues du tigre de la Caspienne et du tigre de Sibérie à l'époque, montrant la grande mobilité et la capacité de colonisation à longue distance de l'espèce, et que même aux temps modernes des liaisons génétiques étaient encore possibles entre ces deux populations<ref>{{article|auteur=C. Driscoll, N. Yamaguchi, G. Bar-Gal, A. Roca, S. Luo, D. Macdonald et S. O'Brien|titre=Mitochondrial phylogeography illuminates the origin of the extinct caspian tiger and its relationship to the amur tiger|périodique=PLoS ONE|année=2009|volume=4|url texte=http://www.carnivoreconservation.org/portal/p_detail.php?recordid=15055|consulté le=25 août 2009|brisé le=}}.</ref>.
En 2009, une étude menée sur les [[haplotype]]s d'[[Génome mitochondrial|ADN mitochondrial]] de vingt tigres de la Caspienne sauvages<ref group="Note">Les spécimens utilisés sont issus des collections des [[Musée d'histoire naturelle|muséums]]. Le choix s'est porté sur les tigres dont l'aire de collecte correspondait à l'aire de distribution supposée du Tigre de la Caspienne.</ref> a montré que le tigre de la Caspienne est en réalité très proche du [[tigre de Sibérie]] (''Panthera tigris altaica'') et que ces deux sous-espèces n'en forment en réalité qu'une seule (les auteurs proposent de les rassembler en une seule sous-espèce). Le plus proche [[Dernier ancêtre commun|ancêtre commun]] de ces deux populations date de moins de {{unité|10000|ans}}. Se basant sur des analyses [[Phylogéographie|phylogéographiques]], les auteurs supposent qu'un ancêtre plus lointain, proche de l'actuel tigre d'Indochine (''[[Panthera tigris corbetti]]'') serait parti du sud de la [[Chine]] et aurait colonisé l'[[Asie centrale]] en passant par le corridor du [[Gansu]], évoluant ensuite en Asie centrale pour devenir le tigre de la Caspienne. Puis beaucoup plus récemment, les tigres d'Asie centrale (devenu le tigre de la Caspienne) auraient traversé le sud de la [[Sibérie]] pour engendrer les populations du tigre de Sibérie en Extrême-Orient septentrional. Le tigre de Sibérie est en effet très proche du tigre de la Caspienne, alors qu'il est morphologiquement et génétiquement très différent du tigre chinois (''[[Panthera tigris amoyensis]]'') qui bordait son aire de répartition juste au sud aux temps modernes. Or de nombreuses incursions de tigres ont été notées en Sibérie aux {{sp-|XIX|et|XX}}s dans une vaste zone située entre les aires de répartition connues du tigre de la Caspienne et du tigre de Sibérie à l'époque, montrant la grande mobilité et la capacité de colonisation à longue distance de l'espèce, et que même aux temps modernes des liaisons génétiques étaient encore possibles entre ces deux populations<ref>{{article|auteur=C. Driscoll, N. Yamaguchi, G. Bar-Gal, A. Roca, S. Luo, D. Macdonald et S. O'Brien|titre=Mitochondrial phylogeography illuminates the origin of the extinct caspian tiger and its relationship to the amur tiger|périodique=PLoS ONE|année=2009|volume=4|url texte=http://www.carnivoreconservation.org/portal/p_detail.php?recordid=15055|consulté le=25 août 2009}}.</ref>.
[[Fichier:Panthera tigris virgata.jpg|vignette|Un Tigre de Caspienne au [[Zoo de berlin|Zoo de Berlin]] en 1899.]]
[[Fichier:Panthera tigris virgata.jpg|vignette|Un tigre de Caspienne au [[Zoo de berlin|Zoo de Berlin]] en 1899.|alt=]]
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Fichier:Tiger phylogenetic relationships.png|[[Arbre phylogénétique]] des tigres, montrant la grande parenté du tigre de la Caspienne (''P. t. virgata'') et du [[tigre de Sibérie]] (''P. t. altaica''), relativement aux grandes distances séparant les autres sous-espèces et populations de tigres.
Fichier:Tiger phylogenetic relationships.png|[[Arbre phylogénétique]] des tigres, montrant la grande parenté du tigre de la Caspienne (''P. t. virgata'') et du [[tigre de Sibérie]] (''P. t. altaica''), relativement aux grandes distances séparant les autres sous-espèces et populations de tigres.
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== Développement et extinction ==
== Développement et extinction ==
À l'origine, le tigre de la Caspienne était très répandu en Asie du sud-ouest. Il était venu de [[Mongolie]] et de [[Russie]] du sud via la [[Chine]] de l'ouest ([[Xinjiang]]), les ex-républiques soviétiques d'[[Asie centrale]], le [[Caucase]], l'[[Afghanistan]], la [[Perse]] et la [[Mésopotamie]]. Au [[Moyen Âge]], il a peut-être même atteint l'[[Ukraine]]. À l'époque moderne, on le trouvait dans le sud [[Caucase]], l'est de la [[Turquie]], le nord de l'[[Iran]] et le nord de l'[[Afghanistan]].
À l'origine, le tigre de la Caspienne était très répandu en Asie du Sud-Ouest. Il était venu de [[Mongolie]] et de [[Russie]] du Sud via la [[Chine]] de l'Ouest ([[Xinjiang]]), les ex-républiques soviétiques d'[[Asie centrale]], le [[Caucase]], l'[[Afghanistan]], la [[Perse antique|Perse]] et la [[Mésopotamie]]. Au [[Moyen Âge]], il a peut-être même atteint l'[[Ukraine]]. À l'époque moderne, on le trouvait dans le sud [[Caucase]], l'est de la [[Turquie]], le nord de l'[[Iran]] et le nord de l'[[Afghanistan]].

[[Fichier:Caspian tiger, north iran.jpg|vignette|L'une des dernières photos d'un Tigre de Caspienne abattu au Nord de l'Iran.]]
[[Fichier:Caspian tiger, north iran.jpg|vignette|L'une des dernières photos d'un tigre de Caspienne abattu au nord de l'Iran.]]
L'intensification des cultures entraînant la diminution de son habitat naturel et la raréfaction de ses proies s'est ajoutée à la chasse intensive dont la sous-espèce était victime pour provoquer sa disparition progressive et finalement son extinction. En [[Février]] [[1970]], un [[mâle]] a été abattu par un villageois dans le village d'[[Uludere]], en [[Turquie]]<ref>{{Lien web|langue=Turc|auteur1=|titre=Hazar Kaplanı|url=https://www.tarihiolaylar.com/tarihi-olaylar/hazar-kaplani-137|site=Tarihi Olaylar|périodique=|date=|consulté le=30 décembre 2019.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Turc|auteur1=|titre=hazar kaplanı|url=https://eksisozluk.com/hazar-kaplani--1026289|site=ekşi sözlük|périodique=|date=|consulté le=31 décembre 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Turc|auteur1=|titre=Efsaneyle Korunmak - Atlas|url=https://www.atlasdergisi.com/dergide-bu-ay/efsaneyle-korunmak.html|site=ATLAS|périodique=|date=|consulté le=31 décembre 2019}}</ref>. Une observation possible d'un Tigre de Caspienne a été signalé à [[Karakalpakistan|Karakalpak]] en 1974, il aurait été aperçu au Nord du [[Noukous|Nukus]] dans un cimetière<ref name=":1">{{Lien web|nom1=Painter|prénom1=Vance|titre=KARAKALPAKSTAN BLOG: The Last Caspian Tiger|url=https://karakalpak-karakalpakstan.blogspot.com/2009/06/last-caspian-tiger-caspian-tiger.html|site=KARAKALPAKSTAN BLOG|date=2009-06-14|consulté le=2020-04-09}}</ref>.

L'intensification des cultures entraînant la diminution de son habitat naturel et la raréfaction de ses proies s'est ajoutée à la chasse intensive dont la sous-espèce était victime pour provoquer sa disparition progressive et finalement son extinction. En {{date|février 1970}}, un [[mâle]] a été abattu par un villageois dans le village d'[[Uludere]], en [[Turquie]]<ref>{{Lien web|langue=Turc|titre=Hazar Kaplanı|url=https://www.tarihiolaylar.com/tarihi-olaylar/hazar-kaplani-137|site=Tarihi Olaylar|consulté le=30 décembre 2019.}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Turc|titre=hazar kaplanı|url=https://eksisozluk.com/hazar-kaplani--1026289|site=ekşi sözlük|consulté le=31 décembre 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Turc|titre=Efsaneyle Korunmak - Atlas|url=https://www.atlasdergisi.com/dergide-bu-ay/efsaneyle-korunmak.html|site=ATLAS|consulté le=31 décembre 2019}}</ref>. Une observation possible d'un tigre de Caspienne a été signalé au [[Karakalpakstan]] en 1974, il aurait été aperçu au nord du [[Noukous|Nukus]] dans un cimetière<ref name=":1">{{Lien web|nom1=Painter|prénom1=Vance|titre=KARAKALPAKSTAN BLOG: The Last Caspian Tiger|url=https://karakalpak-karakalpakstan.blogspot.com/2009/06/last-caspian-tiger-caspian-tiger.html|site=KARAKALPAKSTAN BLOG|date=2009-06-14|consulté le=2020-04-09}}</ref>.


== Une survie de quelques spécimens toujours possible ? ==
== Une survie de quelques spécimens toujours possible ? ==
Entre les {{s2-|XX|XXI}}, plusieurs observations de tigres eurent lieu, certaines confirmées d’autres non.
Bien que la dernière observation confirmée d'un spécimen date de [[Février 1970]], lorsque alors un villageois tua un spécimen mâle dans le village d'[[Uludere]], au Sud-Est de la [[Turquie]], cette même année, il y aurait eu seulement 3 observations de Tigres au Sud-Est de la [[Turquie]]. En [[1973]], un spécimen aurait été chassé autour d'[[Uludere]] a été enregistré. En [[1971]], l'observation d'un Tigre aux alentours de la ville d'[[Hakkari]] a été le sujet des journaux.

Beaucoup de ses observations eurent lieu en [[Turquie]], plus précisément dans le [[Région de l'Anatolie orientale|Sud-Est]] du pays. Il y aurait eut 3 observations en [[1970]] dont une confirmée (à noter que cette observation confirmée est la dernière du pays voire la dernière de l’espèce). L’année suivante l’observation d’un spécimen fut sujet des journaux dans la ville d’[[Hakkari]].

À la suite de ces multiples observations, des enquêtes eurent lieu. Ces enquêtes menées par des questionnaires ont révélé qu'un à huit tigres étaient tués chaque année en Turquie jusqu'à la moitié des [[années 1980]], mais qu'en plus de cela des tigres auraient probablement survécu dans les régions concernées jusqu'au début des [[années 1990]].

Il y eut une étude de la Wildlife Conservation Foundation concernant la biodiversité du Sud-Est de la Turquie. Cette étude qui a duré deux ans a conclu que des tigres mais aussi des [[Léopard d'Anatolie|léopards]] existeraient toujours dans la région concernée.

En plus de cela, il y aurait eu deux autres possibles observations récentes de tigres dans la région, l'un à [[Silopi]] en [[2002]] et l'autre à [[Şırnak]] en [[2003]]. Cependant, il n'y a plus eu d'enquête depuis dans ces régions. Mais il n'est pas impossible que quelques spécimens existent encore.

[[années 1990|90]]<ref name="carnivora t396">{{Lien web |langue=en-gb |titre=Caspian Tiger - Panthera tigris virgata |url=https://carnivora.net/caspian-tiger-panthera-tigris-virgata-t396.html |site=Carnivora |consulté le=2020-05-30}}.</ref>[[Années 1990|{{,}}]]<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) |url=https://www.manimalworld.net/pages/felins/tigre-de-la-caspienne.html |site=www.manimalworld.net |consulté le=2020-05-30}}.</ref>.

Deux tigres de la Caspienne ont été capturés en avril 1997 en [[Afghanistan]], province de [[Laghman]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=Afghanistan Weekly Update No. 215 |url=https://reliefweb.int/report/afghanistan/afghanistan-weekly-update-no-215 |site=ReliefWeb |consulté le=21-11-2023}}.</ref>{{,}}<ref>https://www.earthisland.org/journal/index.php/magazine/entry/its_time_to_restore_afghanistan/</ref>. Deux autres spécimens auraient également été tués dans les années 1990, dans les provinces du [[Nouristan]] et du [[Badakhchan (Afghanistan)|Badakhshan]]<ref>{{Article|langue=en-US|nom1=Moheb|prénom2=Z. &|nom2=Mostafawi|prénom3=S.|nom3=N|titre=Darwaz Survey Report|date=2013-07-31|lire en ligne=https://global.wcs.org/Resources/Publications/Publications-Search-II/ctl/view/mid/13340/pubid/DMX1444900000.aspx|périodique=Wildlife Conservation Society|consulté le=2023-11-14}}</ref>{{,}}<ref name="ref_auto_1">{{Lien web |titre=The Essential Field Guide to Afghanistan |url=https://www.williamdowell.com/EssentialFieldGuideAfghanistan-4th%20Edition(PUBLISH)%202.pdf}}</ref>.

Des peaux de tigres circulaient en Afghanistan dans les années 2000, sans que l'on sache précisément leurs provenances<ref>{{Lien web |titre=UNEP in Afghanistan |url=https://wedocs.unep.org/bitstream/handle/20.500.11822/7669/-UNEP%20in%20Afghanistan-Laying%20the%20foundations%20for%20sustainable%20development-2009839.pdf?sequence=3&isAllowed=y}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=How Do You Save an Endangered Species in a Warzone? |url=https://lithub.com/how-do-you-save-an-endangered-species-in-a-warzone/ |site=Literary Hub |date=2019-01-18 |consulté le=2023-11-14}}</ref>.


Les [[Garde-frontière|gardes frontaliers]] de la zone frontalière afghano-tadjike rapportèrent l’observation d’un tigre en 1998 dans la [[:en:Babatag_Range|chaîne de Babatag]]. Durant [[Guerre d'Afghanistan (1979-1989)|l'invasion soviétique du pays]], plusieurs observations de tigres eurent lieu entre 1982 et 1991, ces observations ayant été rapportées par d'anciens gardes frontières<ref name="carnivora t396" />{{,}}<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Wayback Machine |url=https://web.archive.org/web/20161022065143/http://www.wwf.ru/data/asia/tiger/tiger_pre-feasibility_study.pdf |site=web.archive.org |date=2016-10-22 |consulté le=2020-05-31}}.</ref>.
Il existe d'autres observations non confirmées de spécimens plus récente que celle de [[Février 1970]]. En effet, Un Tigre aurait été aperçu en [[1974]] au [[Karakalpakistan]], mais cette observation n'est pas confirmée<ref name=":1" />.


On faisait toujours état en 2010, de traces ou d'observations, dans les provinces du [[Nouristan]], [[Kunar province|Kounar]] ou [[Paktiya]]<ref name="ref_auto_1" />.
Des enquêtes menées par des questionnaires au Sud-Est de la [[Turquie]] ont révélé qu'un à huit tigres étaient tués chaque année dans l'est de la Turquie jusqu'à la moitié des [[années 1980]], mais qu'en plus de cela des tigres auraient probablement survécu dans les régions du Sud-Est de la [[Turquie]] jusqu'au début des [[années 1990]]<ref name="carnivora t396">{{Lien web|langue=en-gb|titre=Caspian Tiger - Panthera tigris virgata|url=https://carnivora.net/caspian-tiger-panthera-tigris-virgata-t396.html|site=Carnivora|consulté le=2020-05-30}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata)|url=https://www.manimalworld.net/pages/felins/tigre-de-la-caspienne.html|site=www.manimalworld.net|consulté le=2020-05-30}}.</ref>.


Il y eut aussi quelques observations en [[Ouzbékistan]]. En [[1972]] un spécimen fût tué au [[Karakalpakstan]], la dernière observation dans la région eut lieu en [[1974]]. Des gardes frontaliers ouzbeks rapportent avoir vu une empreinte de tigre en [[2008]].
Une observation non confirmée indique qu'en [[1997]] un spécimen a été tué dans le nord-est de l'[[Afghanistan]]<ref name="carnivora t396" />. La région du [[Piandj|fleuve Piandj]] entre l'[[Afghanistan]] et le [[Tadjikistan]] était un bastion du Tigre de la Caspienne jusqu'à la fin des [[années 1960]]. La dernière observation d'un tigre dans la zone frontalière afghano-tadjike remonterait à [[1998]] dans la chaîne de Babatag<ref>{{Lien web|titre=Wayback Machine|url=https://web.archive.org/web/20161022065143/http://www.wwf.ru/data/asia/tiger/tiger_pre-feasibility_study.pdf|site=web.archive.org|date=2016-10-22|consulté le=2020-05-31}}.</ref>.


Enfin, un [[Cryptozoologie|cryptozoologue]] anglais a recueilli, lors d'une expédition à la recherche du Yeti en 2018, des témoignages sur la présence de tigres de la Caspienne au Tadjikistan<ref>{{Lien web |titre=Hunting of the gul |url=https://strangereality.blog/2020/12/13/hunting-of-the-gul/}}</ref>.
Une étude de la Wildlife Conservation Foundation (Doğal Hayatı Koruma Vakfı) concernant la biodiversité du Sud-Est de la [[Turquie]]. Cette étude qui a duré deux années a été conclu sur le fait que des tigres mais aussi des léopards existerait toujours dans les régions<ref name=":2">{{Lien web|titre=TÜrkİye'de kaplan ve leoparlar hala yaŞiyor|url=https://www.frmtr.com/garip-olaylar/3369199-turkiyede-kaplan-ve-leoparlar-hala-yasiyor.html|site=www.frmtr.com|consulté le=2020-05-30}}.</ref>{{,}}<ref name=":3">{{Lien web|langue=tr|nom1=QuarkPlayer|prénom1=player-inline {display: inline-block;padding-bottom: 56 25%;position: relative;width: 100%;z-index: 5;} player-box {height: 100%;left: 0;position: absolute;top: 0;width: 100%;} $ ready{quarkPlayer = new|nom2=bufferLength:5|titre=Afrika gibiymişiz ama haberimiz yok|url=https://www.milliyet.com.tr/pembenar/afrika-gibiymisiz-ama-haberimiz-yok-341205|site=Milliyet|consulté le=2020-05-30}}.</ref>. En plus de cela, il y aurait eu deux possibles observations récentes de tigres au sud-est de la [[Turquie]], l'un à [[Silopi]] en [[2002]] et l'autre à [[Şırnak]] en [[2003]]<ref name=":2" />,<ref name=":3" />. Cependant, il n'y a plus eu d'enquête depuis dans ces régions. Mais il n'est pas impossible que quelques spécimens existent encore.


=== Iran ===
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=== Rome ===
=== Rome ===
Le tigre de la Caspienne était, avec le [[tigre du Bengale]], la sous-espèce utilisée dans les [[amphithéâtre romain|arènes romaines]]. C'était en effet pour les [[Rome antique|Romains]] la plus facile à se procurer car elle peuplait l'extrémité orientale de l'[[empire romain]]. Les tigres étaient importés du [[Caucase]], du [[Kurdistan]], de la [[Mésopotamie]] et de la [[Perse]]. Le premier tigre à se battre à [[Rome]] était un cadeau d'un ambassadeur indien à l'empereur romain [[Auguste]] en [[-19|19 av. J.-C.]] Dans les arènes romaines, ainsi qu'au [[cirque Maxime]], les tigres combattaient des [[gladiateur]]s ainsi que des [[aurochs]] ou des [[Lion de l'Atlas|lions de l'Atlas]].
Le tigre de la Caspienne était, avec le [[tigre du Bengale]], la sous-espèce utilisée dans les [[amphithéâtre romain|arènes romaines]]. C'était en effet pour les [[Rome antique|Romains]] la plus facile à se procurer car elle peuplait l'extrémité orientale de l'[[empire romain]]. Les tigres étaient importés du [[Caucase]], du [[Kurdistan]], de la [[Mésopotamie]] et de la [[Empire perse|Perse]]. Le premier tigre à se battre à [[Rome]] était un cadeau d'un ambassadeur indien à l'empereur romain [[Auguste]] en [[-19|19 av. J.-C.]] Dans les arènes romaines, ainsi qu'au [[cirque Maxime]], les tigres combattaient des [[gladiateur]]s ainsi que des [[aurochs]] ou des [[Lion de l'Atlas|lions de l'Atlas]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 9 janvier 2024 à 14:49

Panthera tigris virgata

Le Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) était la sous-espèce de tigre la plus occidentale.

On le trouvait en Arménie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, dans le sud de la Russie, au Kazakhstan, en Iran, en Irak, en Afghanistan, en Turquie, en Syrie, en Mongolie, au Tadjikistan, au Turkménistan, au Kirghizistan et en Ouzbékistan jusqu'à son extinction dans les années 1970.

Les recherches génétiques récentes ont montré que le tigre de la Caspienne appartient en réalité à la même sous-espèce que le tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica), morphologiquement très proche et qui existe toujours, ce qui ouvre des perspectives de réintroduction en Asie centrale à partir de tigres de Sibérie[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Corps[modifier | modifier le code]

Le tigre de la Caspienne arrivait en deuxième place par la taille parmi tous les tigres connus. Le corps de l'animal était assez massif et allongé, les membres forts, avec de grosses pattes larges et des griffes d'une taille inhabituelle. Les oreilles, petites et courtes, semblaient privées de poils sur la pointe.

  • Longueur : 270 à 290 cm (2,70 à 2,90 m (mâle), 240 à 260 cm (2,40 à 2,60m (femelle).
  • Poids : 180 à 220 kg (mâle), 85 à 135 kg (femelle).

Fourrure[modifier | modifier le code]

L'animal était doté d'une longue et épaisse fourrure, abondante autour des joues. Sa couleur ressemblait à celle du tigre du Bengale. La peau d'un spécimen, conservée au British Museum, présente une couleur jaune doré sur le dos et les flancs, avec les côtés plus clairs que le dos et des rayures allant du marron clair au marron foncé. La poitrine et l'abdomen sont blanc rayé de jaune, alors que la partie faciale est jaune avec des rayures marron sur le front et des taches blanches autour des yeux et des joues. La partie externe des membres est jaune tandis que la partie interne est blanche. La queue chez cette sous-espèce est jaune, avec des rayures d'un blanc jaunâtre. En hiver, le pelage était très long. Ce tigre était doté d'une crinière ventrale importante, ainsi que d'une courte crinière sur la nuque.

Comportement et accouplement[modifier | modifier le code]

Les tigres de la Caspienne passaient la majeure partie de leur vie en solitaire. Ils frayaient rarement avec d'autres tigres en dehors de la saison des amours, habituellement en hiver ou au printemps. Le tigre mâle était plus grand que la femelle et vivait de dix à quinze ans.

Phylogenèse[modifier | modifier le code]

En 2009, une étude menée sur les haplotypes d'ADN mitochondrial de vingt tigres de la Caspienne sauvages[Note 1] a montré que le tigre de la Caspienne est en réalité très proche du tigre de Sibérie (Panthera tigris altaica) et que ces deux sous-espèces n'en forment en réalité qu'une seule (les auteurs proposent de les rassembler en une seule sous-espèce). Le plus proche ancêtre commun de ces deux populations date de moins de 10 000 ans. Se basant sur des analyses phylogéographiques, les auteurs supposent qu'un ancêtre plus lointain, proche de l'actuel tigre d'Indochine (Panthera tigris corbetti) serait parti du sud de la Chine et aurait colonisé l'Asie centrale en passant par le corridor du Gansu, évoluant ensuite en Asie centrale pour devenir le tigre de la Caspienne. Puis beaucoup plus récemment, les tigres d'Asie centrale (devenu le tigre de la Caspienne) auraient traversé le sud de la Sibérie pour engendrer les populations du tigre de Sibérie en Extrême-Orient septentrional. Le tigre de Sibérie est en effet très proche du tigre de la Caspienne, alors qu'il est morphologiquement et génétiquement très différent du tigre chinois (Panthera tigris amoyensis) qui bordait son aire de répartition juste au sud aux temps modernes. Or de nombreuses incursions de tigres ont été notées en Sibérie aux XIXe et XXe siècles dans une vaste zone située entre les aires de répartition connues du tigre de la Caspienne et du tigre de Sibérie à l'époque, montrant la grande mobilité et la capacité de colonisation à longue distance de l'espèce, et que même aux temps modernes des liaisons génétiques étaient encore possibles entre ces deux populations[2].

Un tigre de Caspienne au Zoo de Berlin en 1899.

Développement et extinction[modifier | modifier le code]

À l'origine, le tigre de la Caspienne était très répandu en Asie du Sud-Ouest. Il était venu de Mongolie et de Russie du Sud via la Chine de l'Ouest (Xinjiang), les ex-républiques soviétiques d'Asie centrale, le Caucase, l'Afghanistan, la Perse et la Mésopotamie. Au Moyen Âge, il a peut-être même atteint l'Ukraine. À l'époque moderne, on le trouvait dans le sud Caucase, l'est de la Turquie, le nord de l'Iran et le nord de l'Afghanistan.

L'une des dernières photos d'un tigre de Caspienne abattu au nord de l'Iran.

L'intensification des cultures entraînant la diminution de son habitat naturel et la raréfaction de ses proies s'est ajoutée à la chasse intensive dont la sous-espèce était victime pour provoquer sa disparition progressive et finalement son extinction. En , un mâle a été abattu par un villageois dans le village d'Uludere, en Turquie[3],[4],[5]. Une observation possible d'un tigre de Caspienne a été signalé au Karakalpakstan en 1974, il aurait été aperçu au nord du Nukus dans un cimetière[6].

Une survie de quelques spécimens toujours possible ?[modifier | modifier le code]

Entre les XXe et XXIe siècles, plusieurs observations de tigres eurent lieu, certaines confirmées d’autres non.

Beaucoup de ses observations eurent lieu en Turquie, plus précisément dans le Sud-Est du pays. Il y aurait eut 3 observations en 1970 dont une confirmée (à noter que cette observation confirmée est la dernière du pays voire la dernière de l’espèce). L’année suivante l’observation d’un spécimen fut sujet des journaux dans la ville d’Hakkari.

À la suite de ces multiples observations, des enquêtes eurent lieu. Ces enquêtes menées par des questionnaires ont révélé qu'un à huit tigres étaient tués chaque année en Turquie jusqu'à la moitié des années 1980, mais qu'en plus de cela des tigres auraient probablement survécu dans les régions concernées jusqu'au début des années 1990.

Il y eut une étude de la Wildlife Conservation Foundation concernant la biodiversité du Sud-Est de la Turquie. Cette étude qui a duré deux ans a conclu que des tigres mais aussi des léopards existeraient toujours dans la région concernée.

En plus de cela, il y aurait eu deux autres possibles observations récentes de tigres dans la région, l'un à Silopi en 2002 et l'autre à Şırnak en 2003. Cependant, il n'y a plus eu d'enquête depuis dans ces régions. Mais il n'est pas impossible que quelques spécimens existent encore.

90[7],[8].

Deux tigres de la Caspienne ont été capturés en avril 1997 en Afghanistan, province de Laghman[9],[10]. Deux autres spécimens auraient également été tués dans les années 1990, dans les provinces du Nouristan et du Badakhshan[11],[12].

Des peaux de tigres circulaient en Afghanistan dans les années 2000, sans que l'on sache précisément leurs provenances[13],[14].

Les gardes frontaliers de la zone frontalière afghano-tadjike rapportèrent l’observation d’un tigre en 1998 dans la chaîne de Babatag. Durant l'invasion soviétique du pays, plusieurs observations de tigres eurent lieu entre 1982 et 1991, ces observations ayant été rapportées par d'anciens gardes frontières[7],[8],[15].

On faisait toujours état en 2010, de traces ou d'observations, dans les provinces du Nouristan, Kounar ou Paktiya[12].

Il y eut aussi quelques observations en Ouzbékistan. En 1972 un spécimen fût tué au Karakalpakstan, la dernière observation dans la région eut lieu en 1974. Des gardes frontaliers ouzbeks rapportent avoir vu une empreinte de tigre en 2008.

Enfin, un cryptozoologue anglais a recueilli, lors d'une expédition à la recherche du Yeti en 2018, des témoignages sur la présence de tigres de la Caspienne au Tadjikistan[16].

Iran[modifier | modifier le code]

Le tigre de la Caspienne était connu en Iran sous le nom de « tigre du Mazandaran » (en persan : ببر مازندران, Babr-e Māzandarān), du nom de l'une des provinces qui bordent la Caspienne où on le rencontrait. Selon une légende persane, le héros Rostam aurait victorieusement combattu l'un de ces tigres.

Rome[modifier | modifier le code]

Le tigre de la Caspienne était, avec le tigre du Bengale, la sous-espèce utilisée dans les arènes romaines. C'était en effet pour les Romains la plus facile à se procurer car elle peuplait l'extrémité orientale de l'empire romain. Les tigres étaient importés du Caucase, du Kurdistan, de la Mésopotamie et de la Perse. Le premier tigre à se battre à Rome était un cadeau d'un ambassadeur indien à l'empereur romain Auguste en 19 av. J.-C. Dans les arènes romaines, ainsi qu'au cirque Maxime, les tigres combattaient des gladiateurs ainsi que des aurochs ou des lions de l'Atlas.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les spécimens utilisés sont issus des collections des muséums. Le choix s'est porté sur les tigres dont l'aire de collecte correspondait à l'aire de distribution supposée du Tigre de la Caspienne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Hartmut Jungius, Feasibility Study on the Possible Restoration of the Caspian Tiger in Central Asia, 2010, [1]
  2. C. Driscoll, N. Yamaguchi, G. Bar-Gal, A. Roca, S. Luo, D. Macdonald et S. O'Brien, « Mitochondrial phylogeography illuminates the origin of the extinct caspian tiger and its relationship to the amur tiger », PLoS ONE, vol. 4,‎ (lire en ligne).
  3. (tr) « Hazar Kaplanı », sur Tarihi Olaylar (consulté le )
  4. (tr) « hazar kaplanı », sur ekşi sözlük (consulté le )
  5. (tr) « Efsaneyle Korunmak - Atlas », sur ATLAS (consulté le )
  6. Vance Painter, « KARAKALPAKSTAN BLOG: The Last Caspian Tiger », sur KARAKALPAKSTAN BLOG, (consulté le )
  7. a et b (en-GB) « Caspian Tiger - Panthera tigris virgata », sur Carnivora (consulté le ).
  8. a et b « Tigre de la Caspienne (Panthera tigris virgata) », sur www.manimalworld.net (consulté le ).
  9. (en) « Afghanistan Weekly Update No. 215 », sur ReliefWeb (consulté le ).
  10. https://www.earthisland.org/journal/index.php/magazine/entry/its_time_to_restore_afghanistan/
  11. (en-US) Moheb, Z. & Mostafawi et S. N, « Darwaz Survey Report », Wildlife Conservation Society,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. a et b « The Essential Field Guide to Afghanistan »
  13. « UNEP in Afghanistan »
  14. (en-US) « How Do You Save an Endangered Species in a Warzone? », sur Literary Hub, (consulté le )
  15. « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le ).
  16. « Hunting of the gul »

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mohammad Mokri, Babr-i Bayan (Le Tigre Blanc), Peeters Publisher, 2003, (ISBN 90-429-1101-8) Mythe iranien en langue gouranie.

Liens externes[modifier | modifier le code]