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La '''tuerie de l'Université Concordia''' fait référence à une [[tuerie en milieu scolaire]] [[Canada|canadienne]] survenue le {{date|24|août|1992|au Québec}} à l'[[Université Concordia]], à [[Montréal]] ([[Québec]]). Un professeur en [[génie mécanique]] de cette université, [[Valery Fabrikant]], tua quatre collègues de travail et en blessa une autre au neuvième étage de l'édifice Henry F. Hall de l'établissement.
La '''tuerie de l'Université Concordia''' fait référence à une [[tuerie en milieu scolaire]] [[Canada|canadienne]] survenue le {{date|24|août|1992|au Québec}} dans l'[[Édifice Henry F. Hall]] à l'[[Université Concordia]], à [[Montréal]] ([[Québec]]). Un professeur en [[génie mécanique]] de cette université, [[Valery Fabrikant]], tua quatre collègues de travail et en blessa une autre au neuvième étage de [[Bâtiment Henry F. Hall|l'édifice Henry F. Hall]] de l'établissement. Il s'agit de la troisième [[tuerie en milieu scolaire]] la plus meurtrière à survenir au [[Canada]] après le [[Tuerie de l'école polytechnique de Montréal|massacre]] de l'[[école polytechnique de Montréal]] en 1989 et celle de [[Fusillade du La Loche Community School|La Loche Community School]] en 2016.


==Déroulement des événements==
==Déroulement des événements==


Le {{date|24|août|1992|au Québec}}, aux environs de 14h30, Valery Fabrikant pénètre au neuvième étage de l'édifice Henry F. Hall avec un attaché-case contenant trois [[arme de poing|armes de poing]] et une grande quantité de munitions.
Le {{date|24|août|1992|au Québec}}, aux environs de 14h30, Valery Fabrikant pénètre au neuvième étage de l'[[édifice Henry F. Hall]] avec un attaché-case contenant trois [[arme de poing|armes de poing]] et une grande quantité de munitions.


Il se rend tout d'abord trouver Dean Srikanta Swamy et Sam Osman (le directeur du département de génie mécanique), mais ils ne sont pas sur place. Il se rend par la suite à son bureau où il avait rendez-vous avec Michael Hogben, le président de la ''Concordia Faculty Association'' (CUFA). Selon la police, Hogben a tenté de remettre à Fabrikant une lettre décrivant les conditions auxquelles il devrait se soumettre s'il voulait visiter les bureaux de la CUFA. La lettre spécifiait que son accès devait être limité parce que son comportement antérieur avait créé une « détresse considérable » aux travailleurs de l'association. Fabrikant a sorti une arme de [[.38 Special|calibre .38]] et a tiré trois fois sur Hogben, qui fut tué sur le coup.
Il tente tout d'abord de trouver Dean Srikanta Swamy et Sam Osman (le directeur du département de génie mécanique), mais ils ne sont pas sur place. Il se rend par la suite à son bureau où il avait rendez-vous avec Michael Hogben, le président de la ''Concordia Faculty Association'' (CUFA). Selon la police, Hogben a tenté de remettre à Fabrikant une lettre décrivant les conditions auxquelles il devrait se soumettre s'il voulait visiter les bureaux de la CUFA. La lettre spécifiait que son accès devait être limité parce que son comportement antérieur avait créé une « détresse considérable » aux travailleurs de l'association. Fabrikant a sorti une arme de [[.38 Special|calibre .38]] et a tiré trois fois sur Hogben, qui fut tué sur le coup.


Jaan Saber, un collègue de la faculté dont le bureau était non loin, a appelé de son bureau. Fabrikant a traversé le couloir et a tiré deux fois sur Saber, qui est mort le jour suivant à l'hôpital. De retour dans le couloir et retournant au bureau de Osman, il tire sur Elizabeth Horwood, qui tentait de s'enfuir. Il la blesse à la cuisse.
Jaan Saber, un collègue de la faculté dont le bureau était non loin, a appelé de son bureau. Fabrikant a traversé le couloir et a tiré deux fois sur Saber, qui est mort le jour suivant à l'hôpital. De retour dans le couloir et retournant au bureau de Osman, il tire sur Elizabeth Horwood, qui tentait de s'enfuir. Il la blesse à la cuisse.


Fabrikant parcourut les corridors du neuvième étage et se rendit dans le bureau de Phoivos Ziogas (directeur du département de génie informatique et électrique) de l'autre côté de l'édifice. Ziogas discutait avec Schwelb, un collègue, lorsque Fabrikant fit irruption et tira deux fois sur Ziogas, qui mourut à l'hôpital un mois plus tard. Une bagarre éclata entre Schwelb et lui et Fabrikant perdit son arme. Ignorant que ce dernier avait deux autres armes dans sa valise, Schwelb retourna aider Ziogas.
Fabrikant parcourt ensuite les corridors du neuvième étage et se rend dans le bureau de Phoivos Ziogas (directeur du département de génie informatique et électrique) de l'autre côté de l'édifice. Ziogas discutait avec Schwelb, un collègue, lorsque Fabrikant fait irruption et tire deux fois sur Ziogas, qui mourra à l'hôpital un mois plus tard. Une bagarre s'engage entre Schwelb et Fabrikant, qui perd son arme. Ignorant que ce dernier avait deux autres armes dans sa valise, Schwelb retourne aider Ziogas.


Matthew Douglass, un professeur de génie civil proche de Dean Swamy, essaya de négocier avec Fabrikant, qui était retourné dans le bureau de Dean. Fabrikant lui tira dessus quatre fois et ce dernier mourut presque instantanément. Il prit ensuite en otage un gardien de sécurité et un autre professeur dans un bureau et appela les urgences en disant qu'il venait de faire « plusieurs meurtres » et qu'il voulait parler à un journaliste de la télévision. Quand il a baissé son arme pour ajuster le téléphone, le professeur le désarma et l'agent de sécurité le maîtrisa<ref name="FabSol">{{en}}
Matthew Douglass, un professeur de génie civil proche de Dean Swamy, essaie de négocier avec Fabrikant, qui était retourné dans le bureau de Dean. Fabrikant lui tire dessus quatre fois avant que la victime ne succombe à ses blessures. Il prend ensuite en otage un agent de sécurité et un autre professeur dans un bureau et appelle les urgences en disant qu'il vient de commettre « plusieurs meurtres » et qu'il veut parler à un journaliste de la télévision. Quand il baisse son arme pour ajuster le téléphone, le professeur le désarme et l'agent de sécurité le maîtrise<ref name="FabSol">{{en}}
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==Enquête==
==Enquête==


Une équipe du journal ''[[The Gazette]]'' inspecta le dossier académique de Fabrikant et découvrit que ce dernier avait émigré de l'[[URSS]] non pas parce qu'il était un dissident politique, mais parce qu'il avait été renvoyé à plusieurs reprises pour son comportement perturbant et menaçant.
Une équipe du journal ''[[The Gazette]]'' a inspecté le dossier académique de Fabrikant et découvert que ce dernier avait émigré de l'[[URSS]] non pas parce qu'il était un dissident politique, mais parce qu'il avait été renvoyé à plusieurs reprises pour son comportement perturbant et menaçant.


Avant la fusillade, le [[tueur de masse]] s'était plaint de s'être fait refuser la titularisation à quatre reprises, accusait ses employeurs de chercher à le congédier et s'opposait fermement à la pratique de créditer certaines personnes en tant que coauteurs de publications auxquelles elles n'avaient pas vraiment contribué. Il était en cours de procès contre deux collègues pour cette raison.
Avant la fusillade, le [[tueur de masse]] s'est plaint de s'être fait refuser la titularisation à quatre reprises, accusait ses employeurs de chercher à le congédier et s'opposait fermement à la pratique de créditer certaines personnes en tant que coauteurs de publications auxquelles elles n'avaient pas vraiment contribué. Il était en cours de procès contre deux collègues pour cette raison.


===Rapports d'enquête===
=== Rapports d'enquête ===


Suite à ces événements, le gouvernement canadien a demandé la création de deux comités d'enquête indépendants. Le commissaire Harry W. Arthurs, dirigeant l'un d'eux, publia un [[Integrity in Scholarship|rapport]] qui confirma certaines allégations de Fabrikant. Suite à cette enquête, l'Université Concordia prit certaines mesures. Le recteur Patrick Kenniff fut renvoyé et le contrat de la vice-rectrice Rose Sheinin ne fut pas renouvelé<ref>{{Lien web
À la suite de ces événements, le gouvernement canadien demande la création de deux comités d'enquête indépendants. Le commissaire Harry W. Arthurs, directeur de l'un d'eux, publiera un [[Integrity in Scholarship|rapport]] qui confirmera certaines allégations de Fabrikant. À la suite de cette enquête, l'Université Concordia prendra certaines mesures. Le recteur Patrick Kenniff sera renvoyé et le contrat de la vice-rectrice Rose Sheinin ne sera pas renouvelé<ref>{{Lien web
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==Valery Fabrikant==
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Fabrikant purge sa peine de prison à [[Sainte-Anne-des-Plaines]] et sera éligible à la libération conditionnelle le {{date|24|août|2017}}.
Fabrikant purge sa peine de prison à l'[[Établissement Archambault]] de [[Sainte-Anne-des-Plaines]] dans les [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]] et est éligible à la libération conditionnelle le {{date|24|août|2017}}. Toutefois, à cette date, la libération conditionnelle lui est refusée et le sera de nouveau à plusieurs reprises, comme en juin 2022<ref>{{Lien web
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|titre=Fabrikant de nouveau débouté
|éditeur=''[[La Presse (Montréal)|La Presse]]''
|auteur=Hénia Ould-Hammou
|date=4 juillet 2022
|site=lapresse.ca
|consulté le=14 juillet 2022.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
<references />

==Voir aussi==
===Articles connexes===
*[[Tuerie en milieu scolaire]]
*[[Tuerie de l'École Polytechnique de Montréal]]
*[[Fusillade au collège Dawson]]


===Liens externes===
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
*{{en}} [http://www.grubstreetbooks.ca/essays/fabrikant.html Dr. Fabrikant's Solution], article de Morris Wolfe, fondé sur d'autres articles du même auteur dans le ''Saturday Night'' and ''Lingua Franca''
* [[Tuerie en milieu scolaire]]
*{{en}} [http://archives3.concordia.ca/timeline/histories/fabrikant_b.html The Fabrikant Affair] du site des archives de l'Université Concordia
* [[Tuerie de l'École polytechnique de Montréal]]
* [[Fusillade au Collège Dawson]]
* [[Tuerie de masse#Canada|Liste de tuerie de masse au Canada]]
* [[Tueur de masse]]


=== Liens externes ===
{{Portail|Universités québécoises|Montréal|Québec|années 1990}}
* {{en}} [http://www.grubstreetbooks.ca/essays/fabrikant.html Dr. Fabrikant's Solution], article de Morris Wolfe, fondé sur d'autres articles du même auteur dans le ''Saturday Night'' and ''Lingua Franca''
* {{en}} [http://archives3.concordia.ca/timeline/histories/fabrikant_b.html The Fabrikant Affair] du site des archives de l'Université Concordia
{{Palette|Université Concordia}}
{{Portail|Éducation au Québec|Montréal|Criminologie|années 1990}}


[[Catégorie:Tuerie en milieu scolaire au Québec|Universite Concordia, tuerie de]]
[[Catégorie:Tuerie en milieu scolaire au Canada|Universite Concordia]]
[[Catégorie:Université Concordia]]
[[Catégorie:Université Concordia]]
[[Catégorie:Août 1992]]
[[Catégorie:1992 au Québec]]
[[Catégorie:1992 au Québec]]
[[Catégorie:Affaire criminelle au Québec]]
[[Catégorie:Fusillade au Canada]]

Dernière version du 11 janvier 2024 à 18:47

Tuerie de l'Université Concordia
Image illustrative de l’article Tuerie de l'Université Concordia
Édifices Hall (à gauche) et McConnell (à droite) de l'Université Concordia.

Localisation Montréal, Québec, Canada
Cible les employés de l'Université Concordia
Coordonnées 45° 29′ 50″ nord, 73° 34′ 44″ ouest
Date
14 h 30 (UTC−04:00)
Type Fusillade
Tuerie de masse
Tueur à la chaîne
Armes
  • revolver à cinq coups Smith & Wesson calibre 38.
  • pistolet semi-automatique 6.35mm
  • pistolet Bersa 7.65mm
Morts 4
Blessés 1
Auteurs Valery Fabrikant

Carte

La tuerie de l'Université Concordia fait référence à une tuerie en milieu scolaire canadienne survenue le dans l'Édifice Henry F. Hall à l'Université Concordia, à Montréal (Québec). Un professeur en génie mécanique de cette université, Valery Fabrikant, tua quatre collègues de travail et en blessa une autre au neuvième étage de l'édifice Henry F. Hall de l'établissement. Il s'agit de la troisième tuerie en milieu scolaire la plus meurtrière à survenir au Canada après le massacre de l'école polytechnique de Montréal en 1989 et celle de La Loche Community School en 2016.

Déroulement des événements[modifier | modifier le code]

Le , aux environs de 14h30, Valery Fabrikant pénètre au neuvième étage de l'édifice Henry F. Hall avec un attaché-case contenant trois armes de poing et une grande quantité de munitions.

Il tente tout d'abord de trouver Dean Srikanta Swamy et Sam Osman (le directeur du département de génie mécanique), mais ils ne sont pas sur place. Il se rend par la suite à son bureau où il avait rendez-vous avec Michael Hogben, le président de la Concordia Faculty Association (CUFA). Selon la police, Hogben a tenté de remettre à Fabrikant une lettre décrivant les conditions auxquelles il devrait se soumettre s'il voulait visiter les bureaux de la CUFA. La lettre spécifiait que son accès devait être limité parce que son comportement antérieur avait créé une « détresse considérable » aux travailleurs de l'association. Fabrikant a sorti une arme de calibre .38 et a tiré trois fois sur Hogben, qui fut tué sur le coup.

Jaan Saber, un collègue de la faculté dont le bureau était non loin, a appelé de son bureau. Fabrikant a traversé le couloir et a tiré deux fois sur Saber, qui est mort le jour suivant à l'hôpital. De retour dans le couloir et retournant au bureau de Osman, il tire sur Elizabeth Horwood, qui tentait de s'enfuir. Il la blesse à la cuisse.

Fabrikant parcourt ensuite les corridors du neuvième étage et se rend dans le bureau de Phoivos Ziogas (directeur du département de génie informatique et électrique) de l'autre côté de l'édifice. Ziogas discutait avec Schwelb, un collègue, lorsque Fabrikant fait irruption et tire deux fois sur Ziogas, qui mourra à l'hôpital un mois plus tard. Une bagarre s'engage entre Schwelb et Fabrikant, qui perd son arme. Ignorant que ce dernier avait deux autres armes dans sa valise, Schwelb retourne aider Ziogas.

Matthew Douglass, un professeur de génie civil proche de Dean Swamy, essaie de négocier avec Fabrikant, qui était retourné dans le bureau de Dean. Fabrikant lui tire dessus quatre fois avant que la victime ne succombe à ses blessures. Il prend ensuite en otage un agent de sécurité et un autre professeur dans un bureau et appelle les urgences en disant qu'il vient de commettre « plusieurs meurtres » et qu'il veut parler à un journaliste de la télévision. Quand il baisse son arme pour ajuster le téléphone, le professeur le désarme et l'agent de sécurité le maîtrise[1].

Enquête[modifier | modifier le code]

Une équipe du journal The Gazette a inspecté le dossier académique de Fabrikant et découvert que ce dernier avait émigré de l'URSS non pas parce qu'il était un dissident politique, mais parce qu'il avait été renvoyé à plusieurs reprises pour son comportement perturbant et menaçant.

Avant la fusillade, le tueur de masse s'est plaint de s'être fait refuser la titularisation à quatre reprises, accusait ses employeurs de chercher à le congédier et s'opposait fermement à la pratique de créditer certaines personnes en tant que coauteurs de publications auxquelles elles n'avaient pas vraiment contribué. Il était en cours de procès contre deux collègues pour cette raison.

Rapports d'enquête[modifier | modifier le code]

À la suite de ces événements, le gouvernement canadien demande la création de deux comités d'enquête indépendants. Le commissaire Harry W. Arthurs, directeur de l'un d'eux, publiera un rapport qui confirmera certaines allégations de Fabrikant. À la suite de cette enquête, l'Université Concordia prendra certaines mesures. Le recteur Patrick Kenniff sera renvoyé et le contrat de la vice-rectrice Rose Sheinin ne sera pas renouvelé[2].

Valery Fabrikant[modifier | modifier le code]

Fabrikant purge sa peine de prison à l'Établissement Archambault de Sainte-Anne-des-Plaines dans les Laurentides et est éligible à la libération conditionnelle le . Toutefois, à cette date, la libération conditionnelle lui est refusée et le sera de nouveau à plusieurs reprises, comme en juin 2022[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Morris Wolfe, « Dr Fabrikant's Solution » [html], (consulté le )
  2. Jacques Bissonnet, Alexandre Dumas et Céline Galipeau, « L'Université Concordia sous le choc », sur les archives de Radio-Canada, Le Téléjournal, (consulté le )
  3. Hénia Ould-Hammou, « Fabrikant de nouveau débouté », sur lapresse.ca, La Presse, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]