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'''Peng Zhen''' en chinois 彭真, (né le {{date de naissance|12|octobre|1902}} à [[Houma (Shanxi)]] mort le {{date de décès|26|avril|1997}} à [[Pékin]]) est un membre dirigeant du [[Parti communiste chinois]]. En [[1923]], il rejoint le Parti en tant que membre fondateur de la branche de la province du [[Shanxi]]. Il est arrêté en [[1929]], mais continue son activité politique en prison. Il est libéré en [[1935]] et commence à organiser un mouvement de résistance contre l'invasion japonaise. À la même période, il est nommé directeur du bureau logistique du PCC pour les régions du nord. On dit qu'il prit une part active à la prise de [[Pékin]] en [[1948]] par les forces communistes.
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'''Peng Zhen''', en chinois 彭真, (né le {{date de naissance|12|octobre|1902}} à [[Houma (Shanxi)]] – mort le {{date de décès|26|avril|1997}} à [[Pékin]]) est un membre dirigeant du [[Parti communiste chinois]].
À l'issue de la conquête du pouvoir par les communistes, Peng est membre de plusieurs comités du Parti, ainsi que du secrétariat du Comité central du PCC (dont le [[7e Politburo du Parti communiste chinois|{{7e}} Politburo du PCC]] et le [[8e Politburo du Parti communiste chinois|{{8e}}]].). Il occupe aussi le poste de premier secrétaire du Comité municipal de Pékin, et devient maire de Pékin en [[1951]].


== Biographie ==
Peng est la première victime politique de l'offensive de [[Mao Zedong]] en [[1966]], qui va lancer la [[révolution culturelle]], mais survit et est réhabilité en [[1979]] par [[Deng Xiaoping]]. Il devient alors le secrétaire de la commission des affaires politiques et juridiques en [[1980]] au sein du [[11e Politburo du Parti communiste chinois|{{11e}} Politburo du PCC]] puis du [[12e Politburo du Parti communiste chinois|{{12e}}]]. En tant que président du Comité permanent de l'[[Assemblée populaire nationale (Chine)|Assemblée populaire nationale]] en [[1983]], il s'efforce de renforcer le pouvoir du congrès. Peng se retire de la vie politique en [[1988]].
Son nom initial était Fu Maogong<ref name="Uni">[http://www.universalis.fr/encyclopedie/peng-zhen-p-eng-tchen/ Biographie] dans l'''Encyclopédie Universalis''</ref>. En [[1923]], il rejoint le Parti en tant que membre fondateur de la branche de la province du [[Shanxi]]. Il est arrêté en [[1929]], mais continue son activité politique en prison. Il est libéré en [[1935]] et commence à organiser un mouvement de résistance contre l'invasion japonaise. À la même période, il est nommé directeur du bureau logistique du PCC pour les régions du nord. On dit qu'il prit une part active à la prise de [[Pékin]] en [[1948]] par les forces communistes.


À l'issue de la conquête du pouvoir par les communistes, Peng est membre de plusieurs comités du Parti, ainsi que du secrétariat du Comité central du PCC (dont le [[7e Politburo du Parti communiste chinois|{{7e}} Politburo du PCC]] et le [[8e Politburo du Parti communiste chinois|8{{e}}]].). Il occupe aussi le poste de premier secrétaire du Comité municipal de Pékin, et devient maire de Pékin en [[1951]].
Il est considéré comme un des [[huit immortels du Parti communiste chinois]].


Peng est la première victime politique de l'offensive de [[Mao Zedong]] en [[1966]], qui va lancer la [[révolution culturelle]], mais survit et est réhabilité en [[1979]] par [[Deng Xiaoping]]. Il devient alors le secrétaire de la commission des affaires politiques et juridiques en [[1980]] au sein du [[11e Politburo du Parti communiste chinois|{{11e}} Politburo du PCC]] puis du [[12e Politburo du Parti communiste chinois|12{{e}}]]. En tant que président du Comité permanent de l'[[Assemblée populaire nationale (Chine)|Assemblée populaire nationale]] en [[1983]], il s'efforce de renforcer le pouvoir du congrès. Peng se retire de la vie politique en [[1988]].
Durant la [[révolution culturelle]], il fut emprisonné à la [[prison de Qincheng]]<ref>[http://www.echonyc.com/~wei/Voice.html Daring to voice the unspoken]</ref>.


Il est considéré comme un des [[Huit immortels du Parti communiste chinois]]<ref>[https://www.humanite.fr/node/152776 « Informations : Décès de Peng Zhen »] ''[[L'Humanité]]'', 5 mars 1997, {{citation|Le dirigeant chinois, Peng Zhen, considéré comme un des trois fondateurs de la république populaire de Chine, serait mort samedi dans un hôpital de Pékin, selon le quotidien indépendant de Hong Kong, « Sing Tao ». Âgé de quatre-vingt-quatorze ans, Peng Zhen avait été hospitalisé après le décès de Deng Xiaoping. Peng était l'un des trois derniers « immortels » de la révolution, considérés comme fondateurs de l'État communiste chinois}}</ref>. Son épouse est décédée en 2015 à 102 ans.
== Famille ==


Durant la [[révolution culturelle]], il fut emprisonné à la [[prison de Qincheng]]<ref>[http://www.echonyc.com/~wei/Voice.html ''Daring to voice the unspoken'']</ref>.
Son fils Fu Liang a travaillé dans l’industrie ferroviaire puis dans le secteur des loisirs. Il a investi dans des yacht-clubs et des terrains de golf en Chine. Selon le [[Center for Public Integrity]], Fu Liang aurait également géré cinq sociétés offshores aux îles Vierges, ce qui lui aurait permis d'acheter un hôtel aux Philippines<ref>[http://www.europe1.fr/International/Quand-les-elites-chinoises-profitent-des-paradis-fiscaux-1779431/ Quand les élites chinoises profitent des paradis fiscaux] Europe 1, 22 janvier 2014</ref>.

== Famille ==
{{Article connexe|Princes rouges}}
Son fils Fu Liang a travaillé dans l’industrie ferroviaire puis dans le secteur des loisirs. Il a investi dans des activités de loisirs (''[[yacht-club]]s'' et terrains de golf). Selon le ''[[Center for Public Integrity]]'', Fu Liang a géré des [[Société offshore|entreprises ''offshores'']] aux îles Vierges Britanniques, ce qui lui aurait permis d'acheter un hôtel aux [[Philippines]]<ref>[http://www.europe1.fr/International/Quand-les-elites-chinoises-profitent-des-paradis-fiscaux-1779431/ « Quand les élites chinoises profitent des paradis fiscaux »], ''Europe 1'', 22 janvier 2014.</ref>.


== Sources ==
== Sources ==
<references />
<references />
* ''Le texte est fondé sur l'article : [http://www.marxists.org/glossary/people/p/e.htm#peng-zhen marxists.org article] (GNU FDL)''
* ''Le texte est fondé sur l'article : [http://www.marxists.org/glossary/people/p/e.htm#peng-zhen marxists.org article] (GNU FDL)''.

== Vidéo sur Internet ==
* [http://www.youtube.com/watch?v=p63xt5AlahY&feature=related Video of Peng Dehuai, Peng Zhen, Wu Han (PRC), 張闻天 plus others being paraded in public.]


== Liens externes ==
* {{Autorité}}
* {{bases vie publique}}


{{Palette Révolution culturelle}}
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[[Catégorie:Décès à 94 ans]]
[[Catégorie:Décès à 94 ans]]

Dernière version du 17 janvier 2024 à 19:14

Peng Zhen
Peng Zhen (à l'arrière-plan) avec Mao Zedong (à gauche), Norodom Sihanouk (au centre) et Liu Shaoqi (à droite) en 1956.
Fonctions
Président du Comité permanent de l’Assemblée nationale populaire
-
Secrétaire de la Commission des Affaires politiques et juridiques du PCC
-
Chen Pixian (en)
Secrétaire général du comité permanent de l'Assemblée nationale populaire
-
Secrétaire général du comité permanent de l'Assemblée nationale populaire
-
Liu Ningyi (en)
Maire de Pékin (en)
-
Secrétaire du PCC pour Pékin (d)
-
Li Xuefeng (en)
Directeur du département central de l'organisation (d)
-
Député
1re Assemblée nationale populaire (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
PékinVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
彭真Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Conjoint
Zhang Jieqing (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Fu Yan (d)
Fu Rui (d)
Fu Yang (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Peng Zhen, en chinois 彭真, (né le à Houma (Shanxi) – mort le à Pékin) est un membre dirigeant du Parti communiste chinois.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son nom initial était Fu Maogong[1]. En 1923, il rejoint le Parti en tant que membre fondateur de la branche de la province du Shanxi. Il est arrêté en 1929, mais continue son activité politique en prison. Il est libéré en 1935 et commence à organiser un mouvement de résistance contre l'invasion japonaise. À la même période, il est nommé directeur du bureau logistique du PCC pour les régions du nord. On dit qu'il prit une part active à la prise de Pékin en 1948 par les forces communistes.

À l'issue de la conquête du pouvoir par les communistes, Peng est membre de plusieurs comités du Parti, ainsi que du secrétariat du Comité central du PCC (dont le 7e Politburo du PCC et le 8e.). Il occupe aussi le poste de premier secrétaire du Comité municipal de Pékin, et devient maire de Pékin en 1951.

Peng est la première victime politique de l'offensive de Mao Zedong en 1966, qui va lancer la révolution culturelle, mais survit et est réhabilité en 1979 par Deng Xiaoping. Il devient alors le secrétaire de la commission des affaires politiques et juridiques en 1980 au sein du 11e Politburo du PCC puis du 12e. En tant que président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale en 1983, il s'efforce de renforcer le pouvoir du congrès. Peng se retire de la vie politique en 1988.

Il est considéré comme un des Huit immortels du Parti communiste chinois[2]. Son épouse est décédée en 2015 à 102 ans.

Durant la révolution culturelle, il fut emprisonné à la prison de Qincheng[3].

Famille[modifier | modifier le code]

Son fils Fu Liang a travaillé dans l’industrie ferroviaire puis dans le secteur des loisirs. Il a investi dans des activités de loisirs (yacht-clubs et terrains de golf). Selon le Center for Public Integrity, Fu Liang a géré des entreprises offshores aux îles Vierges Britanniques, ce qui lui aurait permis d'acheter un hôtel aux Philippines[4].

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Biographie dans l'Encyclopédie Universalis
  2. « Informations : Décès de Peng Zhen » L'Humanité, 5 mars 1997, « Le dirigeant chinois, Peng Zhen, considéré comme un des trois fondateurs de la république populaire de Chine, serait mort samedi dans un hôpital de Pékin, selon le quotidien indépendant de Hong Kong, « Sing Tao ». Âgé de quatre-vingt-quatorze ans, Peng Zhen avait été hospitalisé après le décès de Deng Xiaoping. Peng était l'un des trois derniers « immortels » de la révolution, considérés comme fondateurs de l'État communiste chinois »
  3. Daring to voice the unspoken
  4. « Quand les élites chinoises profitent des paradis fiscaux », Europe 1, 22 janvier 2014.

Liens externes[modifier | modifier le code]