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{{Infobox Artiste
{{sources à lier|date= juillet 2012}}
'''Georges Alfred Bottini''', à [[Paris]] en [[1874]], mort en [[1907]], est un [[artiste peintre]], [[dessinateur]], et [[graveur]] français.
|image=Georges Alfred Bottini - Portrait de l'artiste par lui-même.jpg
|légende=George Bottini, ''Portrait de l'artiste par lui-même'',<br> Paris, [[musée d'Orsay]].
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'''Georges Alfred Bottini''', dit '''George Bottini''', né à [[Paris]] le {{date|1 février 1874}} et mort à [[Villejuif]] le {{date|16|décembre|1907}}<ref>[http://archives.valdemarne.fr/e/etartcivil?from=75&size=25&f_15%5B0%5D=Villejuif&f_21%5B0%5D=Registre+d%27actes&f_20%5B0%5D=D%E9c%E8s Archives départementales du Val-de-Marne, acte de décès n°365, vue 93 / 104].</ref> est un [[Artiste peintre|peintre]], [[dessinateur]], [[illustrateur]], [[aquarelliste]] et [[Gravure|graveur]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Georges Alfred Bottini voit le jour [[rue Pierre-Fontaine]] à [[Paris]]. Il est le fils de Ludovic Bottini, coiffeur<ref>Édouard-Joseph, ''Dictionnaire biographique des artistes contemporains'', tome 1, A-E, Art et Édition, 1930, {{p.|167}}.</ref> et de Léontine Bazin<ref>Acte {{n°|215}}, état-civil de la Ville de Paris, {{9e|arrondissement}}, naissance de 1874.</ref>. Il fait son école primaire [[rue Blanche]] puis quitte rapidement l'école. Vers 18 ans, employé par le restaurateur Gatti, il se passionne pour les techniques anciennes et poursuit sa formation artistique dans l'atelier d'[[Eugène Cormon]]<ref name="auto-généré1">Édouard-Joseph, {{opcit}}</ref>. Il fréquente assidûment les galeries du [[musée du Louvre]], admire [[Titien]], [[Giorgione]] et se lie d'amitié avec [[Fabien Launay]] et [[Gaston de Pawlowski]]<ref>Willot, ''Nous étions trois amis intimes qui avions vingt ans aux alentours de 1897, Bottini, Launay et moi'', édition Plein Chant, 2005, {{p.|27}} et suiv.</ref>.
Georges Bottini voit le jour [[rue Pierre-Fontaine]] à Paris et demeure toute sa vie à [[Montmartre]]. Il fait ses études au lycée Condorcet et se lie entre autres à [[Fabien Launay]] et [[Gaston de Pawlowski]]<ref>Willot (2005), {{p|6}} et suiv.</ref>.


Dans la mouvance de l'[[Art nouveau]], sa notoriété débute en [[1899]] avec l'exposition « Bals, bars, théâtres et maisons closes » à la galerie Kleinmann, relatée par les articles de [[Jean Lorrain]]<ref>Jean Lorrain, ''Poussières de Paris'', Paris, 1902.</ref> et de [[Gustave Geffroy]]<ref>''Le Journal'', 8 février 1899.</ref>, mais cela ne suffit pas à sa subsistance. {{refnec|[[Tabarant]] écrit qu'il ne cessa d'être harcelé par une misère qui ne lui laissa guère de répit.}}
Il commence à se faire connaître par des paysages de [[Bretagne]] et s'installe [[Rue Victor-Massé|rue Laval]] il a pour amie [[Augusta Holmès]]<ref name="auto-généré1" />. En 1899, une exposition à la galerie Kleinmann « Bals, bars, théâtres et maisons closes » qui réunit 50 de ses aquarelles, est saluée par [[Jean Lorrain]]<ref>Jean Lorrain, ''Poussières de Paris'', Paris, 1902.</ref> {{incise|dont il illustrera le roman ''La maison Philibert'' (1904)}} et par [[Gustave Geffroy]]<ref>''Le Journal'', {{date-|8 février 1899}}.</ref>. Ce début de reconnaissance ne lui permet pas d'échapper à la pauvreté. [[Tabarant]]<ref>Tabarant, ''Livret de l'exposition Peintures, aquarelles, Eaux-fortes'', Galerie Dru, Paris, 1926.</ref> relève qu'il ne cessa d'être harcelé par une misère qui ne lui laissa guère de répit et que son dandysme dédaigneux contemplait de haut.


Bottini travaille ensuite avec [[Louis Anquetin]] et [[Manuel Robbe]] et doit effectuer son service militaire à [[Baccarat]] dans les chasseurs à pied. Des signes importants d'une maladie vénérienne qu'il a contractée à 15 ans, se font alors fortement sentir. Après un dîner, il devient subitement fou et doit être interné à l'hôpital de [[Villejuif]], où il meurt le {{date-|16 décembre 1907}}.
{{référence insuffisante|[[Saint-Georges de Bouhélier]] écrit : « À trente ans, il avait approfondi son art au point qu'il pouvait s'exprimer avec de simples pinceaux d'une façon aussi expressive qu'Edgar Poe l'a fait au moyen d'une plume. Ce qui donne aux moindres croquis de Bottini tant de charme, c'est qu'un esprit a l'air de les avoir tracés moins pour imiter la réalité que pour nous livrer le secret de sa rêverie… C'était un homme perpétuellement en quête de formes nouvelles mais appliqué aussi à l'étude des chefs-d'œuvre et qui restait des heures à méditer Goya, Watteau, Rembrandt, Vélasquez. Il usait à de telles recherches une réserve de nerfs trop ductiles, toujours vibrants et sur qui pesait la plus noire fatalité. Il était de ces inspirés à qui tout se présente comme une cause d'émotion et de travail artistique. À quoi sans la mort n'eût-il atteint ! Il restera dans l'avenir comme un petit maître exquis, curieux, délicieusement triste. Sa part de gloire est certaine. »<ref>Saint-Georges de Bouhélier, ''Les années d'apprentissage de Bottini'', éditeur ?, 1913, page ?</ref>.}}


[[Saint-Georges de Bouhélier]], son fidèle ami, lui rend hommage en ces termes : {{citation|À trente ans, il avait approfondi son art au point qu'il pouvait s'exprimer avec de simples pinceaux d'une façon aussi expressive qu'[[Edgar Poe]] l'a fait au moyen d'une plume. Ce qui donne aux moindres croquis de Bottini tant de charme, c'est qu'un esprit a l'air de les avoir tracés moins pour imiter la réalité que pour nous livrer le secret de sa rêverie… C'était un homme perpétuellement en quête de formes nouvelles mais appliqué aussi à l'étude des chefs-d'œuvre et qui restait des heures à méditer [[Francisco de Goya|Goya]], [[Antoine Watteau|Watteau]], [[Rembrandt]], [[Vélasquez]]. Il usait à de telles recherches une réserve de nerfs trop ductiles, toujours vibrants et sur qui pesait la plus noire fatalité. Il était de ces inspirés à qui tout se présente comme une cause d'émotion et de travail artistique. À quoi sans la mort n'eût-il atteint ! Il restera dans l'avenir comme un petit maître exquis, curieux, délicieusement triste. Sa part de gloire est certaine}}<ref>Saint-Georges de Bouhélier, « Les années d'apprentissage de Bottini », ''[[Comœdia (journal)|Comoedia]]'', {{date-|6 avril 1913}}.</ref>.
Le musée du Petit Palais de [[Genève]] possède de nombreuses œuvres de Bottini dont la plus connue est ''L'Alsacienne ou la fiancée du peintre''.


== Œuvre ==
Le [[musée d'Orsay]] conserve une huile sur toile, ''La femme au perroquet'', et un portrait de l'artiste, papier sur bois.
Le musée du [[Petit Palais (Genève)|Petit Palais]] de [[Genève]] conserve de nombreuses œuvres de Bottini dont la plus connue est ''L'Alsacienne ou la fiancée du peintre''. Le [[musée d'Orsay]] conserve une huile sur toile, ''La Femme au perroquet'', et un portrait de l'artiste, papier sur bois.

Ses aquarelles les plus réputées sont ses scènes de bar et ses femmes nues à la toilette. Il dessinait d'abord les personnages nus puis les habillait<ref>Édouard-Joseph, {{opcit}}, {{p.|168}}.</ref>. On lui doit une vingtaine de toiles et environ 200 aquarelles. Il a aussi gravé quelques eaux-fortes et pointes-sèches en couleurs et dessiné la lithographie pour les cycles Plasson<ref>Idem</ref>. La plupart de ses œuvres ont été achetées par l'expert et galeriste Édouard Kleinmann<ref>[https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/002132205 Édouard Kleinmann], sur ''aghora.inha.fr''.</ref> ainsi que par [[Edmond Sagot]].

On lui doit en outre des dessins et des aquarelles hors-texte pour ''La Maison Philibert'' de [[Jean Lorrain]] et ''Une heure du matin, les soupeuses'' de [[Gustave Coquiot]].

=== Aquarelles ===
{{sources de section|Liste d’œuvres in: Édouard-Joseph, ''Dictionnaire biographique des artistes contemporains'', tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, {{pp.|167-171}} avec représentation de ''Bottini par lui-même'' et ''La Femme au perroquet'' ({{p.|167}}), ''Femme nue à sa toilette'' ({{p.|168}}), ''Bar anglais, avenue de la Grande-Armée'' ({{p.|169}}), ''Attrape le rat !'' et ''Femme nue couchée'' ({{p.|170}}) et ''Le Tonneau'' ({{p.|171}})}}
{{colonnes|taille=30|
* ''Le Bar anglais'', localisation inconnue.
* ''Femme nue à sa toilette'', localisation inconnue.
* ''Sortie de Tabarin'', localisation inconnue.
* ''Le Bar'', localisation inconnue.
* ''La Poupée japonaise'', localisation inconnue.
* ''Le Tonneau'', localisation inconnue.
* ''La Femme au perroquet'', localisation inconnue.
* ''Bar anglais avenue de la Grande-Armée'', localisation inconnue.
* ''Couloir de théâtre'', localisation inconnue.
* ''Moulin-Rouge : danseuse'', localisation inconnue.
* ''Levée !'', localisation inconnue.
* ''Bal masqué'', localisation inconnue.
* ''Lesbiennes'', localisation inconnue.
* ''Maison close'', localisation inconnue.
* ''Cabinet particulier'', localisation inconnue.
* ''Red woman'', localisation inconnue.
* ''Cyclistes au bar'', localisation inconnue.
* ''Parade foraine'', localisation inconnue.
}}
{{saut|20px}}
<gallery mode="packed" heights="200" caption="Œuvres de George Bottini">
File:Cycles Médinger, George Bottini.jpg|''Cycles Mèdinger'' (1897), affiche.
Fichier:Sortie de théâtre by Georges Bottini TS 82 011900.jpg|''Une sortie de théâtre'' (1898), gravure, reproduite dans ''[[The Studio (magazine)|The Studio]]'' en 1900.
file:(Albi) Femme au renard et à l'éventail (1901) - Georges Bottini HsT.jpg|''Femme au renard et à l'éventail'' (1901), Collection David Weisman et Jacqueline Michel.
file:(Albi) Lutteurs 1903 George Bottini - Aquarelle et gouache sur papier.jpg|''Lutteurs'' (1903), Collection David Weisman et Jacqueline Michel.
File:Georges Bottini, Woman Having Supper, 1903, NGA 42557.jpg|''La Soupeuse'' (1903), gravure, [[Washington (district de Columbia)|Washington]], [[National Gallery of Art]].
File:Cakewalk en el bar, Musée du Petit Palais de Genève.jpg|''Le Cake Walk au bar'' (1903), gravure, [[Genève]], [[Petit Palais (Genève)|Petit Palais]].
</gallery>


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
<references />


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Sources et bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Gérald Schurr, Pierre Cabanne, ''Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, 1820-1920'', 2003.
* Gérald Schurr, Pierre Cabanne, ''Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, 1820-1920'', 2003.
* Martine et Bertrand Willot, « Nous étions trois amis intimes qui avions vingt ans aux alentours de 1897, Bottini, Launay et moi... - Récit biographique », dans ''Plein Chant'' n° 80, 2005 - [http://laviedartiste.org/artiste.php?id=bottinig Extrait sur laviedartiste.org, en ligne].
* Martine et Bertrand Willot, « Nous étions trois amis intimes qui avions vingt ans aux alentours de 1897, Bottini, Launay et moi… - Récit biographique », ''Plein Chant'' {{|80}}, 2005 ([http://laviedartiste.org/artiste.php?id=bottinig Extrait sur laviedartiste.org, en ligne]).
* {{en}}Edna Carter Southard, ''George Bottini, painter of Montmartre'', Miami University Art Museum, Oxford, Ohio, 1984.
* {{en}} Edna Carter Southard, ''George Bottini, painter of Montmartre'', Oxford (Ohio), Miami University Art Museum, 1984.

=== Liens externes ===
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George Bottini
George Bottini, Portrait de l'artiste par lui-même,
Paris, musée d'Orsay.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
VillejuifVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Georges BottiniVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieu de travail
signature de George Bottini
Signature

Georges Alfred Bottini, dit George Bottini, né à Paris le et mort à Villejuif le [1] est un peintre, dessinateur, illustrateur, aquarelliste et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Georges Alfred Bottini voit le jour rue Pierre-Fontaine à Paris. Il est le fils de Ludovic Bottini, coiffeur[2] et de Léontine Bazin[3]. Il fait son école primaire rue Blanche puis quitte rapidement l'école. Vers 18 ans, employé par le restaurateur Gatti, il se passionne pour les techniques anciennes et poursuit sa formation artistique dans l'atelier d'Eugène Cormon[4]. Il fréquente assidûment les galeries du musée du Louvre, admire Titien, Giorgione et se lie d'amitié avec Fabien Launay et Gaston de Pawlowski[5].

Il commence à se faire connaître par des paysages de Bretagne et s'installe rue Laval où il a pour amie Augusta Holmès[4]. En 1899, une exposition à la galerie Kleinmann « Bals, bars, théâtres et maisons closes » qui réunit 50 de ses aquarelles, est saluée par Jean Lorrain[6] — dont il illustrera le roman La maison Philibert (1904) — et par Gustave Geffroy[7]. Ce début de reconnaissance ne lui permet pas d'échapper à la pauvreté. Tabarant[8] relève qu'il ne cessa d'être harcelé par une misère qui ne lui laissa guère de répit et que son dandysme dédaigneux contemplait de haut.

Bottini travaille ensuite avec Louis Anquetin et Manuel Robbe et doit effectuer son service militaire à Baccarat dans les chasseurs à pied. Des signes importants d'une maladie vénérienne qu'il a contractée à 15 ans, se font alors fortement sentir. Après un dîner, il devient subitement fou et doit être interné à l'hôpital de Villejuif, où il meurt le .

Saint-Georges de Bouhélier, son fidèle ami, lui rend hommage en ces termes : « À trente ans, il avait approfondi son art au point qu'il pouvait s'exprimer avec de simples pinceaux d'une façon aussi expressive qu'Edgar Poe l'a fait au moyen d'une plume. Ce qui donne aux moindres croquis de Bottini tant de charme, c'est qu'un esprit a l'air de les avoir tracés moins pour imiter la réalité que pour nous livrer le secret de sa rêverie… C'était un homme perpétuellement en quête de formes nouvelles mais appliqué aussi à l'étude des chefs-d'œuvre et qui restait des heures à méditer Goya, Watteau, Rembrandt, Vélasquez. Il usait à de telles recherches une réserve de nerfs trop ductiles, toujours vibrants et sur qui pesait la plus noire fatalité. Il était de ces inspirés à qui tout se présente comme une cause d'émotion et de travail artistique. À quoi sans la mort n'eût-il atteint ! Il restera dans l'avenir comme un petit maître exquis, curieux, délicieusement triste. Sa part de gloire est certaine »[9].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Le musée du Petit Palais de Genève conserve de nombreuses œuvres de Bottini dont la plus connue est L'Alsacienne ou la fiancée du peintre. Le musée d'Orsay conserve une huile sur toile, La Femme au perroquet, et un portrait de l'artiste, papier sur bois.

Ses aquarelles les plus réputées sont ses scènes de bar et ses femmes nues à la toilette. Il dessinait d'abord les personnages nus puis les habillait[10]. On lui doit une vingtaine de toiles et environ 200 aquarelles. Il a aussi gravé quelques eaux-fortes et pointes-sèches en couleurs et dessiné la lithographie pour les cycles Plasson[11]. La plupart de ses œuvres ont été achetées par l'expert et galeriste Édouard Kleinmann[12] ainsi que par Edmond Sagot.

On lui doit en outre des dessins et des aquarelles hors-texte pour La Maison Philibert de Jean Lorrain et Une heure du matin, les soupeuses de Gustave Coquiot.

Aquarelles[modifier | modifier le code]

  • Le Bar anglais, localisation inconnue.
  • Femme nue à sa toilette, localisation inconnue.
  • Sortie de Tabarin, localisation inconnue.
  • Le Bar, localisation inconnue.
  • La Poupée japonaise, localisation inconnue.
  • Le Tonneau, localisation inconnue.
  • La Femme au perroquet, localisation inconnue.
  • Bar anglais avenue de la Grande-Armée, localisation inconnue.
  • Couloir de théâtre, localisation inconnue.
  • Moulin-Rouge : danseuse, localisation inconnue.
  • Levée !, localisation inconnue.
  • Bal masqué, localisation inconnue.
  • Lesbiennes, localisation inconnue.
  • Maison close, localisation inconnue.
  • Cabinet particulier, localisation inconnue.
  • Red woman, localisation inconnue.
  • Cyclistes au bar, localisation inconnue.
  • Parade foraine, localisation inconnue.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Val-de-Marne, acte de décès n°365, vue 93 / 104.
  2. Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art et Édition, 1930, p. 167.
  3. Acte no 215, état-civil de la Ville de Paris, 9e arrondissement, naissance de 1874.
  4. a et b Édouard-Joseph, op. cit.
  5. Willot, Nous étions trois amis intimes qui avions vingt ans aux alentours de 1897, Bottini, Launay et moi, édition Plein Chant, 2005, p. 27 et suiv.
  6. Jean Lorrain, Poussières de Paris, Paris, 1902.
  7. Le Journal, .
  8. Tabarant, Livret de l'exposition Peintures, aquarelles, Eaux-fortes, Galerie Dru, Paris, 1926.
  9. Saint-Georges de Bouhélier, « Les années d'apprentissage de Bottini », Comoedia, .
  10. Édouard-Joseph, op. cit., p. 168.
  11. Idem
  12. Édouard Kleinmann, sur aghora.inha.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gérald Schurr, Pierre Cabanne, Dictionnaire des petits maîtres de la peinture, 1820-1920, 2003.
  • Martine et Bertrand Willot, « Nous étions trois amis intimes qui avions vingt ans aux alentours de 1897, Bottini, Launay et moi… - Récit biographique », Plein Chant no 80, 2005 (Extrait sur laviedartiste.org, en ligne).
  • (en) Edna Carter Southard, George Bottini, painter of Montmartre, Oxford (Ohio), Miami University Art Museum, 1984.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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