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Données clés
Réalisation	Philippe Venault
Scénario	Jacques Forgeas; Frédéric Fajardie (roman)
Acteurs principaux	Patrick Catalifo ; Elsa Lunghini ; Guy Marchand
Pays de production	France
Durée	96 minutes
Première diffusion	2005

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Trois jours en juin est un téléfilm français réalisé par Philippe Venault sorti en 2005.

L'histoire se situe à la fin de la bataille de France, alors que l'armée allemande, victorieuse, approche de la Loire. Des militaires français décident de résister pour protéger un pont par le sud, tandis qu'une compagnie de tirailleurs sénégalais est positionnée en première ligne côté nord.

Le téléfilm retrace la période de 3 jours allant du 16 au 18 juin 1940, entre le moment où le maréchal Pétain demande de déposer les armes et celui où le général de Gaulle appelle à la résistance.

Le scénario est fondé sur un livre de Frédéric H. Fajardie : Un pont sur la Loire.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En juin 1940, l'armée française est en pleine déroute. Des unités éparses refluent vers le sud, espérant se mettre à l'abri derrière la Loire. Dans un village, une compagnie de tirailleurs sénégalais commandés par le colonel Valadon (Guy Marchand) reçoit l'ordre de se déployer sur la rive nord du pont sur la Loire, pour dévier les civils et freiner les Allemands qui approchent.

L'artilleur Henri Dragance (Patrick Catalifo), un écrivain communiste, ancien officier dégradé de la Première Guerre mondiale ayant également participé à la guerre d'Espagne, décide de rejoindre le détachement du capitaine Rollet (Marc Berman) qui est placé en « bouchon » à l'extrémité sud du pont.

Ce déploiement militaire et l'attaque d'un Stuka finit par persuader les habitants du village qu'un combat se prépare et risque de détruire leur commune. Menés par l'adjoint au maire Haudrusse (Étienne Chicot), les villageois exhortent les soldats à cesser le combat (le maréchal Pétain a fait un appel à ce sujet à la radio, on s'attend alors à un armistice imminent).

En attendant l'inéluctable, Dragance, qui est rapidement devenu le véritable « chef » du détachement, s'amourache de l'institutrice du village (Elsa Lunghini), qui est une grande amatrice de ses romans.

De leur côté, les éléments d'une panzerdivision allemande commandés par l'oberst Kapler se heurtent aux tirailleurs sénégalais. Malgré leur bravoure, ces derniers ne font pas le poids face aux panzer ; les survivants, dont les officiers, décident de se rendre. On leur promet les honneurs de la guerre ; ils sont massacrés.

Près du pont, des villageois armés décident de faire partir les soldats français par la force. Les civils attaquent les militaires ! Au vu du nombre de victimes, voulant à tout prix empêcher les Allemands de capturer le pont, le capitaine Rollet décide de le faire sauter.

Au moment où la radio diffuse l'Appel du 18 Juin prononcé par le général de Gaulle, Dragance s'en va, on l'imagine continuant la lutte jusqu'à la victoire.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Titre : Trois jours en juin
Réalisation : Philippe Venault
Scénario : Jacques Forgeas, d'après l'œuvre de Frédéric H. Fajardie : Un pont sur la Loire
Producteurs : Jean-Pierre Fayer, Fabienne Servan-Schreiber
Musique : Charles Court
Image : Yves Lafaye
Décors : Jacques Houdin
Montage : Frédéric Massiot
Pays : France
Langue : français
Genre : film de guerre
Durée : 96 minutes
Date de sortie : 19 septembre 2005 sur France 2

Distribution[modifier | modifier le code]

Patrick Catalifo : Henri Dragance
Laurent Poitrenaux : Nicolas Chevtchenko
Elsa Lunghini : Sylvie, l'institutrice
Guy Marchand : Colonel Edouard Valadon
Marc Berman : Capitaine Rollet
Dioucounda Koma : Lieutenant Samboura
Michel Bompoil : Gaston Gollety
Étienne Chicot : Pierre Haudrusse
Nathalie Kirzin : M^me Haudrusse
Jean-Louis Foulquier : Ernest
Jean-François Pages : Oberst Franz Kapler
Till Bahlmann : Hauptmann Hipper
Franck Beckmann : Alamichel
Marc Betton : Le maire
Julien Boissier-Descombes : Raschetti
Frans Boyer : Mathet
Thibault de Montalembert : Marchal
Dorothée Jemma : M^me Gollety
Bernard Nissille : Général français
Patrick Noblecour : Général français
Pierre Renverseau : Lieutenant français
Raphaël Pineau : Caporal Faye
Brieuc Quiniou : Antoine
Max Morel : Villageois
Michel Such : Villageois
Jérôme Thibault : Lynen

Autour du film[modifier | modifier le code]

Le Panzer II du Musée des blindés de Saumur.

Le téléfilm a principalement été tourné dans les communes de Tonnay-Charente, Genouillé et Trizay en Charente-Maritime. Le pont suspendu de Tonnay-Charente a servi de décor principal.
Les Panzer II allemands visibles dans le film ont été obtenus par la superposition, lors du montage, des vues d'un seul char fourni par le Musée des Blindés de Saumur. Cette duplication virtuelle donne l'effet de la présence d'une compagnie entière. Tous les chars portent d'ailleurs le même numéro « 304 » sur la tourelle.
Les engins militaires français : Laffly et canon antichar de 25 mm mod. 1934 proviennent également du Musée des blindés de Saumur. On a également utilisé des camions d'époque et une Traction Avant caractéristique de cette période.
Les deux principales unités militaires françaises qui tiennent un rôle dans l'histoire : les 55^e RTS et 346^e RI, n'ont pas existé en 1939-1940. L'armement et les uniformes particuliers à l'armée française de 1940 sont très réalistes.
L'oberst qui commande les Allemands (et dont la langue allemande est très imparfaite à l'écran), préfigure les fanatiques SS qui n'hésiteront pas à exécuter leurs prisonniers, notamment sur le front de l'Est à partir de 1941. Si des massacres de prisonniers de guerre ont effectivement eu lieu en France en 1940, ils ont été assez rares. Certains groupes de tirailleurs sénégalais en seront les principales victimes (du fait du contexte racial), de même que certains soldats britanniques capturés dans le Nord et que des Français métropolitains (comme ceux exécutés à Domptail par exemple).
La réaction surprenante des villageois à l'encontre de l'Armée française, sur fond d'armistice demandé par le maréchal Pétain, annonce la sombre époque de la collaboration.

Sources[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Trois Jours en juin, sur Wikimedia Commons

Bande annonce et Bonus du DVD

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Tirailleurs sénégalais

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressources relatives à l'audiovisuel :

@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
-{{ébauche|téléfilm}}
+{{ébauche|téléfilm français}}
 {{Infobox Cinéma (film)
+| titre           = Trois jours en juin
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-| couleur          = long métrage
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-'''''Trois jours en juin''''' est un téléfilm français réalisé par [[Philippe Venault]] sorti en [[2005 au cinéma|2005]]. L'histoire se situe à la fin de la [[bataille de France]], alors que l'armée allemande, victorieuse, approche de la [[Loire_(fleuve)|Loire]]. Des militaires français décident de résister pour protéger un pont. Le téléfilm retrace la période de 3 jours allant du 16 au 18 juin 1940, entre le moment où le maréchal [[Pétain]] demande de déposer les armes et celui où le général [[De Gaulle]] appelle à la résistance.
+'''''Trois jours en juin''''' est un téléfilm français réalisé par [[Philippe Venault]] sorti en [[2005 au cinéma|2005]].
+L'histoire se situe à la fin de la [[bataille de France]], alors que l'armée allemande, victorieuse, approche de la [[Loire]]. Des militaires français décident de résister pour protéger un pont par le sud, tandis qu'une compagnie de [[tirailleurs sénégalais]] est positionnée en première ligne côté nord.
-Le scénario est basé sur un livre de [[Frédéric H. Fajardie]] : ''Un pont sur la Loire''.
+Le téléfilm retrace la période de {{nobr|3 jours}} allant du 16 au {{date|18 juin 1940}}, entre le moment où le [[Philippe Pétain|maréchal Pétain]] demande de déposer les armes et celui où le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] appelle à la résistance.
-==Synopsis==
+Le scénario est fondé sur un livre de [[Frédéric H. Fajardie]] : ''Un pont sur la Loire''.
-En juin [[1940]], l'armée française est en pleine déroute. Des unités éparses refluent vers le sud, espérant se mettre à l'abri derrière la [[Loire_(fleuve)|Loire]]. Dans un village, une compagnie de [[tirailleurs sénégalais]] commandés par le colonel Valadon (Guy Marchand) reçoit l'ordre de se déployer sur la rive nord du pont sur la Loire, pour dévier les civils et freiner les Allemands qui approchent.
+== Synopsis ==
-L'artilleur Henri Dragance (Patrick Catalifo), un écrivain communiste, ancien officier dégradé de la [[Grande guerre]] ayant également participé à la [[guerre d'Espagne]], décide de rejoindre le détachement du capitaine Rollet (Marc Berman) qui est placé en "bouchon" à l'extrémité sud du pont.
+En juin [[1940]], l'armée française est en pleine déroute. Des unités éparses refluent vers le sud, espérant se mettre à l'abri derrière la [[Loire]]. Dans un village, une compagnie de [[tirailleurs sénégalais]] commandés par le colonel Valadon ([[Guy Marchand]]) reçoit l'ordre de se déployer sur la rive nord du pont sur la Loire, pour dévier les civils et freiner les Allemands qui approchent.
+[[Image:Pont de Tonnay-Charente.jpg|vignette|Le [[pont suspendu de Tonnay-Charente]] qui a servi pour le tournage du film.]]
+L'artilleur Henri Dragance ([[Patrick Catalifo]]), un écrivain [[Communisme|communiste]], ancien officier dégradé de la [[Première Guerre mondiale]] ayant également participé à la [[guerre d'Espagne]], décide de rejoindre le détachement du capitaine Rollet ([[Marc Berman]]) qui est placé en « bouchon » à l'extrémité sud du pont.
-Ce déploiement militaire et l'attaque d'un [[Stuka]] finit par persuader les habitants du village qu'un combat se prépare et risque de détruire leur commune. Menés par l'adjoint au maire Haudrusse (Etienne Chicot), les villageois exhortent les soldats à cesser le combat (le maréchal [[Pétain]] a fait un appel à ce sujet à la radio, on s'attend alors à un [[armistice]] imminent).
+Ce déploiement militaire et l'attaque d'un [[Stuka]] finit par persuader les habitants du village qu'un combat se prépare et risque de détruire leur commune. Menés par l'adjoint au maire Haudrusse ([[Étienne Chicot]]), les villageois exhortent les soldats à cesser le combat (le maréchal Pétain a fait un appel à ce sujet à la radio, on s'attend alors à un [[Armistice du 22 juin 1940|armistice]] imminent).
-En attendant l'inéluctable, Dragance, qui est rapidement devenu le véritable "chef" du détachement, s'amourache de l'institutrice du village (Elsa Lunghini), qui était une grande amatrice de ses romans.
+En attendant l'inéluctable, Dragance, qui est rapidement devenu le véritable « chef » du détachement, s'amourache de l'institutrice du village ([[Elsa Lunghini]]), qui est une grande amatrice de ses romans.
-De leur côté, les Allemands commandés par l'[[oberst]] Kapler se heurtent aux tirailleurs sénégalais. Malgré leur bravoure, ces derniers ne font pas le poids face aux [[panzer]] ; les survivants, dont les officiers, décident de se rendre. On leur promet les honneurs de la guerre...
+De leur côté, les éléments d'une [[panzerdivision]] allemande commandés par l'[[Colonel|oberst]] Kapler se heurtent aux tirailleurs sénégalais. Malgré leur bravoure, ces derniers ne font pas le poids face aux [[panzer]] ; les survivants, dont les officiers, décident de se rendre. On leur promet les honneurs de la guerre ; ils sont massacrés.
-Près du pont, les villageois décident de faire partir les militaires français par la force...
+Près du pont, des villageois armés décident de faire partir les soldats français par la force. Les civils attaquent les militaires ! Au vu du nombre de victimes, voulant à tout prix empêcher les Allemands de capturer le pont, le capitaine Rollet décide de le faire sauter.
-==Autour du film==
-* Le téléfilm a principalement été tourné dans la commune de [[Tonnay Charente]], en [[Charente Maritime]].
-* Les [[Panzer II]] allemands visibles dans le film, particulièrement réalistes, sont des [[images de synthèse]] obtenues grâce à un support informatique et insérées au montage. Tous les chars portent d'ailleurs le même numéro "304" sur la tourelle (dommage).
-* Les engins militaires français sont authentiques : [[Laffly_V15|Laffly]] et [[canon antichar]] de 25mm mod. 1934 proviennent du [[Musée des blindés de Saumur]], qui dispose d'une superbe collection.
-* Les deux principales unités militaires françaises qui tiennent un rôle dans l'histoire : les [[Tirailleurs_sénégalais|55e R.T.S.]] et [[Régiment_d'infanterie|346e R.I.]], n'ont pas existé en 1939-1940. L'armement et les uniformes particuliers à l'armée française de 1940 sont très réalistes.
-* L'[[oberst]] qui commande les Allemands (et dont la langue allemande est très imparfaite à l'écran), préfigure les fanatiques [[Schutzstaffel|SS]] qui n'hésiteront pas à exécuter leurs prisonniers, notamment sur le [[Front_de_l'Est_(Seconde_Guerre_mondiale)|front de l'Est]] à partir de [[1941]]. Si des massacres de [[prisonniers de guerre]] ont effectivement eu lieu en France en 1940, ils ont été assez rares. Certains groupes de tirailleurs sénégalais en seront les principales victimes (du fait du contexte racial), de même que certains soldats britanniques capturés dans le [[Nord_(département)|Nord]] et que des Français métropolitains (comme ceux exécutés à [[Domptail]] par exemple).
-* Le téléfilm se termine avec le fond sonore de l'[[Appel du 18 juin]] prononcé par le général [[De Gaulle]], qui indique que la guerre n'est pas terminée. Dragance s'en va avec le Laffly, on l'imagine continuant la lutte jusqu'à la victoire.
+Au moment où la radio diffuse l'[[Appel du 18 Juin]] prononcé par le général de Gaulle, Dragance s'en va, on l'imagine continuant la lutte jusqu'à la victoire.
 == Fiche technique ==
+* Titre : ''Trois jours en juin''
 * Réalisation : [[Philippe Venault]]
 * Scénario : [[Jacques Forgeas]], d'après l'œuvre de [[Frédéric H. Fajardie]] : ''Un pont sur la Loire''
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 * Image : [[Yves Lafaye]]
 * Décors : [[Jacques Houdin]]
 * Montage : [[Frédéric Massiot]]
-* Titre : ''Trois jours en juin''
-* Date de sortie : [[2005]]
 * Pays : {{France}}
+* Langue : [[français]]
 * Genre : [[film de guerre]]
-* Durée {{horloge}} : 96 minutes
+* Durée : {{unité|96|minutes}}
+* Date de sortie : {{date|19|septembre|2005|à la télévision}} sur [[France 2]]
-==Distribution==
+== Distribution ==
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-{{col-break}}
 * [[Patrick Catalifo]] : Henri Dragance
 * [[Laurent Poitrenaux]] : Nicolas Chevtchenko
 * [[Elsa Lunghini]] : Sylvie, l'institutrice
-* [[Guy Marchand]] : Colonel Edmond Valadon
+* [[Guy Marchand]] : Colonel Edouard Valadon
 * [[Marc Berman]] : Capitaine Rollet
-* [[Dioucounda Koma]] : Lieutenant Samboura
+* [[Diouc Koma|Dioucounda Koma]] : Lieutenant Samboura
 * [[Michel Bompoil]] : Gaston Gollety
-* [[Etienne Chicot]] : Pierre Haudrusse
+* [[Étienne Chicot]] : Pierre Haudrusse
-* [[Nathalie Kirzin]] : Mme Haudrusse
+* [[Nathalie Kirzin]] : {{Mme}} Haudrusse
 * [[Jean-Louis Foulquier]] : Ernest
 * [[Jean-François Pages]] : Oberst Franz Kapler
 * [[Till Bahlmann]] : Hauptmann Hipper
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 * [[Frans Boyer]] : Mathet
 * [[Thibault de Montalembert]] : Marchal
-* [[Dorothée Jemma]] : Mme Gollety
+* [[Dorothée Jemma]] : {{Mme}} Gollety
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+* [[Bernard Nissille]] : Général français
-* [[Patrick Noblecour]] : Genéral français
+* [[Patrick Noblecour]] : Général français
 * [[Pierre Renverseau]] : Lieutenant français
 * [[Raphaël Pineau]] : Caporal Faye
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 * [[Michel Such]] : Villageois
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-==Liens externes==
+[[Image:PanzerIISaumur.jpg|vignette|Le [[Panzer II]] du [[Musée des blindés de Saumur]].]]
-*{{imdb titre|id=0481926}}
+* Le téléfilm a principalement été tourné dans les communes de [[Tonnay-Charente]], [[Genouillé (Charente-Maritime)|Genouillé]] et [[Trizay]] en [[Charente-Maritime]]. Le [[pont suspendu de Tonnay-Charente]] a servi de décor principal.
+* Les [[Panzerkampfwagen II|Panzer II]] allemands visibles dans le film ont été obtenus par la superposition, lors du [[montage]], des vues d'un seul char fourni par le [[Musée des Blindés de Saumur]]. Cette duplication virtuelle donne l'effet de la présence d'une compagnie entière. Tous les chars portent d'ailleurs le même numéro « 304 » sur la tourelle.
+* Les engins militaires français : [[Laffly V15|Laffly]] et [[canon antichar]] de {{unité|25|mm}} mod. 1934 proviennent également du Musée des blindés de Saumur. On a également utilisé des camions d'époque et une [[Citroën Traction Avant|Traction Avant]] caractéristique de cette période.
+* Les deux principales unités militaires françaises qui tiennent un rôle dans l'histoire : les [[Tirailleurs sénégalais|{{55e}} RTS]] et [[Régiment d'infanterie français|{{346e}} RI]], n'ont pas existé en 1939-1940. L'armement et les uniformes particuliers à l'armée française de 1940 sont très réalistes.
+* L'[[Colonel|oberst]] qui commande les Allemands (et dont la langue allemande est très imparfaite à l'écran), préfigure les fanatiques [[Schutzstaffel|SS]] qui n'hésiteront pas à exécuter leurs prisonniers, notamment sur le [[Front de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|front de l'Est]] à partir de [[1941]]. Si des massacres de [[Prisonnier de guerre|prisonniers de guerre]] ont effectivement eu lieu en France en 1940, ils ont été assez rares. Certains groupes de [[tirailleurs sénégalais]] en seront les principales victimes (du fait du contexte racial), de même que certains soldats britanniques capturés dans le [[Nord (département français)|Nord]] et que des Français métropolitains (comme ceux exécutés à [[Domptail]] par exemple).
+* La réaction surprenante des villageois à l'encontre de l'Armée française, sur fond d'armistice demandé par le maréchal Pétain, annonce la sombre époque de la [[Collaboration en France|collaboration]].
+== Sources ==
+{{autres projets
+|commons=Category:Trois jours en juin
+}}
+* ''Bande annonce'' et ''Bonus'' du DVD
+== Voir aussi ==
+=== Articles connexes ===
+* [[Tirailleurs sénégalais]]
+=== Liens externes ===
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-{{portail|télévision|cinéma}}
 {{DEFAULTSORT:Trois jours en juin}}
-[[Catégorie:Titre de téléfilm en T]]
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 [[Catégorie:Téléfilm d'action]]
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+[[Catégorie:Film en français]]
+[[Catégorie:Adaptation d'un roman français à la télévision]]