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:[[1988 par pays en Europe]] - [[1989 par pays en Europe]] - '''[[1990]]''' - [[1991 par pays en Europe]] - [[1992 par pays en Europe]]
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* [[19 juin]] : Signature à [[Schengen]] au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]], des [[Convention de Schengen|accords du même nom]] sur la libre circulation entre la [[France]], la [[Allemagne de l'Ouest|République fédérale d'Allemagne]] et les trois pays du [[Benelux]]. Le [[Royaume-Uni]] refuse de les ratifier.
* [[19 juin]] : Signature à [[Schengen]] au [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]], des [[Convention de Schengen|accords du même nom]] sur la libre circulation entre la [[France]], la [[Allemagne de l'Ouest|République fédérale d'Allemagne]] et les trois pays du [[Benelux]]. Le [[Royaume-Uni]] refuse de les ratifier.
* {{1er juillet}} : Les mouvements de capitaux dans la [[Communauté économique européenne|CEE]] sont libres.
* {{1er juillet}} : Les mouvements de capitaux dans la [[Communauté économique européenne|CEE]] sont libres.
* [[5 juillet]] : L'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|OTAN]] offre son amitié à ses anciens adversaires du [[pacte de Varsovie]].
* [[5 juillet]] : L'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]] offre son amitié à ses anciens adversaires du [[pacte de Varsovie]].
* Octobre : Lancement du « dialogue 5 + 5 » entre cinq pays européens (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) dans le but de faciliter la solidarité régionale.
* Octobre : Lancement du « dialogue 5 + 5 » entre cinq pays européens (Espagne, France, Italie, Malte et Portugal) et cinq pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) dans le but de faciliter la solidarité régionale.
* [[3 octobre]] : Accord soviéto-américain sur la réduction des armements conventionnels en Europe.
* [[3 octobre]] : Accord soviéto-américain sur la réduction des armements conventionnels en Europe.
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[[Image:CheckpointCharlie1989.jpg|right|thumb|300px|[[22 juin]] : Disparition de ''[[Checkpoint Charlie]]''. Photographie du 14 novembre 1989]]
[[Image:CheckpointCharlie1989.jpg|right|thumb|300px|[[22 juin]] : Disparition de ''[[Checkpoint Charlie]]''. Photographie du 14 novembre 1989]]
[[Image:DDR wall teardown.jpg|right|thumb|300px| [[3 octobre]] : [[Réunification allemande]] ]]
[[Image:DDR wall teardown.jpg|right|thumb|300px| [[3 octobre]] : [[Réunification allemande]] ]]
{{Article détaillé|1990 en Allemagne}}
* [[8 janvier]] : Manifestations massives en [[République démocratique allemande|RDA]] en faveur de la réunification allemande.
* [[10 février]] : [[Mikhaïl Gorbatchev]] accepte l'unification allemande mais hors de la structure de l'OTAN.
* [[13 février]] : L'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|OTAN]] et le [[Pacte de Varsovie]] réunis à Ottawa décident de la réduction des forces conventionnelles en Europe et discutent de la réunification allemande.
* [[8 mars]] : La [[Allemagne de l'Ouest|RFA]] reconnaît la [[Frontière entre l'Allemagne et la Pologne|ligne Oder-Neisse]].
* [[14 mars]] : Première réunion conférence 2+4 : +1 car la [[Pologne]] y est associée.
* [[18 mars]] : Déclaration d'indépendance de la RDA vis-à-vis de l'URSS, suite aux élections libres qui voient le succès de chrétiens démocrates (apparentés à la CDU au pouvoir en RFA). Le parti communiste, rebaptisé parti du socialisme démocratique, s’effondre.
* [[12 avril]] : Le chrétien démocrate (CDU) [[Lothar de Maizière]] est élu dernier chancelier de la RDA.
* [[28 avril]] : Au conseil européen de [[Dublin]] (sous présidence irlandaise), la communauté européenne se met d'accord sur la [[réunification allemande]].
* [[5 mai]] : L'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] refuse l'entrée de l'[[Allemagne]] réunifiée dans l'[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord|OTAN]].
* [[18 mai]] : La RDA et la RFA signent un accord d'union économique et monétaire, étape vers la [[Réunification allemande|réunification]].
**Pour éviter une émigration massive de la main-d’œuvre de l’est vers l’ouest, le chancelier [[Helmut Kohl|Kohl]] fait adopter, en dépit de l’opposition de nombreux économistes, la parité monétaire entre le deutschemark de la RFA et celui de la RDA ; les salaires, les retraites et l’épargne (jusqu’à 4000 DM) seront convertis au taux de un pour un ; d’énormes crédits (115 milliards de DM) sont prévus pour faciliter le passage à l’économie de marché.
* {{1er juin}} : [[Mikhaïl Gorbatchev]] et [[George H. W. Bush]] signent à [[Washington (District de Columbia)|Washington]] un traité de désarmement chimique.
* [[17 juin]] : Signature d'un accord de bon voisinage entre l'[[Allemagne]] réunifiée et la [[Pologne]].
* [[21 juin]] : La Volksammer (assemblée est-allemande) et le [[Bundestag]] (assemblée ouest-allemande) reconnaissent solennellement la [[Frontière entre l'Allemagne et la Pologne|frontière Oder-Neisse]], et ratifient le Traité d'État RDA-RFA.
* [[22 juin]] : Disparition à [[Berlin]] de ''[[Checkpoint Charlie]]'', point de passage entre l'est et l'ouest depuis [[1961]].
* {{1er juillet}} : Entrée en vigueur de l'union économique et monétaire entre la [[République démocratique allemande|RDA]] et la [[Allemagne de l'Ouest|RFA]] : la réunification se fait sous les auspices du libéralisme. L’union monétaire entre dans les faits, mais sans union politique, elle n’incite guerre les entreprises occidentales à investir, d’autant que le coût du travail paraît désormais très élevé. Le gouvernement est-allemand de [[Lothar de Maizière]] accepte de négocier un second traité qui ne pourra s’appliquer qu’après l’accord des quatre puissances occupantes (États-Unis, URSS, Royaume-Uni, France).
* [[16 juillet]] : Lors d'une rencontre entre [[Helmut Kohl]] et [[Mikhaïl Gorbatchev]], celui-ci accepte sous condition l'entrée de l'[[Allemagne]] réunifiée au sein de l'OTAN.
* [[23 août]] : La Volksammer (assemblée de la RDA) décide l'adhésion de la RDA à la RFA à compter du {{date|3|octobre|1990}}. Avant la réunification, le Bundestag (RFA) et la Volkskammer (RDA) votent une résolution précisant que la frontière avec la Pologne ne sera pas remise en cause par les Allemands, en échange de quoi la Pologne renonce aux réparations de guerre et s’engage à respecter les droits culturels de sa petite minorité germanophone.
* [[31 août]] : Signature à [[Berlin]] du traité de réunification entre la RFA et la RDA.
* [[12 septembre]] : [[Traité de Moscou (1990)|Traité de Moscou]] : 2+4 sur la réunification de l'Allemagne entre les deux Allemagnes et les quatre puissances d’occupation. [[Mikhaïl Gorbatchev]] renonce à son opposition à la participation de l’Allemagne à l’OTAN. Le pays est immédiatement un État pleinement souverain. Son armée sera réduite à 370 000 hommes. Aucune arme nucléaire ne pourra être déployée en ex-RDA que les soldats soviétiques quitteront au plus tard en 1994, contre versement d’une indemnité de 13 milliards de deutschemarks. Les quatre puissances abandonnent les droits et les responsabilités que leur donnait la victoire de 1945.
* [[3 octobre]] : '''[[Réunification allemande|Réunification]]''' de l'[[République démocratique allemande|Allemagne de l'Est]] avec l'[[Allemagne de l'Ouest]]. Les cinq Länder de RDA rejoignent la RFA. La réunification s’effectue par une annexion de l’Est par l’Ouest.
* [[14 novembre]] : Accord frontalier entre la [[Pologne]] et l'[[Allemagne]] réunifiée, qui reconnaît la [[Frontière entre l'Allemagne et la Pologne|ligne Oder-Neisse]].
* [[2 décembre]] : La [[Union chrétienne-démocrate d'Allemagne|CDU]] est reconduite au pouvoir à [[Bonn]] lors des élections.
* Vigoureuse expansion économique en Allemagne au moment de la réunification (1990-[[1991]]), qui contraste avec la langueur qui frappe simultanément la [[France]], le [[Royaume-Uni]] et l’[[Italie]].


=== [[Bosnie-Herzégovine|Bosnie]] ===
=== [[Belgique]] ===
{{Article détaillé|1990 en Belgique}}
* [[17 août]] : ''Révolution des troncs d'arbre''. [[Knin]] et douze communes de l'arrière-pays de Split proclament leur autonomie au sein d'une « [[Région autonome serbe|République serbe de Bosnie]] ». En septembre, les premiers incidents éclatent à [[Knin]] entre Serbes et Croates de Croatie.

=== [[Bosnie-Herzégovine]] ===
* [[17 août]] : ''Révolution des troncs d'arbre''. [[Knin]] et douze communes de l'arrière-pays de Split proclament leur autonomie au sein d'une « [[République serbe de Bosnie|Région autonome serbe]] ». En septembre, les premiers incidents éclatent à [[Knin]] entre Serbes et Croates de Croatie.


=== [[Bulgarie]] ===
=== [[Bulgarie]] ===
* [[Avril]] : Le parti communiste bulgare prend le nom de [[parti socialiste bulgare]].
* [[3 avril]] : Le [[Parti communiste bulgare]] prend le nom de [[Parti socialiste bulgare]].
* [[17 juin]] : Premières élections libres en [[Bulgarie]]. Le [[parti socialiste bulgare]] obtient une courte majorité absolue, sans être capable de mettre en œuvre une politique de réforme, alors que la crise économique s’approfondit.
* [[17 juin]] : Premières élections libres en Bulgarie. Le [[Parti socialiste bulgare]] obtient une courte majorité absolue, sans être capable de mettre en œuvre une politique de réforme, alors que la crise économique s’approfondit.
* [[6 juillet]] : Déstabilisé par un scandale, le [[Liste des présidents de la Bulgarie|président de Bulgarie]] [[Petar Mladenov]] démissionne.
* [[6 juillet]] : Déstabilisé par un scandale, le [[Liste des présidents de la Bulgarie|président de la République de Bulgarie]], [[Petar Mladenov]], démissionne.
* {{1er août}} : [[Jelio Jeliev]] est élu premier président bulgare de l'après-communisme. La Bulgarie connaît une situation instable dont elle espère sortir par de nouvelles élections en 1991.
* {{1er août}} : [[Jelio Jeliev]] est élu premier président bulgare de l'après-communisme. La Bulgarie connaît une situation instable dont elle espère sortir par de nouvelles élections en 1991.
*[[15 novembre]] : la constitution de 1971 de la [[République populaire de Bulgarie]] est invalidée par le parlement. L'adjectif ''populaire'' est abandonné, et la Bulgarie prend le nom officiel de ''République de Bulgarie''.
*[[29 novembre]] : le premier ministre [[Andrei Lukanov]] démissionne.


=== [[Croatie]] ===
=== [[Croatie]] ===
* [[22 avril]]-[[7 mai]] : [[Élection parlementaire croate de 1990]]. Les groupes nationalistes et conservateurs reçoivent un fort soutien lors des élections multipartites au printemps : les chrétiens-démocrates de Demos sont victorieux en [[Slovénie]] (avril) ; [[Franjo Tuđman]], historien nationaliste, ancien général de [[Josip Broz Tito|Tito]], l’emporte en [[Croatie]] sur une liste de centre-droit, les nationalistes en [[Macédoine (pays)|Macédoine]] (novembre), le Parti d’action démocratique d’[[Alija Izetbegović]] en [[Bosnie-Herzégovine]]. En Serbie et au Monténégro, les ex-communistes gardent le pouvoir (décembre). Dans toutes ces élections, les fédéralistes partisans du maintien de la [[Yougoslavie]] remportent de faibles résultants.
* [[22 avril]]-[[7 mai]] : [[Élection parlementaire croate de 1990]]. Les groupes nationalistes et conservateurs reçoivent un fort soutien lors des élections multipartites au printemps : les chrétiens-démocrates de Demos sont victorieux en [[Slovénie]] (avril) ; [[Franjo Tuđman]], historien nationaliste, ancien général de [[Josip Broz Tito|Tito]], l’emporte en [[Croatie]] sur une liste de centre-droit, les nationalistes en [[Macédoine (pays)|Macédoine]] (novembre), le Parti d’action démocratique d’[[Alija Izetbegović]] en [[Bosnie-Herzégovine]]. En Serbie et au Monténégro, les ex-communistes gardent le pouvoir (décembre). Dans toutes ces élections, les fédéralistes partisans du maintien de la [[Yougoslavie]] remportent de faibles résultants.
* {{1er juillet}}, [[Croatie]] : Proclamation unilatérale par les séparatistes [[Serbie|serbes]] d'une « [[République serbe de Krajina|région autonome serbe de Krajina]] », avec pour « capitale » [[Knin]], sur le territoire de six communes à majorité ou forte minorité serbe (Benkovac, Knin, Obrovac, Gracac, Donji Lapac, Korenica).
* {{1er juillet}}, [[Croatie]] : proclamation unilatérale par les séparatistes [[Serbie|serbes]] d'une « [[République serbe de Krajina|région autonome serbe de Krajina]] », avec pour « capitale » [[Knin]], sur le territoire de six communes à majorité ou forte minorité serbe (Benkovac, Knin, Obrovac, Gracac, Donji Lapac, Korenica).
* [[2 juillet]] : Meeting de Serbes de [[Croatie]] à Srb.
* [[2 juillet]] : meeting de Serbes de [[Croatie]] à Srb.
* [[17 août]] : Début de la [[Guerre de Croatie]].
* [[2 septembre]] : Référendum sur l'indépendance des Serbes de Croatie.
* [[2 septembre]] : Référendum sur l'indépendance des Serbes de Croatie.
* [[21 décembre]] : Proclamation de la [[République serbe de Krajina]].
* [[21 décembre]] : Proclamation de la [[République serbe de Krajina]].
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{{Article détaillé|1990 en France}}
{{Article détaillé|1990 en France}}


* [[27 août]] : La France adopte une attitude de fermeté dans la crise du golfe.
* [[27 août]] : la France adopte une attitude de fermeté dans la crise du golfe.



=== [[Grèce]] ===
=== [[Grèce]] ===
* [[11 avril]] : Les élections législatives donnent la majorité absolue à la [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]]. [[Constantinos Mitsotakis]] devient [[premiers ministres de la Grèce|premier ministre]] (fin en [[1993]]).
* [[11 avril]] : les élections législatives donnent la majorité absolue à la [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]]. [[Constantinos Mitsotakis]] devient [[premiers ministres de la Grèce|premier ministre]] (fin en [[1993]]).


=== [[Hongrie]] ===
=== [[Hongrie]] ===
* [[25 mars]]-[[8 avril]] : Victoire d’une coalition des partis de centre-droit lors des premières élections législatives libres depuis quarante-cinq ans en [[Hongrie]]. Le parti socialiste ([[Parti socialiste hongrois|MSZP]]) obtient 10,89% des voix. Le référendum pour l’élection directe du président échoue faute de participants. L’Assemblée nationale choisit un écrivain, [[Árpád Göncz]], à la tête de l’État. La Hongrie devient la première nation d’Europe centrale à rejoindre le Conseil de l’Europe.
* [[25 mars]]-[[8 avril]] : victoire d’une coalition des partis de centre-droit lors des premières élections législatives libres depuis quarante-cinq ans en [[Hongrie]]. Le parti socialiste ([[Parti socialiste hongrois|MSZP]]) obtient 10,89 % des voix. Le référendum pour l’élection directe du président échoue faute de participants. L’Assemblée nationale choisit un écrivain, [[Árpád Göncz]], à la tête de l’État. La Hongrie devient la première nation d’Europe centrale à rejoindre le Conseil de l’Europe.
* [[8 avril]] : Déclaration d'indépendance de la [[Hongrie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]. La [[Hongrie]] aborde la transition dans un climat idéologique tendu, qui freine les mobilisations des énergies pour passer d’un système planifié à une économie de marché.
* [[8 avril]] : déclaration d'indépendance de la [[Hongrie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]. La [[Hongrie]] aborde la transition dans un climat idéologique tendu, qui freine les mobilisations des énergies pour passer d’un système planifié à une économie de marché.
* [[23 mai]] : [[József Antall]] forme le premier gouvernement de l'après communisme en [[Hongrie]] (fin en [[1993]]).
* [[23 mai]] : [[József Antall]] forme le premier gouvernement de l'après communisme en [[Hongrie]] (fin en [[1993]]).
* [[4 août]] : [[Árpád Göncz]], président de la [[Hongrie|République de Hongrie]] (fin en [[2000]]).
* [[4 août]] : [[Árpád Göncz]], président de la [[Hongrie|République de Hongrie]] (fin en [[2000]]).
* 142 000 Tsiganes recensés en Hongrie.
* {{formatnum:142000}} Tsiganes recensés en Hongrie.


=== [[Italie]] ===
=== [[Italie]] ===
{{Article détaillé|1990 en Italie}}
* [[Février]] : Dévaluation de la lire de 4%.
* [[12 juin]]<ref>[http://www.senat.fr/lc/lc50/lc500.html L'Organisation D'un Service Minimum Dans Les Services Publics En Cas De Greve<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> : Loi sur le droit de grève en Italie, qui impose un préavis.
* [[30 juillet]], [[Italie]]<ref>[http://books.google.fr/books?id=hKd8K7CURKIC&pg=PA281&lpg=PA281&dq=loi+amato+1990&source=web&ots=BvFj1NGUM9&sig=Diatd_MvgBhCkeWrE_MblVSLLSQ&hl=fr]</ref> : La loi Amato prévoit la transformation des banques du secteur public en sociétés par action.
* [[Italie]] : 80% des Italiens se disent catholique (58% des Français) et 53% pratiquent régulièrement (17% en France).


=== [[Macédoine (pays)|Macédoine]] ===
=== [[Macédoine (pays)|Macédoine]] ===
* [[2 août]] : Manifestation nationaliste en [[Macédoine (pays)|Macédoine]].
* [[2 août]] : manifestation nationaliste en [[Macédoine (pays)|Macédoine]].


=== [[Pologne]] ===
=== [[Pologne]] ===
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=== [[Roumanie]] ===
=== [[Roumanie]] ===
* [[Janvier]] : Des milliers de mineurs sont envoyés à [[Bucarest]] pour réprimer des manifestations antigouvernementales.
* [[Janvier]] : des milliers de mineurs sont envoyés à [[Bucarest]] pour réprimer des manifestations antigouvernementales.
* [[20 mai]] : Déclaration d'indépendance de la [[Roumanie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]. Première premières élections pluralistes législatives depuis 44 ans et élection du président [[Ion Iliescu]] (Front de salut national). Il prend pour Premier ministre le très médiatique [[Petre Roman]]. Les manifestations populaires anticommunistes se poursuivent.
* [[20 mai]] : déclaration d'indépendance de la [[Roumanie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]. Première premières élections pluralistes législatives depuis 44 ans et élection du président [[Ion Iliescu]] ([[Front de salut national (Roumanie)|Front de salut national]]). Il prend pour Premier ministre le très médiatique [[Petre Roman]]. Les manifestations populaires anticommunistes se poursuivent.


=== [[Royaume-Uni]] ===
=== [[Royaume-Uni]] ===
{{Article détaillé|1990 au Royaume-Uni}}
* [[15 février]] : L'[[Argentine]] et le [[Royaume-Uni]] rétablissent leurs relations diplomatiques.
* [[28 février]] : [[Ford]] acquiert le constructeur automobile [[Jaguar (automobile)|Jaguar]]<ref>[http://www.jaguar.com/uk/en/jaguar_ownership/company/heritage/1989_1996.htm Jaguar UK - The Years 1989 to 1996<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.
* [[31 mars]] : Violentes manifestations au Royaume-Uni contre la [[Capitation|poll tax]], projet inégalitaire visant à remplacer les taxes immobilières locales par un impôt de capitation égal pour tous, quel que soit le revenu et le patrimoine. Un grand rassemblement dégénère en émeute à [[Londres]].
* [[19 juin]] : Le [[Royaume-Uni]] refuse de ratifier la [[Convention de Schengen]] sur la libre circulation entre la [[France]], la [[Allemagne de l'Ouest|République fédérale d'Allemagne]] et les trois pays du [[Benelux]].
* [[29 juin]] : Sanction royale pour le ''National Health Service and Community Care Act 1990''<ref>[http://www.publications.parliament.uk/pa/cm198990/cmhansrd/1990-07-03/Writtens-2.html House of Commons Hansard Debates for 3 Jul 1990<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Loi assouplissant le fonctionnement du ''[[National Health Service]]'' au [[Royaume-Uni]] en introduisant la notion de « marché interne » autorisant les médecin généralistes à mettre les hôpitaux en concurrence et rendant aux établissements l’autonomie perdue en [[1946]] en matière de gestion de leurs ressources et de recrutement du personnel.
* [[2 août]] : [[Margaret Thatcher]] appuie le président [[George H. W. Bush|George Bush]] dans la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|crise du Golfe]].
* [[6 octobre]] : Entrée du Royaume Uni dans le [[Système monétaire européen]]<ref>{{en}} [http://www.ena.lu/communique-communaute-europeenne-adhesion-livre-britannique-sme-octobre-1990-010006342.html Communiqué de la Communauté européenne sur l'adhésion de la Livre britannique au SME (6 octobre 1990)<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.
* [[23 novembre]] : Démission de [[Margaret Thatcher]] après avoir été [[Premier ministre du Royaume-Uni]] durant 11 ans et demi, à la suite d’une fronde des députés conservateurs.
* [[28 novembre]] : Début du ministère conservateur de [[John Major]], [[Premier ministre du Royaume-Uni]] (fin en [[mai]] [[1997]]). Il poursuit le programme de privatisation.
* [[Royaume-Uni]] : Privatisation de la distribution de l’électricité (1990-[[1991]]). 1,6 million de chômeurs (3,2 en [[1986]]). De [[1979]] à 1990, les emplois industriels tombent de 7,1 à 5,2 millions.


=== [[Serbie]] ===
=== [[Serbie]] ===
* [[26 juin]] : La [[Serbie]] suspend le gouvernement et le parlement de la province du [[Kosovo]]. La Voïvodine est privée de son autonomie.
* [[26 juin]] : la [[Serbie]] suspend le gouvernement et le parlement de la province du [[Kosovo]]. La Voïvodine est privée de son autonomie.
* [[27 juillet]] : La Ligue communiste serbe est transformée par [[Slobodan Milošević]] en [[parti socialiste de Serbie]].
* [[27 juillet]] : La Ligue communiste serbe est transformée par [[Slobodan Milošević]] en [[parti socialiste de Serbie]].


=== [[Slovaquie]] ===
=== [[Slovaquie]] ===
* [[30 mars]] : Manifestation du mouvement pour l’indépendance de la [[Slovaquie]] à [[Bratislava]].
* [[30 mars]] : manifestation du mouvement pour l’indépendance de la [[Slovaquie]] à [[Bratislava]].


=== [[Slovénie]] ===
=== [[Slovénie]] ===
* [[2 juillet]] : Déclaration de souveraineté de la [[Slovénie]].
* [[2 juillet]] : déclaration de souveraineté de la [[Slovénie]].
* [[23 décembre]] : Référendum sur l'indépendance de la [[Slovénie]]. 88% des Slovènes se prononcent pour l'indépendance.
* [[23 décembre]] : référendum sur l'indépendance de la [[Slovénie]]. 88 % des Slovènes se prononcent pour l'indépendance.


=== [[Suisse]] ===
=== [[Suisse]] ===
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=== [[Tchécoslovaquie]] ===
=== [[Tchécoslovaquie]] ===
* [[8 juin]] : Premières élections libres en [[Tchécoslovaquie]] depuis 1946, gagnées par les opposants au communisme. Le Forum civique de [[Václav Havel]] et ses alliés obtiennent la majorité des deux chambres du Parlement tchécoslovaque. Havel est réélu pour un mandat de deux ans et maintient Calfa, un ancien communiste, à la tête du gouvernement de coalition.
* [[8 juin]] : premières élections libres en [[Tchécoslovaquie]] depuis 1946, gagnées par les opposants au communisme. Le Forum civique de [[Václav Havel]] et ses alliés obtiennent la majorité des deux chambres du Parlement tchécoslovaque. Havel est réélu pour un mandat de deux ans et maintient Calfa, un ancien communiste, à la tête du gouvernement de coalition.
* [[9 juin]] : Déclaration d'indépendance de la [[Tchécoslovaquie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]].
* [[9 juin]] : déclaration d'indépendance de la [[Tchécoslovaquie]] vis-à-vis de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]{{quoi}}.


=== [[Ukraine]] ===
=== [[Ukraine]] ===
* [[16 juillet]] : L'[[Ukraine]] réclame son indépendance.
* [[16 juillet]] : l'[[Ukraine]] réclame son indépendance.


=== [[Yougoslavie]]===
=== [[Yougoslavie]]===
* [[Janvier]] : La [[Ligue des communistes de Yougoslavie]] renonce à son monopole sur le pouvoir politique. Elle affiche son impuissance à réconcilier ses diverses composantes régionales.
* [[Janvier]] : la [[Ligue des communistes de Yougoslavie]] renonce à son monopole sur le pouvoir politique. Elle affiche son impuissance à réconcilier ses diverses composantes régionales.
* [[24 janvier]], [[Yougoslavie]] : Manifestations albanaises et répression dans le [[Kosovo]].
* [[24 janvier]], [[Yougoslavie]] : Manifestations albanaises et répression dans le [[Kosovo]].
* {{1er mars}} : État d'urgence dans le [[Kosovo]].
* {{1er mars}} : état d'urgence dans le [[Kosovo]].


=== [[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] ===
=== [[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] ===
* Début janvier, l'URSS disposait de 10&nbsp;500 têtes nucléaires, auxquelles devaient d'ajouter quelques 66&nbsp;000 autres têtes nucléaires au-delà de l'[[Oural]], hors du contrôle du traité CFE.
* Début janvier, l'URSS disposait de {{formatnum:10500}} têtes nucléaires, auxquelles devaient d'ajouter quelque {{formatnum:66000}} autres têtes nucléaires au-delà de l'[[Oural]], hors du contrôle du traité CFE.
* [[16 janvier]] : Signature du décret de réhabilitaion du chef d'orchestre [[Mstislav Rostropovitch]], ardent défenseur de la liberté d'expression et des valeurs démocratiques, ami de l'écrivain dissident [[Alexandre Soljenitsyne]].
* [[16 janvier]] : signature du décret de réhabilitaion du chef d'orchestre [[Mstislav Rostropovitch]], ardent défenseur de la liberté d'expression et des valeurs démocratiques, ami de l'écrivain dissident [[Alexandre Soljenitsyne]].
* [[31 janvier]] : Ouverture du premier « [[McDonald's]] » à Moscou.
* [[31 janvier]] : ouverture du premier « [[McDonald's]] » à Moscou.
* [[Février]] :
* [[Février]] :
** [[Mikhaïl Gorbatchev]] accepte, dans un discours au comité central, le « pluralisme politique ».
** [[Mikhaïl Gorbatchev]] accepte, dans un discours au comité central, le « pluralisme politique ».
** Elections pluralistes en [[Lituanie]]. Victoire de la coalition antisoviétique et indépendantiste Sajudis (Mouvement lituanien de la reconstruction), parti de [[Vytautas Landsbergis]].
** Elections pluralistes en [[Lituanie]]. Victoire de la coalition antisoviétique et indépendantiste Sajudis (Mouvement lituanien de la reconstruction), parti de [[Vytautas Landsbergis]].
* [[11 mars]] : Proclamation de l'indépendance de la [[Lituanie]], [[Moscou]] impose un blocus.
* [[11 mars]] : proclamation de l'indépendance de la [[Lituanie]], [[Moscou]] impose un blocus.
* [[12 mars]] : Institution de la propriété privée.
* [[12 mars]] : institution de la propriété privée.
* [[15 mars]] : [[Mikhaïl Gorbatchev]] est élu président de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques]] pour 5 ans. Le parti communiste abandonne son monopole du pouvoir politique en abrogeant l’article 6 de la Constitution. Le Politburo, qui avait été actif pendant les cinq premières années de la perestroïka perd une bonne partie de son pouvoir au profit de deux nouvelles institutions d’État, le Conseil présidentiel et le Conseil de la Fédération. En mars, alors que Gorbatchev est devenu président exécutif, les opposants remportent des succès importants lors d’élections locales.
* [[15 mars]] : [[Mikhaïl Gorbatchev]] est élu président de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques]] pour 5 ans. Le parti communiste abandonne son monopole du pouvoir politique en abrogeant l’article 6 de la Constitution. Le Politburo, qui avait été actif pendant les cinq premières années de la perestroïka perd une bonne partie de son pouvoir au profit de deux nouvelles institutions d’État, le Conseil présidentiel et le Conseil de la Fédération. En mars, alors que Gorbatchev est devenu président exécutif, les opposants remportent des succès importants lors d’élections locales.
* [[4 mai]] : Indépendance de la [[Lettonie]].
* [[4 mai]] : indépendance de la [[Lettonie]].
* [[8 mai]] : Indépendance de l'[[Estonie]].
* [[8 mai]] : indépendance de l'[[Estonie]].
* [[12 juin]] : Proclamation de souveraineté de la [[Russie|République de Russie]]. [[Boris Eltsine]], président du parlement de Russie, quitte le parti communiste.
* [[12 juin]] : proclamation de souveraineté de la [[Russie|République de Russie]]. [[Boris Eltsine]], président du parlement de Russie, quitte le parti communiste.
* [[10 juillet]] : Gorbatchev est réélu secrétaire général au 28{{e}} congrès du Parti communiste.
* [[10 juillet]] : Gorbatchev est réélu secrétaire général au {{28e|congrès}} du Parti communiste.
* [[21 août]]<ref>[http://www.photius.com/countries/moldova/government/moldova_government_conflict_in_transnis~9752.html Moldova Conflict in Transnistria and Gagauzia - Flags, Maps, Economy, History, Climate, Natural Resources, Current Issues, International Agreements, Population, Social Statistics, Political System<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> : Proclamation d’indépendance de la minorité [[Gagaouzie|gagaouze]] en [[Moldavie]].
* [[21 août]]<ref>[http://www.photius.com/countries/moldova/government/moldova_government_conflict_in_transnis~9752.html Moldova Conflict in Transnistria and Gagauzia - Flags, Maps, Economy, History, Climate, Natural Resources, Current Issues, International Agreements, Population, Social Statistics, Political System<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> : proclamation d’indépendance de la minorité [[Gagaouzie|gagaouze]] en [[Moldavie]].
* [[2 septembre]] : Sécession de la [[République moldave de Transnistrie]] vis-à-vis de la [[Moldavie]].
* [[2 septembre]] : sécession de la [[République moldave de Transnistrie]] vis-à-vis de la [[Moldavie]].
* [[15 octobre]] : [[Mikhaïl Gorbatchev]] reçoit le [[prix Nobel de la paix]].
* [[15 octobre]] : [[Mikhaïl Gorbatchev]] reçoit le [[prix Nobel de la paix]].
* [[Octobre]] : Gorbatchev effectue un « virage à droite » (fin en mars [[1991]]) pour apaiser les conservateurs. Mais il ne gagne pas pour autant leur faveur, tout en perdant le soutien d’une bonne partie des démocrates qui se rallient à Eltsine. Sa popularité chute (81% en décembre [[1989]], 52% un an plus tard). Il abandonne le programme économique des 500 jours, abolit le Conseil présidentiel, promeut des conservateurs hostiles aux réformes.
* [[Octobre]] : Gorbatchev effectue un « virage à droite » (fin en mars [[1991]]) pour apaiser les conservateurs. Mais il ne gagne pas pour autant leur faveur, tout en perdant le soutien d’une bonne partie des démocrates qui se rallient à Eltsine. Sa popularité chute (81 % en décembre [[1989]], 52 % un an plus tard). Il abandonne le programme économique des 500 jours, abolit le Conseil présidentiel, promeut des conservateurs hostiles aux réformes.
* [[20 décembre]] : Le ministre des Affaires étrangères [[Edouard Chevardnadze]] démissionne en signe de protestation contre « la montée de la dictature ».
* [[20 décembre]] : le ministre des Affaires étrangères [[Edouard Chevardnadze]] démissionne en signe de protestation contre « la montée de la dictature ».
* Crise alimentaire.
* Crise alimentaire.
* Un groupe d’économistes dirigé par [[Stanislas Chataline]] propose un « programme de 500 jours » radical, où n’apparaît pas le mot « socialisme ». Il prône une vaste privatisation, un large transfert des pouvoirs aux républiques constituant l’URSS et la mise en place rapide d’institutions offrant un cadre stable pour le fonctionnement d’une économie de marché. Soutenu au départ par Gorbatchev, le plan se heurte à l’opposition des secteurs menacés dans leurs privilèges, qui font valoir que le délai est trop court. Gorbatchev opte pour un compromis qui mécontente tout le monde.
* Un groupe d’économistes dirigé par [[Stanislas Chataline]] propose un « programme de 500 jours » radical, où n’apparaît pas le mot « socialisme ». Il prône une vaste privatisation, un large transfert des pouvoirs aux républiques constituant l’URSS et la mise en place rapide d’institutions offrant un cadre stable pour le fonctionnement d’une économie de marché. Soutenu au départ par Gorbatchev, le plan se heurte à l’opposition des secteurs menacés dans leurs privilèges, qui font valoir que le délai est trop court. Gorbatchev opte pour un compromis qui mécontente tout le monde.


==Références==
== Références ==
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<references/>


==Articles connexes==
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* [[1990 par pays en Afrique]]
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* [[1990 par pays en Amérique]], [[1990 aux États-Unis]]
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* [[1990 par pays en Asie]]
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* 1990 par pays en Europe, [[1990 en France]]
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* [[1990 par pays en Océanie]]
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Continent européen[modifier | modifier le code]

Albanie[modifier | modifier le code]

  • Janvier : Des milliers d’Albanais participent à des démonstrations contre le régime, cherchent refuge dans les ambassades étrangères ou partent par bateau pour l’Italie. De timides promesses de réformes ne satisfont pas les mécontents qui se plaignent de la misère et de l’absence de libertés.
  • 14 février : Instauration du multipartisme en Albanie.
  • 13 novembre : Évolution « démocratique » en Albanie (Ramiz Alia).
  • 11 décembre : Le multipartisme est proclamé en Albanie. Le parti communiste cède aux manifestations populaires et approuve le principe d’élections libres ouvertes à tous les partis.

Allemagne[modifier | modifier le code]

22 juin : Disparition de Checkpoint Charlie. Photographie du 14 novembre 1989
3 octobre : Réunification allemande

Belgique[modifier | modifier le code]

Bosnie-Herzégovine[modifier | modifier le code]

  • 17 août : Révolution des troncs d'arbre. Knin et douze communes de l'arrière-pays de Split proclament leur autonomie au sein d'une « Région autonome serbe ». En septembre, les premiers incidents éclatent à Knin entre Serbes et Croates de Croatie.

Bulgarie[modifier | modifier le code]

Croatie[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

  • 27 août : la France adopte une attitude de fermeté dans la crise du golfe.

Grèce[modifier | modifier le code]

Hongrie[modifier | modifier le code]

  • 25 mars-8 avril : victoire d’une coalition des partis de centre-droit lors des premières élections législatives libres depuis quarante-cinq ans en Hongrie. Le parti socialiste (MSZP) obtient 10,89 % des voix. Le référendum pour l’élection directe du président échoue faute de participants. L’Assemblée nationale choisit un écrivain, Árpád Göncz, à la tête de l’État. La Hongrie devient la première nation d’Europe centrale à rejoindre le Conseil de l’Europe.
  • 8 avril : déclaration d'indépendance de la Hongrie vis-à-vis de l'Union soviétique. La Hongrie aborde la transition dans un climat idéologique tendu, qui freine les mobilisations des énergies pour passer d’un système planifié à une économie de marché.
  • 23 mai : József Antall forme le premier gouvernement de l'après communisme en Hongrie (fin en 1993).
  • 4 août : Árpád Göncz, président de la République de Hongrie (fin en 2000).
  • 142 000 Tsiganes recensés en Hongrie.

Italie[modifier | modifier le code]

Macédoine[modifier | modifier le code]

Pologne[modifier | modifier le code]

  • 9 décembre :
    • Lech Wałęsa est élu président de la Pologne. La double candidature à la présidentielle de Walesa et de Tadeusz Mazowiecki provoque l’éclatement de Solidarité. Walesa est élu au second tour, alors que près de la moitié des inscrits s’abstiennent. Déchirée entre ses rôles politiques et syndicaux, Solidarité perd beaucoup de son influence et ne compte plus que 2,3 millions d’adhérents au début des années 1990. Le pays reprend officiellement le nom de République de Pologne. Mazowiecki démantèle le système communiste (dissolution du Parti ouvrier unifié polonais) et consolide la transition vers la démocratie.
  • Le ministre des finances polonais, Leszek Balcerowicz, maîtrise l’hyperinflation et entreprend une rapide transition vers une économie de marché. Pour réduire la demande globale interne, il emploie conjointement les instruments budgétaires et monétaires : hausse des taux d’intérêts nominaux, réduction des dépenses publiques, augmentation des impôts, recherche d’un surplus budgétaire, fixation d’un taux de change bas et stable. Cette politique restrictive à des effets négatifs sur la croissance et sur l’emploi.

Roumanie[modifier | modifier le code]

  • Janvier : des milliers de mineurs sont envoyés à Bucarest pour réprimer des manifestations antigouvernementales.
  • 20 mai : déclaration d'indépendance de la Roumanie vis-à-vis de l'Union soviétique. Première premières élections pluralistes législatives depuis 44 ans et élection du président Ion Iliescu (Front de salut national). Il prend pour Premier ministre le très médiatique Petre Roman. Les manifestations populaires anticommunistes se poursuivent.

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Serbie[modifier | modifier le code]

Slovaquie[modifier | modifier le code]

Slovénie[modifier | modifier le code]

Suisse[modifier | modifier le code]

Tchécoslovaquie[modifier | modifier le code]

  • 8 juin : premières élections libres en Tchécoslovaquie depuis 1946, gagnées par les opposants au communisme. Le Forum civique de Václav Havel et ses alliés obtiennent la majorité des deux chambres du Parlement tchécoslovaque. Havel est réélu pour un mandat de deux ans et maintient Calfa, un ancien communiste, à la tête du gouvernement de coalition.
  • 9 juin : déclaration d'indépendance de la Tchécoslovaquie vis-à-vis de l'Union soviétique[Quoi ?].

Ukraine[modifier | modifier le code]

Yougoslavie[modifier | modifier le code]

Union soviétique[modifier | modifier le code]

  • Début janvier, l'URSS disposait de 10 500 têtes nucléaires, auxquelles devaient d'ajouter quelque 66 000 autres têtes nucléaires au-delà de l'Oural, hors du contrôle du traité CFE.
  • 16 janvier : signature du décret de réhabilitaion du chef d'orchestre Mstislav Rostropovitch, ardent défenseur de la liberté d'expression et des valeurs démocratiques, ami de l'écrivain dissident Alexandre Soljenitsyne.
  • 31 janvier : ouverture du premier « McDonald's » à Moscou.
  • Février :
    • Mikhaïl Gorbatchev accepte, dans un discours au comité central, le « pluralisme politique ».
    • Elections pluralistes en Lituanie. Victoire de la coalition antisoviétique et indépendantiste Sajudis (Mouvement lituanien de la reconstruction), parti de Vytautas Landsbergis.
  • 11 mars : proclamation de l'indépendance de la Lituanie, Moscou impose un blocus.
  • 12 mars : institution de la propriété privée.
  • 15 mars : Mikhaïl Gorbatchev est élu président de l'Union des républiques socialistes soviétiques pour 5 ans. Le parti communiste abandonne son monopole du pouvoir politique en abrogeant l’article 6 de la Constitution. Le Politburo, qui avait été actif pendant les cinq premières années de la perestroïka perd une bonne partie de son pouvoir au profit de deux nouvelles institutions d’État, le Conseil présidentiel et le Conseil de la Fédération. En mars, alors que Gorbatchev est devenu président exécutif, les opposants remportent des succès importants lors d’élections locales.
  • 4 mai : indépendance de la Lettonie.
  • 8 mai : indépendance de l'Estonie.
  • 12 juin : proclamation de souveraineté de la République de Russie. Boris Eltsine, président du parlement de Russie, quitte le parti communiste.
  • 10 juillet : Gorbatchev est réélu secrétaire général au 28e congrès du Parti communiste.
  • 21 août[1] : proclamation d’indépendance de la minorité gagaouze en Moldavie.
  • 2 septembre : sécession de la République moldave de Transnistrie vis-à-vis de la Moldavie.
  • 15 octobre : Mikhaïl Gorbatchev reçoit le prix Nobel de la paix.
  • Octobre : Gorbatchev effectue un « virage à droite » (fin en mars 1991) pour apaiser les conservateurs. Mais il ne gagne pas pour autant leur faveur, tout en perdant le soutien d’une bonne partie des démocrates qui se rallient à Eltsine. Sa popularité chute (81 % en décembre 1989, 52 % un an plus tard). Il abandonne le programme économique des 500 jours, abolit le Conseil présidentiel, promeut des conservateurs hostiles aux réformes.
  • 20 décembre : le ministre des Affaires étrangères Edouard Chevardnadze démissionne en signe de protestation contre « la montée de la dictature ».
  • Crise alimentaire.
  • Un groupe d’économistes dirigé par Stanislas Chataline propose un « programme de 500 jours » radical, où n’apparaît pas le mot « socialisme ». Il prône une vaste privatisation, un large transfert des pouvoirs aux républiques constituant l’URSS et la mise en place rapide d’institutions offrant un cadre stable pour le fonctionnement d’une économie de marché. Soutenu au départ par Gorbatchev, le plan se heurte à l’opposition des secteurs menacés dans leurs privilèges, qui font valoir que le délai est trop court. Gorbatchev opte pour un compromis qui mécontente tout le monde.

Références[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]