« José Manuel Caballero Bonald » : différence entre les versions

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'''José Manuel Caballero Bonald''' ([[Jerez de la Frontera]], {{Date de naissance|11|11|1926}} et mort le {{Date de décès|9|mai|2021}}) est un [[poète]] et [[écrivain]] [[Espagne|espagnol]].
'''José Manuel Caballero Bonald''' (né à [[Jerez de la Frontera]] le {{Date de naissance|11|11|1926}} et mort à [[Madrid]] le {{Date de décès|9|mai|2021}}<ref>[https://then24.com/2021/05/09/poet-jose-manuel-caballero-bonald-dies-at-94/ The News 24] Poet José Manuel Caballero Bonald dies at 94</ref>) est un [[poète]] et [[écrivain]] [[Espagne|espagnol]].
Militant anti-[[Espagne franquiste|franquiste]], il appartient au groupe poétique de la [[génération de 50]], aux côtés de [[José Ángel Valente]], [[José Agustín Goytisolo]] et [[Jaime Gil de Biedma]], entre autres. Sa façon d'utiliser le langage et le lexique très soigneusement, ainsi que le style [[baroque]] caractérisent son œuvre. Caballero Bonald est un écrivain d'une très grande qualité littéraire, et il demeure un modèle de ce que fut l'évolution littéraire d'après-[[Guerre d'Espagne|guerre]]<ref name="epdlp">{{Lien web|langue=es|url=http://www.epdlp.com/escritor.php?id=1525|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=epdlp.com|auteur=|année=2012|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>. Ses incursions dans la poésie, le roman, le théâtre et l'essai comptent plus de quarante œuvres.
Militant anti-[[Espagne franquiste|franquiste]], il appartient au groupe poétique de la [[génération de 50]], aux côtés de [[José Ángel Valente]], [[José Agustín Goytisolo]] et [[Jaime Gil de Biedma]], entre autres. Sa façon d'utiliser le langage et le lexique très soigneusement, ainsi que le style [[baroque]] caractérisent son œuvre. Caballero Bonald est un écrivain d'une très grande qualité littéraire, et il demeure un modèle de ce que fut l'évolution littéraire d'après-[[Guerre d'Espagne|guerre]]<ref name="epdlp">{{Lien web|langue=es|url=http://www.epdlp.com/escritor.php?id=1525|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=epdlp.com|auteur=|année=2012|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>. Ses incursions dans la poésie, le roman, le théâtre et l'essai comptent plus de quarante œuvres.


Son œuvre a été couronnée par le [[Prix national des Lettres espagnoles]] en [[2005 en littérature|2005]] et par le [[Prix Cervantes]] en [[2012 en littérature|2012]].
Son œuvre a été couronnée par le [[Prix national des Lettres espagnoles]] en [[2005 en littérature|2005]] et par le [[Prix Cervantes]] en [[2012 en littérature|2012]].
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== Biographie ==
== Biographie ==
=== Débuts ===
=== Débuts ===
De père [[Cubains|cubain]] (Plácido Caballero) et de mère d’ascendance aristocratique française (Julie Bonald, de la famille du vicomte [[Louis de Bonald]]), il naquit et fut élevé à [[Jerez de la Frontera]], dans la calle Caballeros<ref>{{Citation bilingue bloc|lang=es|En la casa de la Jerezana calle Caballeros donde nací y donde viví hasta los diecisiete años, había una escalera que conducía directamente a una ciudad solar. Esta calle que en alguna remota fantasía supuse asociada a mi apellido, enlaza la plaza del Arenal con la de la Cruz Vieja y es la vía ordinaria para transitar entre el centro urbano y el barrio de San Miguel.|Dans la maison de la jerezana rue Caballeros où je suis né et où j'ai vécu jusqu'à mes dix-sept ans, il y avait un escalier qui conduisait directement à une ville solaire. Cette rue, que, dans un fantasme lointain, je supposais associée à mon nom de famille, lie la place de l'Arenal à celle de la Cruz Vieja et est la voie normale de transit entre le centre-ville et le quartier de San Miguel.|José Manuel Caballero Bonald|Tiempo de guerras perdidas}}</ref>.
De père [[Cubains|cubain]] (Plácido Caballero) et de mère d’ascendance aristocratique française (Julie Bonald, de la famille du vicomte [[Louis de Bonald]]), il naquit et fut élevé à [[Jerez de la Frontera]], dans la calle Caballeros<ref>{{Citation étrangère bloc|lang=es|En la casa de la Jerezana calle Caballeros donde nací y donde viví hasta los diecisiete años, había una escalera que conducía directamente a una ciudad solar. Esta calle que en alguna remota fantasía supuse asociada a mi apellido, enlaza la plaza del Arenal con la de la Cruz Vieja y es la vía ordinaria para transitar entre el centro urbano y el barrio de San Miguel.}} En français : {{citation bloc|Dans la maison de la jerezana rue Caballeros où je suis né et où j'ai vécu jusqu'à mes dix-sept ans, il y avait un escalier qui conduisait directement à une ville solaire. Cette rue, que, dans un fantasme lointain, je supposais associée à mon nom de famille, lie la place de l'Arenal à celle de la Cruz Vieja et est la voie normale de transit entre le centre-ville et le quartier de San Miguel.|José Manuel Caballero Bonald|Tiempo de guerras perdidas.}}.</ref>.


Il commença ses études en 1936, dans le ''{{Lang|es|Colegio de los Marianistas}}'' de Jerez. Cette même année éclata la [[Guerre d'Espagne|guerre Civile Espagnole]], ce qui l'obligea à vivre quelque temps entre la [[Sierra de Cadix]] et [[Sanlúcar de Barrameda]]. C'est à cette époque que Caballero Bonald commença à s'intéresser à la littérature, au travers d'heures consacrées à la lecture d'auteurs étrangers comme [[Robert Louis Stevenson|Robert Stevenson]], [[Jack London]], [[Herman Melville]] et [[Emilio Salgari]], ou espagnols comme [[José de Espronceda]], entre autres<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.deflamenco.com/artistas/ver.jsp?codigo=406|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=deflamenco.com|auteur=|année=|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>. La littérature d'aventures et surtout celles qui mettent en scène la mer le fascinaient et le fascinent encore. Il déclara d'ailleurs « La mer exerce sur moi une fascination très spéciale, pour tout ce qu'elle représente : la liberté absolue, et aussi l'aventure. Je crois que je suis devenu écrivain parce que je suis un aventurier frustré. » Cette étape de lecture fut fondamentale dans son développement comme écrivain, et il dit de lui-même qu'il fut un lecteur précoce et un écrivain tardif<ref name="ucm">{{Lien web|langue=es|url=http://www.ucm.es/info/especulo/numero3/cbonald.htm|titre=Entretien avec Caballero Bonald intitulé ''Todo, nada está escrito''|site=ucm.es|auteur=Marta Rivera de la Cruz|année=|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>.
Il commença ses études en 1936, dans le ''{{Lang|es|Colegio de los Marianistas}}'' de Jerez. Cette même année éclata la [[Guerre d'Espagne|guerre Civile Espagnole]], ce qui l'obligea à vivre quelque temps entre la [[Sierra de Cadix]] et [[Sanlúcar de Barrameda]]. C'est à cette époque que Caballero Bonald commença à s'intéresser à la littérature, au travers d'heures consacrées à la lecture d'auteurs étrangers comme [[Robert Louis Stevenson|Robert Stevenson]], [[Jack London]], [[Herman Melville]] et [[Emilio Salgari]], ou espagnols comme [[José de Espronceda]], entre autres<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.deflamenco.com/artistas/ver.jsp?codigo=406|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=deflamenco.com|auteur=|année=|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>. La littérature d'aventures et surtout celles qui mettent en scène la mer le fascinaient et le fascinent encore. Il déclara d'ailleurs « La mer exerce sur moi une fascination très spéciale, pour tout ce qu'elle représente : la liberté absolue, et aussi l'aventure. Je crois que je suis devenu écrivain parce que je suis un aventurier frustré. » Cette étape de lecture fut fondamentale dans son développement comme écrivain, et il dit de lui-même qu'il fut un lecteur précoce et un écrivain tardif<ref name="ucm">{{Lien web|langue=es|url=http://www.ucm.es/info/especulo/numero3/cbonald.htm|titre=Entretien avec Caballero Bonald intitulé ''Todo, nada está escrito''|site=ucm.es|auteur=Marta Rivera de la Cruz|année=|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>.


En 1944, il commença ses études de navigation à [[Cadix]], où il écrivit ses premiers poèmes. C'est ainsi qu'il fit la connaissance des membres du groupe de la revue ''{{Lang|es|Platero}}'' (aujourd'hui disparue, mais qui possède une anthologie<ref>{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Manuel|nom1=Ramos Ortega|titre=La poesía del 50|sous-titre="Platero", una Revista Gaditana Del Medio Siglo (1951-1954)|éditeur=Universidad de Cádiz. Servicio de Publicaciones|année=1994|pages totales=204|isbn=978-84-7786-200-0|lire en ligne=https://books.google.es/books?id=cBRK6Fa8UkgC&printsec=frontcover}}</ref>), tels que {{Lien|langue=es|fr=Fernando Quiñones}}, {{Lien|langue=es|fr=Pilar Paz Pasamar}}, {{Lien|langue=es|fr=Julio Mariscal Montes}} ou {{Lien|langue=es|trad=José Luis Tejada|fr=José Luis Tejada (poète)|texte=José Luis Tejada}}.
En 1944, il commença ses études de navigation à [[Cadix]], où il écrivit ses premiers poèmes. C'est ainsi qu'il fit la connaissance des membres du groupe de la revue ''{{Lang|es|Platero}}'' (aujourd'hui disparue, mais qui possède une anthologie<ref>{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Manuel|nom1=Ramos Ortega|titre=La poesía del 50|sous-titre="Platero", una Revista Gaditana Del Medio Siglo (1951-1954)|éditeur=Universidad de Cádiz. Servicio de Publicaciones|année=1994|pages totales=204|isbn=978-84-7786-200-0|lire en ligne=https://books.google.es/books?id=cBRK6Fa8UkgC&printsec=frontcover}}.</ref>), tels que {{Lien|langue=es|fr=Fernando Quiñones}}, {{Lien|langue=es|fr=Pilar Paz Pasamar}}, {{Lien|langue=es|fr=Julio Mariscal Montes}} ou {{Lien|langue=es|trad=José Luis Tejada|fr=José Luis Tejada (poète)|texte=José Luis Tejada}}.


Il fera son service militaire dans la Milice Navale Universitaire, en naviguant pendant plusieurs étés dans les eaux des [[Canaries]], du [[Maroc]] et de [[Galice]].
Il fera son service militaire dans la Milice Navale Universitaire, en naviguant pendant plusieurs étés dans les eaux des [[Canaries]], du [[Maroc]] et de [[Galice]].


En 1949, il reprit ses études, cette fois en philosophie et lettres, à [[Séville]]. Comme à Cadix, il fréquenta le groupe local en nouant des relations avec les Cordouans de la revue ''{{Lang|es|Cántico}}''<ref>Revue Cántico : voir l'article espagnol sur le groupe correspondant ici : {{Lien|fr=Grupo Cántico|lang=es}}</ref>, en particulier avec [[Pablo García Baena]].
En 1949, il reprit ses études, cette fois en philosophie et lettres, à [[Séville]]. Comme à Cadix, il fréquenta le groupe local en nouant des relations avec les Cordouans de la revue ''{{Lang|es|Cántico}}''<ref>Revue Cántico : voir l'article espagnol sur le groupe correspondant ici : {{Lien|fr=Grupo Cántico|lang=es}}.</ref>, en particulier avec [[Pablo García Baena]].


En 1950, il obtint le prix ''{{Lang|es|Premio de poesía Platero}}'' pour son poème ''{{Lang|es|Mendigo}}'' : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>[...]
En 1950, il obtint le prix ''{{Lang|es|Premio de poesía Platero}}'' pour son poème ''{{Lang|es|Mendigo}}'' : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>[...]
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=== Activités et engagements ===
=== Activités et engagements ===
Il devint secrétaire puis sous-directeur de la revue ''{{Lang|es|Papeles de Son Armadans}}''. Il pratique ses premières activités clandestines par le biais de sa relation avec [[Dionisio Ridruejo]]. C'est ce dernier qui lui permit de réellement développer sa conscience politique : « J'ai partagé beaucoup de choses avec Dionisio... même la prison, en 64. C'est ainsi que je me suis lié à la lutte anti-franquiste<ref name="ucm" />. »
Il devint secrétaire puis sous-directeur de la revue ''{{Lang|es|Papeles de Son Armadans}}''. Il pratique ses premières activités clandestines par le biais de sa relation avec [[Dionisio Ridruejo]]. C'est ce dernier qui lui permit de réellement développer sa conscience politique : « J'ai partagé beaucoup de choses avec Dionisio... même la prison, en 64. C'est ainsi que je me suis lié à la lutte anti-franquiste<ref name="ucm" />. »
D'un point de vue moins politique, c'est accompagné de [[Jorge Oteiza]] qu'il se construisit une opinion critique sur la culture, les conventions et les académismes. Il participa avec lui a de nombreux colloques et développa pour lui une certaine admiration en disant de lui qu'il l'avait laissé « ébloui, plus que pour son œuvre artistique, pour sa critique de la culture, pour sa personnalité comme homme de culture » et affirma être son disciple<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/1999/10/09/paisvasco/939498014_850215.html|titre=Caballero Bonald se define como un « discípulo del Oteiza contestatario »|site=elpais.com|auteur=Mikel Ormazabal|année=1999|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>.
D'un point de vue moins politique, c'est accompagné de [[Jorge Oteiza]] qu'il se construisit une opinion critique sur la culture, les conventions et les académismes. Il participa avec lui a de nombreux colloques et développa pour lui une certaine admiration en disant de lui qu'il l'avait laissé « ébloui, plus que pour son œuvre artistique, pour sa critique de la culture, pour sa personnalité comme homme de culture » et affirma être son disciple<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/1999/10/09/paisvasco/939498014_850215.html|titre=Caballero Bonald se define como un « discípulo del Oteiza contestatario »|site=elpais.com|auteur=Mikel Ormazabal|année=1999|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>.


Il alla vivre à Paris, mais revint six mois plus tard pour publier ''{{Lang|es|Las horas muertas}}'' en 1959, pour lequel il recevra le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Boscán}} ainsi que le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio de la Crítica de poesía castellana}}.
Il alla vivre à Paris, mais revint six mois plus tard pour publier ''{{Lang|es|Las horas muertas}}'' en 1959, pour lequel il recevra le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Boscán}} ainsi que le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio de la Crítica de poesía castellana}}.


C'est à l'occasion du {{XXe}} anniversaire de la mort d'[[Antonio Machado]] célébré à [[Collioure]] en 1959 qu'il fit la connaissance de ceux qui deviendraient ses compagnons de la [[génération de 50]], tels que [[José Agustín Goytisolo]], [[Ángel González]], [[José Ángel Valente]], [[Jaime Gil de Biedma]], {{Lien|langue=es|fr=Alfonso Costafreda}}, [[Carlos Barral]], et où étaient également présents [[Pablo Picasso]], [[André Malraux]], [[Jean-Paul Sartre]] et [[François Mauriac]], etc.<ref name="diariodejerez2">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/entrevistas/1119347/hay/catedras/universitarias/y/flamenco/es/la/libertad/absoluta.html|titre=Entretien avec Caballero Bonald à l'occasion de la sortie à venir de ''{{Lang|es|Entreguerras o De la naturaleza de las cosas}}'' intitulé ''{{Lang|es|Caballero Bonald: « Hay cátedras universitarias, y el flamenco es la libertad absoluta »}}''|site=diariodejerez.es|auteur=Francisco Correal|année=2011|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>
C'est à l'occasion du {{XXe}} anniversaire de la mort d'[[Antonio Machado]] célébré à [[Collioure]] en 1959 qu'il fit la connaissance de ceux qui deviendraient ses compagnons de la [[génération de 50]], tels que [[José Agustín Goytisolo]], [[Ángel González]], [[José Ángel Valente]], [[Jaime Gil de Biedma]], {{Lien|langue=es|fr=Alfonso Costafreda}}, [[Carlos Barral]], et où étaient également présents [[Pablo Picasso]], [[André Malraux]], [[Jean-Paul Sartre]] et [[François Mauriac]], etc.<ref name="diariodejerez2">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/entrevistas/1119347/hay/catedras/universitarias/y/flamenco/es/la/libertad/absoluta.html|titre=Entretien avec Caballero Bonald à l'occasion de la sortie à venir de ''{{Lang|es|Entreguerras o De la naturaleza de las cosas}}'' intitulé ''{{Lang|es|Caballero Bonald: « Hay cátedras universitarias, y el flamenco es la libertad absoluta »}}''|site=diariodejerez.es|auteur=Francisco Correal|année=2011|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>


À propos de la Génération de 50, il déclara : {{citation|Les générations sont... des évènements consécutifs de l'histoire linéaire de la littérature<ref name="ucm" />}}, {{citation|Les similitudes en matière de conduites extra-littéraires étaient plus remarquables que les coïncidences relatives à la pratique littéraires : le militantisme anti-franquiste, la provenance familiale et universitaire, le goût pour le caractère nocturne, les pactes entre gentlemen, les habitudes culturelles, la tendance à une consommation considérable de boissons alcooliques. Nous savions très bien équilibrer les temps de la conspiration, ceux de la diversion et ceux de travailler sur des poétiques dont je crois comprendre qu'elles survivront longtemps à l'éphémère de la mode. Ce qui n'est pas du tout une caractéristique négligeable<ref name="gentejerez">{{Lien web|langue=es|url=http://www.gentedejerez.com/?p=347|titre=''CABALLERO BONALD. Pasión y fundación.''|site=gentedejerez.com|auteur=|année=2009|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>.}}
À propos de la Génération de 50, il déclara : {{citation|Les générations sont... des évènements consécutifs de l'histoire linéaire de la littérature<ref name="ucm" />}}, {{citation|Les similitudes en matière de conduites extra-littéraires étaient plus remarquables que les coïncidences relatives à la pratique littéraires : le militantisme anti-franquiste, la provenance familiale et universitaire, le goût pour le caractère nocturne, les pactes entre gentlemen, les habitudes culturelles, la tendance à une consommation considérable de boissons alcooliques. Nous savions très bien équilibrer les temps de la conspiration, ceux de la diversion et ceux de travailler sur des poétiques dont je crois comprendre qu'elles survivront longtemps à l'éphémère de la mode. Ce qui n'est pas du tout une caractéristique négligeable<ref name="gentejerez">{{Lien web|langue=es|url=http://www.gentedejerez.com/?p=347|titre=''CABALLERO BONALD. Pasión y fundación.''|site=gentedejerez.com|auteur=|année=2009|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>.}}


Peu après il déménagea à [[Bogota]] pour enseigner la littérature espagnole et les sciences humaines à l'Université nationale de Colombie. Il fit rapidement connaissance avec les membres du groupe colombien de la revue ''[[Mito (revue)|Mito]]'', tels que {{Lien|langue=es|fr=Jorge Gaitán Durán}}, [[Gabriel García Márquez]], {{Lien|langue=es|fr=Eduardo Cote Lamus}}, [[Hernando Valencia Goelkel]], {{Lien|langue=es|fr=Pedro Gómez Valderrama}} ou {{Lien|langue=es|fr=Fernando Charry Lara}}, qui lui édita en 1961 ''{{Lang|es|El papel del coro}}'', une anthologie poétique. Il voyagea dans d'autres pays d'[[Amérique latine]], où il entreprit d'écrire son premier roman, ''{{Lang|es|Dos días de septiembre}}''<ref name="dosdias" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Dos días de septiembre|éditeur=[[Seix Barral]]|année=1962|pages totales=226|isbn=978-84-322-0071-7}}</ref> (livre traduit en français sous le nom ''Deux jours de septembre''<ref name="deuxjours" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Deux jours de septembre|éditeur=les Éditeurs français réunis|année=1966|pages totales=349}}</ref>), qui reçut le [[prix Biblioteca Breve]] de la part de sa propre maison d'édition, et dont l'un des membres du jury fut [[Josep Maria Castellet]], l'auteur de la célèbre anthologie [[Nueve novísimos poetas españoles]]. Il s'agit clairement d'un roman de réalisme social, dans lequel sont contées les inégalités qui existent dans un village vigneron andalou entre les riches propriétaires terriens et les humbles travailleurs. Cependant, ce qui différencie cette œuvre de celles de ce genre de son époque, c'est que Bonald s'intéresse plus pour les petites anecdotes de la fresque formée par le peuple présentée avec différentes techniques narratives, et qu'il va jusqu'à utiliser les monologues intérieurs et sans ponctuation, dans une œuvre apparemment réaliste<ref name="epdlp" />.
Peu après il déménagea à [[Bogota]] pour enseigner la littérature espagnole et les sciences humaines à l'Université nationale de Colombie. Il fit rapidement connaissance avec les membres du groupe colombien de la revue ''[[Mito (revue)|Mito]]'', tels que {{Lien|langue=es|fr=Jorge Gaitán Durán}}, [[Gabriel García Márquez]], {{Lien|langue=es|fr=Eduardo Cote Lamus}}, [[Hernando Valencia Goelkel]], {{Lien|langue=es|fr=Pedro Gómez Valderrama}} ou {{Lien|langue=es|fr=Fernando Charry Lara}}, qui lui édita en 1961 ''{{Lang|es|El papel del coro}}'', une anthologie poétique. Il voyagea dans d'autres pays d'[[Amérique latine]], où il entreprit d'écrire son premier roman, ''{{Lang|es|Dos días de septiembre}}''<ref name="dosdias" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Dos días de septiembre|éditeur=[[Seix Barral]]|année=1962|pages totales=226|isbn=978-84-322-0071-7}}.</ref> (livre traduit en français sous le nom ''Deux jours de septembre''<ref name="deuxjours" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Deux jours de septembre|éditeur=les Éditeurs français réunis|année=1966|pages totales=349}}.</ref>), qui reçut le [[prix Biblioteca Breve]] de la part de sa propre maison d'édition, et dont l'un des membres du jury fut [[Josep Maria Castellet]], l'auteur de la célèbre anthologie [[Nueve novísimos poetas españoles]]. Il s'agit clairement d'un roman de réalisme social, dans lequel sont contées les inégalités qui existent dans un village vigneron andalou entre les riches propriétaires terriens et les humbles travailleurs. Cependant, ce qui différencie cette œuvre de celles de ce genre de son époque, c'est que Bonald s'intéresse plus pour les petites anecdotes de la fresque formée par le peuple présentée avec différentes techniques narratives, et qu'il va jusqu'à utiliser les monologues intérieurs et sans ponctuation, dans une œuvre apparemment réaliste<ref name="epdlp" />.


Il revint un an plus tard en Espagne pour entreprendre divers travaux éditoriaux, mais il perdit quelque peu l'intérêt pour la littérature et il se concentra davantage sur des activités de [[Opposition au franquisme|lutte antifranquiste]]<ref>{{article|langue=es|titre=Caballero de “la exacerbación y la desgana”|url=https://elpais.com/cultura/2019/06/09/actualidad/1560101330_816257.html|périodique=El País|date=2019-06-09|consulté le=2019-06-10|issn=1134-6582|prénom=Juan|nom1=Cruz}}.</ref>. C'est alors qu'il reçut une amende et fut détenu pour avoir exercé des activités clandestines contre le [[régime franquiste]].
Il revint un an plus tard en Espagne pour entreprendre divers travaux éditoriaux, mais il perdit quelque peu l'intérêt pour la littérature et il se concentra davantage sur des activités de [[Opposition au franquisme|lutte antifranquiste]]<ref>{{article|langue=es|titre=Caballero de “la exacerbación y la desgana”|url=https://elpais.com/cultura/2019/06/09/actualidad/1560101330_816257.html|périodique=El País|date=2019-06-09|consulté le=2019-06-10|issn=1134-6582|prénom=Juan|nom1=Cruz}}.</ref>. C'est alors qu'il reçut une amende et fut détenu pour avoir exercé des activités clandestines contre le [[régime franquiste]].


Il publia quand même le recueil de poèmes ''{{Lang|es|Pliegos de cordel}}''<ref name="pliegos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Pliegos de cordel|éditeur=Barcelona : Literaturasa|année=1962|pages totales=85}}</ref> (ainsi qu'un livre de voyage, ''{{Lang|es|Cádiz, Jerez y los Puertos}}''<ref name="cadizjerez" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Cadiz, Jerez et "los puertos"|éditeur=Diffedit|année=|pages totales=52|isbn=}}</ref>) en 1963, mais il décida de se libérer de la pression politique en partant vivre à [[Cuba]] en 1965, pendant trois ans. Malgré la distance, il prit part à la commission organisatrice de l'hommage à Antonio Machado à [[Baeza]] en 1966 ; finalement cet hommage sera interdit par ordre gouvernemental. Il publia ''{{Lang|es|Narrativa cubana de la revolución}}''<ref name="cubana" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Narrativa cubana de la revolución|sous-titre=2da edición|éditeur=[[Alianza Editorial]]|année=1971|pages totales=258|isbn=978-84-206-1149-5}}</ref> en 1968. La même année, il est inclus dans l’''{{Lien|langue=es|fr=Antología de la nueva poesía española}}''<ref name="antonuevapoesia" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José|nom1=Batlló|titre=Antología de la Nueva Poesía Española|lieu=Barcelone|éditeur=El Bardo|année=1968}}.</ref>.
Il publia quand même le recueil de poèmes ''{{Lang|es|Pliegos de cordel}}''<ref name="pliegos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Pliegos de cordel|éditeur=Barcelona : Literaturasa|année=1962|pages totales=85}}.</ref> (ainsi qu'un livre de voyage, ''{{Lang|es|Cádiz, Jerez y los Puertos}}''<ref name="cadizjerez" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Cadiz, Jerez et "los puertos"|éditeur=Diffedit|année=|pages totales=52|isbn=}}.</ref>) en 1963, mais il décida de se libérer de la pression politique en partant vivre à [[Cuba]] en 1965, pendant trois ans. Malgré la distance, il prit part à la commission organisatrice de l'hommage à Antonio Machado à [[Baeza]] en 1966 ; finalement cet hommage sera interdit par ordre gouvernemental. Il publia ''{{Lang|es|Narrativa cubana de la revolución}}''<ref name="cubana" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Narrativa cubana de la revolución|sous-titre=2da edición|éditeur=[[Alianza Editorial]]|année=1971|pages totales=258|isbn=978-84-206-1149-5}}.</ref> en 1968. La même année, il est inclus dans l’''{{Lien|langue=es|fr=Antología de la nueva poesía española}}''<ref name="antonuevapoesia" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José|nom1=Batlló|titre=Antología de la Nueva Poesía Española|lieu=Barcelone|éditeur=El Bardo|année=1968}}.</ref>.


À son retour en Espagne en 1970 il est détenu puis emprisonné pendant un mois dans la prison de [[Madrid#Districts et quartiers de Madrid|Carabanchel]].
À son retour en Espagne en 1970 il est détenu puis emprisonné pendant un mois dans la prison de [[Carabanchel]].


La même année, il publia son premier recueil de poésie complète sous le nom de ''{{Lang|es|Vivir para contarlo}}''<ref name="vivir" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Vivir para contarlo|sous-titre=2da edición|éditeur=Editorial Seix Barral|année=1974|pages totales=280|isbn=978-84-322-0186-8}}</ref>. Poète et romancier, Caballero Bonald était en plus un investigateur du folklore espagnol et écrivit de précieuses monographies sur la musique populaire, notamment le [[flamenco]], et il dirigea entre 1964 et 1966 l'enregistrement de six disques regroupés sous le titre ''{{Lang|es|Archivo del cante flamenco}}'' qui immortalisent le chant de grands artistes souvent méconnus. Cet important travail discographique obtint le prix ''{{Lang|es|Premio Nacional del Disco}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/caballero_bonald.htm|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=biografiasyvidas.com|auteur=|année=|consulté le=03 octobre 2012}}</ref>. Vingt ans plus tard, Caballero Bonald réalisera une nouvelle anthologie intitulée ''{{Lang|es|Medio siglo de cante flamenco}}'' tout aussi réussie que la première.
La même année, il publia son premier recueil de poésie complète sous le nom de ''{{Lang|es|Vivir para contarlo}}''<ref name="vivir" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Vivir para contarlo|sous-titre=2da edición|éditeur=Editorial Seix Barral|année=1974|pages totales=280|isbn=978-84-322-0186-8}}.</ref>. Poète et romancier, Caballero Bonald était en plus un investigateur du folklore espagnol et écrivit de précieuses monographies sur la musique populaire, notamment le [[flamenco]], et il dirigea entre 1964 et 1966 l'enregistrement de six disques regroupés sous le titre ''{{Lang|es|Archivo del cante flamenco}}'' qui immortalisent le chant de grands artistes souvent méconnus. Cet important travail discographique obtint le prix ''{{Lang|es|Premio Nacional del Disco}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.biografiasyvidas.com/biografia/c/caballero_bonald.htm|titre=Fiche de José Manuel Caballero Bonald|site=biografiasyvidas.com|auteur=|année=|consulté le=03 octobre 2012}}.</ref>. Vingt ans plus tard, Caballero Bonald réalisera une nouvelle anthologie intitulée ''{{Lang|es|Medio siglo de cante flamenco}}'' tout aussi réussie que la première.


Avec ''{{Lang|es|Vivir para contarlo}}'', Caballero Bonald assuma une poésie symboliste et intimiste, dans laquelle on peut sentir un jeune homme qui n'est pas en conformité avec le monde, avec la situation sociale de son époque. Au travers d'un langage riche et très élaboré dans lequel se mélangent le baroque avec une apparence plus populaire et familière, il créa un monde personnel authentique régi par l'expérience artistique<ref name="epdlp" />.
Avec ''{{Lang|es|Vivir para contarlo}}'', Caballero Bonald assuma une poésie symboliste et intimiste, dans laquelle on peut sentir un jeune homme qui n'est pas en conformité avec le monde, avec la situation sociale de son époque. Au travers d'un langage riche et très élaboré dans lequel se mélangent le baroque avec une apparence plus populaire et familière, il créa un monde personnel authentique régi par l'expérience artistique<ref name="epdlp" />.
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[[Fichier:José Manuel Caballero Bonald.jpg|vignette|José Manuel Caballero Bonald]]En 1971, il diversifia un peu ses activités, et commença à travailler dans le Séminaire de [[Lexicographie]] de l'[[Académie royale espagnole]]<ref>{{es}} [http://www.rae.es/RAE/Noticias.nsf/Home?ReadForm Site Web officiel de l'Académie royale espagnole]</ref>, où il restera jusqu'en 1975. Dans le même temps, il fut également directeur littéraire de la maison d'édition ''{{Lien|langue=es|fr=Ediciones Júcar}}''. Par ailleurs, il donna des cours sur la narration dans plusieurs universités européennes et il assistait régulièrement à de nombreux symposiums littéraires internationaux, jusqu'en 1977.
[[Fichier:José Manuel Caballero Bonald.jpg|vignette|José Manuel Caballero Bonald]]En 1971, il diversifia un peu ses activités, et commença à travailler dans le Séminaire de [[Lexicographie]] de l'[[Académie royale espagnole]]<ref>{{es}} [http://www.rae.es/RAE/Noticias.nsf/Home?ReadForm Site Web officiel de l'Académie royale espagnole]</ref>, où il restera jusqu'en 1975. Dans le même temps, il fut également directeur littéraire de la maison d'édition ''{{Lien|langue=es|fr=Ediciones Júcar}}''. Par ailleurs, il donna des cours sur la narration dans plusieurs universités européennes et il assistait régulièrement à de nombreux symposiums littéraires internationaux, jusqu'en 1977.


En 1974, il publia son roman ''{{Lang|es|Ágata ojo de gato}}''<ref name="ojodegato" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Ágata ojo de gato|sous-titre=2da edición|éditeur=Barral Editores|année=1975|pages totales=370|isbn=978-84-211-0320-3}}</ref>, et en fut récompensé avec le prix ''{{Lang|es|Premio Barral}}'' (que José Manuel Caballero Bonald refusera) et le [[Premio de la Crítica de narrativa castellana]]. Cette œuvre, également située en Andalousie, fut conçue comme une allégorie et s'éloignait de toute démarche historique réaliste : le merveilleux et la distanciation spacio-temporelle la situent près du réalisme magique<ref name="epdlp" />.
En 1974, il publia son roman ''{{Lang|es|Ágata ojo de gato}}''<ref name="ojodegato" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Ágata ojo de gato|sous-titre=2da edición|éditeur=Barral Editores|année=1975|pages totales=370|isbn=978-84-211-0320-3}}.</ref>, et en fut récompensé avec le prix ''{{Lang|es|Premio Barral}}'' (que José Manuel Caballero Bonald refusera) et le [[Premio de la Crítica de narrativa castellana]]. Cette œuvre, également située en Andalousie, fut conçue comme une allégorie et s'éloignait de toute démarche historique réaliste : le merveilleux et la distanciation spacio-temporelle la situent près du réalisme magique<ref name="epdlp" />.


Il exerça comme professeur de littérature espagnole contemporaine dans le Centre d'études hispaniques du [[Bryn Mawr College]] de 1974 à 1978. En 1975, il publia l'essai ''{{Lang|es|Luces y sombras del flamenco}}''<ref name="lusombraflam" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Luces y sombras del flamenco|éditeur=Editorial Lumen|année=1975|pages totales=144|isbn=978-84-264-2019-0}}</ref>.
Il exerça comme professeur de littérature espagnole contemporaine dans le Centre d'études hispaniques du [[Bryn Mawr College]] de 1974 à 1978. En 1975, il publia l'essai ''{{Lang|es|Luces y sombras del flamenco}}''<ref name="lusombraflam" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Luces y sombras del flamenco|éditeur=Editorial Lumen|année=1975|pages totales=144|isbn=978-84-264-2019-0}}.</ref>.


Cette année-là, il reprit ses activités politiques en intervenant dans la constitution de la {{Lien|langue=es|fr=Junta Democrática de España}}, un organisme d'opposition au [[franquisme]], ce qui lui valut d'être jugé par le {{Lien|langue=es|fr=Tribunal de Orden Público}}, une instance judiciaire se spécialisant dans la répression des conduites anti-franquistes. Il voyagea alors de nouveau à Cuba. Après avoir participé à de nombreux cycles et congrès internationaux, il séjourna un moment à Sanlúcar de Barrameda, où il obtint le diplôme de [[Patron d'embarcation]].
Cette année-là, il reprit ses activités politiques en intervenant dans la constitution de la [[Junta Democrática de España]], un organisme d'opposition au [[franquisme]], ce qui lui valut d'être jugé par le {{Lien|langue=es|fr=Tribunal de Orden Público}}, une instance judiciaire se spécialisant dans la répression des conduites anti-franquistes. Il voyagea alors de nouveau à Cuba. Après avoir participé à de nombreux cycles et congrès internationaux, il séjourna un moment à Sanlúcar de Barrameda, où il obtint le diplôme de [[Patron d'embarcation]].


En 1977, il obtint un nouveau prix ''{{Lang|es|Premio de la Crítica}}'' pour ''{{Lang|es|Descrédito del héroe}}''<ref name="discredito" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Descrédito del héroe|éditeur=Editorial Lumen|année=1977|pages totales=110|isbn=978-84-264-2724-3}}</ref>, qui témoigne de la diversité de ses engagements : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>Entre dos luces, entre dos
En 1977, il obtint un nouveau prix ''{{Lang|es|Premio de la Crítica}}'' pour ''{{Lang|es|Descrédito del héroe}}''<ref name="discredito" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Descrédito del héroe|éditeur=Editorial Lumen|année=1977|pages totales=110|isbn=978-84-264-2724-3}}.</ref>, qui témoigne de la diversité de ses engagements : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>Entre dos luces, entre dos
historias, entre
historias, entre
dos filos permanezco,
dos filos permanezco,
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En 1978, il fut nommé président du [[PEN club]] espagnol, poste duquel il démissionnera deux ans plus tard. Le {{Lien|langue=es|fr=Centro Dramático Nacional}} mit en scène sa version de ''{{Lang|es|Abre el ojo}}'', de [[Francisco de Rojas Zorrilla]]. Il publia l'anthologie ''{{Lang|es|Poesía, 1951-1977}}'' et reçu le prix ''{{Lang|es|Premio Fundación Pablo Iglesias}}''<ref>{{es}} [http://www.fpabloiglesias.es/ Site Web de la fondation Pablo Iglesias]</ref>, une institution culturelle espagnole destinée à promouvoir le socialisme.
En 1978, il fut nommé président du [[PEN club]] espagnol, poste duquel il démissionnera deux ans plus tard. Le {{Lien|langue=es|fr=Centro Dramático Nacional}} mit en scène sa version de ''{{Lang|es|Abre el ojo}}'', de [[Francisco de Rojas Zorrilla]]. Il publia l'anthologie ''{{Lang|es|Poesía, 1951-1977}}'' et reçu le prix ''{{Lang|es|Premio Fundación Pablo Iglesias}}''<ref>{{es}} [http://www.fpabloiglesias.es/ Site Web de la fondation Pablo Iglesias]</ref>, une institution culturelle espagnole destinée à promouvoir le socialisme.


Entre 1980 et 1988, il publia les recueils de poèmes ''{{Lang|es|Breviario del vino}}''<ref name="breviario" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Breviario del vino|éditeur=Editor José Esteban|année=1980|pages totales=136|isbn=978-84-85869-01-5}}</ref> et ''{{Lang|es|Laberinto de fortuna}}''<ref name="laberinto" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Laberinto de fortuna|éditeur=Editor Laia|année=1984|pages totales=112|isbn=978-84-7222-411-7}}</ref>, les romans ''{{Lang|es|Toda la noche oyeron pasar pájaros}}''<ref name="pasarparajos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Toda la noche oyeron pasar pájaros|sous-titre=8e ed.|éditeur=Editorial Planeta|année=1986|pages totales=320|isbn=978-84-320-5543-0}}</ref> (prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Ateneo de Sevilla}}), ''{{Lang|es|De la sierra al mar de Cádiz}}''<ref name="viajecadiz" group="B">{{Lien web|langue=es|url=http://www.eco-viajes.com/blogs/letras-viajeras/cadiz-grazalema-ecoviajes-blog-viajero-turismo-rural-naturaleza-manuel-rico-jerez-bodegas-sierra-sanlucar/|titre=Cádiz, de la sierra a la mar con Caballero Bonald / Manuel|site=eco-viajes.com|auteur=Manuel Rico Rego|année=2012|consulté le=29 septembre 2012}}, une chronique de voyage basée sur la critique du livre de José Manuel Caballero Bonald ''{{Lang|es|De la sierra al mar de Cádiz}}''.</ref> et ''{{Lang|es|En la casa del padre}}''<ref name="casapadre" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=En la casa del padre|éditeur=Plaza & Janés Editores|année=1988|pages totales=256|isbn=978-84-01-80727-5}}</ref> (prix ''{{Lang|es|Plaza y Janés}}'' en 1988) - lors desquels il continuait à expérimenter avec le langage dans environnement andalous -, le roman illustré ''{{Lang|es|Los personajes de Fajardo}}''<ref name="fajardo" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Los personajes de Fajardo|éditeur=Cabildo Insular de Tenerife|année=1986|pages totales=120|isbn=978-84-505-3627-0}}</ref>, se chargea de l'édition d'une anthologie de [[Luis de Góngora]]<ref name="gongora" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Luis|nom1=de Góngora y Argote|titre=Poesía. Selección|éditeur=Taurus Ediciones|année=1982|pages totales=232|isbn=978-84-306-4112-3}}</ref> et publia sa propre anthologie ''{{Lang|es|Selección natural}}''<ref name="natural" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Selección natural|éditeur=[[Cátedra|Ediciones Cátedra]]|année=1983|pages totales=256|isbn=978-84-376-0383-4}}</ref>. Il alla plusieurs fois aux [[États-Unis]] où il intervenait notamment dans plusieurs universités.
Entre 1980 et 1988, il publia les recueils de poèmes ''{{Lang|es|Breviario del vino}}''<ref name="breviario" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Breviario del vino|éditeur=Editor José Esteban|année=1980|pages totales=136|isbn=978-84-85869-01-5}}.</ref> et ''{{Lang|es|Laberinto de fortuna}}''<ref name="laberinto" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Laberinto de fortuna|éditeur=Editor Laia|année=1984|pages totales=112|isbn=978-84-7222-411-7}}.</ref>, les romans ''{{Lang|es|Toda la noche oyeron pasar pájaros}}''<ref name="pasarparajos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Toda la noche oyeron pasar pájaros|sous-titre=8e ed.|éditeur=Editorial Planeta|année=1986|pages totales=320|isbn=978-84-320-5543-0}}.</ref> (prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Ateneo de Sevilla}}), ''{{Lang|es|De la sierra al mar de Cádiz}}''<ref name="viajecadiz" group="B">{{Lien web|langue=es|url=http://www.eco-viajes.com/blogs/letras-viajeras/cadiz-grazalema-ecoviajes-blog-viajero-turismo-rural-naturaleza-manuel-rico-jerez-bodegas-sierra-sanlucar/|titre=Cádiz, de la sierra a la mar con Caballero Bonald / Manuel|site=eco-viajes.com|auteur=Manuel Rico Rego|année=2012|consulté le=29 septembre 2012}}, une chronique de voyage basée sur la critique du livre de José Manuel Caballero Bonald ''{{Lang|es|De la sierra al mar de Cádiz}}''.</ref> et ''{{Lang|es|En la casa del padre}}''<ref name="casapadre" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=En la casa del padre|éditeur=Plaza & Janés Editores|année=1988|pages totales=256|isbn=978-84-01-80727-5}}.</ref> (prix ''{{Lang|es|Plaza y Janés}}'' en 1988) - lors desquels il continuait à expérimenter avec le langage dans environnement andalous -, le roman illustré ''{{Lang|es|Los personajes de Fajardo}}''<ref name="fajardo" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Los personajes de Fajardo|éditeur=Cabildo Insular de Tenerife|année=1986|pages totales=120|isbn=978-84-505-3627-0}}.</ref>, se chargea de l'édition d'une anthologie de [[Luis de Góngora]]<ref name="gongora" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Luis|nom1=de Góngora y Argote|titre=Poesía. Selección|éditeur=Taurus Ediciones|année=1982|pages totales=232|isbn=978-84-306-4112-3}}.</ref> et publia sa propre anthologie ''{{Lang|es|Selección natural}}''<ref name="natural" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Selección natural|éditeur=[[Cátedra|Ediciones Cátedra]]|année=1983|pages totales=256|isbn=978-84-376-0383-4}}.</ref>. Il alla plusieurs fois aux [[États-Unis]] où il intervenait notamment dans plusieurs universités.


=== Reconnaissance et legs ===
=== Reconnaissance et legs ===
[[Fichier:Fundacion Caballero Bonald Edificio Sede Jerez.jpg|vignette|Siège de la Fondation Caballero Bonald.]]
[[Fichier:Fundacion Caballero Bonald Edificio Sede Jerez.jpg|vignette|Siège de la Fondation Caballero Bonald.]]
En 1989, une place<ref>[https://maps.google.es/maps?q=Plaza+Caballero+Bonald,+Jerez+de+la+Frontera&hl=en&ie=UTF8&sll=36.605806,-5.975206&sspn=0.636091,1.234589&oq=Calle+Caballero+Bonald&t=h&hnear=Plaza+Caballero+Bonald,+11595+Jerez+de+la+Frontera,+C%C3%A1diz,+Andaluc%C3%ADa&z=16 Plaza Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera, sur GoogleMaps.com]</ref> et un collège<ref>{{es}} [http://www.todoeduca.com/centros/cadiz/jerezdelafrontera/josemanuelcaballerobonald.html Collège José Manuel Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera]</ref>{{,}}<ref name="lainformacion">{{Lien web|langue=es|url=http://noticias.lainformacion.com/noticias/caballero-bonald-celebra-los-25-anos-del-instituto-que-lleva-su-nombre_pOpRcYd7NTnbsFMaJReAg3/|titre=Article ''Caballero Bonald celebra los 25 años del instituto que lleva su nombre''|site=lainformacion.com|auteur=|année=2011|consulté le=30 septembre 2012|archiveurl=https://web.archive.org/web/20151220020244/http://noticias.lainformacion.com/noticias/caballero-bonald-celebra-los-25-anos-del-instituto-que-lleva-su-nombre_pOpRcYd7NTnbsFMaJReAg3/|archivedate=20 décembre 2015|brisé le=}}</ref> qui portent son nom à Jerez de la Frontera, ainsi qu'une bibliothèque municipale à Marbella<ref>{{es}} [http://www.marbella.es/directorio/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=20&sobi2Id=1579&Itemid=244 Fiche de la bibliothèque Caballero Bonald dans le répertoire de la ville de Marbella]</ref>.
En 1989, une place<ref>[https://maps.google.es/maps?q=Plaza+Caballero+Bonald,+Jerez+de+la+Frontera&hl=en&ie=UTF8&sll=36.605806,-5.975206&sspn=0.636091,1.234589&oq=Calle+Caballero+Bonald&t=h&hnear=Plaza+Caballero+Bonald,+11595+Jerez+de+la+Frontera,+C%C3%A1diz,+Andaluc%C3%ADa&z=16 Plaza Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera, sur GoogleMaps.com]</ref> et un collège<ref>{{es}} [http://www.todoeduca.com/centros/cadiz/jerezdelafrontera/josemanuelcaballerobonald.html Collège José Manuel Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera]</ref>{{,}}<ref name="lainformacion">{{Lien web|langue=es|url=http://noticias.lainformacion.com/noticias/caballero-bonald-celebra-los-25-anos-del-instituto-que-lleva-su-nombre_pOpRcYd7NTnbsFMaJReAg3/|titre=Article ''Caballero Bonald celebra los 25 años del instituto que lleva su nombre''|site=lainformacion.com|auteur=|année=2011|consulté le=30 septembre 2012|archiveurl=https://web.archive.org/web/20151220020244/http://noticias.lainformacion.com/noticias/caballero-bonald-celebra-los-25-anos-del-instituto-que-lleva-su-nombre_pOpRcYd7NTnbsFMaJReAg3/|archivedate=20 décembre 2015|brisé le=}}.</ref> qui portent son nom à Jerez de la Frontera, ainsi qu'une bibliothèque municipale à Marbella<ref>{{es}} [http://www.marbella.es/directorio/index.php?option=com_sobi2&sobi2Task=sobi2Details&catid=20&sobi2Id=1579&Itemid=244 Fiche de la bibliothèque Caballero Bonald dans le répertoire de la ville de Marbella]</ref>.


Il publia en 1989 l'anthologie poétique ''{{Lang|es|Doble vida}}''<ref name="doblevidaanto" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Doble vida|sous-titre=Antología poética|éditeur=[[Alianza Editorial]]|année=1989|pages totales=176|isbn=978-84-206-0383-4}}</ref>, le livre ''Andalousie''<ref name="andalousie" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Andalousie|éditeur=Lunwerg|année=2000|pages totales=224|isbn=978-84-7782-705-4}}</ref> et ''{{Lang|es|Sevilla en tiempos de Cervantes}}''<ref name="sevillacervantes" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Sevilla en tiempos de Cervantes|éditeur=Editorial Planeta|année=1991|pages totales=192|isbn=978-84-320-4914-9}}</ref>. En 1993 apparut son roman ''{{Lang|es|Campo de Agramante}}''<ref name="agramante" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Campo de Agramante|éditeur=[[Anagrama|Editorial Anagrama]]|année=1992|pages totales=304|isbn=978-84-339-0940-4}}</ref> pour lequel il reçut le prix ''{{Lang|es|Premio de Andalucía de Letras}}''. Il fut nommé membre correspondant de l'Académie Nord-américaine de la Langue Espagnole.
Il publia en 1989 l'anthologie poétique ''{{Lang|es|Doble vida}}''<ref name="doblevidaanto" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Doble vida|sous-titre=Antología poética|éditeur=[[Alianza Editorial]]|année=1989|pages totales=176|isbn=978-84-206-0383-4}}.</ref>, le livre ''Andalousie''<ref name="andalousie" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Andalousie|éditeur=Lunwerg|année=2000|pages totales=224|isbn=978-84-7782-705-4}}.</ref> et ''{{Lang|es|Sevilla en tiempos de Cervantes}}''<ref name="sevillacervantes" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Sevilla en tiempos de Cervantes|éditeur=Editorial Planeta|année=1991|pages totales=192|isbn=978-84-320-4914-9}}.</ref>. En 1993 apparut son roman ''{{Lang|es|Campo de Agramante}}''<ref name="agramante" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Campo de Agramante|éditeur=[[Anagrama|Editorial Anagrama]]|année=1992|pages totales=304|isbn=978-84-339-0940-4}}.</ref> pour lequel il reçut le prix ''{{Lang|es|Premio de Andalucía de Letras}}''. Il fut nommé membre correspondant de l'Académie Nord-américaine de la Langue Espagnole.
La {{Lien|langue=es|fr=Compañía Nacional de Teatro Clásico}} présenta sa version du ''{{Lien|langue=es|fr=Don Gil de las calzas verdes}}'' de [[Tirso de Molina]]. La mairie de Sanlúcar de Barrameda lui dédia une rue<ref>[https://maps.google.es/maps?q=Calle+de+Jos%C3%A9+Manuel+Caballero+bonald,+Sanl%C3%BAcar+de+Barrameda&hl=en&ie=UTF8&hnear=Calle+de+Jos%C3%A9+Manuel+Caballero+Bonald,+11540+Sanl%C3%BAcar+de+Barrameda,+C%C3%A1diz,+Andaluc%C3%ADa&gl=es&t=h&z=16 Calle José Manuel Caballero Bonald à Sanlúcar de Barrameda, sur GoogleMaps.com]</ref>.
La {{Lien|langue=es|fr=Compañía Nacional de Teatro Clásico}} présenta sa version du ''{{Lien|langue=es|fr=Don Gil de las calzas verdes}}'' de [[Tirso de Molina]]. La mairie de Sanlúcar de Barrameda lui dédia une rue<ref>[https://maps.google.es/maps?q=Calle+de+Jos%C3%A9+Manuel+Caballero+bonald,+Sanl%C3%BAcar+de+Barrameda&hl=en&ie=UTF8&hnear=Calle+de+Jos%C3%A9+Manuel+Caballero+Bonald,+11540+Sanl%C3%BAcar+de+Barrameda,+C%C3%A1diz,+Andaluc%C3%ADa&gl=es&t=h&z=16 Calle José Manuel Caballero Bonald à Sanlúcar de Barrameda, sur GoogleMaps.com]</ref>.


En 1995 il publia ''{{Lang|es|Tiempo de guerras perdidas}}''<ref name="guerrasperdidas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Tiempo de guerras perdidas|sous-titre=la novela de la memoria I|éditeur=[[Anagrama|Editorial Anagrama]]|année=1995|pages totales=368|isbn=978-84-339-0990-9}}</ref>, le premier tome de ses mémoires, puis l'anthologie poétique ''{{Lang|es|El imposible oficio de escribir}}''<ref name="oficioescribir" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=El imposible oficio de escribir|éditeur=Prensa Universitaria (Palma de Mallorca)|année=1997|isbn=978-84-86876-13-5}}</ref> en 1997. Il résidait la plupart du temps à Montijo, près du [[Parc national de Doñana]]. La mairie de Jérez créa la Fondation Caballero Bonald<ref>{{es}} [http://www.fcbonald.com Site Web de la Fondation Caballero Bonald]</ref>, et il fut nommé ''{{Lang|es|Hijo Predilecto de Andalucía}}'' (traduisible par « enfant chéri d'Andalousie »). La compagnie d'[[Antonio Gades]] sortit son adaptation pour ballet de [[Fuenteovejuna]], de [[Lope de Vega]], et il publia les recueils de poèmes ''{{Lang|es|Diario de Argónida}}''<ref name="argonida" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Diario de Argónida|éditeur=[[Tusquets Editores]]|année=1997|pages totales=160|isbn=978-84-8310-562-7}}</ref> et ''{{Lang|es|Poesía amatoria}}''<ref name="amatoria" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Poesía amatoria|éditeur=Editorial Renacimiento|année=1999|pages totales=208|isbn=978-84-89371-76-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=B3b_L-VydQAC&printsec=frontcover}}</ref>, avant de publier la sélection de textes ''{{Lang|es|Copias del natural}}''. Il écrivit en 2001 la deuxième partie de ses mémoires avec ''{{Lang|es|La costumbre de vivir}}''<ref name="costumbre" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La costumbre de vivir|éditeur=Ediciones Alfaguara|année=2001|pages totales=600|isbn=978-84-204-4299-0}}</ref>, puis l'année suivante le livre de proses ''{{Lang|es|Mar adentro}}''<ref name="maradentro" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Mar adentro|éditeur=Ediciones Temas de hoy|année=2002|pages totales=208|isbn=978-84-8460-184-5}}</ref> et une étude appelée ''{{Lang|es|José de Espronceda}}''.
En 1995 il publia ''{{Lang|es|Tiempo de guerras perdidas}}''<ref name="guerrasperdidas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Tiempo de guerras perdidas|sous-titre=la novela de la memoria I|éditeur=[[Anagrama|Editorial Anagrama]]|année=1995|pages totales=368|isbn=978-84-339-0990-9}}.</ref>, le premier tome de ses mémoires, puis l'anthologie poétique ''{{Lang|es|El imposible oficio de escribir}}''<ref name="oficioescribir" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=El imposible oficio de escribir|éditeur=Prensa Universitaria (Palma de Mallorca)|année=1997|isbn=978-84-86876-13-5}}.</ref> en 1997. Il résidait la plupart du temps à Montijo, près du [[Parc national de Doñana]]. La mairie de Jérez créa la Fondation Caballero Bonald<ref>{{es}} [http://www.fcbonald.com Site Web de la Fondation Caballero Bonald]</ref>, et il fut nommé ''{{Lang| es |[[Hijo Predilecto de Andalucía]]}}'' (traduisible par « enfant chéri d'Andalousie »). La compagnie d'[[Antonio Gades]] sortit son adaptation pour ballet de [[Fuenteovejuna]], de [[Lope de Vega]], et il publia les recueils de poèmes ''{{Lang|es|Diario de Argónida}}''<ref name="argonida" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Diario de Argónida|éditeur=[[Tusquets Editores]]|année=1997|pages totales=160|isbn=978-84-8310-562-7}}.</ref> et ''{{Lang|es|Poesía amatoria}}''<ref name="amatoria" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Poesía amatoria|éditeur=Editorial Renacimiento|année=1999|pages totales=208|isbn=978-84-89371-76-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=B3b_L-VydQAC&printsec=frontcover}}.</ref>, avant de publier la sélection de textes ''{{Lang|es|Copias del natural}}''. Il écrivit en 2001 la deuxième partie de ses mémoires avec ''{{Lang|es|La costumbre de vivir}}''<ref name="costumbre" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La costumbre de vivir|éditeur=Ediciones Alfaguara|année=2001|pages totales=600|isbn=978-84-204-4299-0}}.</ref>, puis l'année suivante le livre de proses ''{{Lang|es|Mar adentro}}''<ref name="maradentro" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Mar adentro|éditeur=Ediciones Temas de hoy|année=2002|pages totales=208|isbn=978-84-8460-184-5}}.</ref> et une étude appelée ''{{Lang|es|José de Espronceda}}''.


En 2001, la Fondation Caballero Bonald publia le premier numéro de sa revue littéraire ''{{Lang|es|Campo de Agramante}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.fcbonald.com/index.php?id=86#c307|titre=Liste et détail des publications de la revue littéraire de la Fondation Caballero Bonald ''Campo de Agramante''|site=fcbonald.com|auteur=|année=|consulté le=09 octobre 2012}}</ref>.
En 2001, la Fondation Caballero Bonald publia le premier numéro de sa revue littéraire ''{{Lang|es|Campo de Agramante}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.fcbonald.com/index.php?id=86#c307|titre=Liste et détail des publications de la revue littéraire de la Fondation Caballero Bonald ''Campo de Agramante''|site=fcbonald.com|auteur=|année=|consulté le=09 octobre 2012}}.</ref>.


En 2003 il écrivit les scénarios des 250 chapitres de la série documentaire ''{{Lien|langue=es|fr=Andalucía es de cine}}'' pour la chaîne de télévision [[Radio y Televisión de Andalucía]]. Il publia son ''{{Lang|es|Antología personal}}''<ref name="antoperso" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Antología personal|éditeur=Visor Libros|année=2003|pages totales=75|isbn=978-84-7522-916-4}}</ref> et l'accompagna d'un CD de poèmes qu'il récite lui-même. L'année suivante il publia son œuvre poétique complète, ''{{Lang|es|Somos el tiempo que nos queda}}''<ref name="somosqueda" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Somos el tiempo que nos queda|sous-titre=Obra Poética Completa|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2004|pages totales=544|isbn=978-84-322-0880-5}}</ref>, traduite en français sous le nom de ''Survivre''<ref name="survivre" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Survivre|sous-titre=anthologie|lieu=Parids|éditeur=M. Solal|année=2004|pages totales=59|isbn=2-910796-16-7|isbn2=2-910796-16-7}}</ref>.
En 2003 il écrivit les scénarios des 250 chapitres de la série documentaire ''{{Lien|langue=es|fr=Andalucía es de cine}}'' pour la chaîne de télévision [[Radio y Televisión de Andalucía]]. Il publia son ''{{Lang|es|Antología personal}}''<ref name="antoperso" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Antología personal|éditeur=Visor Libros|année=2003|pages totales=75|isbn=978-84-7522-916-4}}.</ref> et l'accompagna d'un CD de poèmes qu'il récite lui-même. L'année suivante il publia son œuvre poétique complète, ''{{Lang|es|Somos el tiempo que nos queda}}''<ref name="somosqueda" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Somos el tiempo que nos queda|sous-titre=Obra Poética Completa|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2004|pages totales=544|isbn=978-84-322-0880-5}}.</ref>, traduite en français sous le nom de ''Survivre''<ref name="survivre" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Survivre|sous-titre=anthologie|lieu=Parids|éditeur=M. Solal|année=2004|pages totales=59|isbn=2-910796-16-7|isbn2=2-910796-16-7}}.</ref>.


En 2004 il fut nommé [[Docteur honoris causa]]<ref>{{es}} [http://www.uca.es/es/nuestra-universidad/honoris-causa/jose-manuel-caballero-bonald Fiche de José Manuel Caballero Bonald comme membre Honoris Causa de l'Université de Cadix]</ref> par l'[[Université de Cadix]] et reçut le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Reina Sofía de Poesía Iberoamericana}}.
En 2004 il fut nommé [[Docteur honoris causa]]<ref>{{es}} [http://www.uca.es/es/nuestra-universidad/honoris-causa/jose-manuel-caballero-bonald Fiche de José Manuel Caballero Bonald comme membre Honoris Causa de l'Université de Cadix]</ref> par l'[[Université de Cadix]] et reçut le prix {{Lien|langue=es|fr=Premio Reina Sofía de Poesía Iberoamericana}}.
En 2005 il publia l'anthologie poétique ''{{Lang|es|Años y libros}}''<ref name="anoslibros" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Años y libros|éditeur=Patrimonio Nacional. Servicio de Publicaciones|année=2005|pages totales=296|isbn=978-84-7120-378-6}}</ref>, une sélection qui fut élaborée par Caballero Bonald et par María Josefa Ramis Cabot et introduite par Luis García Jambrina, ainsi que le recueil de poèmes ''{{Lang|es|Manual de infractores}}''<ref name="manualinf" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Manual de infractores|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2005|pages totales=144|isbn=978-84-322-0893-5}}</ref> (distingué par le prix ''{{Lang|es|Premio Internacional Terenci Moix}}'' au meilleur livre 2005<ref name="diariocordobapremio">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariocordoba.com/noticias/cultura/caballero-bonald-berlanga-y-matute-premios-terenci-moix_245324.html|titre=Article ''Caballero Bonald, Berlanga y Matute, Premios Terenci Moix''|site=diariocordoba.com|auteur=EFE|année=2006|consulté le=30 septembre 2012}}</ref> ainsi que le [[Prix national de Poésie (Espagne)|Prix national de Poésie]]<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://cultura.elpais.com/cultura/2006/10/03/actualidad/1159826401_850215.html|titre=Caballero Bonald gana el Premio Nacional de Poesía|site=elpais.com|auteur=EFE|année=2006|consulté le=28/09/2013}}</ref>). Il fut récompensé pour l'ensemble de son œuvre en recevant le [[Prix national des Lettres espagnoles]]<ref name="elmundopremio">{{Lien web|langue=es|url=http://www.elmundo.es/elmundo/2005/11/24/cultura/1132838930.html|titre=''Caballero Bonald, Premio Nacional de las Letras''|site=elmundo.es|auteur=EFE|année=2005|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>{{,}}<ref name="elpaispremio">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2005/11/25/cultura/1132873202_850215.html|titre=Entretien de José Manuel Caballero Bonald : ''Para mí, el estilo es fundamental'' à l'occasion de la réception du Prix national des Lettres espagnoles|site=elpais.com|auteur=Juan Cruz|année=2005|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>.
En 2005 il publia l'anthologie poétique ''{{Lang|es|Años y libros}}''<ref name="anoslibros" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Años y libros|éditeur=Patrimonio Nacional. Servicio de Publicaciones|année=2005|pages totales=296|isbn=978-84-7120-378-6}}.</ref>, une sélection qui fut élaborée par Caballero Bonald et par María Josefa Ramis Cabot et introduite par Luis García Jambrina, ainsi que le recueil de poèmes ''{{Lang|es|Manual de infractores}}''<ref name="manualinf" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Manual de infractores|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2005|pages totales=144|isbn=978-84-322-0893-5}}.</ref> (distingué par le prix ''{{Lang|es|Premio Internacional Terenci Moix}}'' au meilleur livre 2005<ref name="diariocordobapremio">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariocordoba.com/noticias/cultura/caballero-bonald-berlanga-y-matute-premios-terenci-moix_245324.html|titre=Article ''Caballero Bonald, Berlanga y Matute, Premios Terenci Moix''|site=diariocordoba.com|auteur=EFE|année=2006|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref> ainsi que le [[Prix national de Poésie (Espagne)|Prix national de Poésie]]<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://cultura.elpais.com/cultura/2006/10/03/actualidad/1159826401_850215.html|titre=Caballero Bonald gana el Premio Nacional de Poesía|site=elpais.com|auteur=EFE|année=2006|consulté le=28/09/2013}}.</ref>). Il fut récompensé pour l'ensemble de son œuvre en recevant le [[Prix national des Lettres espagnoles]]<ref name="elmundopremio">{{Lien web|langue=es|url=http://www.elmundo.es/elmundo/2005/11/24/cultura/1132838930.html|titre=''Caballero Bonald, Premio Nacional de las Letras''|site=elmundo.es|auteur=EFE|année=2005|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="elpaispremio">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2005/11/25/cultura/1132873202_850215.html|titre=Entretien de José Manuel Caballero Bonald : ''Para mí, el estilo es fundamental'' à l'occasion de la réception du Prix national des Lettres espagnoles|site=elpais.com|auteur=Juan Cruz|année=2005|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>.


En 2007, après une nouvelle édition chez Seix Barral de sa poésie complète ''{{Lang|es|Somos el tiempo que nos queda (1952-2005)}}'', il publia chez Galaxia Gutenberg une anthologie du nom de ''{{Lang|lt|Summa Vitae}}''<ref name="summavitae" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Summa Vitae|sous-titre=antología poética (1952-2005)|lieu=Barcelone|éditeur=Círculo de Lectores, Galaxia Gutenberg|année=2007|pages totales=340|isbn=978-84-672-2512-9}}</ref> (dont le prologue est assumé par {{Lien|langue=es|fr=Jenaro Talens}}), très [[intimiste]] : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>[...]
En 2007, après une nouvelle édition chez Seix Barral de sa poésie complète ''{{Lang|es|Somos el tiempo que nos queda (1952-2005)}}'', il publia chez Galaxia Gutenberg une anthologie du nom de ''{{Lang|lt|Summa Vitae}}''<ref name="summavitae" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Summa Vitae|sous-titre=antología poética (1952-2005)|lieu=Barcelone|éditeur=Círculo de Lectores, Galaxia Gutenberg|année=2007|pages totales=340|isbn=978-84-672-2512-9}}.</ref> (dont le prologue est assumé par {{Lien|langue=es|fr=Jenaro Talens}}), très [[intimiste]] : {{Citation bilingue bloc|lang=es|<poem>[...]
Cosas así de simples y soberbias.
Cosas así de simples y soberbias.
Pero de todo eso
Pero de todo eso
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Nada sino una sombra
Nada sino una sombra
cruzándose en la noche con mi sombra.</poem>|[...]<br />Des choses aussi simples et prétentieuses que cela.<br />Mais de tout cela<br />de quoi m'importe<br />évoquer, préserver, après d'aussi inconstantes<br />comparutions de l'oubli?<br /><br />Rien si ce n'est une ombre<br />qui croise de nuit mon ombre.|José Manuel Caballero Bonald|Summa Vitae}}En 2008, Pablo Méndez publia une sélection des poèmes de José Manuel Caballero Bonald appelée ''{{Lang|es|Casa junto al mar}}''<ref name="casajuntomar" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Casa junto al mar|éditeur=Ediciones Vitruvio|année=2008|pages totales=126|isbn=978-84-96830-64-6}}</ref>.
cruzándose en la noche con mi sombra.</poem>|[...]<br />Des choses aussi simples et prétentieuses que cela.<br />Mais de tout cela<br />de quoi m'importe<br />évoquer, préserver, après d'aussi inconstantes<br />comparutions de l'oubli?<br /><br />Rien si ce n'est une ombre<br />qui croise de nuit mon ombre.|José Manuel Caballero Bonald|Summa Vitae}}En 2008, Pablo Méndez publia une sélection des poèmes de José Manuel Caballero Bonald appelée ''{{Lang|es|Casa junto al mar}}''<ref name="casajuntomar" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Casa junto al mar|éditeur=Ediciones Vitruvio|année=2008|pages totales=126|isbn=978-84-96830-64-6}}.</ref>.


En 2009, Seix Barral publia ''{{Lang|es|La noche no tiene paredes}}''<ref name="notieneparedes" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La noche no tiene paredes|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2009|pages totales=160|isbn=978-84-322-0911-6}}</ref>, qui est composé de 103 poèmes dans lesquels il revendique l'incertitude, car, selon lui « celui qui ne doute pas, celui qui est sûr de tout, il est ce qu'il y a de plus proche à un imbécile »<ref name="imbecil">{{Lien web|langue=es|url=http://www.elmundo.es/elmundo/2009/04/14/cultura/1239706435.html|titre=Entretien ''Caballero Bonald: « El que no tiene dudas es lo más parecido a un imbécil »''|site=elmundo.es|auteur=Ana Mendoza|année=2009|consulté le=30 septembre 2012}}</ref> ; il reçut le {{Lien|langue=es|trad=Premio Internacional de Poesía Federico García Lorca|fr=Prix international de poésie Federico García Lorca|texte=prix international de poésie Federico García Lorca}}<ref name="elpaispremio2">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2009/10/10/cultura/1255125605_850215.html|titre=Article ''Caballero Bonald gana el García Lorca de Poesía''|site=elpais.com|auteur=Fernando Valverde|année=2009|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>.
En 2009, Seix Barral publia ''{{Lang|es|La noche no tiene paredes}}''<ref name="notieneparedes" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La noche no tiene paredes|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2009|pages totales=160|isbn=978-84-322-0911-6}}.</ref>, qui est composé de 103 poèmes dans lesquels il revendique l'incertitude, car, selon lui « celui qui ne doute pas, celui qui est sûr de tout, il est ce qu'il y a de plus proche à un imbécile »<ref name="imbecil">{{Lien web|langue=es|url=http://www.elmundo.es/elmundo/2009/04/14/cultura/1239706435.html|titre=Entretien ''Caballero Bonald: « El que no tiene dudas es lo más parecido a un imbécil »''|site=elmundo.es|auteur=Ana Mendoza|année=2009|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref> ; il reçut le [[prix international de poésie Federico García Lorca]]<ref name="elpaispremio2">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2009/10/10/cultura/1255125605_850215.html|titre=Article ''Caballero Bonald gana el García Lorca de Poesía''|site=elpais.com|auteur=Fernando Valverde|année=2009|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>.


En 2010 fut publié un volume complet de ses mémoires ''{{Lang|es|Tiempo de guerras perdidas}}'' et ''{{Lang|es|La costumbre de vivir}}'' appelé ''{{Lang|es|La novela de la memoria}}''<ref name="novelamemoria" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La novela de la memoria|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2010|pages totales=928|isbn=978-84-322-1277-2}}</ref>.
En 2010 fut publié un volume complet de ses mémoires ''{{Lang|es|Tiempo de guerras perdidas}}'' et ''{{Lang|es|La costumbre de vivir}}'' appelé ''{{Lang|es|La novela de la memoria}}''<ref name="novelamemoria" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La novela de la memoria|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2010|pages totales=928|isbn=978-84-322-1277-2}}.</ref>.


En 2011, il publia l'anthologie ''{{Lang|es|Ruido de muchas aguas}}''<ref name="ruidoaguas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Ruido de muchas aguas|lieu=Madrid|éditeur=Visor libros|année=2011|pages totales=186|isbn=978-84-9895-062-5}}</ref>, où l'un des thèmes fondamentaux de Caballero Bonald, la nuit, est particulièrement mis en évidence<ref name="diariodejerez">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/914187/yo/no/sabria/escribir/ni/siquiera/vivir/si/estuviera/seguro/todo.html|titre=Article ''Yo no sabría escribir, ni siquiera vivir, si estuviera seguro de todo'' sur l'anthologie ''Ruido de muchas aguas''|site=diariodejerez.es|auteur=Ana Mendoza|année=2011|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>.
En 2011, il publia l'anthologie ''{{Lang|es|Ruido de muchas aguas}}''<ref name="ruidoaguas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Ruido de muchas aguas|lieu=Madrid|éditeur=Visor libros|année=2011|pages totales=186|isbn=978-84-9895-062-5}}.</ref>, où l'un des thèmes fondamentaux de Caballero Bonald, la nuit, est particulièrement mis en évidence<ref name="diariodejerez">{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/914187/yo/no/sabria/escribir/ni/siquiera/vivir/si/estuviera/seguro/todo.html|titre=Article ''Yo no sabría escribir, ni siquiera vivir, si estuviera seguro de todo'' sur l'anthologie ''Ruido de muchas aguas''|site=diariodejerez.es|auteur=Ana Mendoza|année=2011|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>.


En 2012, il publia son recueil de poèmes ''{{Lang|es|Entreguerras o De la naturaleza de las cosas}}''<ref name="entreguerras" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Entreguerras o De la naturaleza de las cosas|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2012|pages totales=224|isbn=978-84-322-1407-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0OmTAgAAQBAJ&printsec=frontcover}}</ref>, un livre formé d'un seul poème d'environ trois mille vers, irrationaliste et autobiographique, qui dépeint la vie et l'œuvre de son auteur, et qui est, selon l'auteur, « testamentaire<ref name="diariodejerez2" /> » car il déclara qu'à la suite de ce livre il n'écrirait plus<ref name="poematotal">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2012/01/07/babelia/1325898735_850215.html|titre=Article ''El poema total'' sur ''Entreguerras''|site=elpais.com|auteur=Javier Rodríguez Marcos|année=2012|consulté le=30 septembre 2012}}</ref>.
En 2012, il publia son recueil de poèmes ''{{Lang|es|Entreguerras o De la naturaleza de las cosas}}''<ref name="entreguerras" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Entreguerras o De la naturaleza de las cosas|lieu=Barcelone|éditeur=Editorial Seix Barral|année=2012|pages totales=224|isbn=978-84-322-1407-3|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=0OmTAgAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref>, un livre formé d'un seul poème d'environ trois mille vers, irrationaliste et autobiographique, qui dépeint la vie et l'œuvre de son auteur, et qui est, selon l'auteur, « testamentaire<ref name="diariodejerez2" /> » car il déclara qu'à la suite de ce livre il n'écrirait plus<ref name="poematotal">{{Lien web|langue=es|url=http://elpais.com/diario/2012/01/07/babelia/1325898735_850215.html|titre=Article ''El poema total'' sur ''Entreguerras''|site=elpais.com|auteur=Javier Rodríguez Marcos|année=2012|consulté le=30 septembre 2012}}.</ref>.


En 2016 est publié le disque-livre ''{{Lang|es|Jerez canta a Caballero Bonald}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=https://loscaminosdelcante.com/2017/01/16/programa-presentamos-el-disco-libro-jerez-canta-a-caballero-bonald-1/|titre=Presentamos el disco libro “Jerez canta a Caballero Bonald”|consulté le=2017-01-19|site=Los Caminos del Cante}}.</ref>.
En 2016 est publié le disque-livre ''{{Lang|es|Jerez canta a Caballero Bonald}}''<ref>{{Lien web|langue=es|url=https://loscaminosdelcante.com/2017/01/16/programa-presentamos-el-disco-libro-jerez-canta-a-caballero-bonald-1/|titre=Presentamos el disco libro “Jerez canta a Caballero Bonald”|consulté le=2017-01-19|site=Los Caminos del Cante}}.</ref>.
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La [[ONCE]] lui consacre l'image de l'un de ses coupons en 2017<ref>{{Lien web|langue=es|titre=Caballero Bonald admite una “extraña satisfacción” por aparecer en el cupón|url=http://www.diariodejerez.es/jerez/Caballero-Bonald-extrana-satisfaccion-aparecer_0_1189681652.html|consulté le=11 novembre 2017|site=Diario de Jerez}}.</ref>.
La [[ONCE]] lui consacre l'image de l'un de ses coupons en 2017<ref>{{Lien web|langue=es|titre=Caballero Bonald admite una “extraña satisfacción” por aparecer en el cupón|url=http://www.diariodejerez.es/jerez/Caballero-Bonald-extrana-satisfaccion-aparecer_0_1189681652.html|consulté le=11 novembre 2017|site=Diario de Jerez}}.</ref>.


{{citation bloc|Avec ma poésie, je souhaite simplement donner leur cohérence à mes actions morales, me libérer de mes tares éducatives, donner de la puissance pour mon propre compte au sens du plus immédiat témoignage de la réalité, cerner avec la mémoire la servitude des faits vécus<ref group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Antonio|nom1=Hernández Ramírez|titre=Una promoción desheredada, la poética del 50|éditeur=Zero|année=1978|pages totales=336|isbn=978-84-317-0454-4}}</ref>.}}
{{citation bloc|Avec ma poésie, je souhaite simplement donner leur cohérence à mes actions morales, me libérer de mes tares éducatives, donner de la puissance pour mon propre compte au sens du plus immédiat témoignage de la réalité, cerner avec la mémoire la servitude des faits vécus<ref group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Antonio|nom1=Hernández Ramírez|titre=Una promoción desheredada, la poética del 50|éditeur=Zero|année=1978|pages totales=336|isbn=978-84-317-0454-4}}.</ref>.}}


=== Retraite ===
=== Retraite ===
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* ''Somos el tiempo que nos queda''<ref name="somosqueda" group="B" /> ([[2004]]){{commentaire biblio|''Survivre''<ref name="survivre" group="B" /> ([[2007]])}}
* ''Somos el tiempo que nos queda''<ref name="somosqueda" group="B" /> ([[2004]]){{commentaire biblio|''Survivre''<ref name="survivre" group="B" /> ([[2007]])}}
* ''Años y libros''<ref name="anoslibros" group="B" /> ([[2004]])
* ''Años y libros''<ref name="anoslibros" group="B" /> ([[2004]])
* ''Paz con aceite''<ref name="pazaceite" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Felix de Cárdenas, Pedro Tabernero de la Linde|titre=Paz con aceite|éditeur=Grupo Pandora|année=2005|pages totales=48|isbn=978-84-934247-5-6}}</ref> ([[2005]])
* ''Paz con aceite''<ref name="pazaceite" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Felix de Cárdenas, Pedro Tabernero de la Linde|titre=Paz con aceite|éditeur=Grupo Pandora|année=2005|pages totales=48|isbn=978-84-934247-5-6}}.</ref> ([[2005]])
* ''Summa vitae''<ref name="summavitae" group="B" /> ([[2007]])
* ''Summa vitae''<ref name="summavitae" group="B" /> ([[2007]])
* ''Casa junto al mar''<ref name="casajuntomar" group="B" /> ([[2008]])
* ''Casa junto al mar''<ref name="casajuntomar" group="B" /> ([[2008]])
* ''Estrategia del débil''<ref name="estrategiadebil" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Estrategia del débil|éditeur=Ayuntamiento de Granada|année=2010|pages totales=302|isbn=978-84-92776-07-8}}</ref> ([[2010]])
* ''Estrategia del débil''<ref name="estrategiadebil" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Estrategia del débil|éditeur=Ayuntamiento de Granada|année=2010|pages totales=302|isbn=978-84-92776-07-8}}.</ref> ([[2010]])
* ''Ruido de muchas aguas''<ref name="ruidoaguas" group="B" /> ([[2011]])
* ''Ruido de muchas aguas''<ref name="ruidoaguas" group="B" /> ([[2011]])
* ''Sombras le avisaron'' ([[2013]])
* ''Material del deseo'' (2013)
* ''Material del deseo'' (2013)
* ''Marcas y soliloquios'' (2013)
* ''Marcas y soliloquios'' (2013)
* ''Un sustantivo mundo'' (2017)
* ''Vivo allí donde estuve''(2013)
* ''Quién sino tú'' (2013)
* ''Un sustantivo mundo'' ([[2017]])


=== Romans ===
=== Romans ===
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=== Essais et articles ===
=== Essais et articles ===
* ''El cante andaluz'' ([[1953]])
* ''El cante andaluz'' ([[1953]])
* ''El baile andaluz''<ref name="baile" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La danse andalouse|éditeur=Noguer Ediciones|année=|isbn=978-84-279-8276-5}}</ref> ([[1957]]){{Commentaire biblio|''La danse andalouse'', traduit de l'espagnol par [[Félicien Baudry]], Noguer, 1957.}}
* ''El baile andaluz''<ref name="baile" group="B">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=La danse andalouse|éditeur=Noguer Ediciones|année=|isbn=978-84-279-8276-5}}.</ref> ([[1957]]){{Commentaire biblio|''La danse andalouse'', traduit de l'espagnol par [[Félicien Baudry]], Noguer, 1957.}}
* ''Cádiz, Jerez y los puertos''<ref name="cadizjerez" group="B" /> ([[1963]])
* ''Cádiz, Jerez y los puertos''<ref name="cadizjerez" group="B" /> ([[1963]])
* ''Lo que sabemos del vino''<ref name="sabemosvino" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Lo que sabemos del vino|éditeur=Gregorio del Toro|année=1967|pages totales=68|isbn=978-84-312-0064-0}}</ref> ([[1967]])
* ''Lo que sabemos del vino''<ref name="sabemosvino" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Lo que sabemos del vino|éditeur=Gregorio del Toro|année=1967|pages totales=68|isbn=978-84-312-0064-0}}.</ref> ([[1967]])
* ''Narrativa cubana de la revolución''<ref name="cubana" group="B" /> ([[1968]])
* ''Narrativa cubana de la revolución''<ref name="cubana" group="B" /> ([[1968]])
* ''Luces y sombras del flamenco''<ref name="lusombraflam" group="B" /> ([[1975]])
* ''Luces y sombras del flamenco''<ref name="lusombraflam" group="B" /> ([[1975]])
* ''Cuixart''<ref name="cuixart" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Cuixart|éditeur=Ediciones Rayuela|année=1977|pages totales=272|isbn=978-84-85253-15-9}}</ref> ([[1977]])
* ''Cuixart''<ref name="cuixart" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Cuixart|éditeur=Ediciones Rayuela|année=1977|pages totales=272|isbn=978-84-85253-15-9}}.</ref> ([[1977]])
* ''Breviario del vino''<ref name="breviario" group="B" /> ([[1980]])
* ''Breviario del vino''<ref name="breviario" group="B" /> ([[1980]])
* ''Luis de Góngora: poesía''<ref name="gongora" group="B" /> ([[1982]])
* ''Luis de Góngora: poesía''<ref name="gongora" group="B" /> ([[1982]])
* ''De la sierra al mar de Cádiz''<ref group="B" name="viajecadiz" /> ([[1988]])
* ''De la sierra al mar de Cádiz''<ref group="B" name="viajecadiz" /> ([[1988]])
* ''Andalucía''<ref name="andalucia" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Andalucía|sous-titre=(español-francés)|éditeur=Lunwerg|année=1989|pages totales=200|isbn=978-84-7782-072-7}}</ref> ([[1989]]){{Commentaire biblio|''Andalousie''<ref name="andalousie" group="B" />}}
* ''Andalucía''<ref name="andalucia" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Andalucía|sous-titre=(español-francés)|éditeur=Lunwerg|année=1989|pages totales=200|isbn=978-84-7782-072-7}}.</ref> ([[1989]]){{Commentaire biblio|''Andalousie''<ref name="andalousie" group="B" />}}
* ''Botero: la corrida''<ref name="botero" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Botero|sous-titre=la corrida|éditeur=Lerner & Lerner|année=1989|pages totales=300|isbn=978-84-87438-01-1}}</ref> ([[1990]])
* ''Botero: la corrida''<ref name="botero" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Botero|sous-titre=la corrida|éditeur=Lerner & Lerner|année=1989|pages totales=300|isbn=978-84-87438-01-1}}.</ref> ([[1990]])
* ''Sevilla en tiempos de Cervantes''<ref name="sevillacervantes" group="B" /> ([[1991]])
* ''Sevilla en tiempos de Cervantes''<ref name="sevillacervantes" group="B" /> ([[1991]])
* ''España: fiestas y ritos''<ref name="fiestaritos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=España|sous-titre=fiestas y ritos|éditeur=Lunwerg|année=1992|pages totales=276|isbn=978-84-7782-228-8}}</ref> ([[1992]])
* ''España: fiestas y ritos''<ref name="fiestaritos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=España|sous-titre=fiestas y ritos|éditeur=Lunwerg|année=1992|pages totales=276|isbn=978-84-7782-228-8}}.</ref> ([[1992]])
* ''Cádiz, sierra de luz''<ref name="cadizsierra" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Ramón León|titre=Cádiz, sierra de luz|éditeur=Surcos de Luz|année=1996|pages totales=159|isbn=978-84-87957-03-1}}</ref> ([[1996]])
* ''Cádiz, sierra de luz''<ref name="cadizsierra" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Ramón León|titre=Cádiz, sierra de luz|éditeur=Surcos de Luz|année=1996|pages totales=159|isbn=978-84-87957-03-1}}.</ref> ([[1996]])
* ''Copias del natural'' ([[1999]])
* ''Copias del natural'' ([[1999]])
* ''Mar adentro''<ref name="maradentro" group="B" /> ([[2002]])
* ''Mar adentro''<ref name="maradentro" group="B" /> ([[2002]])
* ''José de Espronceda'' ([[2002]])
* ''José de Espronceda'' ([[2002]])
* ''Miguel de Cervantes. Poesía'' ([[2005]])
* ''Miguel de Cervantes. Poesía'' ([[2005]])
* ''La ruta de la campiña''<ref name="rutacampo" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Vicente Rojo Almarán|titre=La ruta de la campiña|éditeur=Grupo Pandora|année=2005|pages totales=88|isbn=978-84-934247-0-1}}</ref> ([[2005]])
* ''La ruta de la campiña''<ref name="rutacampo" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Vicente Rojo Almarán|titre=La ruta de la campiña|éditeur=Grupo Pandora|année=2005|pages totales=88|isbn=978-84-934247-0-1}}.</ref> ([[2005]])
* ''La luz de Cádiz en la pintura de Cortés''<ref name="cadizpintura" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Antonio Agudo, Francisco Calvo Serraller|titre=La luz de Cádiz en la pintura de Cortés|éditeur=Cajasol|année=2005|pages totales=88|isbn=978-84-934247-0-1}}</ref> ([[2005]])
* ''La luz de Cádiz en la pintura de Cortés''<ref name="cadizpintura" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel Caballero Bonald,|nom1=Antonio Agudo, Francisco Calvo Serraller|titre=La luz de Cádiz en la pintura de Cortés|éditeur=Cajasol|année=2005|pages totales=88|isbn=978-84-934247-0-1}}.</ref> ([[2005]])
* ''Encuentros con la poesía''<ref name="encuentros" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Encuentros con la poesía|éditeur=Ayuntamiento de Montilla|année=2006|pages totales=86|isbn=978-84-89619-95-1}}</ref> ([[2006]])
* ''Encuentros con la poesía''<ref name="encuentros" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Encuentros con la poesía|éditeur=Ayuntamiento de Montilla|année=2006|pages totales=86|isbn=978-84-89619-95-1}}.</ref> ([[2006]])
* ''Copias rescatadas del natural''<ref name="copiasrescatadas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Copias rescatadas del natural|éditeur=Editorial Atrio|année=2006|pages totales=270|isbn=978-84-96101-46-3}}</ref> ([[2006]])
* ''Copias rescatadas del natural''<ref name="copiasrescatadas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Copias rescatadas del natural|éditeur=Editorial Atrio|année=2006|pages totales=270|isbn=978-84-96101-46-3}}.</ref> ([[2006]])
* ''Relecturas. Prosas reunidas (1956-2005)''<ref name="relecturas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Relecturas. Prosas reunidas (1956-2005)|éditeur=Diputación Provincial de Cádiz. Fundación Provincial de Cultura|année=2006|pages totales=3 vol.|isbn=978-84-95174-68-0}}</ref> ([[2006]])
* ''Relecturas. Prosas reunidas (1956-2005)''<ref name="relecturas" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Relecturas. Prosas reunidas (1956-2005)|éditeur=Diputación Provincial de Cádiz. Fundación Provincial de Cultura|année=2006|pages totales=3 vol.|isbn=978-84-95174-68-0}}.</ref> ([[2006]])
* ''Un Madrid literario''<ref name="madridliterario" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Un Madrid literario|éditeur=Centro Cultural del Conde Duque|année=2009|pages totales=24|isbn=978-84-96102-25-5}}</ref> ([[2009]])
* ''Un Madrid literario''<ref name="madridliterario" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Un Madrid literario|éditeur=Centro Cultural del Conde Duque|année=2009|pages totales=24|isbn=978-84-96102-25-5}}.</ref> ([[2009]])
* ''Osuna : historia y cultura''<ref name="osuna" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Osuna|sous-titre=historia y cultura|lieu=Madrid|éditeur=Grupo Pandora|année=2009|pages totales=395|isbn=978-84-9895-034-2}}</ref> ([[2009]])
* ''Osuna : historia y cultura''<ref name="osuna" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=José Manuel|nom1=Caballero Bonald|titre=Osuna|sous-titre=historia y cultura|lieu=Madrid|éditeur=Grupo Pandora|année=2009|pages totales=395|isbn=978-84-9895-034-2}}.</ref> ([[2009]])
* ''Oficio de lector'', série d'articles et conférences sur des écrivains<ref>{{es}} [http://www.reporterosjerez.com/2013/02/11/caballero-bonald-desgrana-su-oficio-de-lector/ « Caballero Bonald desgrana su ''Oficio de lector'' »], sur ''reporterosjerez.com''.</ref> ([[2013]])


=== Discographie ===
=== Discographie ===
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=== Autres ===
=== Autres ===
* ''Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo : caricatura lírica, 1914-1940''<ref name="tresmundos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Juan Ramón|nom1=Jiménez|titre=Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo|sous-titre=caricatura lírica, 1914-1940|éditeur=Visor Libros|année=2009|pages totales=76|isbn=978-84-936034-9-6}}, texte préparé par Javier Blasco et Francisco Díaz de Castro ; Tri, ordonnance et révision de Francisco Silvera ; prologue de José Manuel Caballero Bonald</ref>, de Juan Ramón Jiménez (prologue de José Manuel Caballero Bonald, [[2009]])
* ''Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo : caricatura lírica, 1914-1940''<ref name="tresmundos" group="B">{{Ouvrage|langue=es|prénom1=Juan Ramón|nom1=Jiménez|titre=Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo|sous-titre=caricatura lírica, 1914-1940|éditeur=Visor Libros|année=2009|pages totales=76|isbn=978-84-936034-9-6}}, texte préparé par Javier Blasco et Francisco Díaz de Castro ; Tri, ordonnance et révision de Francisco Silvera ; prologue de José Manuel Caballero Bonald</ref>, de Juan Ramón Jiménez (prologue de José Manuel Caballero Bonald, [[2009]])
* ''{{Lang|es|¡Tierra!}}'': José Manuel Caballero Bonald est l'auteur des paroles de cet album d'[[El Lebrijano]]<ref>{{es}} [http://elpais.com/diario/1989/07/20/cultura/616888806_850215.html « El Lebrijano canta a América con textos de Caballero Bonald »] sur ''[[El País]]''. Consulté le 5 mai 2015.</ref>.
* ''{{Lang|es|¡Tierra!}}'': José Manuel Caballero Bonald est l'auteur des paroles de cet album d'[[El Lebrijano]]<ref>{{es}} [http://elpais.com/diario/1989/07/20/cultura/616888806_850215.html « El Lebrijano canta a América con textos de Caballero Bonald »] sur ''[[El País]]''. Consulté le 5 mai 2015.</ref>.


== Prix ==
== Prix ==
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* Premio Internacional [[Terenci Moix]]<ref name="diariocordobapremio" /> ([[2005]])
* Premio Internacional [[Terenci Moix]]<ref name="diariocordobapremio" /> ([[2005]])
* [[Prix national de Poésie (Espagne)|Prix national de Poésie]] ([[2006]])
* [[Prix national de Poésie (Espagne)|Prix national de Poésie]] ([[2006]])
* {{Lien|langue=es|trad=Premio Internacional de Poesía Federico García Lorca|fr=Prix international de poésie Federico García Lorca|texte=Prix international de poésie Federico García Lorca}}<ref name="elpaispremio2" /> ([[2009]])
* [[Prix international de poésie Federico García Lorca]]<ref name="elpaispremio2" /> ([[2009]])
* {{Lien|langue=es|fr=Premio ABC Cultural & Ámbito Cultural}}<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.cervantes.es/bibliotecas_documentacion_espanol/creadores/caballero_bonald_jose_manuel_premios.htm|titre=José Manuel Caballero Bonald. Premios|site=cervantes.es|auteur=|année=2013|consulté le=28/09/2013}}</ref> ([[2010]])
* {{Lien|langue=es|fr=Premio ABC Cultural & Ámbito Cultural}}<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.cervantes.es/bibliotecas_documentacion_espanol/creadores/caballero_bonald_jose_manuel_premios.htm|titre=José Manuel Caballero Bonald. Premios|site=cervantes.es|auteur=|année=2013|consulté le=28/09/2013}}.</ref> ([[2010]])
* [[Prix Cervantes]] ([[2012 en littérature|2012]])
* [[Prix Cervantes]] ([[2012 en littérature|2012]])
* Prix Obra de Arte Total 2015 de l'Asociación Wagneriana<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/2148192/bonald/premio/obra/arte/total/la/asociacion/wagneriana.html|titre=Bonald, premio Obra de Arte Total de la Asociación Wagneriana|site=diariodejerez.es|année=2015|consulté le=9 novembre 2015}}.</ref>
* Prix Obra de Arte Total 2015 de l'Asociación Wagneriana<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/2148192/bonald/premio/obra/arte/total/la/asociacion/wagneriana.html|titre=Bonald, premio Obra de Arte Total de la Asociación Wagneriana|site=diariodejerez.es|année=2015|consulté le=9 novembre 2015}}.</ref>
* Prix Francisco Umbral du livre de l'année 2016<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/2215941/caballero/bonald/consigue/premio/francisco/umbral/libro/ano.html|titre=Caballero Bonald consigue el premio Francisco Umbral al Libro del Año|site=diariodejerez.es|année=2016|consulté le=15 février 2016}}.</ref>
* Prix Francisco Umbral du livre de l'année 2016<ref>{{Lien web|langue=es|url=http://www.diariodejerez.es/article/ocio/2215941/caballero/bonald/consigue/premio/francisco/umbral/libro/ano.html|titre=Caballero Bonald consigue el premio Francisco Umbral al Libro del Año|site=diariodejerez.es|année=2016|consulté le=15 février 2016}}.</ref>
* Prix Andalucía de la Crítica en poesía 2016<ref>[http://www.diariodejerez.es/article/delibros/2239264/caballero/bonald/navarro/y/lopez/barrios/premios/andalucia/la/critica.html « Caballero Bonald, Justo Navarro y López Barrios, Premios Andalucía de la Crítica en poesía, narrativa y relato »] sur ''diariodejerez.es''.</ref>
* Prix Andalucía de la Crítica en poesía 2016<ref>[http://www.diariodejerez.es/article/delibros/2239264/caballero/bonald/navarro/y/lopez/barrios/premios/andalucia/la/critica.html « Caballero Bonald, Justo Navarro y López Barrios, Premios Andalucía de la Crítica en poesía, narrativa y relato »] sur ''diariodejerez.es''.</ref>


== Notes et références ==
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=== Bibliographie de Caballero Bonald ===
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=== Références ===
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== Annexes ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=Christine|nom1=Arkinsall|titre=Un estudio de la obra poética de Francisco Brines, José Angel Valente y José Manuel Caballero Bonald|lieu=Amsterdam/Atlanta (Ga.)|éditeur=Rodopi|année=1993|pages totales=187|isbn=90-5183-494-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=wF70KoVfZQYC&printsec=frontcover}} ; une étude d'œuvres poétiques de plusieurs auteurs, dont José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=Christine|nom1=Arkinsall|titre=Un estudio de la obra poética de Francisco Brines, José Angel Valente y José Manuel Caballero Bonald|lieu=Amsterdam/Atlanta (Ga.)|éditeur=Rodopi|année=1993|pages totales=187|isbn=90-5183-494-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=wF70KoVfZQYC&printsec=frontcover}} ; étude d'œuvres poétiques de plusieurs auteurs, dont José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=María José|nom1=Flores|titre=La obra poética de Caballero Bonald y sus variantes|lieu=Mérida, Espagne|éditeur=ed. Regional de Extramadura|année=1999|pages totales=381|isbn=84-7671-514-5}} ; une étude consacrée à l'œuvre poétique de José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=María José|nom1=Flores|titre=La obra poética de Caballero Bonald y sus variantes|lieu=Mérida, Espagne|éditeur=ed. Regional de Extramadura|année=1999|pages totales=381|isbn=84-7671-514-5}} ; étude consacrée à l'œuvre poétique de José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=it|prénom1=Giovanna|nom1=Fiordaliso|titre=Autobiografie spagnole contemporanee|sous-titre=Josep Maria Castellet, José Manuel Caballero Bonald, Soledad Puértolas e Rosa Montero|lieu=Pise|éditeur=Ed. ETS|année=2008|pages totales=170|isbn=978-88-467-2325-3}}; une étude sur plusieurs auteurs contemporains espagnols, dont José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=it|prénom1=Giovanna|nom1=Fiordaliso|titre=Autobiografie spagnole contemporanee|sous-titre=Josep Maria Castellet, José Manuel Caballero Bonald, Soledad Puértolas e Rosa Montero|lieu=Pise|éditeur=Ed. ETS|année=2008|pages totales=170|isbn=978-88-467-2325-3}} ; étude sur plusieurs auteurs contemporains espagnols, dont José Manuel Caballero Bonald.
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=Antonio Francisco|nom1=Pedrós-Gascón|titre=Regresos a Argónida en 33 entrevistas|lieu=Saragosse|éditeur=Prensas universitarias de Zaragoza|année=2011|pages totales=367|isbn=978-84-15274-27-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=OuzZAwAAQBAJ&printsec=frontcover}} ; un livre qui contient des entretiens, des biographies et des histoires.
* {{ouvrage|langue=es|prénom1=Julio|nom1= Neira|titre=Memorial de disidencias. Vida y obra de José Manuel Caballero Bonald|lieu=Séville|éditeur= Fundación José Manuel Lara|année=2014|pages totales= 622}} ; biographie autorisée.
* {{Ouvrage|langue=es|prénom1=Antonio Francisco|nom1=Pedrós-Gascón|titre=Regresos a Argónida en 33 entrevistas|lieu=Saragosse|éditeur=Prensas universitarias de Zaragoza|année=2011|pages totales=367|isbn=978-84-15274-27-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=OuzZAwAAQBAJ&printsec=frontcover}} ; contient des entretiens, des biographies et des histoires.


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* {{Lien web|langue=es|url=http://www.abelardocano.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=8145:jose-manuel-caballero-bonald&Itemid=588&tmpl=component&print=1|titre=Brève présentation de José Manuel Caballero Bonald dans laquelle lui-même explique son rapport avec la poésie et la littérature ; sélection de poèmes de J.M. Caballero Bonald|site=abelardocano.com|auteur=Abelardo Cano|année=2008|consulté le=03 octobre 2012}}


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José Manuel Caballero Bonald
Description de cette image, également commentée ci-après
José Manuel Caballero Bonald en 2012.
Nom de naissance José Manuel Caballero Bonald
Naissance
Jerez de la Frontera, Drapeau de l'Espagne Espagne
Décès (à 94 ans)
Madrid
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Castillan
Mouvement Génération de 50
Genres

José Manuel Caballero Bonald (né à Jerez de la Frontera le et mort à Madrid le [1]) est un poète et écrivain espagnol. Militant anti-franquiste, il appartient au groupe poétique de la génération de 50, aux côtés de José Ángel Valente, José Agustín Goytisolo et Jaime Gil de Biedma, entre autres. Sa façon d'utiliser le langage et le lexique très soigneusement, ainsi que le style baroque caractérisent son œuvre. Caballero Bonald est un écrivain d'une très grande qualité littéraire, et il demeure un modèle de ce que fut l'évolution littéraire d'après-guerre[2]. Ses incursions dans la poésie, le roman, le théâtre et l'essai comptent plus de quarante œuvres.

Son œuvre a été couronnée par le Prix national des Lettres espagnoles en 2005 et par le Prix Cervantes en 2012.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

De père cubain (Plácido Caballero) et de mère d’ascendance aristocratique française (Julie Bonald, de la famille du vicomte Louis de Bonald), il naquit et fut élevé à Jerez de la Frontera, dans la calle Caballeros[3].

Il commença ses études en 1936, dans le Colegio de los Marianistas de Jerez. Cette même année éclata la guerre Civile Espagnole, ce qui l'obligea à vivre quelque temps entre la Sierra de Cadix et Sanlúcar de Barrameda. C'est à cette époque que Caballero Bonald commença à s'intéresser à la littérature, au travers d'heures consacrées à la lecture d'auteurs étrangers comme Robert Stevenson, Jack London, Herman Melville et Emilio Salgari, ou espagnols comme José de Espronceda, entre autres[4]. La littérature d'aventures et surtout celles qui mettent en scène la mer le fascinaient et le fascinent encore. Il déclara d'ailleurs « La mer exerce sur moi une fascination très spéciale, pour tout ce qu'elle représente : la liberté absolue, et aussi l'aventure. Je crois que je suis devenu écrivain parce que je suis un aventurier frustré. » Cette étape de lecture fut fondamentale dans son développement comme écrivain, et il dit de lui-même qu'il fut un lecteur précoce et un écrivain tardif[5].

En 1944, il commença ses études de navigation à Cadix, où il écrivit ses premiers poèmes. C'est ainsi qu'il fit la connaissance des membres du groupe de la revue Platero (aujourd'hui disparue, mais qui possède une anthologie[6]), tels que Fernando Quiñones (es), Pilar Paz Pasamar (es), Julio Mariscal Montes (es) ou José Luis Tejada (es).

Il fera son service militaire dans la Milice Navale Universitaire, en naviguant pendant plusieurs étés dans les eaux des Canaries, du Maroc et de Galice.

En 1949, il reprit ses études, cette fois en philosophie et lettres, à Séville. Comme à Cadix, il fréquenta le groupe local en nouant des relations avec les Cordouans de la revue Cántico[7], en particulier avec Pablo García Baena.

En 1950, il obtint le prix Premio de poesía Platero pour son poème Mendigo :

« 

[...]
Y volvía, cada tarde volvía
como si fuese una llaga que se acerca para doler,
que viene andando mientras muda de cuerpo,
y volvía a pesar de nuestra igualdad de desvalidos,
a pesar de que teníamos un mismo préstamo para vivir,
de que éramos casi tributarios de su humana intemperie.
[...]

 »

— José Manuel Caballero Bonald, Mendigo

« [...]
Et il revenait, chaque soir il revenait
Comme s'il était une plaie qui s'approche pour se faire mal,
qui vient en marchant tandis que son corps mue,
et il revenait malgré notre égalité de déshérité,
bien que nous avions le même prêt pour vivre,
et que nous étions pratiquement tributaires de son intempérie humaine.
[...] »

— Mendigo

Après avoir continué ses études de littérature à Madrid, il publia son premier livre de poésie, Las adivinaciones, pour lequel il reçut le prix Adonáis de Poésie en 1952.

Il publia ensuite les recueils de poésie Memorias de poco tiempo en 1954 et Anteo en 1956.

Activités et engagements[modifier | modifier le code]

Il devint secrétaire puis sous-directeur de la revue Papeles de Son Armadans. Il pratique ses premières activités clandestines par le biais de sa relation avec Dionisio Ridruejo. C'est ce dernier qui lui permit de réellement développer sa conscience politique : « J'ai partagé beaucoup de choses avec Dionisio... même la prison, en 64. C'est ainsi que je me suis lié à la lutte anti-franquiste[5]. » D'un point de vue moins politique, c'est accompagné de Jorge Oteiza qu'il se construisit une opinion critique sur la culture, les conventions et les académismes. Il participa avec lui a de nombreux colloques et développa pour lui une certaine admiration en disant de lui qu'il l'avait laissé « ébloui, plus que pour son œuvre artistique, pour sa critique de la culture, pour sa personnalité comme homme de culture » et affirma être son disciple[8].

Il alla vivre à Paris, mais revint six mois plus tard pour publier Las horas muertas en 1959, pour lequel il recevra le prix Premio Boscán (es) ainsi que le prix Premio de la Crítica de poesía castellana (es).

C'est à l'occasion du XXe anniversaire de la mort d'Antonio Machado célébré à Collioure en 1959 qu'il fit la connaissance de ceux qui deviendraient ses compagnons de la génération de 50, tels que José Agustín Goytisolo, Ángel González, José Ángel Valente, Jaime Gil de Biedma, Alfonso Costafreda (es), Carlos Barral, et où étaient également présents Pablo Picasso, André Malraux, Jean-Paul Sartre et François Mauriac, etc.[9]

À propos de la Génération de 50, il déclara : « Les générations sont... des évènements consécutifs de l'histoire linéaire de la littérature[5] », « Les similitudes en matière de conduites extra-littéraires étaient plus remarquables que les coïncidences relatives à la pratique littéraires : le militantisme anti-franquiste, la provenance familiale et universitaire, le goût pour le caractère nocturne, les pactes entre gentlemen, les habitudes culturelles, la tendance à une consommation considérable de boissons alcooliques. Nous savions très bien équilibrer les temps de la conspiration, ceux de la diversion et ceux de travailler sur des poétiques dont je crois comprendre qu'elles survivront longtemps à l'éphémère de la mode. Ce qui n'est pas du tout une caractéristique négligeable[10]. »

Peu après il déménagea à Bogota pour enseigner la littérature espagnole et les sciences humaines à l'Université nationale de Colombie. Il fit rapidement connaissance avec les membres du groupe colombien de la revue Mito, tels que Jorge Gaitán Durán (es), Gabriel García Márquez, Eduardo Cote Lamus (es), Hernando Valencia Goelkel, Pedro Gómez Valderrama (es) ou Fernando Charry Lara (es), qui lui édita en 1961 El papel del coro, une anthologie poétique. Il voyagea dans d'autres pays d'Amérique latine, où il entreprit d'écrire son premier roman, Dos días de septiembre[B 1] (livre traduit en français sous le nom Deux jours de septembre[B 2]), qui reçut le prix Biblioteca Breve de la part de sa propre maison d'édition, et dont l'un des membres du jury fut Josep Maria Castellet, l'auteur de la célèbre anthologie Nueve novísimos poetas españoles. Il s'agit clairement d'un roman de réalisme social, dans lequel sont contées les inégalités qui existent dans un village vigneron andalou entre les riches propriétaires terriens et les humbles travailleurs. Cependant, ce qui différencie cette œuvre de celles de ce genre de son époque, c'est que Bonald s'intéresse plus pour les petites anecdotes de la fresque formée par le peuple présentée avec différentes techniques narratives, et qu'il va jusqu'à utiliser les monologues intérieurs et sans ponctuation, dans une œuvre apparemment réaliste[2].

Il revint un an plus tard en Espagne pour entreprendre divers travaux éditoriaux, mais il perdit quelque peu l'intérêt pour la littérature et il se concentra davantage sur des activités de lutte antifranquiste[11]. C'est alors qu'il reçut une amende et fut détenu pour avoir exercé des activités clandestines contre le régime franquiste.

Il publia quand même le recueil de poèmes Pliegos de cordel[B 3] (ainsi qu'un livre de voyage, Cádiz, Jerez y los Puertos[B 4]) en 1963, mais il décida de se libérer de la pression politique en partant vivre à Cuba en 1965, pendant trois ans. Malgré la distance, il prit part à la commission organisatrice de l'hommage à Antonio Machado à Baeza en 1966 ; finalement cet hommage sera interdit par ordre gouvernemental. Il publia Narrativa cubana de la revolución[B 5] en 1968. La même année, il est inclus dans l’Antología de la nueva poesía española (es)[B 6].

À son retour en Espagne en 1970 il est détenu puis emprisonné pendant un mois dans la prison de Carabanchel.

La même année, il publia son premier recueil de poésie complète sous le nom de Vivir para contarlo[B 7]. Poète et romancier, Caballero Bonald était en plus un investigateur du folklore espagnol et écrivit de précieuses monographies sur la musique populaire, notamment le flamenco, et il dirigea entre 1964 et 1966 l'enregistrement de six disques regroupés sous le titre Archivo del cante flamenco qui immortalisent le chant de grands artistes souvent méconnus. Cet important travail discographique obtint le prix Premio Nacional del Disco[12]. Vingt ans plus tard, Caballero Bonald réalisera une nouvelle anthologie intitulée Medio siglo de cante flamenco tout aussi réussie que la première.

Avec Vivir para contarlo, Caballero Bonald assuma une poésie symboliste et intimiste, dans laquelle on peut sentir un jeune homme qui n'est pas en conformité avec le monde, avec la situation sociale de son époque. Au travers d'un langage riche et très élaboré dans lequel se mélangent le baroque avec une apparence plus populaire et familière, il créa un monde personnel authentique régi par l'expérience artistique[2].

José Manuel Caballero Bonald

En 1971, il diversifia un peu ses activités, et commença à travailler dans le Séminaire de Lexicographie de l'Académie royale espagnole[13], où il restera jusqu'en 1975. Dans le même temps, il fut également directeur littéraire de la maison d'édition Ediciones Júcar (es). Par ailleurs, il donna des cours sur la narration dans plusieurs universités européennes et il assistait régulièrement à de nombreux symposiums littéraires internationaux, jusqu'en 1977.

En 1974, il publia son roman Ágata ojo de gato[B 8], et en fut récompensé avec le prix Premio Barral (que José Manuel Caballero Bonald refusera) et le Premio de la Crítica de narrativa castellana. Cette œuvre, également située en Andalousie, fut conçue comme une allégorie et s'éloignait de toute démarche historique réaliste : le merveilleux et la distanciation spacio-temporelle la situent près du réalisme magique[2].

Il exerça comme professeur de littérature espagnole contemporaine dans le Centre d'études hispaniques du Bryn Mawr College de 1974 à 1978. En 1975, il publia l'essai Luces y sombras del flamenco[B 9].

Cette année-là, il reprit ses activités politiques en intervenant dans la constitution de la Junta Democrática de España, un organisme d'opposition au franquisme, ce qui lui valut d'être jugé par le Tribunal de Orden Público (es), une instance judiciaire se spécialisant dans la répression des conduites anti-franquistes. Il voyagea alors de nouveau à Cuba. Après avoir participé à de nombreux cycles et congrès internationaux, il séjourna un moment à Sanlúcar de Barrameda, où il obtint le diplôme de Patron d'embarcation.

En 1977, il obtint un nouveau prix Premio de la Crítica pour Descrédito del héroe[B 10], qui témoigne de la diversité de ses engagements :

« 

Entre dos luces, entre dos
historias, entre
dos filos permanezco,
también entre dos únicas
equivalencias con la vida.
[...]

 »

— José Manuel Caballero Bonald, Doble Vida

« Entre deux lumières, entre deux
histoires, entre
deux tranchants je demeure,
ainsi qu'entre deux uniques
équivalences avec la vie.
[...] »

— Doble Vida

Avec ce livre, son registre poétique changea. Apparut alors un culte à l'imagination et à la mémoire ; sa terre, son enfance, son expérience vitale et artistique, et sa constante préoccupation linguistique l'amenait à utiliser un langage extrêmement dépuré et hermétique[2].

En 1978, il fut nommé président du PEN club espagnol, poste duquel il démissionnera deux ans plus tard. Le Centro Dramático Nacional (es) mit en scène sa version de Abre el ojo, de Francisco de Rojas Zorrilla. Il publia l'anthologie Poesía, 1951-1977 et reçu le prix Premio Fundación Pablo Iglesias[14], une institution culturelle espagnole destinée à promouvoir le socialisme.

Entre 1980 et 1988, il publia les recueils de poèmes Breviario del vino[B 11] et Laberinto de fortuna[B 12], les romans Toda la noche oyeron pasar pájaros[B 13] (prix Premio Ateneo de Sevilla (es)), De la sierra al mar de Cádiz[B 14] et En la casa del padre[B 15] (prix Plaza y Janés en 1988) - lors desquels il continuait à expérimenter avec le langage dans environnement andalous -, le roman illustré Los personajes de Fajardo[B 16], se chargea de l'édition d'une anthologie de Luis de Góngora[B 17] et publia sa propre anthologie Selección natural[B 18]. Il alla plusieurs fois aux États-Unis où il intervenait notamment dans plusieurs universités.

Reconnaissance et legs[modifier | modifier le code]

Siège de la Fondation Caballero Bonald.

En 1989, une place[15] et un collège[16],[17] qui portent son nom à Jerez de la Frontera, ainsi qu'une bibliothèque municipale à Marbella[18].

Il publia en 1989 l'anthologie poétique Doble vida[B 19], le livre Andalousie[B 20] et Sevilla en tiempos de Cervantes[B 21]. En 1993 apparut son roman Campo de Agramante[B 22] pour lequel il reçut le prix Premio de Andalucía de Letras. Il fut nommé membre correspondant de l'Académie Nord-américaine de la Langue Espagnole. La Compañía Nacional de Teatro Clásico (es) présenta sa version du Don Gil de las calzas verdes (es) de Tirso de Molina. La mairie de Sanlúcar de Barrameda lui dédia une rue[19].

En 1995 il publia Tiempo de guerras perdidas[B 23], le premier tome de ses mémoires, puis l'anthologie poétique El imposible oficio de escribir[B 24] en 1997. Il résidait la plupart du temps à Montijo, près du Parc national de Doñana. La mairie de Jérez créa la Fondation Caballero Bonald[20], et il fut nommé Hijo Predilecto de Andalucía (traduisible par « enfant chéri d'Andalousie »). La compagnie d'Antonio Gades sortit son adaptation pour ballet de Fuenteovejuna, de Lope de Vega, et il publia les recueils de poèmes Diario de Argónida[B 25] et Poesía amatoria[B 26], avant de publier la sélection de textes Copias del natural. Il écrivit en 2001 la deuxième partie de ses mémoires avec La costumbre de vivir[B 27], puis l'année suivante le livre de proses Mar adentro[B 28] et une étude appelée José de Espronceda.

En 2001, la Fondation Caballero Bonald publia le premier numéro de sa revue littéraire Campo de Agramante[21].

En 2003 il écrivit les scénarios des 250 chapitres de la série documentaire Andalucía es de cine (es) pour la chaîne de télévision Radio y Televisión de Andalucía. Il publia son Antología personal[B 29] et l'accompagna d'un CD de poèmes qu'il récite lui-même. L'année suivante il publia son œuvre poétique complète, Somos el tiempo que nos queda[B 30], traduite en français sous le nom de Survivre[B 31].

En 2004 il fut nommé Docteur honoris causa[22] par l'Université de Cadix et reçut le prix Premio Reina Sofía de Poesía Iberoamericana (es). En 2005 il publia l'anthologie poétique Años y libros[B 32], une sélection qui fut élaborée par Caballero Bonald et par María Josefa Ramis Cabot et introduite par Luis García Jambrina, ainsi que le recueil de poèmes Manual de infractores[B 33] (distingué par le prix Premio Internacional Terenci Moix au meilleur livre 2005[23] ainsi que le Prix national de Poésie[24]). Il fut récompensé pour l'ensemble de son œuvre en recevant le Prix national des Lettres espagnoles[25],[26].

En 2007, après une nouvelle édition chez Seix Barral de sa poésie complète Somos el tiempo que nos queda (1952-2005), il publia chez Galaxia Gutenberg une anthologie du nom de Summa Vitae[B 34] (dont le prologue est assumé par Jenaro Talens (es)), très intimiste :

« 

[...]
Cosas así de simples y soberbias.
Pero de todo eso
¿qué me importa
evocar, preservar después de tan volubles
comparecencias del olvido?

Nada sino una sombra
cruzándose en la noche con mi sombra.

 »

— José Manuel Caballero Bonald, Summa Vitae

« [...]
Des choses aussi simples et prétentieuses que cela.
Mais de tout cela
de quoi m'importe
évoquer, préserver, après d'aussi inconstantes
comparutions de l'oubli?

Rien si ce n'est une ombre
qui croise de nuit mon ombre. »

— Summa Vitae

En 2008, Pablo Méndez publia une sélection des poèmes de José Manuel Caballero Bonald appelée Casa junto al mar[B 35].

En 2009, Seix Barral publia La noche no tiene paredes[B 36], qui est composé de 103 poèmes dans lesquels il revendique l'incertitude, car, selon lui « celui qui ne doute pas, celui qui est sûr de tout, il est ce qu'il y a de plus proche à un imbécile »[27] ; il reçut le prix international de poésie Federico García Lorca[28].

En 2010 fut publié un volume complet de ses mémoires Tiempo de guerras perdidas et La costumbre de vivir appelé La novela de la memoria[B 37].

En 2011, il publia l'anthologie Ruido de muchas aguas[B 38], où l'un des thèmes fondamentaux de Caballero Bonald, la nuit, est particulièrement mis en évidence[29].

En 2012, il publia son recueil de poèmes Entreguerras o De la naturaleza de las cosas[B 39], un livre formé d'un seul poème d'environ trois mille vers, irrationaliste et autobiographique, qui dépeint la vie et l'œuvre de son auteur, et qui est, selon l'auteur, « testamentaire[9] » car il déclara qu'à la suite de ce livre il n'écrirait plus[30].

En 2016 est publié le disque-livre Jerez canta a Caballero Bonald[31].

La ONCE lui consacre l'image de l'un de ses coupons en 2017[32].

« Avec ma poésie, je souhaite simplement donner leur cohérence à mes actions morales, me libérer de mes tares éducatives, donner de la puissance pour mon propre compte au sens du plus immédiat témoignage de la réalité, cerner avec la mémoire la servitude des faits vécus[B 40]. »

Retraite[modifier | modifier le code]

En 2018, il affirme qu'il arrête d'écrire, à 91 ans[33].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Première de couverture de Breviario del Vino, un essai sur le vin.

Poésie[modifier | modifier le code]

Anthologies poétiques[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Mémoires[modifier | modifier le code]

  • Tiempo de guerras perdidas[B 23] (1995)
  • La costumbre de vivir[B 27] (2001)
  • La novela de la memoria[B 37] (2010). Édition en un seul volume de Tiempo de guerras perdidas et La costumbre de vivir.
  • Examen de ingenios (2017)[34]

Essais et articles[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

  • Archivo del cante flamenco, 1968.
  • Medio siglo de cante flamenco, 1987.

Autres[modifier | modifier le code]

  • Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo : caricatura lírica, 1914-1940[B 57], de Juan Ramón Jiménez (prologue de José Manuel Caballero Bonald, 2009)
  • ¡Tierra!: José Manuel Caballero Bonald est l'auteur des paroles de cet album d'El Lebrijano[36].

Prix[modifier | modifier le code]

Exposition de José Manuel Caballero Bonald à l'occasion de son Prix Cervantes. Rectorat de l'Université d'Alcalá de Henares, Espagne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie de Caballero Bonald[modifier | modifier le code]

  1. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Dos días de septiembre, Seix Barral, , 226 p. (ISBN 978-84-322-0071-7).
  2. a et b José Manuel Caballero Bonald, Deux jours de septembre, les Éditeurs français réunis, , 349 p..
  3. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Pliegos de cordel, Barcelona : Literaturasa, , 85 p..
  4. a et b José Manuel Caballero Bonald, Cadiz, Jerez et "los puertos", Diffedit, 52 p..
  5. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Narrativa cubana de la revolución : 2da edición, Alianza Editorial, , 258 p. (ISBN 978-84-206-1149-5).
  6. a et b (es) José Batlló, Antología de la Nueva Poesía Española, Barcelone, El Bardo, .
  7. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Vivir para contarlo : 2da edición, Editorial Seix Barral, , 280 p. (ISBN 978-84-322-0186-8).
  8. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Ágata ojo de gato : 2da edición, Barral Editores, , 370 p. (ISBN 978-84-211-0320-3).
  9. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Luces y sombras del flamenco, Editorial Lumen, , 144 p. (ISBN 978-84-264-2019-0).
  10. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Descrédito del héroe, Editorial Lumen, , 110 p. (ISBN 978-84-264-2724-3).
  11. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Breviario del vino, Editor José Esteban, , 136 p. (ISBN 978-84-85869-01-5).
  12. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Laberinto de fortuna, Editor Laia, , 112 p. (ISBN 978-84-7222-411-7).
  13. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Toda la noche oyeron pasar pájaros : 8e ed., Editorial Planeta, , 320 p. (ISBN 978-84-320-5543-0).
  14. a et b (es) Manuel Rico Rego, « Cádiz, de la sierra a la mar con Caballero Bonald / Manuel », sur eco-viajes.com, (consulté le ), une chronique de voyage basée sur la critique du livre de José Manuel Caballero Bonald De la sierra al mar de Cádiz.
  15. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, En la casa del padre, Plaza & Janés Editores, , 256 p. (ISBN 978-84-01-80727-5).
  16. (es) José Manuel Caballero Bonald, Los personajes de Fajardo, Cabildo Insular de Tenerife, , 120 p. (ISBN 978-84-505-3627-0).
  17. a et b (es) Luis de Góngora y Argote, Poesía. Selección, Taurus Ediciones, , 232 p. (ISBN 978-84-306-4112-3).
  18. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Selección natural, Ediciones Cátedra, , 256 p. (ISBN 978-84-376-0383-4).
  19. a et b (es) José Manuel Caballero Bonald, Doble vida : Antología poética, Alianza Editorial, , 176 p. (ISBN 978-84-206-0383-4).
  20. a et b José Manuel Caballero Bonald, Andalousie, Lunwerg, , 224 p. (ISBN 978-84-7782-705-4).
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  43. José Manuel Caballero Bonald, La danse andalouse, Noguer Ediciones (ISBN 978-84-279-8276-5).
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  54. (es) José Manuel Caballero Bonald, Relecturas. Prosas reunidas (1956-2005), Diputación Provincial de Cádiz. Fundación Provincial de Cultura, , 3 vol. (ISBN 978-84-95174-68-0).
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  57. (es) Juan Ramón Jiménez, Españoles de tres mundos : viejo mundo, nuevo mundo, otro mundo : caricatura lírica, 1914-1940, Visor Libros, , 76 p. (ISBN 978-84-936034-9-6), texte préparé par Javier Blasco et Francisco Díaz de Castro ; Tri, ordonnance et révision de Francisco Silvera ; prologue de José Manuel Caballero Bonald

Références[modifier | modifier le code]

  1. The News 24 Poet José Manuel Caballero Bonald dies at 94
  2. a b c d et e (es) « Fiche de José Manuel Caballero Bonald », sur epdlp.com, (consulté le ).
  3. « En la casa de la Jerezana calle Caballeros donde nací y donde viví hasta los diecisiete años, había una escalera que conducía directamente a una ciudad solar. Esta calle que en alguna remota fantasía supuse asociada a mi apellido, enlaza la plaza del Arenal con la de la Cruz Vieja y es la vía ordinaria para transitar entre el centro urbano y el barrio de San Miguel. »

    En français :

    « Dans la maison de la jerezana rue Caballeros où je suis né et où j'ai vécu jusqu'à mes dix-sept ans, il y avait un escalier qui conduisait directement à une ville solaire. Cette rue, que, dans un fantasme lointain, je supposais associée à mon nom de famille, lie la place de l'Arenal à celle de la Cruz Vieja et est la voie normale de transit entre le centre-ville et le quartier de San Miguel. »

    — José Manuel Caballero Bonald, Tiempo de guerras perdidas.

    .
  4. (es) « Fiche de José Manuel Caballero Bonald », sur deflamenco.com (consulté le ).
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  6. (es) Manuel Ramos Ortega, La poesía del 50 : "Platero", una Revista Gaditana Del Medio Siglo (1951-1954), Universidad de Cádiz. Servicio de Publicaciones, , 204 p. (ISBN 978-84-7786-200-0, lire en ligne).
  7. Revue Cántico : voir l'article espagnol sur le groupe correspondant ici : Grupo Cántico (es).
  8. (es) Mikel Ormazabal, « Caballero Bonald se define como un « discípulo del Oteiza contestatario » », sur elpais.com, (consulté le ).
  9. a et b (es) Francisco Correal, « Entretien avec Caballero Bonald à l'occasion de la sortie à venir de Entreguerras o De la naturaleza de las cosas intitulé Caballero Bonald: « Hay cátedras universitarias, y el flamenco es la libertad absoluta » », sur diariodejerez.es, (consulté le ).
  10. (es) « CABALLERO BONALD. Pasión y fundación. », sur gentedejerez.com, (consulté le ).
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  14. (es) Site Web de la fondation Pablo Iglesias
  15. Plaza Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera, sur GoogleMaps.com
  16. (es) Collège José Manuel Caballero Bonald, à Jerez de la Frontera
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  35. (es) « Caballero Bonald desgrana su Oficio de lector », sur reporterosjerez.com.
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  37. (es) Premio Barral 1974 sur memoriachilena.cl.
  38. (es) Margarita Parrilla Amador et Marta Pulido Polo, « Los títulos de “Hijo predilecto” e “Hijo adoptivo”, la historia local de las provincias andaluzas », Revista Estudios Institucionales, Madrid, Université nationale d'enseignement à distance, vol. 3, no 5,‎ , p. 89-100 (ISSN 2386-8694, lire en ligne).
  39. (es) « José Manuel Caballero Bonald, Medalla de Oro del Círculo de Bellas Artes 27.03.2000 », sur Círculo de Bellas Artes (consulté le ).
  40. (es) « José Manuel Caballero Bonald. Premios », sur cervantes.es, (consulté le ).
  41. (es) « Bonald, premio Obra de Arte Total de la Asociación Wagneriana », sur diariodejerez.es, (consulté le ).
  42. (es) « Caballero Bonald consigue el premio Francisco Umbral al Libro del Año », sur diariodejerez.es, (consulté le ).
  43. « Caballero Bonald, Justo Navarro y López Barrios, Premios Andalucía de la Crítica en poesía, narrativa y relato » sur diariodejerez.es.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (es) Christine Arkinsall, Un estudio de la obra poética de Francisco Brines, José Angel Valente y José Manuel Caballero Bonald, Amsterdam/Atlanta (Ga.), Rodopi, , 187 p. (ISBN 90-5183-494-2, lire en ligne) ; étude d'œuvres poétiques de plusieurs auteurs, dont José Manuel Caballero Bonald.
  • (es) María José Flores, La obra poética de Caballero Bonald y sus variantes, Mérida, Espagne, ed. Regional de Extramadura, , 381 p. (ISBN 84-7671-514-5) ; étude consacrée à l'œuvre poétique de José Manuel Caballero Bonald.
  • (it) Giovanna Fiordaliso, Autobiografie spagnole contemporanee : Josep Maria Castellet, José Manuel Caballero Bonald, Soledad Puértolas e Rosa Montero, Pise, Ed. ETS, , 170 p. (ISBN 978-88-467-2325-3) ; étude sur plusieurs auteurs contemporains espagnols, dont José Manuel Caballero Bonald.
  • (es) Julio Neira, Memorial de disidencias. Vida y obra de José Manuel Caballero Bonald, Séville, Fundación José Manuel Lara, , 622 p. ; biographie autorisée.
  • (es) Antonio Francisco Pedrós-Gascón, Regresos a Argónida en 33 entrevistas, Saragosse, Prensas universitarias de Zaragoza, , 367 p. (ISBN 978-84-15274-27-8, lire en ligne) ; contient des entretiens, des biographies et des histoires.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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