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	Diego Garcia
	; Image satellite de Diego Garcia (2021).
Géographie
Pays	Royaume-Uni
Revendication par	Maurice
Localisation	Océan Indien
Coordonnées	7° 18′ S, 72° 26′ E
Superficie	28 km2
Nombre d'îles	4
Île(s) principale(s)	Diego Garcia
Géologie	Atoll
Administration
Territoire britannique d'outre-mer	Territoire britannique de l'océan Indien
Démographie
Population	4 000 hab. (novembre 2004)
Densité	142,86 hab./km2
Plus grande ville	Base militaire
Autres informations
Découverte	1512
Fuseau horaire	UTC+06:00
	Diego Garcia
	Diego Garcia
	Archipels au Royaume-Uni - Archipels à Maurice
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Diego Garcia est un atoll de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer^[2]. La souveraineté britannique sur l'île est contestée par la république de Maurice à laquelle la Cour internationale de justice a donné raison en février 2019^[3].

L'île principale de l'atoll, appelée elle aussi Diego Garcia, accueille une base militaire américaine que le Royaume-Uni lui loue. Les installations comprennent un aéroport, des hangars, des locaux techniques, des habitations et autres infrastructures civiles ainsi qu'un port en eaux profondes aménagé dans le lagon.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Diego Garcia est situé dans le Nord de l'océan Indien, dans le Sud-Est de l'archipel des Chagos dont il constitue les terres émergées les plus méridionales^[1]^,^[4]. Les autres atolls de l'archipel des Chagos les plus proches de Diego Garcia sont le banc Cauvin et le banc Great Chagos à une cinquantaine de kilomètres au nord^[5]^,^[6]^,^[2] ainsi que le banc Wight et le banc Pitt à environ 90 kilomètres à l'ouest^[7]. Les terres émergées les plus proches sont constituées des îles Egmont situées à 122 kilomètres en direction du nord-ouest^[8]^,^[2].

Topographie[modifier | modifier le code]

Diego Garcia est un atoll formé d'une île principale et de trois îlots^[2]. Les terres émergées mesurent 28 km² de superficie, ce qui en fait le plus grand atoll de l'archipel des Chagos^[1]^,^[9], pour 44 km² de superficie totale, lagon inclus^[2]^,^[1]. L'atoll mesure environ 24 kilomètres de largeur pour environ 56 kilomètres de longueur^[10]. L'île principale est un étroit cordon sablonneux s'étirant en forme de fer à cheval dans l'ouest, le sud et l'est de l'atoll^[2]. Les trois autres îlots se trouvent dans le nord de l'atoll, au niveau des passes récifales^[2]. Celui du centre est entouré par le plus grand récif frangeant de l'atoll^[2].

Le point culminant de l'archipel des Chagos se trouve sur Diego Garcia avec une altitude de quinze mètres^[1]. Ce relief, bien que peu prononcé, tranche avec la majorité de l'île et le reste de l'archipel dont l'élévation ne dépasse généralement pas deux mètres au-dessus du niveau de la mer^[1]^,^[10]^,^[11].

Le lagon de l'atoll mesure 21 kilomètres de longueur, 11 kilomètres de largeur au maximum pour une trentaine de mètres de profondeur^[2]^,^[10]. Il communique avec la pleine mer dans le nord de l'atoll au niveau de trois passes, les deux plus grandes étant la passe Principale à l'ouest et la passe Barton à l'est^[2]. Ces trois passes sont délimitées par les deux extrémités de l'île de Diego Garcia et par trois îlots^[2].

La partie occidentale de l'atoll est la plus urbanisée avec la présence des bureaux du territoire britannique de l'océan Indien, la base militaire américaine, les habitations, les bureaux de la réserve naturelle de l'archipel des Chagos et celui du contrôle des pêches^{[réf. nécessaire]}, etc. La partie orientale est quant à elle relativement préservée grâce à son inclusion dans la réserve naturelle de l'archipel des Chagos^{[réf. nécessaire]}.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Diego Garcia est tropical^[1]^,^[10]. Il est caractérisé par son humidité atmosphérique et ses températures modérées par les alizés^[1]. Les précipitations atteignent cependant environ 2 500 millimètres par an^[10]. De par sa proximité avec l'équateur, Diego Garcia n'est pas soumis au passage des cyclones tropicaux^[1].

Faune et flore[modifier | modifier le code]

Les premières observations botaniques de l'île sont réalisées par A. Hume en 1883. À cette époque, les cocoteraies sont exploitées depuis déjà un siècle. Des études et des collections subséquentes sont faites en 1885, 1905, 1939 et 1967 ; l'état de la végétation originelle est par conséquent inconnue ou de manière très fragmentaire^[12].

La végétation de Diego Garcia est représentée par une forêt tropicale couvrant la totalité des terres émergées de l'atoll^[10]^,^[11]. Cette-ci est essentiellement composée de cocotiers et de bois de fer^[10]. Cette forêt est le lieu de vie de crabes, dont des crabes de cocotier, de lézards, de geckos, d'insectes, d'oiseaux tropicaux ainsi que des poules et des ânes retournés à l'état sauvage^[10]. Des espèces invasives se rencontrent sur Diego Garcia telles le rat qui affectionne particulièrement les œufs d'oiseaux et de tortues marines ce qui provoque d'importants dégâts parmi ces populations animales^[11].

La faune maritime est abondante avec plus de 700 espèces recensées^[10] qui bénéficient des eaux parmi les plus pures au monde^[13]. Ces espèces aquatiques se trouvent en grande majorité au niveau du récif corallien qui entoure l'atoll^[10] et qui compte parmi les récifs les plus sains du monde^[14].

La loi britannique protège toute espèce animale et végétale, y compris marine à l'exception des espèces pélagiques, ce qui contribue à préserver les écosystèmes de Diego Garcia^[10]. Ainsi, la partie orientale de Diego Garcia et de ses fonds sous-marins qui n'est pas dévolue aux activités de la base militaire américaine constitue un site Ramsar, une convention protégeant les zones humides et aquatiques^[15]^,^[16]^,^[17]. Le Chagos Conservation Trust, un organisme chargé de la préservation des écosystèmes de l'archipel des Chagos, préconise l'extension des zones protégées à l'intégralité des atolls, y compris à Diego Garcia qui pourrait accueillir un centre scientifique^[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

Découverte et colonisation[modifier | modifier le code]

Diego Garcia est découvert en 1512 par le navigateur portugais Pedro de Mascarenhas^[18]^,^[19], d'abord comme « Dom Garcia », en l'honneur de son patron, Dom Garcia de Noronha. Au début de cette année, il naviguait dans une flotte sous l'égide de Noronha, qui allait plus tard passer au troisième vice-roi de l'Inde (1538-1542). Toutefois, il est généralement admis que l'île a été nommée principalement en fonction de Diego García de Moguer, un Espagnol au service des Portugais qui, en 1544, a mené une expédition portugaise et a redécouvert l'archipel des Chagos. Il a donné son nom à la plus grande des îles. Il est mort sur le chemin du retour au milieu de l'océan Indien, au large de la côte sud-africaine^[20]^,^[21]. L'ajout de « Diego » au nom de l'île peut aussi être le fait des Britanniques quand ils ont copié les cartes portugaises. En outre, une corruption de la déclaration Deo Gracias (« Dieu merci ») est une hypothèse possible. Les détails de la découverte ainsi que la véritable origine du nom n'ont pas encore été documentés.

L'atoll est alors inhabité et le reste jusqu'au XVIII^e siècle^[9]. Les Français qui colonisent l'archipel des Chagos amènent des Africains sur Diego Garcia pour les employer dans les cocoteraies afin d'en tirer du coprah et de l'huile de coco^[1]^,^[9]. Au lendemain des guerres napoléoniennes, Diego Garcia passe aux mains des Britanniques dans le cadre du traité de Paris (1814)^[9]. De 1881 à 1888, Diego Garcia a servi de station de ravitaillement en charbon pour les navires britanniques naviguant entre l'Europe et l'Australie à partir de l'ouverture du canal de Suez en 1869^[22].

En 1965, Diego Garcia, de même que le reste de l'archipel des Chagos et quelques îles seychelloises, est intégré au territoire britannique de l'océan Indien nouvellement formé par le regroupement d'îles jusqu'alors dépendantes des colonies britanniques de Maurice et des Seychelles^[1]^,^[9]. Cette création se fait avec l'accord de Maurice dans le cadre de sa future indépendance qui surviendra le 12 mars 1968^[1]. Néanmoins, Maurice change son point de vue et réclame depuis cette date la souveraineté sur l'archipel des Chagos^[1].

En 1971, les Chagossiens de Diego Garcia et les habitants des autres îles du territoire britannique de l'océan Indien sont déportés par le Royaume-Uni, à la demande des États-Unis, vers les Seychelles et Maurice dans le cadre du développement des activités militaires dans l'atoll^[1]^,^[9]. Depuis, Diego Garcia ne compte plus de population indigène^[1]. Certains des anciens habitants de l'atoll y sont toutefois revenus en tant que visiteurs en avril 2006 mais sans possibilité de retourner y vivre^[1]. Les Chagossiens continuent de réclamer un droit au retour sur Diego Garcia et, malgré plusieurs décisions favorables des cours de justice britanniques, le gouvernement du Royaume-Uni utilise des pouvoirs spéciaux pour empêcher leur retour^[23].

Développement des activités militaires[modifier | modifier le code]

Diego Garcia occupe une position stratégique dans le centre de l'océan Indien^[1] remarquée dès le XIX^e siècle par le Royaume-Uni et dans les années 1950 par les États-Unis^{[réf. souhaitée]}. En effet, l'atoll est situé à 2 000 kilomètres de l'Inde, à 3 500 kilomètres des côtes orientales de l'Afrique et de l'Indonésie, à 4 500 kilomètres du golfe Persique et à 5 000 kilomètres des côtes occidentales de l'Australie. Il est situé au croisement des routes maritimes reliant l'Extrême-Orient à l'Europe aussi bien via le canal de Suez que par le cap de Bonne-Espérance et les pétroliers sortant du golfe Persique croisent au large de Diego Garcia quelle que soit leur destination et notamment en direction de l'Asie.

L'apparition de la guerre froide et l'accroissement de la présence soviétique dans des pays riverains de l'océan Indien conduisent les États-Unis à rechercher une base d'opérations, notamment avec la perte de l'allié iranien. L'installation de structures militaires sur Diego Garcia est accordée par les Britanniques aux Américains pour cinquante ans à la suite de discussions conclues en 1966^[9] avec un renouvellement optionnel d'une durée de vingt ans ce qui porte son expiration à 2036^[24]. La construction de la base militaire débute en janvier 1971 lorsque des Seabees, une unité de génie militaire de l'armée des États-Unis, sont débarqués sur Diego Garcia^[9]. Elle sera opérationnelle en 1986.

Le gouvernement américain ayant exigé au cours des négociations un « contrôle exclusif », le gouvernement britannique entreprend d'expulser peu à peu les Chagossiens, habitants autochtones de l'archipel : interdiction de retour après un voyage, restriction de l'approvisionnement en nourriture et en médicaments, empoisonnement et gazage de tous les chiens, etc. En 1973, les derniers habitants sont déportés par cargo vers les Seychelles et l'île Maurice^[25].

Lorsque la guerre froide cesse, la base militaire de Diego Garcia trouve de nouveaux objectifs militaires et stratégiques avec la guerre du Golfe en 1991, les opérations contre les Talibans en Afghanistan à partir de 2001 et la guerre d'Irak en 2003. L'île accueille en effet une base aérienne pouvant accueillir des bombardiers furtifs Northrop B-2 Spirit pour des escales techniques grâce à des hangars démontables pressurisés^[26]. Avec la montée du terrorisme islamiste, les États-Unis souhaitent renforcer leurs moyens d'action à Diego Garcia. Dans cette optique, l'United States Navy déclare en décembre 2009 vouloir installer un port flottant qui pourrait accueillir jusqu'à quatre sous-marins nucléaires lanceurs de missiles de croisière^[27].

Cette installation reste modeste par rapport aux autres bases navales américaines avec, en 2011, moins de 300 militaires et cinq navires de soutien déployés en permanence^[28].

Le 26 décembre 2004, la partie centrale de l'océan Indien est parcourue par un tsunami parti des côtes indonésiennes en raison du tremblement de terre survenu à Sumatra. Néanmoins, Diego Garcia n'est pas touché par les vagues contrairement aux Maldives situées plus au nord. La fosse des Chagos située à l'est en direction de la source des vagues et profonde de 5 000 mètres aurait absorbé une partie de l'énergie du tsunami qui s'est mué en une marée de deux mètres de hauteur qui a contourné l'atoll au lieu de concentrer son énergie sur lui^[29].

Présences et activités humaines[modifier | modifier le code]

Démographie et économie[modifier | modifier le code]

Diego Garcia est le seul atoll de l'archipel des Chagos à être habité^[2]. En novembre 2004, 4 000 personnes, essentiellement des militaires britanniques et américains, vivent de manière plus ou moins permanente sur l'atoll^[1]. Les civils sont représentés par des Britanniques, des Américains, des Mauriciens et des Philippins^[1]. Ces derniers sont employés par l'administration britannique pour le développement des installations militaires et pour assurer des services divers^[1]. L'accès à Diego Garcia est restreint, que ce soit pour les civils ou les militaires et ces derniers ne peuvent se trouver en même temps sur l'île lorsqu'ils sont en couple^[10].

Hormis la base militaire, la seule autre activité économique sur Diego Garcia est la vente de licences de pêche et l'émission de timbres postaux^[1]. Elle dispose également d'une station de contrôle du signal GPS (MS Monitor Station) dont le but est d’enregistrer les signaux émis par les satellites et effectuer des mesures météorologiques^{[réf. nécessaire]}.

Administration[modifier | modifier le code]

Bureaux de la police du Territoire britannique de l'océan Indien.

Malgré la présence américaine, la loi applicable sur Diego Garcia est celle du Royaume-Uni, l'île faisant partie du territoire britannique de l'océan Indien^[1]. Le commissionnaire et l'administrateur de ce territoire résident au Royaume-Uni mais sont représentés sur Diego Garcia par un officier^[1]^,^[9].

La seule raison d'être d'une présence humaine dans l'atoll étant constitué par la base militaire, celle-ci fournit certains services à l'administration du territoire britannique de l'océan Indien telle que la production d'électricité, les communications téléphoniques, la connexion à internet, etc^[1]. De plus, la livre sterling est officiellement en usage mais le dollar américain est aussi en circulation^[1]. Les services britanniques ont néanmoins en charge la radiodiffusion, la gestion du domaine internet .io, la télévision avec une chaîne interne à l'atoll et la sécurité, assurée par les Royal Overseas Police Officers^[1].

Le 22 juin 2017, l'Assemblée générale des Nations unies (94 voix pour, 15 contre et 65 abstentions) a demandé à la Cour internationale de justice de rendre un avis consultatif portant sur le respect, par le Royaume-Uni, des règles pertinentes du droit international lors du processus de décolonisation. La Résolution interroge également la Cour sur les conséquences juridiques de la séparation de l'archipel de Maurice en 1965 et du maintien de l'archipel sous administration britannique^[30]. L'analyse du vote révèle un soutien des pays majeurs du Sud (Afrique du Sud, Algérie, Cuba, Égypte, Inde, Nigeria, Philippines, Vietnam, etc) à Maurice, alors que l'opposition provient des proches alliés des États-Unis et du Royaume-Uni (Australie, Israël, Japon, France, etc)^[31]. En septembre 2018, Maurice a porté l'affaire devant la Cour internationale de Justice pour obtenir un avis consultatif contre les objections britanniques^[32]. En 2016, les autorités britanniques reconduisent pour 20 ans le prêt de l'île de Diego Garcia aux États-Unis^[33].

Le 25 février 2019, dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le Royaume-Uni a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’île Maurice après son indépendance en 1968^[34]^,^[35].

L'assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution le 22 mai 2019, commandant au Royaume-Uni de restituer l'archipel des Chagos à la république de Maurice dans les six mois^[36], ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.

Le 15 janvier 2020, Pravind Jugnauth, premier ministre de Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements du Royaume-Uni en Afrique. Il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de la Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiqué que « Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité. »^[37]

Le 25 mai 2020, la nouvelle carte publiée par l'ONU fait apparaître l'archipel des Chagos comme territoire mauricien^[38].

La Chambre spéciale du Tribunal international du droit de la mer des Nations unies a conclu dans son arrêt du 28 janvier 2021^[39] que la revendication de souveraineté par le Royaume-Uni sur l’archipel des Chagos va à l’encontre des conclusions faisant autorité formulées dans l’avis consultatif de l’Assemblée générale de l'ONU (résolution 73/295^[40]).

Base militaire[modifier | modifier le code]

Les objectifs militaires de la base aéronavale (en) américaine de Diego Garcia sont d'apporter un soutien logistique aux opérations militaires des pays du pourtour de l'océan Indien où les États-Unis sont engagés^[9] avec, entre autres, des stocks de matériel embarqués à bord de cargos ayant l'île comme port d'attache dénommé Army Prepositioned Stocks 3^[41]. Dans cette région du monde qui inclut aussi le Proche et le Moyen-Orient, Diego Garcia constitue ainsi le « fer de lance » de l'armée américaine^[9]. Occasionnellement, une flotte de bombardiers dont des B-2 est basée sur Diego Garcia qui est utilisée comme base de départ de raids de bombardement durant la guerre du Golfe de 1991, la guerre d'Afghanistan de 2001 et la guerre d'Irak de 2003. Une des stations GEODSS de surveillance des objets artificiels en orbite est ouverte en 1987^[42].

Une station de transmissions du réseau Echelon est basée sur l'atoll ce qui constitue un atout majeur pour le United States Central Command^[43].

Les autorités américaines sont suspectées d'utiliser les installations de la base comme centre de détention secret où l'on pratiquerait la détention arbitraire et la torture^[44]^,^[45]^,^[46].

À la suite de la disparition du vol 370 Malaysia Airlines en 2014, une thèse suggère que l'avion aurait été abattu alors qu'il se dirigeait en direction de la base^[47]^,^[48].

Diego Garcia est l'un des deux seuls territoires britanniques où les véhicules roulent à droite (l'autre territoire étant Gibraltar)^[49].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Diego Garcia, sur Wikimedia Commons

Bibiiographie[modifier | modifier le code]

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Thalassa, chaine de télévision France 3, France, 2010, première diffusion le 23 avril 2010
Chagos Conservation Management Plan par D^r Charles Sheppard et D^r Mark Spalding, du Department of Biology Sciences de l’Université de Warwick (Royaume-Uni)
Stealing a Nation, documentaire de John Pilger, 2004
Thierry Ollivry, Diego Garcia : enjeux stratégiques, diplomatiques et humanitaires, L'Harmattan, 2008 (ISBN 978-2-296-05276-5)
Shenaz Patel, Le silence des Chagos, Éditions de L'Olivier/Le Seuil, 2005 (ISBN 2-87929-454-1)
Philippe Sands (trad. Agnès Desarthe), La Dernière Colonie, Albin Michel, 2022, 240 p. (EAN 9782226473011, présentation en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ressource relative à la géographie :
- Service d'information sur les Sites Ramsar
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
- VIAF
- LCCN
- GND
- Israël
(en) Diego Garcia
(en) A Return from Exile in Sight? The Chagossians and their Struggle, from the Northwestern Journal of International Human Rights
(en) Steven J. Forsberg's Master's Thesis on the History of Diego Garcia - ZiaNet

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[8] (en) « Oceandots - Egmont Islands »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur oceandots.com (consulté le 27 janvier 2010).

[CNIC_history-9] {a b c d e f g h i j et k} (en) « Commander Navy Installations Command - History », sur cnic.navy.mil (consulté le 27 janvier 2010).

[CNIC_general_information-10] {a b c d e f g h i j k et l} (en) « Commander Navy Installations Command - General Information », sur cnic.navy.mil (consulté le 27 janvier 2010).

[CCT20-11] {a b et c} (en) The Chagos Archipelago: its Nature and the Future, The Chagos Conservation Trust, janvier 2009, 25 p. (lire en ligne), p. 20

[12] (en) Dr. W. Arthur Whistler, Natural Resources Management Plan (2005), Isle Botanica, May 1996 (lire en ligne), Appendix E1, p.1

[CCT2-13] (en) The Chagos Archipelago: its Nature and the Future, The Chagos Conservation Trust, janvier 2009, 25 p. (lire en ligne), p. 2

[CCT3-14] (en) The Chagos Archipelago: its Nature and the Future, The Chagos Conservation Trust, janvier 2009, 25 p. (lire en ligne), p. 3

[Ramsar-15] (en) « Ramsar Site Information Service - Diego Garcia »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur ramsar.wetlands.org (consulté le 4 février 2010).

[RamsarSummary-16] (en) « Ramsar Site Information Service - Diego Garcia Summary Description »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur ramsar.wetlands.org (consulté le 4 février 2010).

[CCT7-17] {a et b} (en) The Chagos Archipelago: its Nature and the Future, The Chagos Conservation Trust, janvier 2009, 25 p. (lire en ligne), p. 7

[18] « Mascarenhas découvre l'archipel à son nom », sur herodote.net (consulté le 24 février 2021).

[19] « Dom Garcia or Diego Garcia? », The Diego Garcia test qestion (consulté le 21 mars 2014).

[20] (es) « García de Moguer, Diego (ca. 1495-ca. 1535) », sur mcnbiografias.com (consulté le 21 mars 2014).

[21] « Histoire des îles Chagos »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur chagos.org (consulté le 21 mars 2014).

[22] David Vine, « Island of Shame: The Secret History of the U.S. Military Base on Diego Garcia », sur Google Books, Princeton University Press, 3 janvier 2011.

[23] Catherine Philip, « Royaume-Uni - États-Unis : L'île de la discorde », Courrier international, 31 mars 2010.

[Sand-24] (en) Peter H. Sand, United States and Britain in Diego Garcia – the Future of a Controversial Base, New York, 2009, 210 p. (ISBN 978-0-230-61709-4)

[25] Abdelwahab Biad, Elsa Edynak, « Chagos, le porte-avions de corail », Le Monde diplomatique,‎ 1^er octobre 2018 (lire en ligne, consulté le 23 octobre 2018)

[26] (en) « B2SS », sur Global Securty.

[27] Gilles Corlobé, « L’US Navy veut transformer Diego Garcia en base sous-marine », 9 décembre 2009.

[28] Jean-Loup Samaan, « L’océan Indien, laboratoire de la géographie militaire américaine », sur Herodote, 1^er juin 2012 (consulté le 11 septembre 2012) [PDF].

[29] « Séisme et Tsunami de Sumatra », sur www-dase.cea.fr, Direction des applications militaires, 26 décembre 2004 (consulté le 8 août 2019).

[30] « Cour internationale de Justice - Communiqué de Presse 2017-27 » (consulté le 7 juillet 2017).

[31] « EU members abstain as Britain defeated in UN vote on Chagos Islands » (consulté le 12 mars 2022).

[32] « Diplomatie. Îles Chagos : le Royaume-Uni se bat pour garder sa “dernière colonie africaine” », sur Courrier international, 6 septembre 2018.

[33] La base stratégique américaine de Diego Garcia : la prorogation du bail jusqu'au 30 décembre 2036 et ses conséquences, Témoignages, 23 février 2019.

[34] L'Obs avec AFP, « Le Royaume-Uni doit mettre fin à son administration des Chagos, selon la CIJ » , 25 février 2019 (consulté le 8 octobre 2020).

[35] « Cour internationale de Justice - Avis consultatif du 25 février 2019 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} (consulté le 25 février 2019).

[Mediapart-36] Julien Sartre, « Les bras de fer diplomatiques et postcoloniaux reprennent dans l’océan Indien », Mediapart,‎ 18 juin 2019 (lire en ligne)

[37] Hilla Lakhpatwala, « Souveraineté sur les Chagos : Maurice définit sa stratégie 2020 », sur IONNEWS, 16 janvier 2020 (consulté le 16 mai 2021).

[Chagos_apparaît_comme_un_territoire_mauricien_sur_la_nouvelle_carte_du_monde_des_Nations_Unies-38] « Chagos apparaît comme un territoire mauricien sur la nouvelle carte du monde des Nations Unies », sur Le Défi Plus (consulté le 8 octobre 2020).

[39] [PDF] Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l'Océan Indien affaire n^o 28 du Tribunal international du droit de la mer. Arrêt du 28 janvier 2021. Paragraphe 246 et suivant p. 75

[40] Avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965 Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 22 mai 2019.

[41] « Stocks prépositionnés: l'US Army veut développer ses APS dans le Pacifique », sur lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr (consulté le 24 février 2021).

[42] (en) « Ground-based Electro-Optical Deep Space Surveillance (GEODSS) (United States), Space defence - Operators »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, Jane's, 2 mars 2007.

[43] (en) « ECHELON US Naval Computer and Telecommunications Station Far East Detachment, Diego Garcia », sur thelivingmoon.com.

[44] (en) « Claims of secret CIA jail for terror suspects on British island to be investigated », The Guardian, 19 octobre 2007.

[45] (en) « British island 'used by US for rendition' », The Guardian, 2 mars 2008.

[46] (en) « Island paradise or torture chamber? », Toronto Star, 2 juillet 2005.

[47] Thomas Hubert, « Le vol MH370 abattu par les Américains par peur d’une attaque kamikaze ? », France 24 (consulté le 5 mars 2015).

[48] Jean-Marc Barenghi, « Le mystère du vol MH 370 sous tous les angles sur W9 », Le Figaro, 4 mars 2015.

[49] (en) Jenni Marsh, « Is the United States about to lose control of its secretive Diego Garcia military base? : Les États-Unis vont-ils perdre le contrôle de leur base militaire secrète de Diego Garcia ? », sur edition.cnn.com, 11 mars 2019 (consulté le 29 octobre 2020).

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 {{Voir homonymes|Diego García|Garcia}}
 {{Infobox Île
-| nom=Diego Garcia
+ | nom                     = Diego Garcia
+ | image                   = Diego Garcia photographié par le satellite Sentinel 2.jpg
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+ | légende                 = Image satellite de Diego Garcia (2021).
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 }}
-'''Diego Garcia''' est un [[atoll]] de l'[[archipel des Chagos]], dans le [[territoire britannique de l'océan Indien]], un [[territoire britannique d'outre-mer]]<ref name="oceandots">{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Egmont Islands |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/egmont.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=24 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>. La souveraineté britannique sur l'île est contestée par la [[Maurice (pays)|République de Maurice]] à laquelle la [[Cour internationale de justice]] a donné raison en février 2019<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Londres sommé de rendre Diego Garcia et l’archipel des Chagos à l’île Maurice |url=https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/londres-somme-de-rendre-diego-garcia-et-l-archipel-des-chagos-l-ile-maurice-6237751 |site=www.ouest-france.fr |date=26 février 2019 |consulté le=19 septembre 2019}}</ref>.
+'''Diego Garcia''' est un [[atoll]] de l'[[archipel des Chagos]], dans le [[territoire britannique de l'océan Indien]], un [[territoire britannique d'outre-mer]]<ref name="oceandots">{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Egmont Islands |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/egmont.php |site=oceandots.com |consulté le=24 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>. La souveraineté britannique sur l'île est contestée par la [[Maurice (pays)|république de Maurice]] à laquelle la [[Cour internationale de justice]] a donné raison en février 2019<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Londres sommé de rendre Diego Garcia et l’archipel des Chagos à l’île Maurice |url=https://www.ouest-france.fr/europe/royaume-uni/londres-somme-de-rendre-diego-garcia-et-l-archipel-des-chagos-l-ile-maurice-6237751 |site=ouest-france.fr |date=26 février 2019 |consulté le=19 septembre 2019}}.</ref>.
 L'[[île]] principale de l'atoll, appelée elle aussi Diego Garcia, accueille une [[base militaire]] [[Forces armées des États-Unis|américaine]] que le [[Royaume-Uni]] lui loue. Les installations comprennent un [[aéroport]], des hangars, des locaux techniques, des habitations et autres infrastructures civiles ainsi qu'un [[port]] en eaux profondes aménagé dans le [[lagon]].
 == Géographie ==
 === Localisation ===
-Diego Garcia est situé dans le Nord de l'[[océan Indien]], dans le Sud-Est de l'[[archipel des Chagos]] dont il constitue les terres émergées les plus méridionales<ref name="World Factbook">{{Lien web |langue=en |titre=The World Factbook - British Indian Ocean Territory |url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/io.html |site=https://www.cia.gov/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref name="oceandots2">{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Diego Garcia |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/diego-garcia.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>. Les autres atolls de l'archipel des Chagos les plus proches de Diego Garcia sont le [[banc Cauvin]] et le [[banc Great Chagos]] à une cinquantaine de kilomètres au nord<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Great Chagos Banc |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/chagos-bank.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Cauvin Bank |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/cauvin.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref name="oceandots"/> ainsi que le [[banc Wight]] et le [[banc Pitt]] à environ {{unité|90|kilomètres}} à l'ouest<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Colvocoresses Reef |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/colvocoresses.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>. Les terres émergées les plus proches sont constituées des [[îles Egmont]] situées à {{unité|122|kilomètres}} en direction du nord-ouest<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Egmont Islands |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/egmont.php |site=http://www.oceandots.com/ |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref name="oceandots"/>.
+Diego Garcia est situé dans le Nord de l'[[océan Indien]], dans le Sud-Est de l'[[archipel des Chagos]] dont il constitue les terres émergées les plus méridionales<ref name="World Factbook">{{Lien web |langue=en |titre=The World Factbook - British Indian Ocean Territory |url=https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/british-indian-ocean-territory |site=cia.gov |consulté le=27 janvier 2010 }}.</ref>{{,}}<ref name="oceandots2">{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Diego Garcia |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/diego-garcia.php |site=oceandots.com |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>. Les autres atolls de l'archipel des Chagos les plus proches de Diego Garcia sont le [[banc Cauvin]] et le [[banc Great Chagos]] à une cinquantaine de kilomètres au nord<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Great Chagos Banc |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/chagos-bank.php |site=oceandots.com |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Cauvin Bank |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/cauvin.php |site=oceandots.com |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>{{,}}<ref name="oceandots"/> ainsi que le [[banc Wight]] et le [[banc Pitt]] à environ {{unité|90|kilomètres}} à l'ouest<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Colvocoresses Reef |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/colvocoresses.php |site=oceandots.com |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>. Les terres émergées les plus proches sont constituées des [[îles Egmont]] situées à {{unité|122|kilomètres}} en direction du nord-ouest<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Oceandots - Egmont Islands |url=http://www.oceandots.com/indian/chagos/egmont.php |site=oceandots.com |consulté le=27 janvier 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>{{,}}<ref name="oceandots"/>.
 === Topographie ===
 [[Fichier:Barochois Maurice, Diego Garcia.jpg|thumb|left|Vue d'une partie du [[lagon]] de Diego Garcia.]]
-Diego Garcia est un [[atoll]] formé d'une [[île]] principale et de trois îlots<ref name="oceandots"/>. Les terres émergées mesurent {{unité|28|km|2}} de superficie, ce qui en fait le plus grand atoll de l'[[archipel des Chagos]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC history">{{Lien web|langue=en|url=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/AboutCNIC/GeneralInformation/index.htm |titre=Commander Navy Installations Command - History |site=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/index.htm |consulté le=27 janvier 2010}}</ref>, pour {{unité|44|km|2}} de superficie totale, [[lagon]] inclus<ref name="oceandots"/>{{,}}<ref name="World Factbook"/>. L'atoll mesure environ {{unité|24|kilomètres}} de largeur pour environ {{unité|56|kilomètres}} de longueur<ref name="CNIC general information"/>. L'île principale est un étroit cordon [[Sable|sablonneux]] s'étirant en forme de fer à cheval dans l'ouest, le sud et l'est de l'atoll<ref name="oceandots"/>. Les trois autres îlots se trouvent dans le nord de l'atoll, au niveau des [[Passe récifale|passes récifales]]<ref name="oceandots"/>. Celui du centre est entouré par le plus grand [[Récif corallien|récif frangeant]] de l'atoll<ref name="oceandots"/>.
+Diego Garcia est un [[atoll]] formé d'une [[île]] principale et de trois îlots<ref name="oceandots"/>. Les terres émergées mesurent {{unité|28|km|2}} de superficie, ce qui en fait le plus grand atoll de l'[[archipel des Chagos]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC history">{{Lien web|langue=en|url=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/AboutCNIC/GeneralInformation/index.htm |titre=Commander Navy Installations Command - History |site=cnic.navy.mil |consulté le=27 janvier 2010}}.</ref>, pour {{unité|44|km|2}} de superficie totale, [[lagon]] inclus<ref name="oceandots"/>{{,}}<ref name="World Factbook"/>. L'atoll mesure environ {{unité|24|kilomètres}} de largeur pour environ {{unité|56|kilomètres}} de longueur<ref name="CNIC general information"/>. L'île principale est un étroit cordon [[Sable|sablonneux]] s'étirant en forme de fer à cheval dans l'ouest, le sud et l'est de l'atoll<ref name="oceandots"/>. Les trois autres îlots se trouvent dans le nord de l'atoll, au niveau des [[Passe récifale|passes récifales]]<ref name="oceandots"/>. Celui du centre est entouré par le plus grand [[Récif corallien|récif frangeant]] de l'atoll<ref name="oceandots"/>.
 Le [[point culminant]] de l'archipel des Chagos se trouve sur Diego Garcia avec une altitude de quinze mètres<ref name="World Factbook"/>. Ce relief, bien que peu prononcé, tranche avec la majorité de l'île et le reste de l'archipel dont l'élévation ne dépasse généralement pas deux mètres au-dessus du [[niveau de la mer]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC general information"/>{{,}}<ref name="CCT20">{{Ouvrage|langue=en|titre=The Chagos Archipelago: its Nature and the Future |éditeur=The Chagos Conservation Trust |pages=25 |année=2009 |mois=janvier |lire en ligne=http://www.reefnewmedia.co.uk/cmt_chagos/uploads/PDF/The%20Chagos%20Archipelago%20Its%20Nature%20and%20the%20Future_2009.pdf |passage=20}}</ref>.
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 === Climat ===
-Le [[climat]] de Diego Garcia est [[Climat tropical|tropical]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC general information"/>. Il est caractérisé par son [[Hygrométrie|humidité atmosphérique]] et ses [[température]]s modérées par les [[alizé]]s<ref name="World Factbook"/>. Les [[précipitations]] atteignent cependant environ {{unité|2500|millimètres}} par an<ref name="CNIC general information">{{Lien web|langue=en|url=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/AboutCNIC/GeneralInformation/WelcomeAboard/GeneralInformation/index.htm |titre=Commander Navy Installations Command - General Information |site=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/index.htm |consulté le=27 janvier 2010}}</ref>. De par sa proximité avec l'[[Équateur terrestre|équateur]], Diego Garcia n'est pas soumis au passage des [[Cyclone tropical|cyclones tropicaux]]<ref name="World Factbook"/>.
+Le [[climat]] de Diego Garcia est [[Climat tropical|tropical]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC general information"/>. Il est caractérisé par son [[Hygrométrie|humidité atmosphérique]] et ses [[température]]s modérées par les [[alizé]]s<ref name="World Factbook"/>. Les [[précipitations]] atteignent cependant environ {{unité|2500|millimètres}} par an<ref name="CNIC general information">{{Lien web|langue=en|url=https://www.cnic.navy.mil/DiegoGarcia/AboutCNIC/GeneralInformation/WelcomeAboard/GeneralInformation/index.htm |titre=Commander Navy Installations Command - General Information |site=cnic.navy.mil |consulté le=27 janvier 2010}}.</ref>. De par sa proximité avec l'[[Équateur terrestre|équateur]], Diego Garcia n'est pas soumis au passage des [[Cyclone tropical|cyclones tropicaux]]<ref name="World Factbook"/>.
 === Faune et flore ===
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 La [[Faune (biologie)|faune]] maritime est abondante avec plus de {{nombre|700|espèces}} recensées<ref name="CNIC general information"/> qui bénéficient des eaux parmi les plus pures au monde<ref name="CCT2">{{Ouvrage|langue=en|titre=The Chagos Archipelago: its Nature and the Future |éditeur=The Chagos Conservation Trust |pages=25 |année=2009 |mois=janvier |lire en ligne=http://www.reefnewmedia.co.uk/cmt_chagos/uploads/PDF/The%20Chagos%20Archipelago%20Its%20Nature%20and%20the%20Future_2009.pdf |passage=2}}</ref>. Ces espèces aquatiques se trouvent en grande majorité au niveau du [[récif corallien]] qui entoure l'atoll<ref name="CNIC general information"/> et qui compte parmi les [[Récif corallien|récifs]] les plus sains du monde<ref name="CCT3">{{Ouvrage|langue=en|titre=The Chagos Archipelago: its Nature and the Future |éditeur=The Chagos Conservation Trust |pages=25 |année=2009 |mois=janvier |lire en ligne=http://www.reefnewmedia.co.uk/cmt_chagos/uploads/PDF/The%20Chagos%20Archipelago%20Its%20Nature%20and%20the%20Future_2009.pdf |passage=3}}</ref>.
-La [[Loi du Parlement (Royaume-Uni)|loi britannique]] protège toute espèce animale et végétale, y compris marine à l'exception des espèces [[Pélagos|pélagiques]], ce qui contribue à préserver les [[écosystème]]s de Diego Garcia<ref name="CNIC general information"/>. Ainsi, la partie orientale de Diego Garcia et de ses fonds sous-marins qui n'est pas dévolue aux activités de la [[Forces armées des États-Unis|base militaire américaine]] constitue un [[Convention de Ramsar|site Ramsar]], une convention protégeant les zones humides et aquatiques<ref name="Ramsar">{{Lien web |langue=en |titre=Ramsar Site Information Service - Diego Garcia |url=http://www.wetlands.org/reports/dbdirectory.cfm?site_id=297 |site=http://ramsar.wetlands.org/ |consulté le=4 février 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref name="RamsarSummary">{{Lien web |langue=en |titre=Ramsar Site Information Service - Diego Garcia Summary Description |url=http://ramsar.wetlands.org/GISMaps/WebGIS/tabid/809/Default.aspx |site=http://ramsar.wetlands.org/ |consulté le=4 février 2010 |brisé le=24/02/2021}}</ref>{{,}}<ref name="CCT7">{{Ouvrage|langue=en|titre=The Chagos Archipelago: its Nature and the Future |éditeur=The Chagos Conservation Trust |pages=25 |année=2009 |mois=janvier |lire en ligne=http://www.reefnewmedia.co.uk/cmt_chagos/uploads/PDF/The%20Chagos%20Archipelago%20Its%20Nature%20and%20the%20Future_2009.pdf |passage=7}}</ref>. Le {{lang|en|Chagos Conservation Trust}}, un organisme chargé de la préservation des écosystèmes de l'archipel des Chagos, préconise l'extension des zones protégées à l'intégralité des atolls, y compris à Diego Garcia qui pourrait accueillir un centre scientifique<ref name="CCT7"/>.
+La [[Loi du Parlement (Royaume-Uni)|loi britannique]] protège toute espèce animale et végétale, y compris marine à l'exception des espèces [[Pélagos|pélagiques]], ce qui contribue à préserver les [[écosystème]]s de Diego Garcia<ref name="CNIC general information"/>. Ainsi, la partie orientale de Diego Garcia et de ses fonds sous-marins qui n'est pas dévolue aux activités de la [[Forces armées des États-Unis|base militaire américaine]] constitue un [[Convention de Ramsar|site Ramsar]], une convention protégeant les zones humides et aquatiques<ref name="Ramsar">{{Lien web |langue=en |titre=Ramsar Site Information Service - Diego Garcia |url=http://www.wetlands.org/reports/dbdirectory.cfm?site_id=297 |site=ramsar.wetlands.org |consulté le=4 février 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>{{,}}<ref name="RamsarSummary">{{Lien web |langue=en |titre=Ramsar Site Information Service - Diego Garcia Summary Description |url=http://ramsar.wetlands.org/GISMaps/WebGIS/tabid/809/Default.aspx |site=ramsar.wetlands.org |consulté le=4 février 2010 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>{{,}}<ref name="CCT7">{{Ouvrage|langue=en|titre=The Chagos Archipelago: its Nature and the Future |éditeur=The Chagos Conservation Trust |pages=25 |année=2009 |mois=janvier |lire en ligne=http://www.reefnewmedia.co.uk/cmt_chagos/uploads/PDF/The%20Chagos%20Archipelago%20Its%20Nature%20and%20the%20Future_2009.pdf |passage=7}}</ref>. Le {{lang|en|Chagos Conservation Trust}}, un organisme chargé de la préservation des écosystèmes de l'archipel des Chagos, préconise l'extension des zones protégées à l'intégralité des atolls, y compris à Diego Garcia qui pourrait accueillir un centre scientifique<ref name="CCT7"/>.
 == Histoire ==
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 Diego Garcia est découvert en [[1512]] par le [[Exploration|navigateur]] [[Portugal|portugais]] [[Pedro de Mascarenhas]]<ref>
-{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Mascarenhas découvre l'archipel à son nom |url=http://www.herodote.net/9_fevrier_1513-evenement-15130209.php |site=herodote.net |périodique= |date= |consulté le=24/02/2021 |brisé le=}}</ref>{{,}}<ref>
+{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Mascarenhas découvre l'archipel à son nom |url=http://www.herodote.net/9_fevrier_1513-evenement-15130209.php |site=herodote.net |périodique= |date= |consulté le=24/02/2021 |brisé le=}}.</ref>{{,}}<ref>
-{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Dom Garcia or Diego Garcia? |url=http://www.zianet.com/tedmorris/dg/dgtest.html |site= |périodique=The Diego Garcia test qestion |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=}} </ref>, d'abord comme « Dom Garcia », en l'honneur de son patron, Dom [[Garcia de Noronha]]. Au début de cette année, il naviguait dans une flotte sous l'égide de Noronha, qui allait plus tard passer au troisième vice-roi de l'Inde (1538-1542). Toutefois, il est généralement admis que l'île a été nommée principalement en fonction de [[Diego García de Moguer]], un Espagnol au service des Portugais qui, en [[1544]], a mené une expédition portugaise et a redécouvert l'archipel des Chagos. Il a donné son nom à la plus grande des îles. Il est mort sur le chemin du retour au milieu de l'océan Indien, au large de la côte [[Afrique du Sud|sud-africaine]]<ref>
+{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Dom Garcia or Diego Garcia? |url=http://www.zianet.com/tedmorris/dg/dgtest.html |site= |périodique=The Diego Garcia test qestion |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=}}.</ref>, d'abord comme « Dom Garcia », en l'honneur de son patron, Dom [[Garcia de Noronha]]. Au début de cette année, il naviguait dans une flotte sous l'égide de Noronha, qui allait plus tard passer au troisième vice-roi de l'Inde (1538-1542). Toutefois, il est généralement admis que l'île a été nommée principalement en fonction de [[Diego García de Moguer]], un Espagnol au service des Portugais qui, en [[1544]], a mené une expédition portugaise et a redécouvert l'archipel des Chagos. Il a donné son nom à la plus grande des îles. Il est mort sur le chemin du retour au milieu de l'océan Indien, au large de la côte [[Afrique du Sud|sud-africaine]]<ref>
-{{lien web |langue=es |auteur1= |titre=García de Moguer, Diego (ca. 1495-ca. 1535) |url=http://www.mcnbiografias.com/app-bio/do/show?key=garcia-de-moguer-diego |site=mcnbiografias.com |périodique= |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=}} </ref>{{,}}<ref>
+{{lien web |langue=es |auteur1= |titre=García de Moguer, Diego (ca. 1495-ca. 1535) |url=http://www.mcnbiografias.com/app-bio/do/show?key=garcia-de-moguer-diego |site=mcnbiografias.com |périodique= |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=}}.</ref>{{,}}<ref>
-{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Histoire des îles Chagos |url=http://www.chagos.org/histoire.htm |site=chagos.org |périodique= |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=24/02/2021}} </ref>. L'ajout de « Diego » au nom de l'île peut aussi être le fait des [[Britanniques]] quand ils ont copié les cartes portugaises. En outre, une corruption de la déclaration ''Deo Gracias'' (« Dieu merci ») est une hypothèse possible. Les détails de la découverte ainsi que la véritable origine du nom n'ont pas encore été documentés.
+{{lien web |langue= |auteur1= |titre=Histoire des îles Chagos |url=http://www.chagos.org/histoire.htm |site=chagos.org |périodique= |date= |consulté le=21 mars 2014 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>. L'ajout de « Diego » au nom de l'île peut aussi être le fait des [[Britanniques]] quand ils ont copié les cartes portugaises. En outre, une corruption de la déclaration ''Deo Gracias'' (« Dieu merci ») est une hypothèse possible. Les détails de la découverte ainsi que la véritable origine du nom n'ont pas encore été documentés.
-L'[[atoll]] est alors inhabité et le reste jusqu'au {{XVIIIe siècle}}<ref name="CNIC history"/>. Les Français qui colonisent l'[[archipel des Chagos]] amènent des Africains sur Diego Garcia pour les employer dans les [[cocoteraie]]s afin d'en tirer du [[coprah]] et de l'[[huile de coco]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC history"/>. Au lendemain des [[guerres napoléoniennes]], Diego Garcia passe aux mains des Britanniques dans le cadre du [[traité de Paris (1814)]]<ref name="CNIC history"/>. De 1881 à 1888, Diego Garcia a servi de station de ravitaillement en [[charbon]] pour les navires britanniques naviguant entre l'[[Europe]] et l'[[Australie]] à partir de l'ouverture du [[canal de Suez]] en [[1869]]<ref>{{lien web|url=https://books.google.pt/books?id=3ankJb0skpwC&pg=PA29&lpg=PA29&dq=diego+garcia+was+a+point+of+refueling+ships+with+coal&source=bl&ots=81keZczqAg&sig=uNq9vDrUunY_Dv8nulr6-wfBWD4&hl=pt-PT&sa=X&ei=BLgxU8qdONSV7Ab0mIGgAg&redir_esc=y#v=onepage&q=diego+garcia+was+a+point+of+refueling+ships+with+coal&f=false|titre=Island of Shame: The Secret History of the U.S. Military Base on Diego Garcia|prénom=David|nom=Vine|date=3 janvier 2011|éditeur=Princeton University Press|site=Google Books}}</ref>.
+L'[[atoll]] est alors inhabité et le reste jusqu'au {{XVIIIe siècle}}<ref name="CNIC history"/>. Les Français qui colonisent l'[[archipel des Chagos]] amènent des Africains sur Diego Garcia pour les employer dans les [[cocoteraie]]s afin d'en tirer du [[coprah]] et de l'[[huile de coco]]<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC history"/>. Au lendemain des [[guerres napoléoniennes]], Diego Garcia passe aux mains des Britanniques dans le cadre du [[traité de Paris (1814)]]<ref name="CNIC history"/>. De 1881 à 1888, Diego Garcia a servi de station de ravitaillement en [[charbon]] pour les navires britanniques naviguant entre l'[[Europe]] et l'[[Australie]] à partir de l'ouverture du [[canal de Suez]] en [[1869]]<ref>{{lien web|url=https://books.google.pt/books?id=3ankJb0skpwC&pg=PA29&lpg=PA29&dq=diego+garcia+was+a+point+of+refueling+ships+with+coal&source=bl&ots=81keZczqAg&sig=uNq9vDrUunY_Dv8nulr6-wfBWD4&hl=pt-PT&sa=X&ei=BLgxU8qdONSV7Ab0mIGgAg&redir_esc=y#v=onepage&q=diego+garcia+was+a+point+of+refueling+ships+with+coal&f=false|titre=Island of Shame: The Secret History of the U.S. Military Base on Diego Garcia|prénom=David|nom=Vine|date=3 janvier 2011|éditeur=Princeton University Press|site=Google Books}}.</ref>.
 En [[1965]], Diego Garcia, de même que le reste de l'archipel des Chagos et quelques îles [[Seychelles|seychelloises]], est intégré au [[territoire britannique de l'océan Indien]] nouvellement formé par le regroupement d'îles jusqu'alors dépendantes des colonies britanniques de [[Maurice (pays)|Maurice]] et des Seychelles<ref name="World Factbook"/>{{,}}<ref name="CNIC history"/>. Cette création se fait avec l'accord de Maurice dans le cadre de sa future [[Indépendance (politique)|indépendance]] qui surviendra le {{date|12 mars 1968}}<ref name="World Factbook"/>. Néanmoins, Maurice change son point de vue et réclame depuis cette date la souveraineté sur l'archipel des Chagos<ref name="World Factbook"/>.
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 Diego Garcia occupe une position stratégique dans le centre de l'[[océan Indien]]<ref name="World Factbook"/> {{référence souhaitée|remarquée dès le {{XIXe siècle}} par le [[Royaume-Uni]] et dans les [[années 1950]] par les [[États-Unis]]}}. En effet, l'atoll est situé à {{unité|2000|kilomètres}} de l'[[Inde]], à {{unité|3500|kilomètres}} des côtes orientales de l'[[Afrique]] et de l'[[Indonésie]], à {{unité|4500|kilomètres}} du [[golfe Persique]] et à {{unité|5000|kilomètres}} des côtes occidentales de l'[[Australie]]. Il est situé au croisement des routes maritimes reliant l'[[Extrême-Orient]] à l'[[Europe]] aussi bien via le [[canal de Suez]] que par le [[cap de Bonne-Espérance]] et les [[pétrolier]]s sortant du [[golfe Persique]] croisent au large de Diego Garcia quelle que soit leur destination et notamment en direction de l'[[Asie]].
-L'apparition de la [[Guerre froide]] et l'accroissement de la présence [[Union des républiques socialistes soviétiques|soviétique]] dans des pays riverains de l'océan Indien conduisent les États-Unis à rechercher une base d'opérations, notamment avec la perte de l'allié [[iran]]ien. L'installation de structures militaires sur Diego Garcia est accordée par les Britanniques aux Américains pour cinquante ans à la suite de discussions conclues en [[1966]]<ref name="CNIC history"/> avec un renouvellement optionnel d'une durée de vingt ans ce qui porte son expiration à 2036<ref name="Sand">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Peter H. |nom1=Sand |titre=United States and Britain in Diego Garcia – the Future of a Controversial Base |éditeur= |lieu=New York |année=2009 |pages totales=210 |isbn=978-0-230-61709-4}}</ref>. La construction de la [[base militaire]] débute en {{date||janvier|1971}} lorsque des [[Seabee]]s, une unité de [[génie militaire]] de l'[[Forces armées des États-Unis|armée des États-Unis]], sont débarqués sur Diego Garcia<ref name="CNIC history"/>. Elle sera opérationnelle en [[1986]].
+L'apparition de la [[guerre froide]] et l'accroissement de la présence [[Union des républiques socialistes soviétiques|soviétique]] dans des pays riverains de l'océan Indien conduisent les États-Unis à rechercher une base d'opérations, notamment avec la perte de l'allié [[iran]]ien. L'installation de structures militaires sur Diego Garcia est accordée par les Britanniques aux Américains pour cinquante ans à la suite de discussions conclues en [[1966]]<ref name="CNIC history"/> avec un renouvellement optionnel d'une durée de vingt ans ce qui porte son expiration à 2036<ref name="Sand">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Peter H. |nom1=Sand |titre=United States and Britain in Diego Garcia – the Future of a Controversial Base |éditeur= |lieu=New York |année=2009 |pages totales=210 |isbn=978-0-230-61709-4}}</ref>. La construction de la [[base militaire]] débute en {{date||janvier|1971}} lorsque des [[Seabee]]s, une unité de [[génie militaire]] de l'[[Forces armées des États-Unis|armée des États-Unis]], sont débarqués sur Diego Garcia<ref name="CNIC history"/>. Elle sera opérationnelle en [[1986]].
 Le gouvernement américain ayant exigé au cours des négociations un « contrôle exclusif », le gouvernement britannique entreprend d'expulser peu à peu les [[Chagossiens]], habitants autochtones de l'archipel : interdiction de retour après un voyage, restriction de l'approvisionnement en nourriture et en médicaments, empoisonnement et gazage de tous les chiens, etc. En 1973, les derniers habitants sont déportés par cargo vers les Seychelles et l'île Maurice<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Abdelwahab Biad, Elsa Edynak|titre=Chagos, le porte-avions de corail|périodique=Le Monde diplomatique|date=2018-10-01|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/10/BIAD/59165|consulté le=2018-10-23}}</ref>.
-Lorsque la Guerre froide cesse, la base militaire de Diego Garcia trouve de nouveaux objectifs militaires et stratégiques avec la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]] en [[1991]], les [[Guerre d'Afghanistan (depuis 2001)|opérations contre les Talibans en Afghanistan]] à partir de 2001 et la [[guerre d'Irak]] en [[2003]]. L'île accueille en effet une [[base aérienne]] pouvant accueillir des [[Furtivité|bombardiers furtifs]] [[Northrop B-2 Spirit|Northrop B-2 ''Spirit'']] pour des escales techniques grâce à des hangars démontables pressurisés<ref>
+Lorsque la guerre froide cesse, la base militaire de Diego Garcia trouve de nouveaux objectifs militaires et stratégiques avec la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]] en [[1991]], les [[Guerre d'Afghanistan (depuis 2001)|opérations contre les Talibans en Afghanistan]] à partir de 2001 et la [[guerre d'Irak]] en [[2003]]. L'île accueille en effet une [[base aérienne]] pouvant accueillir des [[Furtivité|bombardiers furtifs]] [[Northrop B-2 Spirit|Northrop B-2 ''Spirit'']] pour des escales techniques grâce à des hangars démontables pressurisés<ref>
-{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=B2SS |url=http://www.globalsecurity.org/military/systems/aircraft/systems/xldahs.htm |site=Global Securty |périodique= |date= |consulté le= |brisé le=}}</ref>. Avec la montée du [[terrorisme islamiste]], les États-Unis souhaitent renforcer leurs moyens d'action à Diego Garcia. Dans cette optique, l'[[United States Navy]] déclare en {{date||décembre|2009}} vouloir installer un [[Dock flottant|port flottant]] qui pourrait accueillir jusqu'à quatre [[Sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière|sous-marins nucléaires lanceurs de missiles de croisière]]<ref>
+{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=B2SS |url=http://www.globalsecurity.org/military/systems/aircraft/systems/xldahs.htm |site=Global Securty |périodique= |date= |consulté le= |brisé le=}}.</ref>. Avec la montée du [[terrorisme islamiste]], les États-Unis souhaitent renforcer leurs moyens d'action à Diego Garcia. Dans cette optique, l'[[United States Navy]] déclare en {{date||décembre|2009}} vouloir installer un [[Dock flottant|port flottant]] qui pourrait accueillir jusqu'à quatre [[Sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière|sous-marins nucléaires lanceurs de missiles de croisière]]<ref>
 {{lien web |langue=fr |auteur1=Gilles Corlobé |titre=L’US Navy veut transformer Diego Garcia en base sous-marine |url=http://www.corlobe.tk/article17336.html |site= |périodique= |date=9 décembre 2009 |consulté le= |brisé le=}}.</ref>.
-Cette installation reste modeste par rapport aux autres bases navales américaines avec, en 2011, moins de 300 militaires et cinq navires de soutien déployés en permanence<ref>{{Lien web|url=http://www.herodote.org/IMG/pdf/Samaan.pdf |titre=L’océan Indien, laboratoire de la géographie militaire américaine |site= [[Hérodote (revue)|Herodote]]|auteur=Jean-Loup Samaan |année=1er juin 2012 |consulté le=11 septembre 2012}} {{pdf}}</ref>.
+Cette installation reste modeste par rapport aux autres bases navales américaines avec, en 2011, moins de 300 militaires et cinq navires de soutien déployés en permanence<ref>{{Lien web|url=http://www.herodote.org/IMG/pdf/Samaan.pdf |titre=L’océan Indien, laboratoire de la géographie militaire américaine |site= [[Hérodote (revue)|Herodote]]|auteur=Jean-Loup Samaan |année=1er juin 2012 |consulté le=11 septembre 2012}} {{pdf}}.</ref>.
-Le {{date|26 décembre 2004}}, la partie centrale de l'océan Indien est parcourue par un [[tsunami]] parti des côtes [[indonésie]]nnes en raison du [[Séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien|tremblement de terre survenu à Sumatra]]. Néanmoins, Diego Garcia n'est pas touché par les [[vague]]s contrairement aux [[Maldives]] situées plus au nord. La fosse des Chagos située à l'est en direction de la source des vagues et profonde de {{unité|5000|mètres}} aurait absorbé une partie de l'énergie du tsunami qui s'est mué en une [[marée]] de deux mètres de hauteur qui a contourné l'atoll au lieu de concentrer son énergie sur lui<ref>{{Lien web |titre=Séisme et Tsunami de Sumatra |url=http://www-dase.cea.fr/actu/dossiers_scientifiques/2004-12-26/index.html |site=www-dase.cea.fr |périodique=Direction des applications militaires |date=26 décembre 2004 |consulté le=8 août 2019 }}</ref>.
+Le {{date|26 décembre 2004}}, la partie centrale de l'océan Indien est parcourue par un [[tsunami]] parti des côtes [[indonésie]]nnes en raison du [[Séisme du 26 décembre 2004 dans l'océan Indien|tremblement de terre survenu à Sumatra]]. Néanmoins, Diego Garcia n'est pas touché par les [[vague]]s contrairement aux [[Maldives]] situées plus au nord. La fosse des Chagos située à l'est en direction de la source des vagues et profonde de {{unité|5000|mètres}} aurait absorbé une partie de l'énergie du tsunami qui s'est mué en une [[marée]] de deux mètres de hauteur qui a contourné l'atoll au lieu de concentrer son énergie sur lui<ref>{{Lien web |titre=Séisme et Tsunami de Sumatra |url=http://www-dase.cea.fr/actu/dossiers_scientifiques/2004-12-26/index.html |site=www-dase.cea.fr |périodique=Direction des applications militaires |date=26 décembre 2004 |consulté le=8 août 2019 }}.</ref>.
 == Présences et activités humaines ==
 === Démographie et économie ===
-Diego Garcia est le seul [[atoll]] des l'[[archipel des Chagos]] à être habité<ref name="oceandots"/>. En {{date||novembre|2004}}, {{nombre|4000|personnes}}, essentiellement des [[militaire]]s [[Royaume-Uni|britanniques]] et [[États-Unis|américains]], vivent de manière plus ou moins permanente sur l'atoll<ref name="World Factbook"/>. Les [[civil]]s sont représentés par des Britanniques, des Américains, des [[Maurice (pays)|Mauriciens]] et des [[Philippines|Philippins]]<ref name="World Factbook"/>. Ces derniers sont employés par l'administration britannique pour le développement des installations militaires et pour assurer des services divers<ref name="World Factbook"/>. L'accès à Diego Garcia est restreint, que ce soit pour les civils ou les militaires et ces derniers ne peuvent se trouver en même temps sur l'île lorsqu'ils sont en couple<ref name="CNIC general information"/>.
+Diego Garcia est le seul [[atoll]] de l'[[archipel des Chagos]] à être habité<ref name="oceandots"/>. En {{date||novembre|2004}}, {{nombre|4000|personnes}}, essentiellement des [[militaire]]s [[Royaume-Uni|britanniques]] et [[États-Unis|américains]], vivent de manière plus ou moins permanente sur l'atoll<ref name="World Factbook"/>. Les [[civil]]s sont représentés par des Britanniques, des Américains, des [[Maurice (pays)|Mauriciens]] et des [[Philippines|Philippins]]<ref name="World Factbook"/>. Ces derniers sont employés par l'administration britannique pour le développement des installations militaires et pour assurer des services divers<ref name="World Factbook"/>. L'accès à Diego Garcia est restreint, que ce soit pour les civils ou les militaires et ces derniers ne peuvent se trouver en même temps sur l'île lorsqu'ils sont en couple<ref name="CNIC general information"/>.
 Hormis la base militaire, la seule autre activité économique sur Diego Garcia est la vente de licences de [[Pêche (halieutique)|pêche]] et l'émission de [[Timbre postal|timbres postaux]]<ref name="World Factbook"/>. Elle dispose également d'une station de contrôle du signal GPS (MS Monitor Station) dont le but est d’enregistrer les signaux émis par les satellites et effectuer des mesures météorologiques{{refnec}}.
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 La seule raison d'être d'une présence humaine dans l'atoll étant constitué par la [[base militaire]], celle-ci fournit certains services à l'administration du territoire britannique de l'océan Indien telle que la production d'[[électricité]], les communications [[Téléphone|téléphoniques]], la connexion à [[internet]], etc<ref name="World Factbook"/>. De plus, la [[livre sterling]] est officiellement en usage mais le [[dollar américain]] est aussi en circulation<ref name="World Factbook"/>. Les services britanniques ont néanmoins en charge la [[radiodiffusion]], la gestion du [[Domaine de premier niveau|domaine internet]] [[.io]], la [[télévision]] avec une [[Chaîne de télévision|chaîne]] interne à l'atoll et la sécurité, assurée par les ''{{lang|en|Royal Overseas Police Officers}}''<ref name="World Factbook"/>.
-Le {{date|22 juin 2017}}, l'[[Assemblée générale des Nations unies]] (94 voix pour, 15 contre et 65 abstentions) a demandé à la [[Cour internationale de justice]] de rendre un avis consultatif portant sur le respect, par le Royaume-Uni, des règles pertinentes du [[Droit international public|droit international]] lors du processus de [[décolonisation]]. La [[Résolution de l'Assemblée générale des Nations unies|Résolution]] interroge également la Cour sur les conséquences juridiques de la séparation de l'archipel de Maurice en 1965 et du maintien de l'archipel sous administration britannique<ref>{{Lien web|titre=Cour internationale de Justice - Communiqué de Presse 2017-27|url=http://www.icj-cij.org/files/case-related/169/169-20170629-PRE-01-00-FR.pdf|consulté le=7 juillet 2017}}</ref>. L'analyse du vote révèle un soutien des pays majeurs du Sud (Afrique du Sud, Algérie, Cuba, Égypte, Inde, Nigeria, Philippines, Vietnam, etc) à Maurice, alors que l'opposition provient des proches alliés des États-Unis et du Royaume-Uni (Australie, Israël, Japon, France, etc)<ref>{{Lien web|titre=EU members abstain as Britain defeated in UN vote on Chagos Islands|url=https://www.theguardian.com/world/2017/jun/22/un-vote-backing-chagos-islands-a-blow-for-uk|consulté le=12 mars 2022}}</ref>. En [[septembre 2018]], [[Maurice (pays)|Maurice]] a porté l'affaire devant la [[Cour internationale de Justice]] pour obtenir un avis consultatif contre les objections [[britanniques]]<ref>{{lien web |langue=fr |titre=Diplomatie. Îles Chagos : le Royaume-Uni se bat pour garder sa “dernière colonie africaine” |url=https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-iles-chagos-le-royaume-uni-se-bat-pour-garder-sa-derniere-colonie-africaine |site=Courrier international |date=6 septembre 2018}}</ref>. En 2016, les autorités britanniques reconduisent pour 20 ans le prêt de l'île de Diego Garcia aux États-Unis<ref>[https://www.temoignages.re/politique/sciences-politiques/la-base-strategique-americaine-de-diego-garcia-la-prorogation-du-bail-jusqu-au-30-decembre-2036-et-ses-consequences-2,95056 La base stratégique américaine de Diego Garcia : la prorogation du bail jusqu'au 30 décembre 2036 et ses conséquences], Témoignages, 23 février 2019.</ref>.
+Le {{date|22 juin 2017}}, l'[[Assemblée générale des Nations unies]] (94 voix pour, 15 contre et 65 abstentions) a demandé à la [[Cour internationale de justice]] de rendre un avis consultatif portant sur le respect, par le Royaume-Uni, des règles pertinentes du [[Droit international public|droit international]] lors du processus de [[décolonisation]]. La [[Résolution de l'Assemblée générale des Nations unies|Résolution]] interroge également la Cour sur les conséquences juridiques de la séparation de l'archipel de Maurice en 1965 et du maintien de l'archipel sous administration britannique<ref>{{Lien web|titre=Cour internationale de Justice - Communiqué de Presse 2017-27|url=http://www.icj-cij.org/files/case-related/169/169-20170629-PRE-01-00-FR.pdf|consulté le=7 juillet 2017}}.</ref>. L'analyse du vote révèle un soutien des pays majeurs du Sud (Afrique du Sud, Algérie, Cuba, Égypte, Inde, Nigeria, Philippines, Vietnam, etc) à Maurice, alors que l'opposition provient des proches alliés des États-Unis et du Royaume-Uni (Australie, Israël, Japon, France, etc)<ref>{{Lien web|titre=EU members abstain as Britain defeated in UN vote on Chagos Islands|url=https://www.theguardian.com/world/2017/jun/22/un-vote-backing-chagos-islands-a-blow-for-uk|consulté le=12 mars 2022}}.</ref>. En [[septembre 2018]], [[Maurice (pays)|Maurice]] a porté l'affaire devant la [[Cour internationale de Justice]] pour obtenir un avis consultatif contre les objections [[britanniques]]<ref>{{lien web |langue=fr |titre=Diplomatie. Îles Chagos : le Royaume-Uni se bat pour garder sa “dernière colonie africaine” |url=https://www.courrierinternational.com/article/diplomatie-iles-chagos-le-royaume-uni-se-bat-pour-garder-sa-derniere-colonie-africaine |site=Courrier international |date=6 septembre 2018}}.</ref>. En 2016, les autorités britanniques reconduisent pour 20 ans le prêt de l'île de Diego Garcia aux États-Unis<ref>[https://www.temoignages.re/politique/sciences-politiques/la-base-strategique-americaine-de-diego-garcia-la-prorogation-du-bail-jusqu-au-30-decembre-2036-et-ses-consequences-2,95056 La base stratégique américaine de Diego Garcia : la prorogation du bail jusqu'au 30 décembre 2036 et ses conséquences], Témoignages, 23 février 2019.</ref>.
-Le {{date|25 février 2019}}, dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le [[Royaume-Uni]] a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’[[île Maurice]] après son [[indépendance (politique)|indépendance]] en [[1968]]<ref>{{lien web |auteur=L'Obs avec AFP |titre=Le Royaume-Uni doit mettre fin à son administration des Chagos, selon la CIJ |url=https://www.nouvelobs.com/topnews/20190225.AFP2175/le-royaume-uni-doit-mettre-fin-a-son-administration-des-chagos-selon-la-cij.html |site= |périodique= |date=25-02-2019 |consulté le=08-10-2020 |accès url=libre}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Cour internationale de Justice - Avis consultatif du 25 février 2019 |url=https://www.icj-cij.org/files/case-related/169/169-20190225-01-00-FR.pdf |consulté le=25 février 2019 |brisé le=24/02/2021}}</ref>.
+Le {{date|25 février 2019}}, dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le [[Royaume-Uni]] a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’[[île Maurice]] après son [[indépendance (politique)|indépendance]] en [[1968]]<ref>{{lien web |auteur=L'Obs avec AFP |titre=Le Royaume-Uni doit mettre fin à son administration des Chagos, selon la CIJ |url=https://www.nouvelobs.com/topnews/20190225.AFP2175/le-royaume-uni-doit-mettre-fin-a-son-administration-des-chagos-selon-la-cij.html |site= |périodique= |date=25-02-2019 |consulté le=08-10-2020 |accès url=libre}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Cour internationale de Justice - Avis consultatif du 25 février 2019 |url=https://www.icj-cij.org/files/case-related/169/169-20190225-01-00-FR.pdf |consulté le=25 février 2019 |brisé le=24/02/2021}}.</ref>.
-L'[[assemblée générale des nations unies|assemblée générale de l’ONU]] a adopté une résolution le {{date|22 mai 2019}}, commandant à la [[Grande-Bretagne]] de restituer l'archipel des Chagos à la [[Maurice (pays)|République mauricienne]] dans les six mois<ref name=Mediapart>{{article|langue=fr|nom1=Sartre |prénom1=Julien |jour=18 |mois=juin |année=2019 |titre=Les bras de fer diplomatiques et postcoloniaux reprennent dans l’océan Indien |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/180619/les-bras-de-fer-diplomatiques-et-postcoloniaux-reprennent-dans-l-ocean-indien |journal=Mediapart }}</ref>, ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
+L'[[assemblée générale des nations unies|assemblée générale de l’ONU]] a adopté une résolution le {{date|22 mai 2019}}, commandant au Royaume-Uni de restituer l'archipel des Chagos à la [[Maurice (pays)|république de Maurice]] dans les six mois<ref name=Mediapart>{{article|langue=fr|nom1=Sartre |prénom1=Julien |jour=18 |mois=juin |année=2019 |titre=Les bras de fer diplomatiques et postcoloniaux reprennent dans l’océan Indien |url=https://www.mediapart.fr/journal/international/180619/les-bras-de-fer-diplomatiques-et-postcoloniaux-reprennent-dans-l-ocean-indien |journal=Mediapart }}</ref>, ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
-Le {{date|15 janvier 2020}}, [[Pravind Jugnauth]], premier ministre de Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements de la Grande-Bretagne en Afrique. Il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de la Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiqué que « Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité. »<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Hilla |nom=Lakhpatwala |titre=Souveraineté sur les Chagos : Maurice définit sa stratégie 2020 |url=https://ionnews.mu/souverainete-sur-les-iles-de-chagos-maurice-definit-sa-strategie-2020-160120/ |site=IONNEWS |date=2020-01-16 |consulté le=2021-05-16}}</ref>
+Le {{date|15 janvier 2020}}, [[Pravind Jugnauth]], premier ministre de Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements du Royaume-Uni en Afrique. Il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de la Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiqué que « Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité. »<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Hilla |nom=Lakhpatwala |titre=Souveraineté sur les Chagos : Maurice définit sa stratégie 2020 |url=https://ionnews.mu/souverainete-sur-les-iles-de-chagos-maurice-definit-sa-strategie-2020-160120/ |site=IONNEWS |date=2020-01-16 |consulté le=2021-05-16}}.</ref>
 Le {{date|25 mai 2020}}, la nouvelle carte publiée par l'[[Organisation des Nations unies|ONU]] fait apparaître l'archipel des Chagos comme territoire mauricien<ref name="Chagos apparaît comme un territoire mauricien sur la nouvelle carte du monde des Nations Unies">{{lien web |titre=Chagos apparaît comme un territoire mauricien sur la nouvelle carte du monde des Nations Unies |url=https://defimedia.info/chagos-apparait-comme-un-territoire-mauricien-sur-la-nouvelle-carte-du-monde-des-nations-unies |site=[[Le Défi Plus]] |consulté le=08-10-2020}}.</ref>.
-La Chambre spéciale du [[Tribunal international du droit de la mer]] des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] a conclu dans son arrêt du 28 janvier 2021<ref>{{pdf}} [https://www.itlos.org/fileadmin/itlos/documents/cases/case_no_28/A28_arret_excprelim_28.01.2021_orig.pdf Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l'Océan Indien] affaire {{n°|28}} du Tribunal international du droit de la mer. Arrêt du 28 janvier 2021. Paragraphe 246 et suivant {{p.|75}}</ref> que la revendication de souveraineté par la Grande-Bretagne sur l’archipel des Chagos va à l’encontre des conclusions faisant autorité formulées dans l’avis consultatif de l’Assemblée générale de l'ONU (résolution 73/295<ref>[https://undocs.org/fr/A/RES/73/295 Avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965] Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 22 mai 2019.</ref>).
+La Chambre spéciale du [[Tribunal international du droit de la mer]] des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] a conclu dans son arrêt du 28 janvier 2021<ref>{{pdf}} [https://www.itlos.org/fileadmin/itlos/documents/cases/case_no_28/A28_arret_excprelim_28.01.2021_orig.pdf Différend relatif à la délimitation de la frontière maritime entre Maurice et les Maldives dans l'Océan Indien] affaire {{n°|28}} du Tribunal international du droit de la mer. Arrêt du 28 janvier 2021. Paragraphe 246 et suivant {{p.|75}}</ref> que la revendication de souveraineté par le Royaume-Uni sur l’archipel des Chagos va à l’encontre des conclusions faisant autorité formulées dans l’avis consultatif de l’Assemblée générale de l'ONU (résolution 73/295<ref>[https://undocs.org/fr/A/RES/73/295 Avis consultatif de la Cour internationale de Justice sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965] Résolution adoptée par l’Assemblée générale le 22 mai 2019.</ref>).
 === Base militaire ===
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 [[Image:Senior Airman Holly Oatmeyer at Camp Justice - Diego Garcia.jpg|vignette|droite|Militaire américaine à Diego Garcia.]]
-Les objectifs militaires de la [[base militaire|base]] {{lien|lang=en|trad=Naval Support Facility Diego Garcia|fr=Base aéronavale de Diego Garcia|texte=aéronavale}} [[États-Unis|américaine]] de Diego Garcia sont d'apporter un soutien logistique aux opérations militaires des pays du pourtour de l'[[océan Indien]] où les États-Unis sont engagés<ref name="CNIC history"/> avec, entre autres, des stocks de matériel embarqués à bord de cargos ayant l'île comme port d'attache dénommé ''Army Prepositioned Stocks 3''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Stocks prépositionnés: l'US Army veut développer ses APS dans le Pacifique |url=http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/02/06/stocks-prepositionnes-l-us-army-veut-developper-ses-aps-dans-20868.html |site=lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr |consulté le=2021-02-24}}</ref>. Dans cette région du monde qui inclut aussi le [[Proche-Orient|Proche]] et le [[Moyen-Orient]], Diego Garcia constitue ainsi le « fer de lance » de l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]]<ref name="CNIC history"/>. Occasionnellement, une flotte de [[Bombardier (avion)|bombardiers]] dont des [[Northrop B-2 Spirit|B-2]] est basée sur Diego Garcia qui est utilisée comme base de départ de raids de bombardement durant la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe de 1991]], la [[Guerre d'Afghanistan (depuis 2001)|guerre d'Afghanistan de 2001]] et la [[guerre d'Irak]] de 2003. Une des stations [[GEODSS]] de surveillance des objets artificiels en orbite est ouverte en 1987<ref>
+Les objectifs militaires de la [[base militaire|base]] {{lien|lang=en|trad=Naval Support Facility Diego Garcia|fr=Base aéronavale de Diego Garcia|texte=aéronavale}} [[États-Unis|américaine]] de Diego Garcia sont d'apporter un soutien logistique aux opérations militaires des pays du pourtour de l'[[océan Indien]] où les États-Unis sont engagés<ref name="CNIC history"/> avec, entre autres, des stocks de matériel embarqués à bord de cargos ayant l'île comme port d'attache dénommé ''Army Prepositioned Stocks 3''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Stocks prépositionnés: l'US Army veut développer ses APS dans le Pacifique |url=http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/02/06/stocks-prepositionnes-l-us-army-veut-developper-ses-aps-dans-20868.html |site=lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr |consulté le=2021-02-24}}.</ref>. Dans cette région du monde qui inclut aussi le [[Proche-Orient|Proche]] et le [[Moyen-Orient]], Diego Garcia constitue ainsi le « fer de lance » de l'[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]]<ref name="CNIC history"/>. Occasionnellement, une flotte de [[Bombardier (avion)|bombardiers]] dont des [[Northrop B-2 Spirit|B-2]] est basée sur Diego Garcia qui est utilisée comme base de départ de raids de bombardement durant la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe de 1991]], la [[Guerre d'Afghanistan (depuis 2001)|guerre d'Afghanistan de 2001]] et la [[guerre d'Irak]] de 2003. Une des stations [[GEODSS]] de surveillance des objets artificiels en orbite est ouverte en 1987<ref>
-{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=Ground-based Electro-Optical Deep Space Surveillance (GEODSS) (United States), Space defence - Operators |url=http://www.janes.com/articles/Janes-Space-Systems-and-Industry/Ground-based-Electro-Optical-Deep-Space-Surveillance-GEODSS-United-States.html |site= |périodique=[[Jane's]] |date=2 mars 2007 |consulté le= |brisé le=24/02/2021}} </ref>.
+{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=Ground-based Electro-Optical Deep Space Surveillance (GEODSS) (United States), Space defence - Operators |url=http://www.janes.com/articles/Janes-Space-Systems-and-Industry/Ground-based-Electro-Optical-Deep-Space-Surveillance-GEODSS-United-States.html |site= |périodique=[[Jane's]] |date=2 mars 2007 |consulté le= |brisé le=24/02/2021}}.</ref>.
-Une station de transmissions du réseau [[Echelon]] est basée sur l'atoll ce qui constitue un atout majeur pour le {{lang|en|[[United States Central Command]]}}<ref>{{lien web |langue=en |titre=ECHELON US Naval Computer and Telecommunications Station Far East Detachment, Diego Garcia |url=http://www.thelivingmoon.com/45jack_files/03files/ECHELON_Diego_Garcia.html |site=www.thelivingmoon.com}}</ref>.
+Une station de transmissions du réseau [[Echelon]] est basée sur l'atoll ce qui constitue un atout majeur pour le {{lang|en|[[United States Central Command]]}}<ref>{{lien web |langue=en |titre=ECHELON US Naval Computer and Telecommunications Station Far East Detachment, Diego Garcia |url=http://www.thelivingmoon.com/45jack_files/03files/ECHELON_Diego_Garcia.html |site=thelivingmoon.com}}.</ref>.
 Les autorités américaines sont suspectées d'utiliser les installations de la base comme centre de détention secret où l'on pratiquerait la [[détention arbitraire]] et la [[torture]]<ref>
-{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=Claims of secret CIA jail for terror suspects on British island to be investigated |url=http://www.guardian.co.uk/world/2007/oct/19/alqaida.usa |site= |périodique=[[The Guardian]] |date=19 October 2007 |consulté le= |brisé le=}}  </ref>{{,}}<ref>
+{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=Claims of secret CIA jail for terror suspects on British island to be investigated |url=http://www.guardian.co.uk/world/2007/oct/19/alqaida.usa |site= |périodique=[[The Guardian]] |date=19 October 2007 |consulté le= |brisé le=}}.</ref>{{,}}<ref>
-{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=British island 'used by US for rendition' |url=http://www.guardian.co.uk/world/2008/mar/02/ciarendition.unitednations |site= |périodique=[[The Guardian]] |date=2 March 2008 |consulté le= |brisé le=}} </ref>{{,}}<ref>
+{{lien web |langue=en |auteur1= |titre=British island 'used by US for rendition' |url=http://www.guardian.co.uk/world/2008/mar/02/ciarendition.unitednations |site= |périodique=[[The Guardian]] |date=2 March 2008 |consulté le= |brisé le=}}.</ref>{{,}}<ref>
 {{lien web
 |langue=en
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 |consulté le=
 |date= 2 July 2005
-|brisé le=}}  </ref>.
+|brisé le=}}.</ref>.
-À la suite de la disparition du [[vol Malaysia Airlines 370|vol 370 Malaysia Airlines]] en 2014, une thèse suggère que l'avion aurait été abattu alors qu'il se dirigeait en direction de la base<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Thomas Hubert |titre=Le vol MH370 abattu par les Américains par peur d’une attaque kamikaze ? |url=https://www.france24.com/fr/20141219-malaysia-airlines-mh370-boeing-disparition-mysterieuse-marc-dugain-diego-garcia |éditeur=[[France 24]] |consulté le=5 mars 2015}}</ref>{{,}}<ref>
+À la suite de la disparition du [[vol Malaysia Airlines 370|vol 370 Malaysia Airlines]] en 2014, une thèse suggère que l'avion aurait été abattu alors qu'il se dirigeait en direction de la base<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Thomas Hubert |titre=Le vol MH370 abattu par les Américains par peur d’une attaque kamikaze ? |url=https://www.france24.com/fr/20141219-malaysia-airlines-mh370-boeing-disparition-mysterieuse-marc-dugain-diego-garcia |éditeur=[[France 24]] |consulté le=5 mars 2015}}.</ref>{{,}}<ref>
-{{lien web |langue=fr |auteur1=Jean-Marc Barenghi |titre=Le mystère du vol MH 370 sous tous les angles sur W9 |url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/85761/le-mystere-du-vol-mh-370-sous-tous-les-angles-sur-w9.html |site= |périodique=[[Le Figaro]] |date=4 mars 2015 |consulté le= |brisé le=}} </ref>.
+{{lien web |langue=fr |auteur1=Jean-Marc Barenghi |titre=Le mystère du vol MH 370 sous tous les angles sur W9 |url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/85761/le-mystere-du-vol-mh-370-sous-tous-les-angles-sur-w9.html |site= |périodique=[[Le Figaro]] |date=4 mars 2015 |consulté le= |brisé le=}}.</ref>.
-Diego Garcia est l'un des deux seuls territoires britanniques où les véhicules roulent à [[Sens de circulation (route)|droite]] (l'autre territoire étant [[Gibraltar]])<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jenni Marsh |titre=Is the United States about to lose control of its secretive Diego Garcia military base? |sous-titre=Les États-Unis vont-ils perdre le contrôle de leur base militaire secrète de Diego Garcia ? |url=https://edition.cnn.com/2019/03/09/asia/chagos-islands-feature-intl/index.html |site=[[Cable News Network|edition.cnn.com]] |date=11 mars 2019 |consulté le=29 octobre 2020}}</ref>.
+Diego Garcia est l'un des deux seuls territoires britanniques où les véhicules roulent à [[Sens de circulation (route)|droite]] (l'autre territoire étant [[Gibraltar]])<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jenni Marsh |titre=Is the United States about to lose control of its secretive Diego Garcia military base? |sous-titre=Les États-Unis vont-ils perdre le contrôle de leur base militaire secrète de Diego Garcia ? |url=https://edition.cnn.com/2019/03/09/asia/chagos-islands-feature-intl/index.html |site=[[Cable News Network|edition.cnn.com]] |date=11 mars 2019 |consulté le=29 octobre 2020}}.</ref>.
 == Notes et références ==
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 == Annexes ==
 {{Autres projets|commons=Category:Diego Garcia}}
-=== Sources ===
+=== Bibiiographie ===
 * « Diego Garcia », ''Le Dessous des cartes'', [[Arte]], [[Allemagne]]-[[France]], [[2004]], première diffusion le 3 mars 2004
 * ''Thalassa'', chaine de télévision [[France 3]], [[France]], [[2010]], première diffusion le 23 avril 2010
@@ Ligne 174 : / Ligne 174 : @@
 * Thierry Ollivry, ''Diego Garcia : enjeux stratégiques, diplomatiques et humanitaires'', L'Harmattan, 2008 {{ISBN|978-2-296-05276-5}}
 * Shenaz Patel, ''Le silence des Chagos'', Éditions de L'Olivier/Le Seuil, 2005 {{ISBN|2-87929-454-1}}
+* {{Ouvrage|auteur1=[[Philippe Sands]]|traducteur=Agnès Desarthe|titre=La Dernière Colonie|éditeur=Albin Michel|année=2022|pages totales=240|ean=9782226473011|présentation en ligne=https://www.albin-michel.fr/la-derniere-colonie-9782226473011}}
 === Articles connexes ===
 * [[Territoire britannique de l'océan Indien]]
 * [[Archipel des Chagos]]
+* [[Liste des Nations, dépendances et territoires d'outre-mer du Royaume-Uni par point culminant]]
 * [[Chagossiens]]
 * {{lien|lang=en|trad=Naval Support Facility Diego Garcia|fr=Base aéronavale de Diego Garcia}}
 === Liens externes ===
+{{Liens}}
-* {{Bases géographie}}
 * {{en}} [http://www.historycommons.org/timeline.jsp?timeline=diego_garcia Diego Garcia]
 * {{en}} [http://www.law.northwestern.edu/journals/jihr/v5/n1/4/Nauvel.pdf A Return from Exile in Sight? The Chagossians and their Struggle, from the ''Northwestern Journal of International Human Rights'']
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 {{Palette|Atolls de l'archipel des Chagos|Installations de l'United States Navy}}
-{{Portail|îles|océan Indien|Maurice|histoire militaire|Territoires britanniques d'outre-mer|Forces armées des États-Unis}}
+{{Portail|îles|océan Indien|Maurice|histoire militaire|Territoires britanniques d'outre-mer|Forces armées des États-Unis|monde colonial}}
 [[Catégorie:Atoll dans l'archipel des Chagos]]
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 [[Catégorie:Site Ramsar dans les territoires britanniques d'outre-mer]]
 [[Catégorie:Site Ramsar en 2001]]
+[[Catégorie:Toponyme évoquant une personnalité]]

v · m Atolls de l’archipel des Chagos
Atolls avec une zone émergée	Récif Blenheim Diego Garcia Îles Egmont Banc Great Chagos Peros Banhos Îles Salomon
Atolls complètement submergés	Bancs Benares Banc Cauvin Banc Centurion Récif Colvocoresses Banc Ganges Banc Owen Banc Pitt Banc Speakers Banc Victory Banc Wight

v · m Installations de l’United States Navy
Article principal : Liste des installations de l'United States Navy
Base navale	Naval Amphibious Base Coronado Base navale de Coronado Cheatham Annex Diego Garcia Base navale d'Everett Base navale de la baie de Guantánamo Base navale de Guam Naval Station Great Lakes Naval Amphibious Base Little Creek Camp Lemonnier Base navale de Mayport Base navale de Newport Base navale de Norfolk Base navale de Pearl Harbor Naval Construction Battalion Center Port Hueneme Base navale de San Diego Base navale de Tutuila Base navale du comté de Ventura
Base sous-marine	Coco Solo Holy Loch Base navale de Kings Bay Base navale de Kitsap Base navale de New London Base navale de Norfolk Base navale de Pearl Harbor Base navale de Point Loma Naval Undersea Warfare Center
Base aéronavale	Naval Air Facility Adak Naval Support Facility Anacostia Naval Air Facility Atsugi Naval Air Station Barbers Point Naval Air Weapons Station China Lake Naval Air Facility El Centro Naval Air Station Fallon Naval Air Station Fort Worth Naval Air Station Jacksonville Naval Air Station Key West Naval Air Station Lemoore Naval Air Station Meridian Naval Support Activity Mid-South Naval Air Station New Orleans Naval Air Station North Island Naval Air Station Norfolk Naval Air Station Oceana Naval Air Station Patuxent River Naval Air Station Pensacola Naval Air Station Point Mugu Roosevelt Roads Naval Station Naval Outlying Landing Field San Nicolas Island Naval Air Station Whidbey Island
Autres installations	Camp David Émetteur de très basse fréquence à Lualualei Heslar Naval Armory Naval Support Activity New Orleans Naval Support Activity Hampton Roads Observatoire naval des États-Unis Pacific Missile Range Facility Port Hueneme Sound Surveillance System
Chantier naval de l’United States Navy	Chantier naval Avondale Bath Iron Works Chantier naval Electric Boat de Groton Chantier naval Fore River de Quincy Chantier naval Ingalls de Pascagoula Chantier naval de Norfolk Chantier naval Northrop Grumman de Newport News Huntington Ingalls Industries Mare Island Naval Shipyard New York Navy Yard New York Shipbuilding Corporation Philadelphia Naval Shipyard Portsmouth Naval Shipyard Puget Sound Naval Shipyard and Intermediate Maintenance Facility San Francisco Naval Shipyard Union Iron Works Washington Navy Yard William Cramp and Sons
Base à l'étranger	Marine Corps Air Station Iwakuni Naval Support Activity Naples Base navale de Rota Base navale de Yokosuka
Anciennes installations	Naval Air Station Alameda Base navale Argentia Boston Navy Yard Lake Torpedo Boat Company Charleston Naval Shipyard Base navale d'Espiritu Santo Base navale de New York New York Navy Yard Base navale de Pascagoula Base navale d'Ingleside Mare Island Naval Shipyard Philadelphia Naval Shipyard Naval Air Station Glenview Base navale de Saipan San Francisco Naval Shipyard Base navale San Miguel Base navale de Sangley Point Base navale de Subic Bay Centre d'entraînement naval de San Diego Base navale de Treasure Island Naval Air Facility Washington