« Antoine Coypel » : différence entre les versions

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'''Antoine Coypel''', né le {{Date de naissance-|11|avril|1661|en peinture}} à [[Paris]], où il est mort le {{Date de décès-|7|janvier|1722|en peinture}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]].
'''Antoine Coypel''', né le {{Date|11|avril|1661}} à [[Paris]], où il est mort le {{Date|7|janvier|1722}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
[[Fichier:Plafond chapelle Royale Versailles.jpg|vignette|Le plafond de la [[Chapelle du château de Versailles|chapelle royale du château de Versailles]] (vers 1715-1716).]]
Antoine Coypel est le fils de [[Noël Coypel]], auprès duquel il se forma. Il accompagne, à 12 ans, son père à [[Rome]], qui y dirige l’[[Académie de France à Rome|Académie de France]] de 1673 à 1675, et il y achève sa formation, se révélant un élève très précoce et doté d’un grand talent<ref>Denise de Rochas d’Aiglun, ''L’Autoportrait du {{s-|XVII}} à nos jours : Musée des beaux-arts, Pau, avril-mai 1973'', Musée des beaux-arts, 1973, in-8°, 72{{nb p.}} {{p.|73}}.</ref>. À Rome, il étudie l’art des grands maîtres de la Renaissance et la statuaire antique. Il est fortement influencé par l’école [[baroque]] locale et par l'art du [[Le Corrège|Corrège]] qu'il admire sur le chemin du retour vers la France, où il reçut une formation littéraire classique au [[collège d'Harcourt]]<ref>Jérôme Delaplanche, ''Noël-Nicolas Coypel (1690-1734)'', Paris, Arthena, 2004, 167{{nb p.}} {{p.|7}}.</ref>. Ses premiers tableaux, perdus mais dont certains sont connus par des gravures, témoignent d'une virtuosité tout à fait exceptionnelle pour un peintre qui n’a pas encore vingt ans<ref>Jérôme Delaplanche, ''Jean Jouvenet (1644-1717) et la peinture d’histoire à Paris'', éd. complétée par Christine Gouzi, Paris, Arthéna, 2010, 445{{nb p.}} {{ISBN|978-2-90323-942-8}}, {{p.|107}}.</ref>. Le 23 octobre 1681, il devient, à peine âgé de 20 ans, membre de l’[[Académie royale de peinture et de sculpture]]<ref>''Notice historique des peintures et des sculptures du palais de Versailles'', Paris, L. B. Thomassin, 1838, 766{{nb p.}} {{p.|653}}.</ref>, avec, pour [[morceau de réception]], une ''Allégorie des victoires de Louis XIV'' ([[Montpellier]], [[musée Fabre]])<ref>Virginie Bar, ''La Peinture allégorique au Grand Siècle'' Dijon, Faton, 2003, 402{{nb p.}} {{ISBN|978-2-87844-060-7}}, {{p.|359}}.</ref>, grande composition maîtrisée où les figures sont placées en grappes, adoptant des attitudes très expressives inspirées de [[Charles Le Brun]], et où les coloris vifs s’allient à la finesse du dessin<ref>André Chastel, ''L’Art français : le temps de l’éloquence : 1775-1825'', {{t.|4}}, Paris, Flammarion, 1996, 335{{nb p.}} {{ISBN|978-2-08010-190-7}}, {{p.|239}}.</ref>.


Antoine Coypel est le fils de [[Noël Coypel]], auprès duquel il se forma. Il accompagne, à 12 ans, son père à [[Rome]], qui y dirige l’[[Académie de France à Rome|Académie de France]] de 1673 à 1675, et il y achève sa formation, se révélant un élève très précoce et doté d’un grand talent<ref>Denise de Rochas d’Aiglun, ''L’Autoportrait du {{s-|XVII}} à nos jours : Musée des beaux-arts, Pau, avril-mai 1973'', Musée des beaux-arts, 1973, in-8°, 72{{nb p.}} {{p.|73}}.</ref>. À Rome, il étudie l’art des grands maîtres de la Renaissance et la statuaire antique. Il est fortement influencé par l’école [[baroque]] locale et par l'art du [[Le Corrège|Corrège]] qu'il admire sur le chemin du retour vers la France, où il reçut une formation littéraire classique au [[collège d'Harcourt]]<ref>Jérôme Delaplanche, ''Noël-Nicolas Coypel (1690-1734)'', Paris, Arthena, 2004, 167{{nb p.}} {{p.|7}}.</ref>. Ses premiers tableaux, perdus mais dont certains sont connus par des gravures, témoignent d'une virtuosité tout à fait exceptionnelle pour un peintre qui n’a pas encore vingt ans<ref>Jérôme Delaplanche, ''Jean Jouvenet (1644-1717) et la peinture d’histoire à Paris'', éd. complétée par Christine Gouzi, Paris, Arthéna, 2010, 445{{nb p.}} {{ISBN|978-2-90323-942-8}}, {{p.|107}}.</ref>.
Il connaît alors le succès et reçoit de nombreuses commandes pour les [[Château de Marly|demeures royales de Marly]], [[Château de Versailles|de Versailles]] ou encore [[Château de Meudon|de Meudon]]<ref>[[Jean-Aimar Piganiol de La Force|Piganiol de La Force]], ''Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, de S. Cloud de Fontainebleu, et de toutes les autres belles maisons & châteaux des environs de Paris'', Paris, Charles-Nicolas Poirion, 1742.</ref>. Il devient le peintre officiel de la [[maison d'Orléans]] en 1685<ref>{{en}} Hannah Williams, ''Académie Royale : A History in Portraits'', Farnham ; Burlington, Ashgate, 2015, 394{{nb p.}} {{ISBN|978-1-40945-742-8}}, {{p.|203}}.</ref>. Il est alors sensible à l'art de [[Pierre Paul Rubens|Rubens]], influence qui se retrouve notamment dans son ''[[Portrait de Démocrite]]''<ref name="AMdB">Alexis Merle du Bourg, ''Rubens au Grand Siècle : sa réception en France (1640-1715)'', Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2004, 371{{nb p.}} {{ISBN|978-2-86847-938-9}}, {{p.|238}}.</ref>. Au tournant du siècle, il peint des œuvres célèbres, ''Bacchus et Ariane'' et le ''Triomphe de Galatée'', aujourd'hui perdues mais copiées à maintes reprises<ref name="AMdB"/>, qui auront une influence durable sur l'art du {{s-|XVIII}} et son goût pour les sujets mythologiques légers et aimables<ref>''La Peinture française aux {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} : exposition, Dunkerque, Valenciennes, Lille'', Association des conservateurs de la région Nord-Pas-de-Calais, 1980, 183{{nb p.}} {{p.|98}}.</ref>. Choisi pour faire les dessins de l'histoire de Louis XIV en 1691, directeur des tableaux et dessins de la couronne en 1710, associé à l’[[Académie des inscriptions]] en 1701, nommé directeur de l’Académie en 1714 puis recteur, il est institué [[Premier peintre du Roi]] en 1716 et anobli en 1717<ref name="AMdB"/>.
[[Fichier:Plafond chapelle Royale Versailles.jpg|vignette|300px|left|Le plafond de la [[Chapelle du château de Versailles|chapelle royale du château de Versailles]] (vers 1715-1716).]]
Le {{date-|23 octobre 1681}}, il devient, à peine âgé de 20 ans, membre de l’[[Académie royale de peinture et de sculpture]]<ref>''Notice historique des peintures et des sculptures du palais de Versailles'', Paris, L. B. Thomassin, 1838, 766{{nb p.}} {{p.|653}}.</ref>, avec, pour [[morceau de réception]], une ''Allégorie des victoires de Louis XIV'' ([[Montpellier]], [[musée Fabre]])<ref>Virginie Bar, ''La Peinture allégorique au Grand Siècle'' Dijon, Faton, 2003, 402{{nb p.}} {{ISBN|978-2-87844-060-7}}, {{p.|359}}.</ref>, grande composition maîtrisée où les figures sont placées en grappes, adoptant des attitudes très expressives inspirées de [[Charles Le Brun]], et où les coloris vifs s’allient à la finesse du dessin<ref>André Chastel, ''L’Art français : le temps de l’éloquence : 1775-1825'', {{t.|4}}, Paris, Flammarion, 1996, 335{{nb p.}} {{ISBN|978-2-08010-190-7}}, {{p.|239}}.</ref>.


Il connaît alors le succès et reçoit de nombreuses commandes pour les [[Château de Marly|demeures royales de Marly]], [[Château de Versailles|de Versailles]] ou encore [[Château de Meudon|de Meudon]]<ref>[[Jean-Aimar Piganiol de La Force|Piganiol de La Force]], ''Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, de S. Cloud de Fontainebleu, et de toutes les autres belles maisons & châteaux des environs de Paris'', Paris, Charles-Nicolas Poirion, 1742.</ref>. Il devient le peintre officiel de la [[maison d'Orléans]] en 1685<ref>{{en}} Hannah Williams, ''Académie Royale : A History in Portraits'', Farnham ; Burlington, Ashgate, 2015, 394{{nb p.}} {{ISBN|978-1-40945-742-8}}, {{p.|203}}.</ref>. Il est alors sensible à l'art de [[Pierre Paul Rubens|Rubens]], influence qui se retrouve notamment dans son ''[[Portrait de Démocrite]]''<ref name="AMdB">Alexis Merle du Bourg, ''Rubens au Grand Siècle : sa réception en France (1640-1715)'', Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2004, 371{{nb p.}} {{ISBN|978-2-86847-938-9}}, {{p.|238}}.</ref> ; une copie de la [[La Chasse au lion (Rubens, 1621)|Chasse au lion]] du maître sera retrouvée dans son inventaire après décès<ref>''Rubens contre Poussin : la querelle du coloris dans la peinture française à la fin du {{s-|XVII}}'', Ludion, 2004, p. 104.</ref>. Au tournant du siècle, il peint des œuvres célèbres, ''Bacchus et Ariane'' et le ''Triomphe de Galatée'', aujourd'hui perdues mais copiées à maintes reprises<ref name="AMdB"/>, qui auront une influence durable sur l'art du {{s-|XVIII}} et son goût pour les sujets mythologiques légers et aimables<ref>''La Peinture française aux {{s2-|XVII|e|XVIII|e}} : exposition, Dunkerque, Valenciennes, Lille'', Association des conservateurs de la région Nord-Pas-de-Calais, 1980, 183{{nb p.}} {{p.|98}}.</ref>. Choisi pour faire les dessins de l'histoire de Louis XIV en 1691, directeur des tableaux et dessins de la couronne en 1710, associé à l’[[Académie des inscriptions]] en 1701, nommé directeur de l’Académie en 1714 puis recteur, il est institué [[Premier peintre du Roi]] en 1716 et anobli en 1717<ref name="AMdB"/>.
Son œuvre majeure est la décoration du plafond de la chapelle du [[château de Versailles]] (1716)<ref name="CPLa">[[Charles Paul Landon]], ''Annales du musée et de l’école moderne des beaux-arts'', Paris, C. P. Landon, 2014, 140{{nb p.}} {{p.|195}}.</ref>, réalisé dans un style baroque qui rappelle les exemples romains que le peintre a admirés dans sa jeunesse, notamment [[Baciccio]]<ref name="LØ-J">{{en}} Lene Østermark-Johansen, ''Walter Pater : 'Imaginary Portraits''', Milton Keynes, MHRA, 2014, 336{{nb p.}} {{ISBN|978-1-90732-255-6}}, {{p.|195}}.</ref>. Il réalise aussi, de 1714 à 1717, des tableaux de grande taille sur le thème de l’''[[Énéide]]'', pour les murs du [[Palais-Royal]] à Paris<ref name="CPLa"/>. Plusieurs sont aujourd'hui au musée du Louvre, tandis qu’''Énée et Anchise'' et la ''Mort de Didon'' sont au musée Fabre, ''Énée et Achate apparaissant à Didon'' étant conservé au [[musée des beaux-arts d'Arras]].

Son œuvre majeure est la décoration du plafond de la chapelle du [[château de Versailles]] (1716)<ref name="CPLa">[[Charles Paul Landon]], ''Annales du musée et de l’école moderne des beaux-arts'', Paris, C. P. Landon, 2014, 140{{nb p.}} {{p.|195}}.</ref>, réalisé dans un style baroque qui rappelle les exemples romains que le peintre a admirés dans sa jeunesse, notamment [[Baciccio]]<ref name="LØ-J">{{en}} Lene Østermark-Johansen, ''Walter Pater : 'Imaginary Portraits''', Milton Keynes, MHRA, 2014, 336{{nb p.}} {{ISBN|978-1-90732-255-6}}, {{p.|195}}.</ref>. Il réalise aussi, de 1714 à 1717, des tableaux de grande taille sur le thème de l’''[[Énéide]]'', pour les murs du [[Palais-Royal]] à Paris<ref name="CPLa"/>. Plusieurs sont aujourd'hui au musée du Louvre, tandis qu’''Énée et Anchise, Énée et Achate apparaissant à Didon'' et la ''Mort de Didon'' sont au [[musée Fabre]] de Montpellier.


Antoine Coypel travailla également en étroite collaboration avec différents graveurs à l’interprétation de son œuvre : Charles et Louis Simonneau, Girard Audran, Louis Desplaces, Gaspard Duchange, etc. Il a fourni quelques dessins préparatoires pour l’illustration<ref>Frédéric Villot, ''Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée'', Paris, Vinchon, 1855, 60{{nb p.}}, {{p.|89}}.</ref>.
Antoine Coypel travailla également en étroite collaboration avec différents graveurs à l’interprétation de son œuvre : Charles et Louis Simonneau, Girard Audran, Louis Desplaces, Gaspard Duchange, etc. Il a fourni quelques dessins préparatoires pour l’illustration<ref>Frédéric Villot, ''Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée'', Paris, Vinchon, 1855, 60{{nb p.}}, {{p.|89}}.</ref>.
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Son fils [[Charles Antoine Coypel|Charles-Antoine]] ainsi que son demi-frère [[Noël Nicolas Coypel|Noël Nicolas]] furent aussi peintres<ref name="CPLa"/>. Son beau-frère est le sculpteur [[François Dumont (sculpteur)|François Dumont]].
Son fils [[Charles Antoine Coypel|Charles-Antoine]] ainsi que son demi-frère [[Noël Nicolas Coypel|Noël Nicolas]] furent aussi peintres<ref name="CPLa"/>. Son beau-frère est le sculpteur [[François Dumont (sculpteur)|François Dumont]].


Vers 1712, [[Antoine Coysevox]] a sculpté [[Antoine Coypel, peintre|son portrait]], qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre.
== Notes et références ==
{{références|taille=30}}


== Collections publiques <!-- liste non exhaustive -->==
== Collections publiques <!-- liste non exhaustive --> ==
[[Fichier:Antoine Coypel - Leda and The Swan.jpg|vignette|300px|''Léda et le cygne''.]]
* ''L'Alliance de Bacchus et de Cupidon'', v. 1702, huile sur toile, {{Dunité|86|94|cm}}, [[Dallas]], [[musée d'art de Dallas|musée d’art]] ;
* ''L'Assomption de la Vierge'', [[Liste des Mays de Notre-Dame|may de Notre-Dame de Paris]] de 1680. Retrouvé par l'historien Jean-Claude Boyer en 2007 dans l'[[église Sainte-Marie de Mirande]] ([[Gers (département)|Gers]])<ref>{{article|auteur=Véronique Prat|url=https://www.lefigaro.fr/culture/les-tresors-inconnus-de-notre-dame-de-paris-20210521 |titre=Les trésors inconnus de Notre-Dame |périodique=[[Le Figaro Magazine]]|date=21 mai 2021|pages=66-72}}.</ref>. Ce tableau est certainement celui commandé par le chanoine [[Antoine de La Porte]] (1627-1710) en 1708, avec l'assentiment du roi [[Louis XIV]] dans le cadre de la mise en œuvre des travaux pour la réalisation du [[vœu de Louis XIII]], ainsi que le tableau suivant:
* ''Le Sacrifice de la fille de Jephté'', 1695-1697, huile sur toile, 147 x 216 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''La Colère d'Achille'', v. 1718, huile sur toile, 351 x 705 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* '' Jésus parmi les docteurs'', huile sur toile;
* ''Louis XIV se reposant dans le sein de la Gloire après la Paix de Nimègue'' (1681), huile sur toile, 153 x 185 cm, [[Montpellier]], [[musée Fabre]] ;
* ''Le Baptême du Christ'' (1690), [[Abbatiale de Saint-Riquier]] ([[Somme (département)|Somme]]), huile sur toile, 151 x 104 cm, classé [[Monument historique (France)|monument historique]] au titre objet, le 25 mai 1907<ref>https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM80001202</ref> ;
*''[[Portrait de Démocrite]]'' (1692), huile sur toile, {{Dunité|69|57|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
* ''Le Sacrifice de la fille de Jephté'' (1695-1697), huile sur toile, 147 x 216 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''Athalie chassée du temple'' (avant 1697), [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
* ''Vénus apportant les armes à Enée'' (1699), huile sur toile, 178 x 153 cm, [[Musée des Beaux-Arts de Rennes]] ;
* ''Eliézer et Rébecca'' (1701), huile sur toile, {{Dunité|125|106|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
* ''L'Alliance de Bacchus et de Cupidon'' (v. 1702), huile sur toile, {{Dunité|86|94|cm}}, [[Dallas]], [[musée d'art de Dallas|musée d’art]] :
* ''L'Évanouissement d'Esther'' (vers 1704), huile sur toile, {{Dunité|105|137|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
*''La Colère d'Achille'' (vers 1711) et ''Les Adieux d’Hector et d’Andromaque'', huiles sur toile, 117,5 x 210 cm, Tours, [[Musée des Beaux-Arts de Tours]]<ref>{{Lien web
| url = https://mba.tours.fr/TPL_CODE/TPL_COLLECTIONPIECE/98-18e.htm?PIECENUM=124&NOMARTISTE=COYPEL+Antoine&UTB_S=1
| titre = La colère d'Achille
| auteur = Musée des Beaux-Arts de Tours
| site = [[Musée des Beaux-Arts de Tours|mba.tours.fr]]
| consulté le = 14 janvier 2022
}}.</ref> ;
* ''La Colère d'Achille'' (v. 1718), huile sur toile, 351 x 705 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
*''Enée portant son père Anchise'' (1714-1717), huile sur toile, 387 x 190 cm, [[Montpellier]], [[musée Fabre]] ;
*''Enée et Achat apparaissant à Didon'' (1714-1717), huile sur toile, 390 x 570 cm, Montpellier, musée Fabre (dépôt du Louvre)
* ''La Mort de Didon'' (1714-1717), huile sur toile, 387 x 190 cm, [[Montpellier]], [[musée Fabre]]
;Dates non documentées :
* ''Judith'', huile sur bois, 22.9 x 18.7 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''Judith'', huile sur bois, 22.9 x 18.7 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''Gaston de Foix armé pour la bataille'' (copie d'après [[Giorgione]]), huile sur bois, 22.8 x 17.8 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
* ''Gaston de Foix armé pour la bataille'' (copie d'après [[Giorgione]]), huile sur bois, 22.8 x 17.8 cm, [[Dijon]], [[musée des beaux-arts de Dijon]] ;
*''Silène barbouillé de mûres par Églé'', huile sur toile, 60 x 51 cm, [[Gray (Haute-Saône)]], [[musée Baron-Martin]] ;
* ''Jésus servi par les Anges'', [[Châlons-en-Champagne]], [[Musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne|Musée des beaux-arts et d’archéologie]] ;
* ''Le Repos de Diane'', [[Épinal]], [[Musée départemental d'art ancien et contemporain (Épinal)|musée départemental d'Art ancien et contemporain]] ;
* ''Jésus servi par les Anges'', [[Châlons-en-Champagne]], [[Musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne|Musée des beaux-arts et d’archéologie]] ;
* ''Le Repos de Diane'', [[Épinal]], [[Musée départemental d'art ancien et contemporain (Épinal)|musée départemental d'Art ancien et contemporain]] ;
* ''La Mort de Didon'', entre 1714 et 1717, [[Montpellier]], [[musée Fabre]]
*''Cyrus interrogeant le roi d'Arménie'', [[Musée de Grenoble]] ;
* ''Eliézer et [[Rébecca (Bible)|Rébecca]]'', 1701, huile sur toile, {{Dunité|125|106|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
*''Néron dans un festin'', Musée de Grenoble.
* ''[[Portrait de Démocrite]]'', 1692, huile sur toile, {{Dunité|69|57|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
*''Portrait d’une dame'', huile sur toile, 58 x 47 cm, [[Musée des Beaux-Arts d'Orléans|musée des Beaux-Arts d’Orléans]] (non localisé depuis 1940)<ref>{{Ouvrage|auteur1=Corentin Dury|titre=Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, {{sp-|XV|-|XVII|s}}|passage=n°406|lieu=Orléans|éditeur=Musée des Beaux-Arts|année=2023}}</ref>.
* ''L'Évanouissement d'Esther'', vers 1704, huile sur toile, {{Dunité|105|137|cm}}, [[Paris]], [[musée du Louvre]] ;
* ''Athalie chassée du temple'', avant 1697, [[Paris]], [[musée du Louvre]].


== Galerie ==
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Fichier:Antoine Coypel - Young black boy holding a fruit basket and a girl stroking a dog.jpg|<center>''Angola, trompette du roi Louis XIV, tenant une corbeille de fruits''<br>[[musée du Louvre]]<ref>Ancien titre : ''Jeune Noir tenant une corbeille de fruits et jeune fille caressant un chien'' ({{lien web|titre=Angola, trompette de Louis XIV, tenant une corbeille de fruits|url=https://collections.louvre.fr/ark:/53355/cl010062214|site=Louvre, base Collections|consulté le=10 janvier 2022}})</ref>.</center>
Fichier:Louvre-peinture-francaise-p1020335.jpg| ''[[Portrait de Démocrite]]'' (1692), [[Paris]], [[musée du Louvre]].
Fichier:Coypel, Antoine - Eliezer and Rebecca - 1701.jpg|''Eliézer et [[Rébecca (Bible)|Rébecca]]'' (1701), [[Paris]], [[musée du Louvre]].
Fichier:Coypel Democritus.jpg|<center>''[[Portrait de Démocrite]]'' (1692)<br>[[musée du Louvre]].</center>
Fichier:Coypel, Antoine - Eliezer and Rebecca - 1701.jpg|<center>''Eliézer et [[Rébecca (Bible)|Rébecca]]'' (1701)<br>[[musée du Louvre]].</center>
Fichier:Coypel bacchus true.jpg|''L'Alliance de Bacchus et de Cupidon'' (vers 1702) [[Dallas Museum of Art]], huile sur toile 86 x 94&nbsp;cm
Fichier:Coypel Esther.jpg| ''L'Évanouissement d'Esther'' (vers 1704), [[Paris]], [[musée du Louvre]].
Fichier:Coypel Esther.jpg|<center>''L'Évanouissement d'Esther'' (vers 1704)<br>[[musée du Louvre]].</center>
Fichier:Dieu Tout-Puissant Chapelle Royale Versailles ceiling.jpg|''Dieu-le-Père Tout Puissant'' (vers 1715), détail du plafond de la [[Chapelle du château de Versailles|chapelle royale du château de Versailles]].
Fichier:Dieu Tout-Puissant Chapelle Royale Versailles ceiling.jpg|<center>''Dieu-le-Père Tout Puissant'' (vers 1715)<br>plafond de la [[Chapelle du château de Versailles]]</center>
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</gallery>

== Expositions ==
* 2022, du {{date-|22 janvier 2022-}} au {{date-|18 avril 2022-}} : « Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile », au [[Musée des Beaux-Arts de Tours]]<ref>{{Lien web
| url = https://mba.tours.fr/132-a-venir.htm
| titre = Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile
| auteur = Musée des Beaux-Arts de Tours
| site = [[Musée des Beaux-Arts de Tours|mba.tours.fr]]
| consulté le = 13 janvier 2022
}}.</ref>.

== Notes et références ==
{{références|taille=30}}

== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Nicole Garnier, ''Antoine Coypel 1661-1722'', éd. Arthena, [[Paris]], 1989, {{ISBN|978-2-90323-910-7}}.
* Nicole Garnier, ''Antoine Coypel 1661-1722'', éd. Arthena, [[Paris]], 1989.
* Anne Nadeau, « Antoine Coypel (1661-1722) : interprètes et interprétation(s) de son œuvre », dans ''Les Cahiers du Gerhico'', {{numéro|11}}, [[Poitiers]], 2007.
* Anne Nadeau, « Antoine Coypel (1661-1722) : interprètes et interprétation(s) de son œuvre », dans ''Les Cahiers du Gerhico'', {{numéro|11}}, [[Poitiers]], 2007.
* [[Paul Ratouis de Limay]], « Antoine Coypel » dans ''Les Artistes écrivains'', Paris, Librairie Félix Alcan, 1921, {{p.|70-81}}.
*[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b105424209/f5.image Deloynes, Jean-Charles (1741-1811), Éloge d'Antoine Coypel. Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie, RESERVE 8-YA3-27 (61, 1922).]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Autres projets|commons= Category:Antoine Coypel |commons titre= Antoine Coypel}}
{{Autres projets|commons= Category:Antoine Coypel |commons titre= Antoine Coypel}}
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=COYSEVOX%20CHARLES%20ANTOINE Antoine Coypel] dans la [http://www.culture.gouv.fr base joconde]
* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=COYSEVOX%20CHARLES%20ANTOINE Antoine Coypel] dans la [http://www.culture.gouv.fr base joconde]
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/coypel_antoine.html Antoine Coypel dans Artcyclopedia]
* {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/coypel_antoine.html Antoine Coypel dans Artcyclopedia]
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Antoine Coypel
Autoportrait d'Antoine Coypel, (1715), château de Versailles
Fonction
Premier peintre du Roi
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Père
Fratrie
Enfant
Parentèle
François Dumont (beau-frère)
Edme Dumont (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Maître
Genre artistique
Distinction
Archives conservées par
Œuvres principales
Vénus apportant des armes à Énée (d), Démocrite riantVoir et modifier les données sur Wikidata

Antoine Coypel, né le à Paris, où il est mort le , est un peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Antoine Coypel est le fils de Noël Coypel, auprès duquel il se forma. Il accompagne, à 12 ans, son père à Rome, qui y dirige l’Académie de France de 1673 à 1675, et il y achève sa formation, se révélant un élève très précoce et doté d’un grand talent[2]. À Rome, il étudie l’art des grands maîtres de la Renaissance et la statuaire antique. Il est fortement influencé par l’école baroque locale et par l'art du Corrège qu'il admire sur le chemin du retour vers la France, où il reçut une formation littéraire classique au collège d'Harcourt[3]. Ses premiers tableaux, perdus mais dont certains sont connus par des gravures, témoignent d'une virtuosité tout à fait exceptionnelle pour un peintre qui n’a pas encore vingt ans[4].

Le plafond de la chapelle royale du château de Versailles (vers 1715-1716).

Le , il devient, à peine âgé de 20 ans, membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture[5], avec, pour morceau de réception, une Allégorie des victoires de Louis XIV (Montpellier, musée Fabre)[6], grande composition maîtrisée où les figures sont placées en grappes, adoptant des attitudes très expressives inspirées de Charles Le Brun, et où les coloris vifs s’allient à la finesse du dessin[7].

Il connaît alors le succès et reçoit de nombreuses commandes pour les demeures royales de Marly, de Versailles ou encore de Meudon[8]. Il devient le peintre officiel de la maison d'Orléans en 1685[9]. Il est alors sensible à l'art de Rubens, influence qui se retrouve notamment dans son Portrait de Démocrite[10] ; une copie de la Chasse au lion du maître sera retrouvée dans son inventaire après décès[11]. Au tournant du siècle, il peint des œuvres célèbres, Bacchus et Ariane et le Triomphe de Galatée, aujourd'hui perdues mais copiées à maintes reprises[10], qui auront une influence durable sur l'art du XVIIIe siècle et son goût pour les sujets mythologiques légers et aimables[12]. Choisi pour faire les dessins de l'histoire de Louis XIV en 1691, directeur des tableaux et dessins de la couronne en 1710, associé à l’Académie des inscriptions en 1701, nommé directeur de l’Académie en 1714 puis recteur, il est institué Premier peintre du Roi en 1716 et anobli en 1717[10].

Son œuvre majeure est la décoration du plafond de la chapelle du château de Versailles (1716)[13], réalisé dans un style baroque qui rappelle les exemples romains que le peintre a admirés dans sa jeunesse, notamment Baciccio[14]. Il réalise aussi, de 1714 à 1717, des tableaux de grande taille sur le thème de l’Énéide, pour les murs du Palais-Royal à Paris[13]. Plusieurs sont aujourd'hui au musée du Louvre, tandis qu’Énée et Anchise, Énée et Achate apparaissant à Didon et la Mort de Didon sont au musée Fabre de Montpellier.

Antoine Coypel travailla également en étroite collaboration avec différents graveurs à l’interprétation de son œuvre : Charles et Louis Simonneau, Girard Audran, Louis Desplaces, Gaspard Duchange, etc. Il a fourni quelques dessins préparatoires pour l’illustration[15].

Il a publié, en 1721, des Discours sur son art[16]. Il meurt un an plus tard.

Son fils Charles-Antoine ainsi que son demi-frère Noël Nicolas furent aussi peintres[13]. Son beau-frère est le sculpteur François Dumont.

Vers 1712, Antoine Coysevox a sculpté son portrait, qui se trouve aujourd'hui au musée du Louvre.

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Léda et le cygne.
Dates non documentées

Expositions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://data.bnf.fr/fr/12121814/antoine_coypel/fr.pdf »
  2. Denise de Rochas d’Aiglun, L’Autoportrait du XVIIe siècle à nos jours : Musée des beaux-arts, Pau, avril-mai 1973, Musée des beaux-arts, 1973, in-8°, 72 p. p. 73.
  3. Jérôme Delaplanche, Noël-Nicolas Coypel (1690-1734), Paris, Arthena, 2004, 167 p. p. 7.
  4. Jérôme Delaplanche, Jean Jouvenet (1644-1717) et la peinture d’histoire à Paris, éd. complétée par Christine Gouzi, Paris, Arthéna, 2010, 445 p. (ISBN 978-2-90323-942-8), p. 107.
  5. Notice historique des peintures et des sculptures du palais de Versailles, Paris, L. B. Thomassin, 1838, 766 p. p. 653.
  6. Virginie Bar, La Peinture allégorique au Grand Siècle Dijon, Faton, 2003, 402 p. (ISBN 978-2-87844-060-7), p. 359.
  7. André Chastel, L’Art français : le temps de l’éloquence : 1775-1825, t. 4, Paris, Flammarion, 1996, 335 p. (ISBN 978-2-08010-190-7), p. 239.
  8. Piganiol de La Force, Description de Paris, de Versailles, de Marly, de Meudon, de S. Cloud de Fontainebleu, et de toutes les autres belles maisons & châteaux des environs de Paris, Paris, Charles-Nicolas Poirion, 1742.
  9. (en) Hannah Williams, Académie Royale : A History in Portraits, Farnham ; Burlington, Ashgate, 2015, 394 p. (ISBN 978-1-40945-742-8), p. 203.
  10. a b et c Alexis Merle du Bourg, Rubens au Grand Siècle : sa réception en France (1640-1715), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2004, 371 p. (ISBN 978-2-86847-938-9), p. 238.
  11. Rubens contre Poussin : la querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe siècle, Ludion, 2004, p. 104.
  12. La Peinture française aux XVIIe et XVIIIe siècles : exposition, Dunkerque, Valenciennes, Lille, Association des conservateurs de la région Nord-Pas-de-Calais, 1980, 183 p. p. 98.
  13. a b et c Charles Paul Landon, Annales du musée et de l’école moderne des beaux-arts, Paris, C. P. Landon, 2014, 140 p. p. 195.
  14. (en) Lene Østermark-Johansen, Walter Pater : 'Imaginary Portraits', Milton Keynes, MHRA, 2014, 336 p. (ISBN 978-1-90732-255-6), p. 195.
  15. Frédéric Villot, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée, Paris, Vinchon, 1855, 60 p., p. 89.
  16. Thierry Lefrançois, Charles Coypel : peintre du roi (1694-1752), Paris, Arthéna, 1994, 521 p. (ISBN 978-2-90323-918-3), p. 415.
  17. Véronique Prat, « Les trésors inconnus de Notre-Dame », Le Figaro Magazine,‎ , p. 66-72 (lire en ligne).
  18. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/PM80001202
  19. Musée des Beaux-Arts de Tours, « La colère d'Achille », sur mba.tours.fr (consulté le ).
  20. Corentin Dury, Musées d'Orléans, Peintures françaises et italiennes, XVe – XVIIe siècles, Orléans, Musée des Beaux-Arts, , n°406
  21. Ancien titre : Jeune Noir tenant une corbeille de fruits et jeune fille caressant un chien (« Angola, trompette de Louis XIV, tenant une corbeille de fruits », sur Louvre, base Collections (consulté le ))
  22. Musée des Beaux-Arts de Tours, « Le théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'Homère à Virgile », sur mba.tours.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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