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La '''sublimation''' est un processus complexe par lequel la [[Pulsions (psychanalyse)|pulsion]] dévie de son but sexuel immédiat pour se mettre à la disposition d'activités culturelles socialement valorisées.
La '''sublimation''' est une notion des [[mécanisme de défense|mécanismes de défense]] conceptualisée par [[Sigmund Freud]] dès [[1895]] et en particulier depuis [[1905]].


== Définition ==
== Définition ==
Freud définit la sublimation pour la première fois en 1905 dans ''[[Trois essais sur la théorie sexuelle]]''<ref>[[Sigmund Freud]] : ''Trois essais sur la théorie sexuelle'' (1905), Gallimard, coll. « Folio », 1989 {{ISBN|2-07-032539-3}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Elisabeth|nom1=Roudinesco|lien auteur1=Élisabeth Roudinesco|prénom2=Michel|nom2=Plon|titre=Dictionnaire de la psychanalyse|lieu=Paris|éditeur=[[Fayard (maison d'édition)|Fayard]]|collection=La Pochothèque|année=2011|année première édition=1997|pages totales=1789|isbn=978-2-253-08854-7}}, {{p.|1503}}</ref> pour rendre compte d'un type particulier d'activité humaine (la création littéraire, artistique et intellectuelle) sans rapport apparent avec la sexualité mais tirant sa force de la [[pulsion]] sexuelle en tant qu'elle se déplace vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés<ref>Dictionnaire de la psychanalyse. E. Roudinesco et M. Plon, {{p.|1038}}. {{ISBN|9782213 604244}} </ref>.
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Autrement dit, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.
Autrement dit, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle ([[Libido (psychanalyse)|libido]]) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.


== Seconde topique ==
== Seconde topique ==


À partir de la [[seconde topique]], la sublimation sera vue comme la transposition du but [[pulsion]]nel sexuel mais aussi agressif. Freud la définissait ainsi en se référant notamment à l'agressivité : {{citation bloc|La sublimation est un concept qui comprend un jugement de valeur. En fait, elle signifie une application à un autre domaine où des réalisations socialement plus valables sont possibles. [...] Toutes les activités qui organisent ou affectent des changements sont, dans une certaine mesure, destructrices et redirigent ainsi une pulsion ("Trieb") loin de son but destructeur original. Même l'instinct sexuel, comme nous le savons, ne peut agir sans une certaine dose d'agression. Par conséquent, il y a dans la combinaison normale des deux instincts une sublimation partielle de l'instinct de destruction.|Lettre du 25 mai 1937 à [[Marie Bonaparte]]<ref>citée dans Sophie de Mijolla-Mellor, ''La sublimation'', PUF, coll. « [[Que sais-je ?]] », 2005</ref>.}}
À partir de la [[seconde topique]], la sublimation sera vue comme la transposition du but [[Pulsions (psychanalyse)|pulsion]]nel sexuel mais aussi agressif. Freud la définissait ainsi en se référant notamment à l'agressivité : {{citation bloc|La sublimation est un concept qui comprend un jugement de valeur. En fait, elle signifie une application à un autre domaine où des réalisations socialement plus valables sont possibles. [...] Toutes les activités qui organisent ou affectent des changements sont, dans une certaine mesure, destructrices et redirigent ainsi une pulsion ("Trieb") loin de son but destructeur original. Même l'instinct sexuel, comme nous le savons, ne peut agir sans une certaine dose d'agression. Par conséquent, il y a dans la combinaison normale des deux instincts une sublimation partielle de l'instinct de destruction.|Lettre du 25 mai 1937 à [[Marie Bonaparte]]<ref>citée dans Sophie de Mijolla-Mellor, ''La sublimation'', PUF, {{coll.|[[Que sais-je ?]]}}, 2005, {{p.|65-66.}}</ref>.}}


== Pulsion déviée quant au but ==
== Désexualisation ==
Le but de la [[pulsion]] est dévié : tendant à déplacer l'angoisse et la culpabilité au cœur du syndrome [[névrotique]], elle est associée à une recherche de satisfaction esthétique, intellectuelle et sociale. [[Freud]] a ouvert la voie vers ce type d'analyse explicitant le contenu latent d'œuvres aussi diverses que ''[[Hamlet]]'', ou le [[Moïse]] de [[Michel-Ange]]. À la fonction [[cathartique]] de l'acte de création s'ajoute un bénéfice [[narcissique]]. {{citation|Souvent citée, en retenant essentiellement la désexualisation de but et la valorisation sociale de l'objet, la sublimation constitue une notion indispensable pour la psychanalyse en même temps qu'un questionnement<ref>Sophie de Mijolla-Mellor: ''Sublimation'' in "Dictionnaire international de la psychanalyse", coll. sous la direction de [[Alain de Mijolla]], Ed.: Hachette, 2005, {{ISBN|2-01-279145-X}}</ref>.}}
{{citation|Souvent citée, en retenant essentiellement la désexualisation de but et la valorisation sociale de l'objet, la sublimation constitue une notion indispensable pour la psychanalyse en même temps qu'un questionnement<ref name="S.MM">[[Sophie de Mijolla-Mellor]]: « Sublimation », in [[Alain de Mijolla]] (dir.), ''[[Dictionnaire international de la psychanalyse]]'', éd. Hachette Littératures, 2005, {{p.|1734-1735}}.</ref>}}.


{{référence souhaitée|Le but de la [[Pulsions (psychanalyse)|pulsion]] est dévié : tendant à déplacer l'angoisse et la culpabilité au cœur du syndrome [[névrotique]], elle est associée à une recherche de satisfaction esthétique, intellectuelle et sociale. [[Freud]] a ouvert la voie vers ce type d'analyse explicitant le contenu latent d'œuvres aussi diverses que ''[[Hamlet]]'', ou le [[Moïse]] de [[Michel-Ange]]. À la fonction [[cathartique]] de l'acte de création s'ajoute un bénéfice [[narcissique]].}}
== Épistémophilie ==

Pour [[Melanie Klein]] et les psychanalystes kleiniens, le concept d'épistémophilie recouvre en partie celui de sublimation.
== À la suite de Freud ==
Du fait de sa complexité et peut-être du risque de déviation [[anagogique]] auquel la notion de sublimation pouvait exposer la psychanalyse, Freud n'aurait jamais élaboré complètement son concept de la sublimation, de sorte que son projet d'un essai sur la sublimation n'a pas abouti à sa publication dans la ''[[Métapsychologie]]''<ref name="S.MM"/>.

La notion de sublimation a été reprise après Freud par beaucoup de ses disciples, mais sans apport véritable sur le plan métapsychologique<ref name="S.MM"/>. Pour [[Sophie de Mijolla-Mellor]], l'apport le plus important est celui de [[Melanie Klein]] en ce qui concerne l'[[épistémophilie]]<ref name="S.MM"/>.

En France, [[Daniel Lagache]] (1962, « La sublimation et les valeurs ») et [[Jean Laplanche]] (1980, ''Problématiques III, La Sublimation'') ont consacré certains de leurs travaux à la notion de sublimation<ref name="S.MM"/>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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* [[Sigmund Freud]], ''[[Malaise dans la civilisation]]'', 1930
* [[Sigmund Freud]], ''[[Malaise dans la civilisation]]'', 1930
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Laplanche|lien auteur1=Jean Laplanche|prénom2=Jean-Bertrand|nom2=Pontalis|lien auteur2=Jean-Bertrand Pontalis|titre=[[Vocabulaire de la psychanalyse]]|lieu=Paris|éditeur=[[Presses universitaires de France|PUF]]|collection=Bibliothèque de la psychanalyse|année=1984|année première édition=1967|pages totales=523|isbn=2-13-038621-0|id=Laplanche et Pontalis}}, entrée « Sublimation », {{p.|465-467}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean|nom1=Laplanche|lien auteur1=Jean Laplanche|prénom2=Jean-Bertrand|nom2=Pontalis|lien auteur2=Jean-Bertrand Pontalis|titre=[[Vocabulaire de la psychanalyse]]|lieu=Paris|éditeur=[[Presses universitaires de France|PUF]]|collection=Bibliothèque de la psychanalyse|année=1984|année première édition=1967|pages totales=523|isbn=2-13-038621-0|id=Laplanche et Pontalis}}, entrée « Sublimation », {{p.|465-467}}.
* Jean Laplanche, " Problématiques III : La Sublimation " Presses Universitaires de France - PUF, 1980, {{2e}} éd. 1983 {{ISBN|2-13-036991-X}} (Quadrige, 1998, 2008).
* Jean Laplanche, ''Problématiques III : La Sublimation'', Presses universitaires de France - PUF, 1980, {{2e}} éd. 1983 {{ISBN|2-13-036991-X}} (Quadrige, 1998, 2008).
* [[Sophie de Mijolla-Mellor]],
* [[Sophie de Mijolla-Mellor]],
** ''La sublimation'', Presses Universitaires de France, 2005, {{ISBN|2-13-054405-3}}
** ''La sublimation'' (2005), Presses universitaires de France, {{coll.|[[Que sais-je ?]]}}, 2012, 128 pages. {{ISBN|9782130606727}}. DOI : 10.3917/puf.demij.2012.01. {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/la-sublimation--9782130606727.htm}}
** « sublimation » (article) dans : {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Alain de Mijolla]] (dir.)|titre=[[Dictionnaire international de la psychanalyse]]|sous-titre=concepts, notions, biographies, oeuvres, événements, institutions|lieu=Paris|éditeur=[[Calmann-Lévy]]|année=2002|pages totales=2017|isbn=2-7021-2530-1}}; rééditions : Hachette-Littérature, 2005 {{ISBN|9782012791459}}, {{p.|1734-1735}}.
** {{Chapitre |langue= |auteur1= |titre chapitre=Sublimation |auteurs ouvrage=[[Alain de Mijolla]] (dir.) |titre ouvrage=[[Dictionnaire international de la psychanalyse]]|lieu= Paris|éditeur=Hachette Littératures |année=2005 |isbn=9782012791459|lire en ligne= |passage=1734-1735}}.
** ''Le choix de la sublimation'', Presses universitaires de France, « Le fil rouge », 2009, 440 p. {{ISBN|9782130564508}}. DOI : 10.3917/puf.mijo.2009.01. {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/le-choix-de-la-sublimatio--9782130564508.htm}}
* Jean-Michel Porret, ''La consignation du sublimable'', Presses Universitaires de France - PUF, 2005, {{ISBN|2-13-045682-0}},
* [[Hanna Segal]], ''Rêve, art et phantasme'', Bayard, 1993, {{ISBN|2-227-23300-1}}
* Jean-Michel Porret, ''La consignation du sublimable'', Presses universitaires de France - PUF, 2005 {{ISBN|2-13-045682-0}},
* Collectif, ''La Sublimation, les sentiers de la création'', Sand & Tchou, 1997, {{ISBN|2-7107-0594-X}}
* [[Hanna Segal]], ''Rêve, art et phantasme'', Bayard, 1993 {{ISBN|2-227-23300-1}}
* Collectif, ''La Sublimation, les sentiers de la création'', Sand & Tchou, 1997 {{ISBN|2-7107-0594-X}}


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Catharsis]]
* [[Catharsis]]
* [[Pulsion]]
* [[Pulsions (psychanalyse)]]
* ''[[Un souvenir d'enfance de Léonard de Vinci]]''
* [[Principe de réalité]]
* [[Psychanalyse appliquée]]


=== Lien externe ===
=== Lien externe ===
* {{Lien web|auteur=Liliane Fainsilber|titre=De Freud à Lacan, la question de la sublimation|sous-titre= Séminaire, séance du 13 janvier 1960, ''L’Ethique de la psychanalyse''|jour=|mois=|année=|url=http://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/?p=428|site=Le goût de la psychanalyse|en ligne le=20 mars 2011|consulté le=6 mai 2015}}
* {{Lien web|auteur=Liliane Fainsilber|titre=De Freud à Lacan, la question de la sublimation|sous-titre= Séminaire, séance du 13 janvier 1960, ''L’Éthique de la psychanalyse''|jour=|mois=|année=|url=http://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/?p=428|site=Le goût de la psychanalyse|en ligne le=20 mars 2011|consulté le=6 mai 2015}}




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[[Catégorie:Concept de psychanalyse]]
[[Catégorie:Concept de psychanalyse]]

Dernière version du 4 mars 2024 à 13:17

La sublimation est un processus complexe par lequel la pulsion dévie de son but sexuel immédiat pour se mettre à la disposition d'activités culturelles socialement valorisées.

Définition[modifier | modifier le code]

Freud définit la sublimation pour la première fois en 1905 dans Trois essais sur la théorie sexuelle[1],[2] pour rendre compte d'un type particulier d'activité humaine (la création littéraire, artistique et intellectuelle) sans rapport apparent avec la sexualité mais tirant sa force de la pulsion sexuelle en tant qu'elle se déplace vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés[3].

Autrement dit, il s'agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques.

Seconde topique[modifier | modifier le code]

À partir de la seconde topique, la sublimation sera vue comme la transposition du but pulsionnel sexuel mais aussi agressif. Freud la définissait ainsi en se référant notamment à l'agressivité :

« La sublimation est un concept qui comprend un jugement de valeur. En fait, elle signifie une application à un autre domaine où des réalisations socialement plus valables sont possibles. [...] Toutes les activités qui organisent ou affectent des changements sont, dans une certaine mesure, destructrices et redirigent ainsi une pulsion ("Trieb") loin de son but destructeur original. Même l'instinct sexuel, comme nous le savons, ne peut agir sans une certaine dose d'agression. Par conséquent, il y a dans la combinaison normale des deux instincts une sublimation partielle de l'instinct de destruction. »

— Lettre du 25 mai 1937 à Marie Bonaparte[4].

Pulsion déviée quant au but[modifier | modifier le code]

« Souvent citée, en retenant essentiellement la désexualisation de but et la valorisation sociale de l'objet, la sublimation constitue une notion indispensable pour la psychanalyse en même temps qu'un questionnement[5] ».

Le but de la pulsion est dévié : tendant à déplacer l'angoisse et la culpabilité au cœur du syndrome névrotique, elle est associée à une recherche de satisfaction esthétique, intellectuelle et sociale. Freud a ouvert la voie vers ce type d'analyse explicitant le contenu latent d'œuvres aussi diverses que Hamlet, ou le Moïse de Michel-Ange. À la fonction cathartique de l'acte de création s'ajoute un bénéfice narcissique.[réf. souhaitée]

À la suite de Freud[modifier | modifier le code]

Du fait de sa complexité et peut-être du risque de déviation anagogique auquel la notion de sublimation pouvait exposer la psychanalyse, Freud n'aurait jamais élaboré complètement son concept de la sublimation, de sorte que son projet d'un essai sur la sublimation n'a pas abouti à sa publication dans la Métapsychologie[5].

La notion de sublimation a été reprise après Freud par beaucoup de ses disciples, mais sans apport véritable sur le plan métapsychologique[5]. Pour Sophie de Mijolla-Mellor, l'apport le plus important est celui de Melanie Klein en ce qui concerne l'épistémophilie[5].

En France, Daniel Lagache (1962, « La sublimation et les valeurs ») et Jean Laplanche (1980, Problématiques III, La Sublimation) ont consacré certains de leurs travaux à la notion de sublimation[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sigmund Freud : Trois essais sur la théorie sexuelle (1905), Gallimard, coll. « Folio », 1989 (ISBN 2-07-032539-3)
  2. Elisabeth Roudinesco et Michel Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, Paris, Fayard, coll. « La Pochothèque », (1re éd. 1997), 1789 p. (ISBN 978-2-253-08854-7), p. 1503
  3. Dictionnaire de la psychanalyse. E. Roudinesco et M. Plon, p. 1038. (ISBN 9782213 604244)
  4. citée dans Sophie de Mijolla-Mellor, La sublimation, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005, p. 65-66.
  5. a b c d et e Sophie de Mijolla-Mellor: « Sublimation », in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse, éd. Hachette Littératures, 2005, p. 1734-1735.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]