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Données clés
Réalisation	George Cukor
Scénario	Alan Jay Lerner
Acteurs principaux	Audrey Hepburn; Rex Harrison
Sociétés de production	Warner Bros.
Pays de production	États-Unis
Genre	Drame, film musical
Durée	166 minutes
Sortie	1964

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My Fair Lady est un film musical américain de George Cukor sorti en 1964. Adapté de la comédie musicale du même nom de Frederick Loewe et Alan Jay Lerner créée en 1956, elle-même inspirée de la pièce de George Bernard Shaw, Pygmalion (1914), il met en vedette Rex Harrison et Audrey Hepburn et a reçu de nombreuses distinctions dont huit Oscars en 1965.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Londres, au début du XX^e siècle^[1]. Eliza Doolittle, une pauvre fleuriste cockney, demande au prétentieux professeur Higgins, qui se moque de son langage « primaire », des leçons de phonétique afin de parler comme une « lady dans une boutique de fleurs ». Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de Transylvanie, quelques mois plus tard. Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui au terme d'un contrat verbal dont la durée est fixée à six mois : Eliza ne payera pas ses leçons de phonétique mais elle sera le « cobaye » de Higgins, lequel s'engage à mettre toute sa science au service d'un projet, celui de la faire parler comme une duchesse, dont le test final sera l'apparition d'Eliza à un bal de la cour. Le père d'Eliza, un éboueur quelque peu anarchiste, plein de vitalité et animé d'une joyeuse verve populaire, vient s'enquérir des intentions du professeur et repart avec l'argent qu'il lui a demandé en compensation de la « perte » de sa fille.

Les leçons commencent, sans autre résultat dans un premier temps que celui d'exaspérer l'élève, jusqu'à ce qu'une nuit, vers quatre heures du matin, le miracle se produise et qu'Eliza parvienne à prononcer correctement la phrase fatidique : « The rain in Spain stays mainly in the plain »^[2]. Ce premier succès donne lieu à une danse triomphale au terme de laquelle Eliza, s'avouant qu'elle aurait pu « danser toute la nuit », prend conscience du fait qu'elle est amoureuse de son pygmalion.

Quelques leçons plus tard, Higgins et Pickering décident de montrer leur élève en public et la conduisent aux courses d'Ascot, dans la loge de la mère du professeur, une femme ouverte et intelligente qui fait partie de la gentry. Mais l'expérience tourne à la catastrophe lorsque Eliza laisse échapper dans un excès d'enthousiasme un retentissant « C'mon Dover, move your bloomin ' arse ! »^[3] à l'adresse du cheval sur lequel elle a misé. Les aristocrates présents sont profondément choqués – à l'exception du jeune et naïf Freddy Eynsford-Hill, foudroyé par le charme de la jeune fille.

Eliza se rend compte de l'énormité de sa gaffe mais Higgins ne se laisse pas décourager et la petite troupe se rend finalement au bal de l'ambassade où Eliza impressionne tout le monde par sa distinction et sa grâce, à commencer par un linguiste hongrois réputé qui la déclare hongroise et de sang royal, au grand amusement d'Higgins. De retour chez le professeur, lui et Pickering se congratulent mutuellement de la réussite du projet, avec force amabilités, en négligeant de féliciter sa principale actrice : Eliza. Profondément blessée, la jeune fille se réfugie chez M^me Higgins, après avoir appris que son père, qui s'est subitement enrichi grâce à un héritage inattendu (Higgins l'avait recommandé comme brillant spécialiste de la moralité publique auprès d'un milliardaire américain qui lui a laissé une coquette somme d'argent en héritage), décide d'abandonner ses idées radicales pour celles de la classe moyenne conservatrice, et a décidé de se marier.

Le lendemain, Higgins tente de convaincre Eliza de revenir mais celle-ci, hésitante entre ses sentiments envers son Pygmalion et la perspective d'une possible indépendance, refuse comme elle a refusé auparavant sa main au pauvre Freddy. Le professeur se rend compte, alors qu'il rentre chez lui morne et solitaire, qu'il avait fini par « s'habituer » à elle. Alors qu'il réécoute un cylindre sur lequel il avait enregistré la voix de son élève, Eliza pénètre dans le bureau. Il lui demande ses pantoufles.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Réalisation : George Cukor, assisté de David S. Hall
Scénario : Alan Jay Lerner d'après sa comédie musicale et la pièce de George Bernard Shaw
Direction artistique : Gene Allen
Décors et costumes : Cecil Beaton
Photographie : Harry Stradling Sr.
Son : George Groves
Montage : William H. Ziegler
Lyrics : Alan Jay Lerner
Musique : Frederick Loewe, André Previn (adaptation)
Direction musicale : André Previn
Production : Jack Warner
Société de production : Warner Bros.
Société de distribution : Warner Bros.
Pays : États-Unis
Langue : anglais
Format : Couleurs (Technicolor) - 65 mm - 2,20:1 (Super Panavision 70) - Son stéréo 6 pistes
Genre : Drame et film musical
Durée : 166 minutes
Dates de sortie :
- États-Unis : 21 octobre 1964
- France : 23 décembre 1964

Distribution[modifier | modifier le code]

Audrey Hepburn (VF : Martine Sarcey) : Eliza Doolittle
Marni Nixon (VF : Mathé Altéry) : Eliza Doolittle (chant)
Rex Harrison (VF : Raymond Gérôme) : professeur Henry Higgins
Stanley Holloway (VF : Jean Clarieux) : Alfred P. Doolittle
Wilfrid Hyde-White (VF : Roger Treville) : colonel Hugh Pickering
Gladys Cooper (VF : Denise Grey) : M^me Higgins
Jeremy Brett (VF : Jean Fontaine) : Freddy Eynsford-Hill
Bill Shirley : Freddy Eynsford-Hill (chant)
Theodore Bikel (VF : Dominique Tirmont) : Zoltan Karpathy
Mona Washbourne (VF : Lita Recio) : M^me Pearce
Isobel Elsom (VF : Helene Tossy) : M^me Eynsford-Hill

Et, parmi les acteurs non crédités :

John Alderson : Jamie
Henry Daniell : l'ambassadeur
Lillian Kemble-Cooper : l'épouse de l'ambassadeur
Moyna MacGill : Lady Boxington
Patrick O'Moore : un passant
Grady Sutton : un spectateur à Ascot / Un invité au bal

Chansons du film[modifier | modifier le code]

Why Can't the English? - Rex Harrison, Marni Nixon et Wilfrid Hyde-White
Wouldn't It Be Loverly - Marni Nixon
I'm an Ordinary Man - Rex Harrison
With a Little Bit of Luck - Stanley Holloway
Just You Wait - Marni Nixon
Servants' Chorus - Chœur
The Rain in Spain - Marni Nixon, Rex Harrison et Wilfrid Hyde-White
I Could Have Danced All Night - Marni Nixon, Mona Washbourne et domestiques
Ascot Gavotte - Chœur
On the Street Where You Live - Bill Shirley
You Did It - Rex Harrison, Wilfrid Hyde-White, Mona Washbourne et domestiques
Show Me - Marni Nixon et Bill Shirley
Get Me to the Church on Time - Stanley Holloway et chœur
A Hymn to Him - Rex Harrison
Without You - Marni Nixon et Rex Harrison
I've Grown Accustomed to Her Face - Rex Harrison

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

David di Donatello 1965 : Meilleure production étrangère
Golden Globes 1965^[4] :
Oscars 1965^[5] :
- Meilleur film
- Meilleur réalisateur pour George Cukor
- Meilleur acteur pour Rex Harrison
- Meilleure direction artistique - couleur pour Gene Allen, Cecil Beaton et George James Hopkins
- Meilleurs costumes - couleur pour Cecil Beaton
- Meilleure photographie - couleur pour Harry Stradling Sr.
- Meilleur son pour George R. Groves
- Meilleure musique de film - adaptation pour André Previn
BAFTA 1966 : Meilleur film^[6]

Nominations[modifier | modifier le code]

Golden Globe 1965^[4] :
- Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie : Audrey Hepburn
- Meilleur acteur dans un second rôle : Stanley Holloway
Oscars 1965^[5] :
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Stanley Holloway
- Meilleure actrice dans un second rôle pour Gladys Cooper
- Meilleur scénario adapté pour Alan Jay Lerner
- Meilleur montage pour William H. Ziegler
BAFTA 1966
- Meilleur acteur britannique : Rex Harrison^[6]

Autour du film[modifier | modifier le code]

Audrey Hepburn, bien que n'étant pas chanteuse, fut préférée à Julie Andrews, interprète du rôle à Broadway mais dont la carrière cinématographique n'avait pas encore démarré. Cette dernière fut aussitôt engagée par les studios Disney et propulsée du jour au lendemain au rang de star grâce aux succès phénoménaux de Mary Poppins (1964) et de La Mélodie du bonheur (1965)^{[réf. nécessaire]}.

Lors de sa venue à Paris pour la première du film A. Hepburn passa sous silence dans une interview le fait qu'elle était doublée pour les parties chantées.

Marni Nixon, qui double Audrey Hepburn pour les chansons du film, prêta également sa voix à Deborah Kerr dans Le Roi et moi et à Natalie Wood dans West Side Story^[7]. Audrey Hepburn enregistra toutefois plusieurs chansons que l'on peut entendre dans les bonus DVD du film, dont Wouldn't it Be loverly et Show Me qu'elle interprète de façon très convaincante.
L'édition DVD 2008 présente le film en version restauré avec notamment un remixage 5.1 de la version originale. La version française n'a en revanche pas été restaurée. Celle-ci a beaucoup été critiquée^{[réf. nécessaire]} car souvent surjouée par rapport à la version originale. De plus, les travaux sur la phonétique et les différents jeux de mots ne sont pas bien retranscrits et multiplient les contresens. Enfin, la traduction en français des chansons est parfois inexacte. On peut notamment citer la chanson Just you wait qui devient en français J'vais t'en faire voir !

Citations[modifier | modifier le code]

« Je pense que My Fair Lady est un film charmant… Audrey a joué ça avec beaucoup de brio. Elle travaille dur… Elle est extrêmement intelligente, inventive, modeste… et drôle. Quand vous travaillez avec elle vous ne sauriez croire qu’elle est une superstar. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique également, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène. » (George Cukor^[8].)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ (en) « My Fair Lady: Plot, Cast, Awards & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le 17 mars 2020)
↑ Traduction : « La pluie en Espagne reste principalement dans la plaine ». Le -ain est en effet un des phonèmes qui distinguent en Angleterre l'anglais raffiné de l'anglais des classes inférieures. Dans la version française du film, l'équivalent est « Le ciel serein d'Espagne est sans embruns », jouant sur les prononciations [ɛ̃] et [œ̃] (« -ein » et « -un »), qui peuvent jouer en français un rôle discriminatoire équivalent. On peut voir la scène en anglais ici.
↑ Traduction : « Allez Dover, bouge ton cul ! »
↑ ^{a et b} (en) « My Fair Lady », sur goldenglobes.com (consulté le 17 mars 2020)
↑ ^{a et b} (en) « The 37th Academy Awards », sur oscars.org (consulté le 17 mars 2020)
↑ ^{a et b} « Film in 1966 », sur awards.bafta.org (consulté le 17 mars 2020)
↑ Il en fut de même pour d'autres actrices dans d'autres films. Par exemple, Ava Gardner dans Show Boat qui, bien que bonne chanteuse, fut doublée par une voix plus lyrique.
↑ Jean Domarchi, George Cukor, coll. « Cinéma d’aujourd’hui », Seghers, 1965.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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My Fair Lady (film), sur Wikimedia Commons

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- Espagne
- Catalogne
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Fiche détaillée sur le film

[1] (en) « My Fair Lady: Plot, Cast, Awards & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le 17 mars 2020)

[2] Traduction : « La pluie en Espagne reste principalement dans la plaine ». Le -ain est en effet un des phonèmes qui distinguent en Angleterre l'anglais raffiné de l'anglais des classes inférieures. Dans la version française du film, l'équivalent est « Le ciel serein d'Espagne est sans embruns », jouant sur les prononciations [ɛ̃] et [œ̃] (« -ein » et « -un »), qui peuvent jouer en français un rôle discriminatoire équivalent. On peut voir la scène en anglais ici.

[3] Traduction : « Allez Dover, bouge ton cul ! »

[:0-4] {a et b} (en) « My Fair Lady », sur goldenglobes.com (consulté le 17 mars 2020)

[:1-5] {a et b} (en) « The 37th Academy Awards », sur oscars.org (consulté le 17 mars 2020)

[:2-6] {a et b} « Film in 1966 », sur awards.bafta.org (consulté le 17 mars 2020)

[7] Il en fut de même pour d'autres actrices dans d'autres films. Par exemple, Ava Gardner dans Show Boat qui, bien que bonne chanteuse, fut doublée par une voix plus lyrique.

[8] Jean Domarchi, George Cukor, coll. « Cinéma d’aujourd’hui », Seghers, 1965.

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-'''''{{lang|en|My Fair Lady}}'''''<ref>En [[français]] : ''Ma belle dame''.</ref> est un [[film musical]] [[États-Unis|américain]] de [[George Cukor]] sorti en [[1964 au cinéma|1964]], adapté de la [[My Fair Lady|comédie musicale]] [[Éponymie|éponyme]], elle-même inspirée de la pièce de [[George Bernard Shaw]], ''[[Pygmalion (Shaw)|Pygmalion]]'' (1914).
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+Adapté de la [[My Fair Lady|comédie musicale du même nom]] de [[Frederick Loewe]] et [[Alan Jay Lerner]] créée en 1956, elle-même inspirée de la pièce de [[George Bernard Shaw]], ''[[Pygmalion (Shaw)|Pygmalion]]'' (1914), il met en vedette [[Rex Harrison]] et [[Audrey Hepburn]] et a reçu de nombreuses distinctions dont huit [[37e cérémonie des Oscars|Oscars en 1965]].
 == Synopsis ==
+Londres, au début du {{XXe siècle}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre=My Fair Lady: ''Plot, Cast, Awards & Facts''|url=https://www.britannica.com/topic/My-Fair-Lady-film-by-Cukor|site=Encyclopedia Britannica|consulté le=2020-03-17}}</ref>. Eliza Doolittle, une pauvre fleuriste ''{{Langue|en|[[cockney]]}}'', demande au prétentieux professeur Higgins, qui se moque de son langage « primaire », des leçons de phonétique afin de parler comme une « lady dans une boutique de fleurs ». Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de [[Transylvanie austro-hongroise|Transylvanie]], quelques mois plus tard. Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui au terme d'un contrat verbal dont la durée est fixée à six mois : Eliza ne payera pas ses leçons de phonétique mais elle sera le « cobaye » de Higgins, lequel s'engage à mettre toute sa science au service d'un projet, celui de la faire parler comme une duchesse, dont le test final sera l'apparition d'Eliza à un bal de la cour. Le père d'Eliza, un éboueur quelque peu anarchiste, plein de vitalité et animé d'une joyeuse verve populaire, vient s'enquérir des intentions du professeur et repart avec l'argent qu'il lui a demandé en compensation de la « perte » de sa fille.
+Les leçons commencent, sans autre résultat dans un premier temps que celui d'exaspérer l'élève, jusqu'à ce qu'une nuit, vers quatre heures du matin, le miracle se produise et qu'Eliza parvienne à prononcer correctement la phrase fatidique : « The rain in Spain stays mainly in the plain »<ref>Traduction : « La pluie en Espagne reste principalement dans la plaine ». Le ''-ain'' est en effet un des phonèmes qui distinguent en Angleterre l'anglais raffiné de l'anglais des classes inférieures. Dans la version française du film, l'équivalent est « Le ciel serein d'Espagne est sans embruns », jouant sur les prononciations [ɛ̃] et [œ̃] (« -ein » et « -un »), qui peuvent jouer en français un rôle discriminatoire équivalent. On peut voir la scène en anglais [https://www.youtube.com/watch?v=MJr9SSJKkII ici].</ref>. Ce premier succès donne lieu à une danse triomphale au terme de laquelle Eliza, s'avouant qu'elle aurait pu « danser toute la nuit », prend conscience du fait qu'elle est amoureuse de son [[Pygmalion et Galatée|pygmalion]].
-Londres, au début du {{XXe siècle}}. Eliza Doolittle, une pauvre fleuriste [[cockney]], demande au prétentieux professeur Higgins, qui se moque de son langage « primaire », des leçons de phonétique afin de parler comme une « lady dans une boutique de fleurs ». Le colonel Pickering, ami et collègue du professeur, propose un pari à ce dernier : transformer suffisamment Eliza pour la faire passer pour une grande dame raffinée lors d'une réception à l'ambassade de [[Transylvanie austro-hongroise|Transylvanie]], quelques mois plus tard. Higgins relève le défi et installe la jeune fille chez lui au terme d'un contrat verbal dont la durée est fixée à 6 mois : Eliza ne payera pas ses leçons de phonétique mais elle sera le « cobaye » de Higgins qui s'engage à mettre toute sa science au service d'un projet, celui de la faire parler comme une duchesse, dont le test final sera l'apparition d'Eliza à un bal de la cour. Le père d'Eliza, un éboueur quelque peu anarchiste, plein de vitalité et animé d'une joyeuse verve populaire, vient s'enquérir des intentions du professeur et repart avec l'argent qu'il lui a demandé en compensation de la « perte » de sa fille.
-Les leçons commencent, sans autre résultat dans un premier temps que celui d'exaspérer l'élève jusqu'à ce qu'une nuit, vers quatre heures du matin, le miracle se produise et qu'Eliza parvienne à prononcer correctement la phrase fatidique : « The rain in Spain stays mainly in the plain »<ref>Traduction : « La pluie en Espagne reste principalement dans la plaine ». Le ''-ain'' est en effet un des phonèmes qui distinguent en Angleterre l'anglais raffiné de l'anglais des classes inférieures. Dans la version française du film, l'équivalent est « Le ciel serein d'Espagne est sans embruns », jouant sur les prononciations [ɛ̃] et [œ̃] (« -ein » et « -un »), qui peuvent jouer en français un rôle discriminatoire équivalent. On peut voir la scène en anglais [https://www.youtube.com/watch?v=MJr9SSJKkII ici].</ref>. Ce premier succès donne lieu à une danse triomphale au terme de laquelle Eliza, s'avouant qu'elle aurait pu « danser toute la nuit », prend conscience du fait qu'elle est amoureuse de son [[Pygmalion et Galatée|pygmalion]].
-Quelques leçons plus tard, Higgins et Pickering décident de montrer leur élève en public et la conduisent aux courses d'[[Ascot (Berkshire)|Ascot]], dans la loge de la mère du professeur, une femme ouverte et intelligente qui fait partie de la gentry. Mais l'expérience tourne à la catastrophe lorsque Eliza laisse échapper dans un excès d'enthousiasme un retentissant « C'mon Dover, move your bloomin ' arse ! »<ref> Traduction : « Allez Dover, bouge ton cul ! »</ref> à l'adresse du cheval sur lequel elle a misé. Les aristocrates présents sont profondément choqués à l'exception du jeune et naïf Freddy Eynsford-Hill,  foudroyé par le charme de la jeune fille.
+Quelques leçons plus tard, Higgins et Pickering décident de montrer leur élève en public et la conduisent aux courses d'[[Ascot (Berkshire)|Ascot]], dans la loge de la mère du professeur, une femme ouverte et intelligente qui fait partie de la gentry. Mais l'expérience tourne à la catastrophe lorsque Eliza laisse échapper dans un excès d'enthousiasme un retentissant « C'mon Dover, move your bloomin ' arse ! »<ref>Traduction : « Allez Dover, bouge ton cul ! »</ref> à l'adresse du cheval sur lequel elle a misé. Les aristocrates présents sont profondément choqués – à l'exception du jeune et naïf Freddy Eynsford-Hill, foudroyé par le charme de la jeune fille.
 Eliza se rend compte de l'énormité de sa gaffe mais Higgins ne se laisse pas décourager et la petite troupe se rend finalement au bal de l'ambassade où Eliza impressionne tout le monde par sa distinction et sa grâce, à commencer par un [[linguiste]] hongrois réputé qui la déclare hongroise et de sang royal, au grand amusement d'Higgins. De retour chez le professeur, lui et Pickering se congratulent mutuellement de la réussite du projet, avec force amabilités, en négligeant de féliciter sa principale actrice : Eliza. Profondément blessée, la jeune fille se réfugie chez {{Mme}} Higgins, après avoir appris que son père, qui s'est subitement enrichi grâce à un héritage inattendu (Higgins l'avait recommandé comme brillant spécialiste de la moralité publique auprès d'un milliardaire américain qui lui a laissé une coquette somme d'argent en héritage), décide d'abandonner ses idées radicales pour celles de la classe moyenne conservatrice, et a décidé de se marier.
-Le lendemain, Higgins tente de convaincre Eliza de revenir mais celle-ci, hésitante entre ses sentiments envers son Pygmalion et la perspective d'une possible indépendance, refuse comme elle a refusé auparavant sa main au pauvre Freddy. Le professeur se rend compte, alors qu'il rentre chez lui morne et solitaire, qu'il avait fini par « s'habituer » à elle. Alors qu'il réécoute un [[Cylindre phonographique|cylindre]] sur lequel il avait enregistré la voix de son élève, Eliza pénètre dans le bureau.
+Le lendemain, Higgins tente de convaincre Eliza de revenir mais celle-ci, hésitante entre ses sentiments envers son Pygmalion et la perspective d'une possible indépendance, refuse comme elle a refusé auparavant sa main au pauvre Freddy. Le professeur se rend compte, alors qu'il rentre chez lui morne et solitaire, qu'il avait fini par « s'habituer » à elle. Alors qu'il réécoute un [[Cylindre phonographique|cylindre]] sur lequel il avait enregistré la voix de son élève, Eliza pénètre dans le bureau. Il lui demande ses pantoufles.
 == Fiche technique ==
 * Réalisation : [[George Cukor]], assisté de [[David S. Hall]]
 * Scénario : [[Alan Jay Lerner]] d'après sa comédie musicale et la pièce de [[George Bernard Shaw]]
 * Direction artistique : [[Gene Allen]]
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 * Son : [[George Groves]]
 * Montage : [[William H. Ziegler]]
+* Lyrics : Alan Jay Lerner
-* Musique : [[Frederick Loewe]]
+* Musique : [[Frederick Loewe]], [[André Previn]] (adaptation)
-* Lyrics : [[Alan Jay Lerner]]
-* Direction musicale : [[André Previn]]
+* Direction musicale : André Previn
 * Production : [[Jack Warner]]
 * Société de production : [[Warner Bros.]]
-* Société de distribution : [[Warner Bros.]]
+* Société de distribution : Warner Bros.
+* Pays : [[États-Unis]]
 * Langue : [[anglais]]
 * Format : Couleurs ([[Technicolor (procédé)|Technicolor]]) - [[65 mm]] - [[Format de projection|2,20:1]] (Super Panavision 70) - Son stéréo 6 pistes
+* Genre : [[Drame (cinéma)|Drame]] et [[film musical]]
 * Durée : 166 minutes
 * Dates de sortie :
-** {{États-Unis}} : {{date|21|octobre|1964|au cinéma}}
+** [[États-Unis]] : {{date|21|octobre|1964|au cinéma}}
-** {{France}} : {{date|23|décembre|1964|au cinéma}}
+** [[France]] : {{date|23|décembre|1964|au cinéma}}
 == Distribution ==
 * [[Audrey Hepburn]] <small>(VF : [[Martine Sarcey]])</small> : Eliza Doolittle
 * [[Marni Nixon]] <small>(VF : [[Mathé Altéry]])</small> : Eliza Doolittle (chant)
-* [[Rex Harrison]] <small>(VF : [[Raymond Gérôme]])</small> : Professeur Henry Higgins
+* [[Rex Harrison]] <small>(VF : [[Raymond Gérôme]])</small> : professeur Henry Higgins
 * [[Stanley Holloway]] <small>(VF : [[Jean Clarieux]])</small> : Alfred P. Doolittle
-* [[Wilfrid Hyde-White]] <small>(VF : [[Roger Treville]])</small> : Colonel Hugh Pickering
+* [[Wilfrid Hyde-White]] <small>(VF : [[Roger Treville]])</small> : colonel Hugh Pickering
 * [[Gladys Cooper]] <small>(VF : [[Denise Grey]])</small> : {{Mme}} Higgins
 * [[Jeremy Brett]] <small>(VF : [[Jean Fontaine (acteur)|Jean Fontaine]])</small> : Freddy Eynsford-Hill
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 Et, parmi les acteurs non crédités :
 * [[John Alderson]] : Jamie
-* [[Henry Daniell]] : L'ambassadeur
+* [[Henry Daniell]] : l'ambassadeur
-* [[Lillian Kemble-Cooper]] : L'épouse de l'ambassadeur
+* [[Lillian Kemble-Cooper]] : l'épouse de l'ambassadeur
 * [[Moyna MacGill]] : Lady Boxington
-* [[Grady Sutton]] : Un spectateur à Ascot / Un invité au bal
+* [[Patrick O'Moore]] : un passant
+* [[Grady Sutton]] : un spectateur à Ascot / Un invité au bal
 == Chansons du film ==
@@ Ligne 82 : / Ligne 84 : @@
 * ''Servants' Chorus'' - Chœur
 * ''The Rain in Spain'' - Marni Nixon, Rex Harrison et Wilfrid Hyde-White
-* ''[[I Could Have Danced All Night]]'' - Marni Nixon, Mona Washbourne et Domestiques
+* ''[[I Could Have Danced All Night]]'' - Marni Nixon, Mona Washbourne et domestiques
 * ''Ascot Gavotte'' - Chœur
 * ''[[On the Street Where You Live]]'' - Bill Shirley
-* ''You Did It'' - Rex Harrison, Wilfrid Hyde-White, Mona Washbourne et Domestiques
+* ''You Did It'' - Rex Harrison, Wilfrid Hyde-White, Mona Washbourne et domestiques
 * ''Show Me'' - Marni Nixon et Bill Shirley
-* ''[[Get Me to the Church on Time]]'' - Stanley Holloway et Chœur
+* ''[[Get Me to the Church on Time]]'' - [[Stanley Holloway]] et chœur
 * ''A Hymn to Him'' - Rex Harrison
 * ''Without You'' - Marni Nixon et Rex Harrison
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 == Distinctions ==
 === Récompenses ===
 * [[David di Donatello]] 1965 : Meilleure production étrangère
-* [[Golden Globes]] 1965<!--LIEN ROUGE [[22e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1965]]--> : [[Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie|Meilleur film musical ou de comédie]]
+* [[22e cérémonie des Golden Globes|Golden Globes 1965]]<ref name=":0">{{Lien web|langue=en|titre=''My Fair Lady''|url=https://www.goldenglobes.com/film/my-fair-lady|site=goldenglobes.com|consulté le=2020-03-17}}</ref> :
+**[[Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie|Meilleur film musical ou de comédie]]
-* [[37e cérémonie des Oscars|Oscars 1965]] :
-** [[Oscar du meilleur film|Meilleur film]]
+**[[Golden Globe du meilleur réalisateur|Meilleur réalisateur]]  : [[George Cukor]]
+**[[Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie|Meilleur acteur dans un film musical ou une comédie]] :  [[Rex Harrison]]
+* [[37e cérémonie des Oscars|Oscars 1965]]<ref name=":1">{{Lien web|langue=en|titre=''The 37th Academy Awards''|url=https://www.oscars.org/oscars/ceremonies/1965|site=oscars.org|consulté le=2020-03-17}}</ref> :
+**[[Oscar du meilleur film|Meilleur film]]
 ** [[Oscar du meilleur réalisateur|Meilleur réalisateur]] pour George Cukor
 ** [[Oscar du meilleur acteur|Meilleur acteur]] pour Rex Harrison
-** [[Oscar des meilleurs décors|Meilleure direction artistique - couleur]] pour Gene Allen, Cecil Beaton et [[George James Hopkins]]
+** [[Oscar des meilleurs décors|Meilleure direction artistique - couleur]] pour [[Gene Allen]], [[Cecil Beaton]] et [[George James Hopkins]]
 ** [[Oscar de la meilleure création de costumes|Meilleurs costumes - couleur]] pour Cecil Beaton
-**  [[Oscar de la meilleure photographie|Meilleure photographie - couleur]]  pour Harry Stradling Sr.
+** [[Oscar de la meilleure photographie|Meilleure photographie - couleur]]  pour [[Harry Stradling Sr.|Harry Stradling Sr]].
-** [[Oscar du meilleur mixage de son|Meilleur son]] pour George R. Groves
+** [[Oscar du meilleur mixage de son|Meilleur son]] pour [[George Groves|George R. Groves]]
-** [[Oscar de la meilleure musique de film|Meilleure musique de film - adaptation]] pour André Previn
+** [[Oscar de la meilleure musique de film|Meilleure musique de film - adaptation]] pour [[André Previn]]
+* [[19e cérémonie des British Academy Film Awards|BAFTA 1966]] : [[BAFTA du meilleur film|Meilleur film]]<ref name=":2">{{Lien web|titre=''Film in 1966''|url=http://awards.bafta.org/award/1966/film|site=awards.bafta.org|consulté le=2020-03-17}}</ref>
-{{saut|1em}}
-* [[19e cérémonie des British Academy Film Awards|BAFTA 1966]] : [[BAFTA du meilleur film|Meilleur film]]
 === Nominations ===
-{{...}}
-* [[37e cérémonie des Oscars|Oscars 1965]] :
+* [[22e cérémonie des Golden Globes|Golden Globe 1965]]<ref name=":0" /> :
-**  [[Oscar du meilleur acteur dans un second rôle|Meilleur acteur dans un second rôle]]  pour Stanley Holloway
+** [[Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie|Meilleure actrice dans un film musical ou une comédie]] : [[Audrey Hepburn]]
-** [[Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle|Meilleure actrice dans un second rôle]] pour Gladys Cooper
+**[[Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle|Meilleur acteur dans un second rôle]] : [[Stanley Holloway]]
+*[[37e cérémonie des Oscars|Oscars 1965]]<ref name=":1" /> :
-** [[Oscar du meilleur scénario adapté|Meilleur scénario adapté]] pour Alan Jay Lerner
-** [[Oscar du meilleur montage|Meilleur montage]] pour William H. Ziegler
+**[[Oscar du meilleur acteur dans un second rôle|Meilleur acteur dans un second rôle]]  pour Stanley Holloway
+**[[Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle|Meilleure actrice dans un second rôle]] pour [[Gladys Cooper]]
+**[[Oscar du meilleur scénario adapté|Meilleur scénario adapté]] pour [[Alan Jay Lerner]]
+**[[Oscar du meilleur montage|Meilleur montage]] pour [[William H. Ziegler]]
+* [[19e cérémonie des British Academy Film Awards|BAFTA 1966]]
+** Meilleur acteur britannique : Rex Harrison<ref name=":2" />
 == Autour du film ==
-* [[Audrey Hepburn]], bien que n'étant pas chanteuse, fut préférée à [[Julie Andrews]], [[My Fair Lady|interprète du rôle]] à [[Broadway]] mais dont la carrière cinématographique n'avait pas encore démarré. Cette dernière fut aussitôt engagée par les [[Walt Disney Pictures|studios Disney]] et propulsée du jour au lendemain au rang de star grâce aux succès phénoménaux de ''[[Mary Poppins (film, 1964)|Mary Poppins]]'' (1964) et de ''[[La Mélodie du bonheur (film, 1965)|La Mélodie du bonheur]]'' (1965){{refnec}}.
+* [[Audrey Hepburn]], bien que n'étant pas chanteuse, fut préférée à [[Julie Andrews]], [[My Fair Lady|interprète du rôle]] à [[Théâtre de Broadway|Broadway]] mais dont la carrière cinématographique n'avait pas encore démarré. Cette dernière fut aussitôt engagée par les [[Walt Disney Pictures|studios Disney]] et propulsée du jour au lendemain au rang de star grâce aux succès phénoménaux de ''[[Mary Poppins (film)|Mary Poppins]]'' (1964) et de ''[[La Mélodie du bonheur (film, 1965)|La Mélodie du bonheur]]'' (1965){{refnec}}.
+Lors de sa venue à Paris pour la première du film A. Hepburn passa sous silence dans une interview le fait qu'elle était doublée pour les parties chantées.
 * [[Marni Nixon]], qui double Audrey Hepburn pour les chansons du film, prêta également sa voix à [[Deborah Kerr]] dans ''[[Le Roi et moi (film, 1956)|Le Roi et moi]]'' et à [[Natalie Wood]] dans ''[[West Side Story (film)|West Side Story]]''<ref>Il en fut de même pour d'autres actrices dans d'autres films. Par exemple, [[Ava Gardner]] dans ''[[Show Boat (film, 1951)|Show Boat]]'' qui, bien que bonne chanteuse, fut doublée par une voix plus lyrique.</ref>. Audrey Hepburn enregistra toutefois plusieurs chansons que l'on peut entendre dans les bonus DVD du film, dont ''Wouldn't it Be loverly'' et ''Show Me'' qu'elle interprète de façon très convaincante.
 * L'édition DVD 2008 présente le film en version restauré avec notamment un remixage 5.1 de la version originale. La version française n'a en revanche pas été restaurée. Celle-ci a beaucoup été critiquée{{refnec}} car souvent surjouée par rapport à la version originale. De plus, les travaux sur la phonétique et les différents jeux de mots ne sont pas bien retranscrits et multiplient les contresens. Enfin, la traduction en [[français]] des chansons est parfois inexacte. On peut notamment citer la chanson ''Just you wait'' qui devient en [[français]] ''J'vais t'en faire voir'' !
 == Citations ==
-* « Je pense que ''My Fair Lady'' est un film charmant… Audrey a joué ça avec beaucoup de brio. Elle travaille dur… Elle est extrêmement intelligente, inventive, modeste… et drôle. Quand vous travaillez avec elle vous ne sauriez croire qu’elle est une super star. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique également, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène. » George Cukor<ref>[[Jean Domarchi]], ''George Cukor'', coll. « Cinéma d’aujourd’hui », Seghers, 1965.</ref>
+* « Je pense que ''My Fair Lady'' est un film charmant… Audrey a joué ça avec beaucoup de brio. Elle travaille dur… Elle est extrêmement intelligente, inventive, modeste… et drôle. Quand vous travaillez avec elle vous ne sauriez croire qu’elle est une superstar. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique également, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène. » (George Cukor<ref>[[Jean Domarchi]], ''George Cukor'', coll. « Cinéma d’aujourd’hui », Seghers, 1965.</ref>.)
-* Dans [[Kingsman_:_Services_secrets]], le jeune prolétaire (Eggsy, [[Taron Egerton]]) recruté par les services secrets British (qui lui fait miroiter une ascension sociale de conte de fées) connaît "My Fair Lady" alors qu'il ignore "Pretty Woman" - le distingué et honnête recruteur (Galahad, [[Colin Firth]]) répond "vous ne cesserez de m'étonner".
 == Notes et références ==
 {{Références}}
+== Liens externes ==
 {{Autres projets|commons=Category:My Fair Lady (film)}}
-== Liens externes ==
+{{Liens}}
-* {{imdb titre|id=0058385|titre=My Fair Lady}}
-* {{Allocine titre|id=1943|titre=My Fair Lady}}
-* {{Bifi titre|id=31497|titre=My Fair Lady}}
 * [http://audrey.hepburn.free.fr/filmographie/my_fair_lady/my_fair_lady.htm Fiche détaillée sur le film]
 {{Palette|George Cukor|Oscar du meilleur film|British Academy Film Award du meilleur film|Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie}}
-{{Portail|comédies musicales|Time Warner|cinéma américain}}
+{{Portail|cinéma américain|comédies musicales|années 1960|Time Warner|culture américaine}}
 [[Catégorie:Film américain sorti en 1964]]
-[[Catégorie:Film de Warner Bros]]
+[[Catégorie:Film musical dramatique américain]]
-[[Catégorie:Film musical des années 1960]]
+[[Catégorie:Film musical américain des années 1960]]
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 [[Catégorie:Film réalisé par George Cukor]]
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+[[Catégorie:Film avec une musique composée par André Previn]]
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 [[Catégorie:Oscar du meilleur film]]
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-[[Catégorie:British Academy Film Award du meilleur film]]
+[[Catégorie:Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie]]
-[[Catégorie:Adaptation d'une comédie musicale au cinéma]]
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+[[Catégorie:Film de Warner Bros]]
+[[Catégorie:Film inscrit au National Film Registry]]

v · m Oscar du meilleur film
Oscars du cinéma Les Oscars du cinéma par année
Années 1920-1930	Les Ailes (1929) Broadway Melody (1930) À l'Ouest, rien de nouveau (1931) La Ruée vers l'Ouest (1932) Grand Hotel (1933) Cavalcade (1934) New York-Miami (1935) Les Révoltés du Bounty (1936) Le Grand Ziegfeld (1937) La Vie d'Émile Zola (1938) Vous ne l'emporterez pas avec vous (1939)
Années 1940-1950	Autant en emporte le vent (1940) Rebecca (1941) Qu'elle était verte ma vallée (1942) Madame Miniver (1943) Casablanca (1944) La Route semée d'étoiles (1945) Le Poison (1946) Les Plus Belles Années de notre vie (1947) Le Mur invisible (1948) Hamlet (1949) Les Fous du roi (1950) Ève (1951) Un Américain à Paris (1952) Sous le plus grand chapiteau du monde (1953) Tant qu'il y aura des hommes (1954) Sur les quais (1955) Marty (1956) Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1957) Le Pont de la rivière Kwaï (1958) Gigi (1959)
Années 1960-1970	Ben-Hur (1960) La Garçonnière (1961) West Side Story (1962) Lawrence d'Arabie (1963) Tom Jones (1964) My Fair Lady (1965) La Mélodie du bonheur (1966) Un homme pour l'éternité (1967) Dans la chaleur de la nuit (1968) Oliver ! (1969) Macadam Cowboy (1970) Patton (1971) French Connection (1972) Le Parrain (1973) L'Arnaque (1974) Le Parrain, 2^e partie (1975) Vol au-dessus d'un nid de coucou (1976) Rocky (1977) Annie Hall (1978) Voyage au bout de l'enfer (1979)
Années 1980-1990	Kramer contre Kramer (1980) Des gens comme les autres (1981) Les Chariots de feu (1982) Gandhi (1983) Tendres Passions (1984) Amadeus (1985) Out of Africa (1986) Platoon (1987) Le Dernier Empereur (1988) Rain Man (1989) Miss Daisy et son chauffeur (1990) Danse avec les loups (1991) Le Silence des agneaux (1992) Impitoyable (1993) La Liste de Schindler (1994) Forrest Gump (1995) Braveheart (1996) Le Patient anglais (1997) Titanic (1998) Shakespeare in Love (1999)
Années 2000-2010	American Beauty (2000) Gladiator (2001) Un homme d'exception (2002) Chicago (2003) Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi (2004) Million Dollar Baby (2005) Collision (2006) Les Infiltrés (2007) No Country for Old Men (2008) Slumdog Millionaire (2009) Démineurs (2010) Le Discours d'un roi (2011) The Artist (2012) Argo (2013) Twelve Years a Slave (2014) Birdman (2015) Spotlight (2016) Moonlight (2017) La Forme de l'eau (2018) Green Book : Sur les routes du Sud (2019)
Années 2020-2030	Parasite (2020) Nomadland (2021) Coda (2022) Everything Everywhere All at Once (2023) Oppenheimer (2024)

v · m British Academy Film Award du meilleur film
British Academy Film Awards Les British Academy Film Awards par année
Années 1940-1950	Les Plus Belles Années de notre vie (1948) Hamlet (1949) Le Voleur de bicyclette (1950) Ève (1951) La Ronde (1952) Le Mur du son (1953) Jeux interdits (1954) Le Salaire de la peur (1955) Richard III (1956) Gervaise (1957) Le Pont de la rivière Kwaï (1958) Les Chemins de la haute ville (1959)
Années 1960-1970	Ben-Hur (1960) La Garçonnière (1961) L'Arnaqueur et La Ballade du soldat (1962) Lawrence d'Arabie (1963) Tom Jones (1964) Docteur Folamour (1965) My Fair Lady (1966) Qui a peur de Virginia Woolf ? (1967) Un homme pour l'éternité (1968) Le Lauréat (1969) Macadam Cowboy (1970) Butch Cassidy et le Kid (1971) Un dimanche comme les autres (1972) Cabaret (1973) La Nuit américaine (1974) Lacombe Lucien (1975) Alice n'est plus ici (1976) Vol au-dessus d'un nid de coucou (1977) Annie Hall (1978) Julia (1979)
Années 1980-1990	Manhattan (1980) Elephant Man (1981) Les Chariots de feu (1982) Gandhi (1983) L'Éducation de Rita (1984) La Déchirure (1985) La Rose pourpre du Caire (1986) Chambre avec vue (1987) Jean de Florette (1988) Le Dernier Empereur (1989) Le Cercle des poètes disparus (1990) Les Affranchis (1991) Les Commitments (1992) Retour à Howards End (1993) La Liste de Schindler (1994) Quatre Mariages et un enterrement (1995) Raison et Sentiments (1996) Le Patient anglais (1997) The Full Monty (1998) Shakespeare in Love (1999)
Années 2000-2010	American Beauty (2000) Gladiator (2001) Le Seigneur des anneaux : La Communauté de l'anneau (2002) Le Pianiste (2003) Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi (2004) Aviator (2005) Le Secret de Brokeback Mountain (2006) The Queen (2007) Reviens-moi (2008) Slumdog Millionaire (2009) Démineurs (2010) Le Discours d'un roi (2011) The Artist (2012) Argo (2013) Twelve Years a Slave (2014) Boyhood (2015) The Revenant (2016) La La Land (2017) Three Billboards : Les Panneaux de la vengeance (2018) Roma (2019)
Années 2020-2030	1917 (2020) Nomadland (2021) The Power of the Dog (2022) À l'Ouest, rien de nouveau (2023) Oppenheimer (2024)

v · m Golden Globe du meilleur film musical ou de comédie
Golden Globes Les Golden Globes par année
Années 1950	Un Américain à Paris (1952) Un refrain dans mon cœur (1953) Carmen Jones (1955) Blanches Colombes et Vilains Messieurs (1956) Le Roi et moi (1957) Les Girls (1958) Ma tante (M) et Gigi (C) (1959)
Années 1960-1970	Porgy and Bess (M) et Certains l'aiment chaud (C) (1960) Le Bal des adieux (M) et La Garçonnière (C) (1961) West Side Story (M) et Le Gentleman en kimono (C) (1962) Un soupçon de vison (M) et The Music Man (C) (1963) Tom Jones (1964) My Fair Lady (1965) La Mélodie du bonheur (1966) Les Russes arrivent (1967) Le Lauréat (1968) Funny Girl (1969) Le Secret de Santa Vittoria (1970) MASH (1971) Un violon sur le toit (1972) Cabaret (1973) American Graffiti (1974) Plein la gueule (1975) Ennemis comme avant (1976) Une étoile est née (1977) Adieu, je reste (1978) Le ciel peut attendre (1979)
Années 1980-1990	La Bande des quatre (1980) Nashville Lady (1981) Arthur (1982) Tootsie (1983) Yentl (1984) À la poursuite du diamant vert (1985) L'Honneur des Prizzi (1986) Hannah et ses sœurs (1987) Hope and Glory (1988) Working Girl (1989) Miss Daisy et son chauffeur (1990) Green Card (1991) La Belle et la Bête (1992) The Player (1993) Madame Doubtfire (1994) Le Roi lion (1995) Babe, le cochon devenu berger (1996) Evita (1997) Pour le pire et pour le meilleur (1998) Shakespeare in Love (1999)
Années 2000-2010	Toy Story 2 (2000) Presque célèbre (2001) Moulin Rouge (2002) Chicago (2003) Lost in Translation (2004) Sideways (2005) Walk the Line (2006) Dreamgirls (2007) Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (2008) Vicky Cristina Barcelona (2009) Very Bad Trip (2010) Tout va bien ! The Kids Are All Right (2011) The Artist (2012) Les Misérables (2013) American Bluff (2014) The Grand Budapest Hotel (2015) Seul sur Mars (2016) La La Land (2017) Lady Bird (2018) Green Book : Sur les routes du Sud (2019)
Années 2020	Once Upon a Time… in Hollywood (2020) Borat, nouvelle mission filmée (2021) West Side Story (2022) Les Banshees d'Inisherin (2023) Pauvres Créatures (2024)