« Polícia internacional e de defesa do estado » : différence entre les versions
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Créée en 1933, par le capitaine Agostinho Lourenço comme police politique sous le nom de ''Polícia de Vigilância e Defesa do Estado'' (PVDE, en français ''Police de vigilance et défense de l'État''), cette institution devient en 1945 la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue. |
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Fondation | |
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Dissolution | |
Prédécesseur |
State Surveillance and Defense Police (en) |
Successeur |
General Directorate for Security (en) |
Type | |
---|---|
Siège | |
Pays |
Effectif |
3 200 employés () |
---|---|
Présidents |
Agostinho Lourenço, Silva Pais, Fernando (en) |
Organisation mère |
Gouvernement du Portugal (en) |
La Polícia internacional e de defesa do estado (en français : Police internationale et de défense de l'État), plus connue comme PIDE, était la police politique de l'État portugais pendant l'Estado Novo sous António de Oliveira Salazar.
Créée en 1933, par le capitaine Agostinho Lourenço comme police politique sous le nom de Polícia de Vigilância e Defesa do Estado (PVDE, en français Police de vigilance et défense de l'État), cette institution devient en 1945 la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.
Selon certaines sources[Lesquelles ?] la PVDE est mise en place avec l'appui de la Gestapo et de la police fasciste italienne[1], mais selon le professeur Douglas Wheeler la PVDE a été établie sous l’influence du MI5 anglais, par le capitaine Agostinho Lourenço, un anglophile qui, après la Seconde Guerre mondiale est devenu président d'Interpol ou Organisation internationale de police criminelle (OIPC). Selon Douglas Wheeler l'influence de la Gestapo dans la création de PVDE est impossible d'un point de vue chronologique : la Gestapo fut créée en alors qu'Agostinho Lourenço commença à mettre la PVDE sur pied en 1932[2].
Son rôle était de surveiller le peuple, de traquer les opposants au régime et de faire appliquer la censure. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « bufos », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs aux frontières, de l'expulsion des étrangers indésirables et des services de contrespionnage, de la délivrance de passeports et de cartes d'identité. La délivrance d'un passeport donnait lieu à un interrogatoire dans les locaux situés Rua Antonio Maria Cardozo. Également présente dans les territoires portugais d'Outre-Mer elle surveillait aussi les militaires en Afrique pendant les guerres coloniales portugaises. Elle a créé durant ces conflits des unités de forces spéciales autochtones, les Flechas.
En 1969, le gouvernement de Marcelo Caetano réforme et renomme l'entité en Direção Geral de Segurança (pt) (DGS, en français : Direction générale de la sécurité). Après la révolution des Œillets en 1974, elle fut dissoute le .
La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du , faisant quatre morts et des blessés. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque devant l'ancien siège de cette police, rua António Maria Cardoso (Chiado).
Dans la fiction[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Diamantino P. Machado, The Structure of Portuguese Society : The Failure of Fascism, New York, Praeger, 1991, 216 p., (ISBN 978-0-27593-784-3), p. 93.
- (en) Douglas L. Wheeler, « In the Service of Order: The Portuguese Political Police and the British, German and Spanish Intelligence, 1932-1945 », Sage Publications, Ltd., vol. 18, no 1, , p. 1–25 (DOI 10.1177/002200948301800101, lire en ligne, consulté le )